Ecole de l'art de vivre
  1. Ce conte de Noël - Noël, 9 mois plus tôt - je viens de le relire... Moi aussi "ce conte…

  2. "La Vigilance" Merci pour ce texte qui englobe toutes les bonnes conséquences qu'un esprit vigilant peut récolter. J'ajouterai que le…

  3. "LE SILENCE" Si les êtres humains, dans leurs nombreuses discussions parfois plus ou moins inutiles, s'efforçaient de placer des plages…

.

Le sentiment

.

Le sentiment comme cause de la décadence

.

« L’enfer est pavé de bonnes intentions. »
– Proverbe –

.

De bons serviteurs mais de mauvais maîtres

Tout comme l’argent, l’intellect et le sentiment sont d’excellents serviteurs mais de très mauvais maîtres. Si l’esprit ne les maîtrise pas, ils sont comme un véhicule fou qui s’avance à toute vitesse mais sans pilote à bord, au risque de tout détruire sur son passage. Les exemples de ce que peut faire un intellect non maîtrisé abondent. Mais le sentiment, – pour lequel, à l’insu des sentimentaux, l’intellect joue le premier rôle, lui aussi, peut, toujours plus, généré des situations absurdes, voire sans issue.

Bon vouloir et vouloir-être-bon – Bons sentiments et bonnes intentions

Animés par de « bons sentiments » et de bonnes intentionsdont « l’enfer est pavé » –, les êtres humains sont – par vouloir-être-bon – capables d’avoir toutes sortes de comportements aberrants. Par exemple, ils sont capables de transformer la Fête de Noël en guimauve, de pratiquer la galanterie, de soutenir des idées aberrantes, de s’adonner au deuil, d’offrir des cigarettes, « faire l’amour », « donner leurs organes » ou « donner leur sperme », de tuer sans justification, de pratiquer ou de soutenir l’infanticide, et plein d’autres choses similaires, avec, bien sûr, toujours, les meilleures intentions!

«On  ne peut porter le Flambeau de la Vérité dans les peuples sans roussir la barbe de quelques-uns.»

Au début de son ouvrage « Le Christ assassiné » – lequel, comme son titre l’indique, est principalement consacré au meurtre perpétré sur Jésus de Nazareth – l’écrivain Jean Choisel raconte l’anecdote suivante, typique de ce qui se passe dans un monde dominé par l’intellect et le sentiment:

« – Comment se fait-il que, vous qui êtes diabétique depuis bien plus longtemps que moi, les soins ne vous soient pas encore remboursés à 100 % par la Sécurité Sociale?

– Bah! C’est sans doute parce que je me fais moi-même chaque jour ma piqûre d’insuline, pour éviter l’inconvénient d’avoir à attendre quotidiennement l’infirmière payée pour me la faire. Si bien que les frais du traitement ne sont pas assez élevés pour justifier un remboursement à 100 %.

– L’an passé, ça m’est arrivé à moi aussi! Ayant considéré que le coût de mon traitement n’était pas assez élevé pour justifier un remboursement à 100 %, la Sécurité Sociale décida de ne me rembourser qu’à 70 %. Alors je suis allé voir mon toubib pour lui demander conseil. Il a allongé la liste des remèdes qu’il me prescrit pour que leur coût atteigne le montant à partir duquel la Sécurité Sociale accorde le remboursement à 100 %.

– Et que faites-vous de tous les remèdes qu’il vous a prescrits? Vous les absorbez tous?

– Bien sûr que non! Je ne suis pas fou! Je ne tiens pas à m’intoxiquer! Je les jette. Mais ça m’est égal, puisque je suis remboursé à 100 %. ».

Cela rappelle l’histoire du malade qui – quitte à en mourir! – préfère ingérer des poisons remboursés par la SS plutôt que de se soigner avec des produits naturels qu’il doit payer lui-même…

Générosité et dévouement, vraiment?

Suite à ce récit, Jean Choisel commente l’anecdote en ces termes:

« Je garantis l’authenticité de ce dialogue. Et aussi du procédé! Le médecin n’a évidemment aucun intérêt à perdre un client qui, s’il n’est pas satisfait, ira voir un autre praticien. Et le pharmacien, pas plus que les laboratoires pharmaceutiques, n’ont intérêt à freiner la consommation, voir le gaspillage des médicaments qu’ils fabriquent et vendent pour s’enrichir, en essayant de nous faire croire qu’ils travaillent au bénéfice de la santé des populations. Comme tous ces gens-là sont admirables de générosité et de dévouement…!

– Mais qui paye les frais? La Sécurité Sociale, c’est-à-dire tous ceux qui y sont assujettis, autrement dit, nous tous. En particulier ceux qui connaissent les règles de la santé et les erreurs qu’il faut éviter afin de rester en bonne santé et qui, de ce fait, ne coûtent rien à la collectivité, bien qu’ils soient astreints eux aussi à payer pour les ignorants. À payer pour ces ignorants que l’Éducation Nationale se garde bien d’instruire des règles de la santé, que tous devraient connaître, afin de ne pas nuire aux puissants intérêts économiques qui traient sans vergogne à leur profit l’immense troupeau de bétail des consommateurs. Et ce n’est là qu’un seul exemple. Mais on pourrait, hélas, en donner tant d’autres! ».

