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La mort et la réincarnation

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Suzanne Andrée

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« Un cimetière n’est rien d’autre qu’un vestiaire pour vêtements tellement usagés
 qu’ils sont devenus complètement inutilisables!

    D’où l’utilité d’en mettre de nouveaux… »

– Jacob –

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Peut-être serez-vous étonnés de m’entendre parler du sommeil quand vous vous attendez à ce que je prononce le mot « mort ». C’est, tout simplement, parce que le sommeil est considéré, depuis toujours, comme le « petit frère » de la mort et qu’en vous décri­vant sommairement son déroulement. je veux essayer de vous aider à comprendre ce qu’elle est, en la dédramatisant.

Pour beaucoup de gens, surtout pour les matérialistes et les incroyants, la mort est synonyme d’angoisse, de peur et même de terreur quand, finalement, elle est parfaitement naturelle et iné­luctable. Il est évident que le rapprochement du processus du som­meil et de celui de la mort existe plutôt quand celle-ci survient à l’issue d’une maladie. Dans le cas d’un décès brutal, lors d’un accident par exemple, la nuance est beaucoup plus importante.

Le sommeil obéit à des lois, les mêmes pour tous les habitants de la Terre. Quand ils sont fatigués, que font-il? Dans la mesure du possible et en général, ils se couchent pour dormir pendant un certain temps, de préférence la nuit. Voyons alors ce qui se passe en l’être humain. Il ferme les yeux, ses muscles et des nerfs se détendent. Il se retire en lui-même. Le courant d’ondes, venant en permanence de son cerveau, diminue doucement d’intensité, le voici dans le pré-sommeil. Puis vient ensuite l’endormissement, et le cou­rant cérébral continue de diminuer normalement, le sommeil léger doit commencer au bout de dix minutes environ et une détente plus grande conduit au sommeil moyen. Les ondes du courant cérébral ont une plus longue durée et le sommeil profond commence. Le pouls, la respiration, la tension et la température de l’être humain diminuent, ses fonctions sont ralenties comme en veilleuse.

Or, il en est de même pour la radiation attractive qu’émet le corps et qui retient l’âme dedans. Cette radiation, au cours du som­meil, devient plus faible sous toutes ses formes. Je vous rappelle que l’âme est formée de l’esprit revêtu d’enveloppes de genres et de densités différents, s’emboîtant l’une dans l’autre, à l’image d’une lunette télescopique. Autour d’elles se trouve  l’enveloppe de matière grossière moyenne – ou corps astral – servant de modèle au corps de matière grossière lourde, la dernière enveloppe de l’esprit.

La puissance attractive de la radiation, émise par le corps terrestre, est déterminée notamment par l’action du moment et par son état de santé. L’âme se trouve absorbée par son enveloppe ter­restre à l’aide de cette radiation, un peu comme une flaque d’eau l’est par une éponge. Une excellente santé et une bonne irradiation du sang par un esprit bien vivant sont des éléments très importants pour que la radiation du corps ait la puissance nécessaire à la re­tenue de l’âme. Je vous rappelle également qu’elle y est reliée au plexus solaire par le cordon d’argent, sorte de cordon ombilical de matière astrale, pouvant s’étirer sur une assez longue distance.

Le ralentissement des fonctions qui résultent du sommeil pro­fond produit donc un état proche de la mort. L’être humain quitte, en quelque sorte, pendant un temps plus ou moins long, l’existence terrestre. L’affaiblissement de la radiation attractive du corps provoque nécessairement un relâchement de la liaison entre celui-ci et l’âme plus légère que la matière grossière, Elle peut donc en sortir et, lentement, s’élever dans l’Au-delà de la même façon qu’après la mort. Seule la position couchée, détendue, rend la chose possible et le mal que l’on a parfois à réveiller un dormeur est la preuve de l’éloignement de l’âme. Il lui faut un certain temps pour réintégrer son enveloppe physique, grâce au cordon d’argent qui se rétracte a­lors sous l’effet de la radiation attractive redevenue forte.

NDLR: Bien qu’il se produise un relâchement indéniable entre âme et corps pendant le sommeil (le « petit frère de la mort »), même si une séparation (voyage astral) est parfois possible, dans la plupart des cas, toutefois, l’âme reste tranquillement dans le corps.

Voici donc, expliqué en quelques phrases, ce qui se passe la nuit au cours du sommeil: Le processus de la mort devrait maintenant vous apparaître plus clairement et moins terrifiant. Il y a de multiples comportements humains dans l’attente de la mort, devant elle et dans son accomplissement. Ils sont plus ou moins influencés par les pensées et les actes de la vie courante dans sa matérialité par le tempérament, les défauts, les qualités, par le karma qui adhère à l’âme, mais également par la qualité de la vie de l’esprit. Quant au genre proprement dit de la mort de chacun, il est déterminé, en principe, par la Loi de l’Effet de Réciprocité. La plus petite injustice est, de ce fait, absolument impossible. Par contre, celui qui se suicide se crée un grave lien karmique.

