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Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

par | 17 Mar 2024 | Autres Articles, Se Détacher du faux, Exercices Spirituels, Réponses aux questions | 1 commentaire

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Comment nous tenons-nous

face à l’erreur?

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« Je pense avoir les opinions bonnes et saines;
mais qui n’en croit autant des siennes? »

Michel Eyquem de Montaigne –

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Omniprésence de l’erreur

Il est fréquent que nous rencontrions l’erreur sur notre chemin… Dans un monde enténébré comme le monde actuel, c’est pratiquement inévitable. Mais comment nous comportons-nous face à elle? Bien sûr, nous avons tous, à un moment ou un autre de notre vie, sous l’influence de différents conditionnements, plus ou moins et plus ou moins longtemps, adhéré à une idée fausse

Est-ce que c’est grave? Pas forcément. Car, déjà, pour nous aider à répondre à cette question, existe le proverbe latin bien connu « Errare humanum est, perseverare … diabolicum! » [« L’erreur est humaine’ – ou bien « se tromper est humain » -, « {mais} persévérer {dans l’erreur est} … diabolique! ».

La force de vérité de ce proverbe ne s’est jamais démentie et ne se démentira probablement jamais. Aujourd’hui encore, il constitue une ligne directrice de premier choix sur laquelle nous pouvons et devons nous appuyer: Oui, se tromper est humain, mais persévérer en connaissance de cause dans l’erreur est proprement … diabolique!

Se tromper de bonne foi n’est pas automatiquement adhérer à la fausseté

Se tromper n’est, en effet, pas, en soi, un (gros) problème. Car l’erreur peut aussi être considérée comme une étape ou même une marche – sur laquelle il est possible de s’appuyer, -, dans sa progression vers la Vérité. Ce qui est grave c’est, une fois que l’on a eu l’occasion de se détromper et de reconnaître la vérité, de s’obstiner dans l’erreur ou de ne pas vouloir la reconnaître comme telle.

A ce propos, beaucoup de lecteurs connaîtront déjà les quatre étapes d’une idée nouvelle. Ce n’est, hélas, que trop vrai! Car la plupart des gens, malheureusement, agissent exactement comme « L’opportuniste » de la chanson certes capable de « changer d’opinion » et donc de « retourner sa veste » mais seulement à chaque fois qu’il a l’impression que « le vent a tourné ».

Erreur et tentation

Dans le monde encore enténébré où nous vivons, il en va de l’erreur comme de la tentation. Il est pratiquement impossible de ne pas y être confronté. A ce propos la juste prière du Chrétien ne devrait pas être de ne pas être confronté à la tentation mais seulement d’avoir la force d’y résister. C’est pourquoi, en langue française, ce n’est pas la formulation « Ne nous soumets pas à la tentation » ou la formulation « Ne nous induis pas en tentation » (Encore moins! Il est évident que Dieu ne tente personne!), ni celle qui l’a suivie « Ne nous laisse pas entrer en tentation«  (l’actuelle, entrée en vigueur le 3 décembre 2017), mais c’est bien la plus ancienne formulation du Notre Père disant « Ne nous laisse pas succomber à la tentation » qui était – et est toujours – la plus juste.

De même il nous faut prier pour que, lors de toutes les inévitables confrontations aux erreurs distillées par le monde actuel et la société actuelle (dans sa grosse majorité), nous ayons la force de vaincre – déjà en nous-mêmes – les maléfices générés par les erreurs (faussetés involontaires) et les mensonges (affirmations délibérées de choses connues comme étant fausses). Avec les erreurs, en effet, la Vérité est constamment dépréciée.

Nécessité de correction de l’erreur

Certes, certaines erreurs sont plus graves et lourdes de conséquences que d’autres. Elles ne peuvent donc pas toutes être mises sur le même plan. De façon générale, des erreurs purement intellectuelles sont beaucoup moins graves que des erreurs spirituelles, dont les conséquences peuvent souvent s’avérer être dramatiques.