Amour spirituel et amour sentimental – Pas le même!

Voici un autre commentaire: La « Sécurité Sociale » est, en principe, basée sur une idée généreuse. Mais voilà que cette idée théoriquement généreuse, loin du véritable Amour, et – en particulier – loin du véritable Amour du prochain, donc loin de l’Aide véritable, débouche sur de nombreuses dérives… Celle rapportée par Jean Choisel est, en fait, plutôt anecdotique. Il y en a souvent de bien plus lourdes de conséquences. A chaque fois, l’intellect ou le sentiment non maîtrisés – ou les deux ensemble – sont en cause.

« Aléas de la vie » ou karma?

Si l’on approfondit l’idée apparemment généreuse qui se présente sous le concept de « sécurité sociale », l’on voit qu’il s’agit de se protéger contre les « aléa de la vie ». Mais le sachant sait qu’en réalité les « aléa de la vie » n’existent pas. Seul le karma existe. L’on voit aussi que l’« assurance maladie » – comme, par exemple, dans l’exemple cité ci-dessus par Jean Choisel, déresponsabilise complètement les êtres humains et – à ce sujet le « trou de la sécu » n’est qu’un épiphénomène – sur le plan spirituel, c’est une catastrophe absolue.

La pire des maladies: La victimite

En effet, tout ce dispositif incite les êtres humains malades à se considérer comme des victimes innocentes sur lesquelles une « fatalité aveugle » s’est abattue, et il, à leur avis, n’est que trop normal que, pour compenser cette « malchance », à ce sujet la société les prenne complètement en charge. Pendant ce temps-là ils ne sont pas obligés d’eux-mêmes se regarder dans le miroir…

D’un point de vue spirituel, un être humain qui, par les lois et réglementations humaines déresponsabilisantes, est empêché de se réveiller spirituellement par les effets du karma et de la maladie, va continuer à végéter spirituellement sans être spirituellement réveillé comme il pourrait l’être s’il était considéré et se considérait lui-même responsable de « ce qui lui arrive ». De ce fait, après sa vie terrestre, lorsqu’il arrive dans l’Au-delà, sa situation spirituelle et animique est bien pire que ce qu’elle aurait été s’il avait pu mettre à profit son karma pour expier ses fautes et se réveiller spirituellement.

La véritable Entraide

Certes, en elle-même l’entraide (une notion différente de la « solidarité ») est une belle chose à promouvoir et à encourager, mais dans les systèmes sociaux en vigueur dans la plupart des pays, le côté rigide, intellectuel, sentimental et systémique de l’assistance, en instaurant des « droits » ne dépendant pas des devoirs, en dénature complètement la raison d’être et en altère gravement les effets. Or, selon les Lois de la Création, seul l’accomplissement des devoirs donnent des droits. De cela il découle que celui qui ne veut pas accomplir ses devoirs ne doit pas être secouru.

L’Aide véritable doit toujours avoir devant les yeux la totalité de l’être à secourir et pas seulement son corps terrestre gros-matériel. Trop souvent, l’aide humaine est exclusivement focalisée sur le corps terrestre gros-matériel. Mais, de façon unilatérale (rappel: Tout ce qui est unilatéral est malsain!) secourir exclusivement un corps gros-matériel terrestre sans se soucier de l’âme – dont le Noyau est esprit! – qui habite ce corps n’est pas une aide véritable! C’est pire que de ne rien faire!

L’Amour total

Le corps terrestre est périssable! Même les fines enveloppes de l’âme sont aussi périssables! Seul le Noyau de l’âme – l’esprit – est appelé à la Vie éternelle! Le véritable Amour du prochain se concentre sur son esprit, pas sur son corps! Cela ne veut naturellement nullement dire que les corps ne doivent pas être secourus, bien au contraire, mais ils ne doivent l’être que dans le cadre d’une Aide globale qui, d’abord, s’adresse à l’esprit! C’est spirituellement bien plus exigeant que d’uniquement se préoccuper des corps!

L’Amour spirituel

Seul le sentiment, lui aussi de nature gros-matérielle, ne s’occupe que des corps. L’Amour spirituel, lui, se préoccupe de la totalité de l’être! L’être humain ne devrait être ni un être humain d’intellect ni un être humain de sentiment; il devrait être un être humain d’esprit, un être humain d’intuition pour qui l’intellect et le sentiment ne sont pas des maîtres mais uniquement des outils de l’esprit et de l’intuition. Aussi longtemps que cela ne sera pas encore le cas, les catastrophes en tous genres ne feront que s’accroître dans ce monde. Puisse le jour de la Délivrance arriver au plus tôt!

.

Sentiment

Sentiment

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *