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Le karma et et la réincarnation selon le voyant Edgar Cayce et la psychologue Gina Cerminara

par | 11 Juin 2024 | Autres Articles, Enseignements Spirituels, Exercices Spirituels, Recherche Spirituelle | 1 commentaire

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Le karma et la réincarnation

selon le clairvoyant

Edgar Cayce

et la psychologue

Gina Cerminara

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EDGAR CAYCE (1877-1945) – Clairvoyant américain

Les guérisons dues au pouvoir étrange de diagnostic que possédait Edgar Cayce, après s’être mis en état de transe médiumnique, ainsi que sa faculté de découvrir les causes karmiques des troubles dont souffraient ceux qui le consultaient, en déchiffrant, à l’état de transe, leurs vies antérieures, ont soulevé un immense intérêt pour la réincarnation. Fervent Chrétien, Cayce fut tout d’abord très perturbé en se découvrant cette faculté de lire les incarnations passées de ses patients, et ce n’est qu’après une longue recherche et une étude suivie de la Bible qu’il finit par accepter le concept de la renaissance. En réalité, la carrière d’Edgar Cayce n’a pas commencé par des voyances de vies antérieures. Pendant plus d’une vingtaine d’années, ses voyances ont été purement médicales.

«Dans sa jeunesse, Cayce fut aussi surpris que son patient d’apprendre qu’au cours de son sommeil magnétique il avait donné des conseils médicaux à un Italien, dans un italien parfait et sans accent. La terminologie médicale compliquée qui sortait de ses lèvres ne lui était pas plus intelligible lorsqu’il était sorti de son état de transe que ne l’était l’italien». Un jour, un homme nommé Arthur Lammers vint voir Cayce. Un récit de cette visite qui lui fut faite en octobre 1923 est rapporté dans le livre de Thomas Sugrue, «There is a River» («Il existe un fleuve»):

« Lammers posa des questions à Edgar, qui ne les comprit pas: Quels sont les mécanismes du subconscient, la différence entre l’âme et l’esprit? Pourquoi certaines personnes ont-elles plus de personnalité ou sont-elles plus douées que d’autres? Il se mit à parler de sujets tels que la cabale, les religions des Mystères en Égypte et en Grèce, les alchimistes du Moyen Âge, les mystiques du Tibet, le yoga, Mme Blavatsky et la Théosophie, la Grande Fraternité Blanche, le monde éthérique. Edgar était abasourdi.

Lammers dit alors: «Vous devriez essayer de faire des découvertes sur ces choses… Il existe des centaines de systèmes philosophiques et des milliers de systèmes théologiques. Qui a tort et qui a raison?… Quelle est la vraie nature de l’âme et quel est le but de l’existence sur Terre? D’où venons-nous?… Qu’avons-nous fait avant d’être ici-bas? Avez-vous jamais cherché à répondre à de telles questions?».

— «Non», répondit Edgar. Il ne parvenait pas à répondre. Il n’osait avouer la vérité, c’est-à-dire qu’il avait toujours considéré ce genre de questions comme sacrilège; puisque Dieu était révélé dans la Bible, le fait de supposer que, par ses voyances, il pourrait répondre à ces mystères de l’univers aurait été selon lui, une invitation évidente faite à Satan à parler par son intermédiaire. Telle était du moins son impression, mais, après avoir entendu Lammers parler ainsi, il s’en trouva libéré. »

Lorsque Cayce exerça sa voyance en faveur de Lammers, les paroles étonnantes qu’il prononça furent: «Antérieurement, il a été moine.». Dès lors, ses voyances firent souvent mention de vies antérieures. De plus, des mots sanskrits que Cayce n’avait jamais entendus auparavant, tels que karma ou akasha, firent alors partie de son vocabulaire habituel en état de transe.

L’aspect particulièrement constructif de l’œuvre de Cayce est son caractère éthique. Au cours d’une voyance destinée à un homme qui lui avait écrit à plusieurs reprises pour lui demander son aide, voici les conseils qui furent donnés par {l’intermédiaire de} Cayce:

« Oui, nous avons le corps ici; ce corps, nous l’avons eu antérieurement; nous constatons que le corps a fait des progrès physiques; mais il reste beaucoup, beaucoup à désirer. Ainsi qu’il a déjà été indiqué, il s’agit d’un état karmique et il faut que l’entité se mette en mesure de changer son attitude vis-à-vis des choses, des situations et de son prochain.

Il y a eu progrès, tant qu’on a appliqué des moyens mécaniques destinés au redressement physique.

Mais si l’entité est si satisfaite d’elle-même, si elle est tellement centrée sur elle-même qu’elle refuse les choses spirituelles et ne change en rien son attitude; aussi longtemps qu’il y aura de la haine, de la malveillance, de l’injustice, de la jalousie; aussi longtemps qu’il y aura intérieurement quoi que ce soit qui se trouve en contradiction avec la patience, la tolérance, l’amour fraternel, l’amabilité, la gentillesse, il ne pourra y avoir de guérison du mal dont ce corps souffre.

Dans quel but l’entité désire-t-elle être guérie?

Pour pouvoir donner satisfaction à ses propres appétits physiques?

Pour ajouter à son égoïsme? S’il en est ainsi, il est préférable qu’elle reste telle qu’elle est…

Accepterez-vous? Refuserez-vous? Cela dépend de vous.

Nous n’aurons plus rien à voir — à moins que vous ne vous corrigiez. ».

Le passage qui suit se trouve dans «Many Mansions» [«De nombreuses demeures»]. Son auteur, Gina Cerminara, consacra plusieurs années à examiner soigneusement les quelque quatorze mille cas enregistrés qui furent soumis à Cayce. C’est en se fondant sur ces voyances qu’est basée la classification du karma physique proposée par Gina Cerminara, en partie résumée ici:

Le premier type est le plus évident. Il s’appelle le « karma boomerang ». C’est le type d’enchaînement de cause et d’effet le plus mécanique.

En voici un exemple:

«Un professeur de collège, aveugle de naissance, avait entendu parler de Cayce à la radio… Il demanda une lecture physique et ressentit une amélioration notable de sa santé générale et de sa vision en suivant les instructions qui lui furent données… En trois mois, il gagna 10 % de vision de l’œil gauche considéré comme perdu par les spécialistes… C’est en Perse qu’il avait donné le branle à la loi spirituelle qui l’avait fait aveugle dans la présente vie. Il faisait partie d’une tribu barbare qui aveuglait ses ennemis au fer rouge et il tenait l’emploi de bourreau.».

Un deuxième type de karma dans le domaine physique pourrait être appelé « karma de l’organisme ». Il comprend le mauvais usage de l’organisme dans une vie, amenant dans une vie suivante une sanction appropriée.

Un bon exemple de ce type de karma est fourni par le cas d’un homme qui, depuis l’âge le plus tendre, avait souffert de troubles des voies digestives. L’origine de cet état fut attribuée au fait que cet homme avait été un glouton dans une vie précédente.

Le troisième, et peut-être le type le plus surprenant et le plus inquiétant de conséquence karmique parmi les cas physiques, pourrait recevoir le nom de «karma symbolique», illustré par l’exemple suivant:

«Un jeune homme souffrait d’anémie depuis l’enfance. Son père était médecin et l’enfant avait reçu, sans succès, tous les soins possibles. La lecture de Cayce attribua l’état du malade à une incarnation au Pérou, cinq existences en arrière, au cours de laquelle l’entité s’était emparée brutalement du pays et en était devenue le maître. « Beaucoup de sang fut répandu », dit la lecture, « d’où l’anémie actuelle »

Gina Cerminara commente:

«Son propre corps est devenu le champ du massacre, l’autel sacrificiel, en quelque sorte, sur lequel le crime était expié. Cette faiblesse physique portant sur toute une vie constitue une forme bien plus étendue de justice éducative qu’une mort sanglante (ou karma-boomerang) sur un champ de bataille. L’entité avait répandu le sang d’un peuple pour lequel se manifestait son mépris de conquérant; à présent, il était réduit à la faiblesse en raison de la déficience de son flux sanguin…».

« La psychologue américaine Gina Cerminara, précisément, a beaucoup œuvré pour élargir la conception occidentale de l’immortalité, en particulier grâce à ses livres sur les communications d’Edgar Cayce. Son ouvrage, «Many Mansions» («De nombreuses demeures») a provoqué un vaste et sérieux intérêt pour la réincarnation et pour le voyant-médium Edgar Cayce; il a d’ailleurs été traduit en de nombreuses langues.

Dans une interview accordée en février 1977 à la revue The American Theosophist (« Le Théosophe américain »), Gina Cerminara a révélé que sa grand-mère et son père étaient théosophes. Il était donc normal, à son avis, qu’après avoir passé plusieurs années à étudier des milliers de communications («readings») au siège de l’association constituée autour d’Edgar Cayce et de son œuvre, celles-ci aient réveillé un écho de l’éducation théosophique qu’elle avait reçue.

Voici quelques extraits de son livre « De nombreuses demeures »:

« S’il était possible de démontrer scientifiquement que l’homme n’est pas seulement un corps, mais aussi une âme habitant un corps, et, en outre, que cette âme existait avant la naissance et continuera d’exister après la mort, une telle découverte transformerait la science de la psychologie.

Ce serait comme si une tige de sonde avait été envoyée de la surface du sol jusqu’aux couches profondes de la Terre… En premier lieu, l’adjonction d’une telle dimension de temps élargirait la compréhension de la personnalité. Depuis quelque temps, les psychologues font des études statistiques et cliniques serrées des qualités qui constituent la personnalité. Ces études sont de véritables monuments d’ingéniosité; on en a fait quantités d’applications pratiques au travail, à l’orientation professionnelle, à la psychologie clinique; et, pourtant, elles n’éclairent de l’homme que ce qui semble être le devant de la scène.

Si l’on adopte le principe de la réincarnation, c’est un flot de lumière qui inonde tout le fond, passé inaperçu, de cette scène. Le décor ainsi illuminé exerce par lui-même une splendide et étrange fascination; mais son importance essentielle vient de ce qu’on y distingue les voies tortueuses et lentes par lesquelles les traits de caractère, les attitudes, les qualités actuelles de la personne se sont formés… Les psychiatres s’accordent pour penser que les attitudes principales de la vie psychique viennent de l’inconscient. Le principe de réincarnation ne fait qu’étendre le domaine de l’inconscient pour y inclure les charges énergétiques de l’expérience des vies passées.

[Établissant un rapport entre ces idées et celles du karma tel que le Bouddhisme l’enseigne, Gina Cerminara écrit dans «The World Within» («Le Monde {à l’}intérieur»)]:

« Un passage des textes sacrés bouddhiques nous livre un intéressant fragment de la conversation qui eut lieu entre Ânanda, l’un des disciples du Bouddha, et le Bouddha au sujet du karma. «Comme cette loi causale est profonde!» s’exclame Ânanda. «Comme elle semble profonde!»

Et le Bouddha lui répondit:

«Ne parle pas ainsi, Ânanda. Ne parle pas ainsi. Certes, cette loi causale est profonde et elle semble l’être. Mais c’est en ne connaissant pas, en ne comprenant pas et en ne pénétrant pas cette doctrine que le monde des hommes s’est empêtré comme dans un écheveau, incapable d’aller au-delà de la Voie du Malheur et du cycle incessant des renaissances.» ».

Le Bouddha semble aussi complètement persuadé que l’ignorance du karma et de la réincarnation peut empêcher le progrès spirituel et, réciproquement, que leur connaissance peut être d’un immense secours.

Ce n’est pas qu’une vie noble, belle et pleinement accomplie, ne puisse être vécue sans cette connaissance. D’innombrables hommes et femmes, appartenant à de nombreuses religions, ont vécu des vies nobles, et même saintes, dans l’ignorance totale de la réincarnation, et même en refusant d’y croire. Pourtant, au moins pour le présent auteur, il semble qu’à un certain stade de l’évolution une connaissance de la réincarnation soit indispensable pour parvenir à une totale compréhension de soi-même et de la vie en général. La rédemption finale de l’individu pourrait difficilement s’accomplir sans une fouille consciente des profondeurs du passé et sa transmutation également consciente. Peut-être avons-nous atteint une étape de notre histoire où cette connaissance nous est devenue nécessaire car, sinon, elle ne serait pas en train d’apparaître en de si nombreux endroits.

Un autre passage du «Monde intérieur» montre comment ce point de vue peut s’appliquer aux relations inter-raciales, ainsi qu’aux antagonismes religieux:

« Quiconque accepte cette idée de la réincarnation comprend clairement qu’il est impossible de mépriser, en toute impunité, une race ou une nation étrangère en bloc. En effet, en agissant ainsi, on risquerait de mépriser son propre soi passé ou futur. On ne doit jamais oublier qu’un homme est avant tout une âme, et qu’il a un corps

Une juste compréhension de cette relation entre l’âme et le corps est… le premier pas intellectuellement franchi vers une tolérance qui sera à la fois sincère et scientifique, plutôt que superficielle et sentimentale. Lorsque l’on reconnaît que le corps n’est qu’une expression transitoire et un véhicule de l’âme, on doit nécessairement s’apercevoir que mépriser un homme à cause de sa race, sa nationalité ou sa couleur est aussi absurde et déraisonnable que mépriser un acteur à cause du costume qu’il porte.

En fait, plus on réfléchit à ce sujet, plus le sentiment d’être séparé par des différences et plus l’importance que l’on s’attribue à soi-même ont tendance à se dissoudre. Car si mon âme s’est déjà incarnée dans des corps noirs, blancs, rouges, bruns ou jaunes, si chacun de ces peuples a été en son temps le bâtisseur de grandes civilisations égales, comparables ou même supérieures à la nôtre, dans ce grand kaléidoscope qu’est l’histoire, si j’ai vécu parmi ces peuples au sein de ces civilisations, que ce soit dans une classe sociale supérieure ou inférieure, en tant que prince ou paysan, en tant que débile mental ou esprit supérieur, comment puis-je alors être béatement convaincu de l’importance et de la supériorité unique de la race ou de la nation dans laquelle il se trouve que je suis né maintenant! »

Oui, comment?

– Source: « Le livre de la Réincarnation » –
– Par Joseph Head et S.L. Cranston. –
– Édition de Fanval –

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Période entre mort et réincarnation

Période entre mort et réincarnation

1 Commentaire

  1. Deh Assy

    Le karma et et la réincarnation selon le clairvoyant Edgar Cayce et la psychologue Gina Cerminara

    On peut concevoir aisément que ceux qui refusent la réincarnation aujourd’hui refusent, du même coup, le karma, pour se disculper d’une quelconque responsabilité résultant d’une quelconque vie antérieure qui devrait actuellement être à leur désavantage.

    Il est ainsi plus facile pour eux de passer sur Terre pour des gens qui, soit méritent tout ce qui leur arrive de bien, soit ne souffrent que de façon injuste ou par un terrible sort dû au hasard.

    Alors que la réincarnation peut leur ouvrir les yeux sur le but et le sens de l’existence véritable et leur permettre de comprendre beaucoup de choses qu’ils ne peuvent même pas concevoir aujourd’hui.

    Réponse

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