L’on doit aussi considérer qu’en vertu du proverbe « Petites causes, grands effets » de petites erreurs peuvent parfois avoir de grandes conséquences. C’est ainsi, par exemple, qu’un gouvernail mal réglé de seulement quelques degrés fera – l’erreur se répétant et donc s’aggravant constamment – qu’un navire, au lieu de parvenir à sa destination, par exemple New York, arrivera à des centaines de kilomètres de son objectif, par exemple Miami ou même Rio de Janeiro.

Il arrive aussi qu’une petite erreur, de prime abord sans conséquence, en réalité, en cache une autre de bien plus grande importance. C’est souvent ce que l’on voit, par exemple, dans les enquêtes policières. Le petit détail, apparemment insignifiant, permet, en réalité de confondre le coupable. « Je suis le Seigneur des petites choses », est-il dit.

A ce propos, remarquons en passant que, lorsqu’il s’agit de correctement apprécier son prochain, – notamment en considération du fait que de petits êtres humains font parfois de grandes choses – en regard de sa véritable valeur intérieure, ces aux petites choses qu’il manifeste dans sa manière d’être qu’il convient de prêter attention.

Ce sont, en effet, précisément les nombreuses petites choses, souvent insuffisamment considérées, qui révèlent la véritable nature de l’être humain considéré, le vrai Noyau de son être. Il est très rare, en effet, qu’un être humain fasse un avec ses œuvres. Bien souvent, il les place, au contraire, au premier plan, devant lui, ce qui revient à dire qu’il se cache derrière elles. Il arrive aussi qu’il se mire dedans. Seul un esprit humain réellement mûr fait corps avec ses œuvres, de sorte qu’elles ne laissent pas séparer de lui, ni lui d’elles.

L’être humain qui fait corps avec ses œuvres est, de ce fait, tel un véritable artisan, aussi, réellement vivant dans son activité de chaque jour, à la différence des nombreux êtres humains qui n’accomplissent leur tâche que de façon automatique – voire robotique -, tout en demeurant eux-mêmes à côté de ces travaux. Il n’en résultera jamais que des produits sans âme, pareils à ceux qui sont fabriqués à la chaîne, à Taïwan ou ailleurs.

Par conséquent, étant donné que toute erreur est une aberration, qui freine la progression ou même empêche complètement l’Ascension vers le Lumière en plaçant des barreaux sur le Chemin vers les Hauteurs, ne serait-ce déjà que par respect de la Vérité – laquelle, en vue de notre Progression vers le Haut, est, en tant que l’Éternel-Immuable, notre Bien le plus précieux qui soit -, toute erreur doit être corrigée. Il n’est pas possible, en effet, qu’un atome d’erreur puisse pénétrer dans le Paradis.

Qui propage et pérennise les erreurs ou empêche qu’elles soient corrigées?

Beaucoup de gens n’aiment pas changer leurs habitudes, et c’est pourquoi ils s’accrochent à leurs erreurs, qui en font partie et qui, paradoxalement, les sécurisent. Toutefois, il est bien évident qu’il y a aussi quand même beaucoup de gens ayant, en fonction de leurs préjugés, plus ou moins publiquement – voire officiellement -, professé des opinions fausses en changeraient volontiers, à condition qu’ils soient assurés que leurs relations, voire – lorsqu’ils s’agit de responsables d’organisations – leurs adhérents, n’aient pas connaissance soit de leurs anciennes opinions – voire de leurs supposées « convictions » -, soit de leurs nouvelles.

Autrement dit, ils veulent que les autres ne puissent pas savoir – du fait d’un changement d’opinion ouvertement reconnu – qu’ils se sont trompés, voire les ont trompés et induits en erreur – les faisant ainsi agir faussement -, par leurs fausses affirmations. C’est, en effet, leur prestige, voire leur autorité, – possiblement parfois aussi leurs revenus – qui sont en jeu. C’est pourquoi – même si dans leur for intérieur ils savent qu’ils ont tort- ils préfèrent persister dans leur faux chemin suivi jusqu’ici. Reconnaître leur erreur, d’un point de vue terrestre, à leur avis, leur ferait beaucoup trop perdre!

Naturellement, ils ignorent ainsi complètement quel bénéfice spirituel ils pourraient, à tous points de vue, gagner à la courageuse reconnaissance de leur erreur! Cela n’a, pour eux, pas de valeur, ils ne se soucient pas de la possible persistance dans l’éternité de leur conscience spirituelle difficilement gagnée, depuis la première plongée dans la matière de leur germe d’esprit, au cours de leurs vies antérieures. Ils ne se rendent pas compte qu’une conscience faussement développée devra être effacée pour toujours.

Souvent, ces individus ne voulant pas reconnaître leurs erreurs – au lieu de les remercier – railleront aussi les personnes apportant, en tant qu’Aide véritable, la vérité, à la place des erreurs. En cela les railleurs ne font pas preuve de réflexion mais seulement d’amertume. Dans la dérision et la raillerie réside l’aveu manifeste de leur propre insuffisance, de leur propre incapacité vis-à-vis de quelque chose pour lequel la juste compréhension leur fait défaut. Ou bien ils sont en proie à l’envie. L’envie de ce que d’autres aient pu saisir quelque chose qui, à eux, jusqu’ici, est demeuré insaisissable.

Mais si – à tort ou à raison – un être humain considère être plus sachant que les autres manifestant un avis différent, alors il n’a pas – ou il n’a plus – besoin de railler qui que ce soit. Est-il réellement persuadé de savoir mieux, alors il n’a pas raison d’inciter autrui à la haine et à l’animosité vis-à-vis de ceux qu’il considère être dans l’erreur. Vis-à-vis d’eux il se montrera, tout simplement, indifférent.

Mais si, par contre, un être humain a peur de devoir passer à l’arrière-plan ou même d’être, dans l’opinion publique, complètement discrédité, du fait qu’arrive maintenant sur la place publique le fait que son prétendu savoir, jusqu’alors si ostentatoirement affiché, doive être remis en cause ou en question du fait de l’irruption d’un nouveau Savoir qu’il ne peut – ou ne veut – pas suivre sans devoir reconnaître comme faux son soi-disant savoir ayant jusque-là existé, alors il peut même se laisser aller jusqu’à succomber à la haine.

Cela est, en effet, alors, le pire motif, pour un esprit humain de la Terre, pour attaquer, discréditer, tourner en dérision, railler, oui, jusqu’à utiliser les méthodes d’agression les plus repoussantes, qui ne reculent pas devant le mensonge et la calomnie, et ne craignent pas non plus, pour finir, de commettre des actes de violence, s’ils ne peuvent pas autrement parvenir à leurs fins. Par exemple, les quatre livres de la série « Savants maudits, chercheurs exclus » (tome 1, tome 2, tome 3, tome 4) de l’écrivain Pierre Lance (1933-2020) témoignent éloquemment des persécutions auxquels sont soumis tous ceux qui ont eu le grand tort d’avoir dit vrai ou eu raison avant tous les autres!

Influence des groupes sur le maintien des erreurs

L’influence des groupes sur l’individu peut être absolument terrible. Par exemple, en « Transurfing » il existe la notion de « balancier ». Un « balancier » est comme un énorme égrégore (centrale de formes-pensées) de personnes dont la pensée est semblablement orientée.

Du coup, pour toute personne appartenant à ce « balancier », il est très difficile de développer une pensée personnelle. Toute la société d’un pays est elle-même un énorme balancier. La notion de « politiquement correct » est née comme cela. La pression plus ou moins invisible de la société sur l’individu est telle que peu de personnes ont le courage d’émettre une opinion réellement personnelle lorsque l’on sait que l’opinion majoritaire est contraire à la sienne.

De même qu’existe le « politiquement correct », existe aussi, à plus ou moins grande échelle selon la taille du « balancier », le « socialement correct », l’« idéologiquement correct », le « religieusement correct », etc. C’est ainsi qu’émerge une véritable « police de la pensée« .

Par exemple, – que cela soit vrai ou non – qui, dans certains pays, oserait dire publiquement aujourd’hui que la Terre est plate ou creuse, que – comme le professent nombre de scientifiques privés d’audience publique dans les « grands médias » – le changement climatique n’a que peu à voir – voire rien du tout – avec le supposé « effet de serre », que l’avortement est un crime (d’ailleurs pénalement encore sanctionné dans un certain nombre de pays), que l’homosexualité (également pénalement sanctionnée dans divers pays) est contre-nature, que le « don d’organes » n’est pas un acte de véritable amour, etc. etc.?

Cela peut aussi agir plus subtilement même dans des cercles a priori bien orientés. Si, par exemple, dans l’assemblée d’une communauté de croyants bien déterminée, un fait est présenté comme émanant d’une autorité spirituelle importante de cette communauté et qu’un membre de la communauté fait remarquer que ce fait est factuellement inexact – ce qui est, en fait, facilement et rapidement vérifiable par tous les membres de la communauté -, cela sera perçu par de nombreux membres de cette communauté comme une remise en cause de l’autorité en laquelle ils croient et à la guidance de laquelle ils veulent exclusivement s’en remettre.

Du coup, même s’ils savent intérieurement que la remarque est juste et justifiée par la nécessaire correction de l’erreur, ils préfèreront, tels les singes de l’expérience, s’en prendre à la personne ayant signalé l’exactitude, en la taxant, par exemple, d’ingratitude vis-à-vis des responsables de la communauté, plutôt que de reconnaître, devant les autres, que l’erreur est bien réelle et que c’est bien que quelqu’un l’ait signalée, ce qui va permettre à tous de la corriger pour le plus grand bénéfice la Cause de la Vérité qu’en principe ils veulent tous servir ensemble, ainsi que pour eux-mêmes. Que craignent-ils, en fait? Ils craignent – s’ils prennent partie pour la vérité – d’être jugés comme étant de mauvais membres de cette communauté et bannis d’elle.

C’est ainsi que chacun est toujours placé devant le dilemme de servir la Vérité ou de privilégier leur appartenance à une communauté. C’est aussi ainsi que, par exemple, Galilée qui était pourtant convaincu que la Terre tourne autour du Soleil (ce qui est, aujourd’hui, une évidence pour « tout le monde »), afin d’avoir la vie sauve, reconnut, devant les juges ecclésiastiques du tribunal de l’Inquisition, qu’il s’était « trompé » (sic!) Il fallut, dans l’affaire Galilée, plus de trois siècles et demi avant que l’église ne consente enfin à reconnaître son « erreur »!

L’exemple de l’église

Comme beaucoup le savent, depuis des siècles – des fois même depuis un millénaire et demi -, l’église catholique enseigne un certain nombre de dogmes, dont plusieurs – et pas des moindres – sont, en regard des Lois de la Création et de l’Intuition spirituelle, manifestement entachés d’erreurs. Certains de ces dogmes sont même proclamés – ou même chantés – dans le « Credo », chaque Dimanche par les fidèles de cette église, comme, par exemple, le dogme de la résurrection de la chair.

D’autres importants dogmes exercent encore l’emprise de leur ombre sur la conscience des fidèles depuis des siècles, comme, par exemple, le dogme de la conception sans père de Jésus (sa mère aurait été fécondée par le Saint Esprit!) le culte (injustifié sur la base des Évangiles) de Marie de Nazareth (la mère terrestre de Jésus), le dogme de la transsubstantiation, le dogme du pardon des péchés par des prêtres étrangers à l’offense commise, le dogme de la « communion des saints » (contraire à la Loi de l’Effet de Réciprocité), le dogme selon lequel l’église catholique serait sainte et que tout ce qu’elle dit et fait serait automatiquement vrai et approuvé par Dieu, etc., etc.

Pourquoi l’église ne procéderait-elle pas elle-même à la correction des erreurs qu’elle a répandues pendant des siècles? Oui, pourquoi ne le fait-elle pas? L’église a elle-même mis en place, au fil des siècles, un système auto-verrouillé avec le dogme du pape parlant « ex cathedra » (= « du haut de sa chaise ») et ne pouvant pas se tromper. Il suffit qu’un pape remette lui-même en cause ce dogme et tout l’édifice dogmatique des siècles écoulés s’écroulerait rapidement… Mais, avec cet édifice s’écroulerait aussi la crédibilité de l’église et par là-même son pouvoir sur les âmes et sa puissance terrestre. Quelle institution voudrait ainsi elle-même se saborder?

Paradoxalement, l’erreur est un facteur de stabilité et de continuité, alors que la dénonciation et la rectification des erreurs apporte des « troubles » à l’assoupissement des croyants, lesquels – selon le mot d’ordre en vigueur – ne doivent pas être inquiétés. Il est, en effet, toujours plus facile de vivre dans un monde illusoire, mais confortable, que dans la véritable réalité, mais qui fait peur. Pour les êtres humains le choix est entre un mensonge qui rassure ou une Vérité qui dérange. Que vont choisir la plupart des êtres humains?

Responsabilité de l’être humain individuel

Et pourtant, l’opinion humaine ne compte absolument pour rien devant les Lois Divines, chaque être humain ne doit jamais oublier que lui tout seul doit, pleinement et totalement, répondre de tout ce qu’il ressent, pense, dit et fait, et cela même et surtout lorsqu’il l’a inconditionnellement accepté des autres, y compris de son « directeur de conscience » ou de son gouvernement.

Pour tout ce qui se présente à lui – quant à qu’il ressent, pense, dit et fait – l’être humain a le devoir le plus absolu d’aspirer à parvenir à la conviction la plus totale. L’on n’a rien sans peine, la Vérité moins que toute autre chose!

Et quiconque fut touché par la Vérité a – pour s’en montrer digne – le devoir absolu de prendre fait et cause pour elle! 

 

Exercice spirituel en trois étapes:

1) Trouver, dans la vie terrestre, autour de soi, un exemple en lequel un être humain est accusé, devant une instance quelconque (tribunal, conseil de discipline, ordre professionnel, etc.), d’avoir commis une faute.

2) Reconnaître comment, par contraste avec les conceptions humaines terrestres, s’exerce, dans le cours des Fonctions de Réciprocité résultant du destin, la Justice Divine.

3) Sachant que le « coupable » peut, en réalité, être innocent et que l' »innocent » peut, en réalité, être coupable, soupeser et examiner, pour arriver à savoir de quel côté se trouve réellement le juste et l’injuste.

Le but de cet exercice spirituel est de développer sa propre Faculté d’Intuition, afin de parvenir à rejeter tous les préjugés appris résultant de conceptions défectueuses.

C’est ainsi que, chez l’être humain qui s’efforce d’échapper aux préjugés, peut naître une véritable Intuition lui permettre de reconnaître ce qui est juste et ce qui ne l’est pas.

Une telle Intuition est fiable, parce qu’ainsi l’être humain arrive à reconnaître toutes les Fonctions de Réciprocité, et donc la Volonté Divine activant toutes les Lois, s’y tient et agit en Elle.

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1 Commentaire

  1. Deh Assy

    Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

    Assurément pas comme on le doit si nous nous en tenons aux Lois divines.

    Et cela va bien plus loin que nous le pensons.

    Ça devrait, en premier lieu, partir de l’intuition, si nous voulons, conformément aux Lois de la Création, avoir l’attitude juste en face de nos erreurs.

    Réponse

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