Voyons comment se déroule la mort d’un homme à l’issue d’une maladie, dans un lit; supposons qu’il ait, toute sa vie, respecté les Commandements Divins et les Lois de la Création, aspirant sans cesse à s’élever. Pour commencer, il ne l’attend pas avec appréhension mais, au contraire, avec une grande sérénité due à sa conviction qu’elle est une naissance dans le monde de matière fine.

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Le vol de l'âme - Par Louis Janmot

Le vol de l’âme – Par Louis Janmot

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En pen­sant ainsi sur Terre, il a développé son âme vers l’Au-delà; en ne faisant que le Bien, il s’est racheté et l’a allégée de ses liens karmiques. Sa densité, comme celle du corps astral et du cordon d’argent, a diminué. Aussi, de la même façon que, la nuit, pendant le sommeil profond, cet esprit entouré de ses enveloppes facilement; son corps physique usé, qui ne peut plus émettre sa radia­tion attractive, tout en lui restant encore relié pendant un certain temps, en fonction de la densité du cordon d’argent. Plus celle-ci est faible, plus sa décomposition est rapide, entraînant celle du corps astral, puis celle du corps physique

Cette densité est donc d’une extrême importance lors de la mort d’un être humain. Si elle est faible, elle facilite la sortie de l’âme du corps malade dès le début de l’agonie à laquelle son âme assiste alors sans en ressentir les souffrances, car la légère densité du cordon d’argent ne le permet pas.

Maintenant voyons ce qui se passe dans le cas contraire, c’est-à dire au cours du décès d’un être humain matérialiste et incroyant, plus ou moins lié à la Terre par un ou des penchants, comme le ta­bac et l’alcool.

Sous l’effet de son propre vouloir, le cordon d’argent se consolide en se densifiant Son corps de matière astrale se densifie aussi et, selon les Lois, son corps de matière fine, en augmentant égale­ment de densité, s’alourdit et paraît opaque. Cet état se rapproche de celui du corps physique, créant ainsi une plus grande adhérence entre eux. D’ailleurs, il est logique de penser que l’âme d’un tel homme ne doit pas facilement s’en aller dans l’Au-delà au cours du sommeil profond. Il est donc inévitable que ce moribond ressente dans sa chair à la fois les dernières souffrances de son envelop­pe physique et celles de la décomposition, tout comme il ressent celles de la crémation, s’il a voulu être incinéré.

Tandis que l’âme de l’homme évolué et sans liens terrestres, devenue rapidement libre, s’élèvera vers le plan de même genre avec sa légèreté et sa luminosité, l’autre, par contre, qui a voulu vivre d’une façon uniquement matérielle, sombre dans l’Au-delà, après un délai plus ou moins long, ne s’arrêtant dans sa chute que sur le plan dont la densité et la pesanteur sont de même genre que les siennes.

Afin de vous donner une idée précise de ce que je viens de vous exposer, j’ai relevé des extraits de livres traitant de ce sujet. Le premier concerne l’incinération. Voici ce qu’en a écrit, dans son livre intitulé « A la rencontre des étoiles », le poète anglais H. Dennis BRADLEY, après avoir questionné un décédé par l’intermédiaire d’un médium:

« A certains égards, en ce qui concerne l’incinération des corps, tu te trompes… D’un autre côté, rien ne t’autorise à supposer que cette destruction soudaine et totale du corps se fasse sans mal. C’est le contraire qui se passe dans certains cas, car tu n’ignores pas qu’une fine enveloppe enrobe l’âme, tel un voile délicat. Or, lorsque le corps est entièrement détruit par l’incinération, cette membrane, qui adhère au corps, se trouve doulou­reusement atteinte. Elle souffre et cette souffrance s’étend aussi à la partie qui s’était déjà libérée du corps. Par conséquent, il ne faut pas sourire et traiter d’insensés ceux qui croient qu’à près la mort, le corps n’est pas entièrement séparé des autres parties. Il est vrai que cette séparation survient après un cer­tain temps, mais pas tout de suite. Après s’être séparés du corps terrestre, l’âme et l’esprit ne peuvent quitter l’obscurité qui les entoure avant que cette membrane ne se soit desséchée et détachée d’eux, et ceci ne se produit pas immédiatement. ».

La « membrane » dont parle l’auteur est le corps astral, qui dépend de l’âme; il est l’intermédiaire entre elle et le corps.

Le deuxième extrait concerne le processus de la mort. Il a été prélevé dans le livre de Shaw DESMOND, intitulé « Voici comment Tu vis quand Tu es mort ».

« Revenons à cet événement que nous nommons la mort. Aux dires des médecins et des physiologistes de l’Au-delà qui nous l’apprirent, le moment de la mort ne coïncide nullement avec le dernier battement du cœur. Des voyants qui observent le processus de la mort du côté terrestre, nous font part de leurs découvertes et nous disent que le cordon d’argent qui relie les deux corps peut rester intact pendant un jour, et même parfois jusqu’à cinq jours, avant de se rompre.

Cependant, lorsque la séparation effective a lieu, elle se fait en l’espace de quelques secondes Dès l’instant qui suit la rupture du cordon d’argent, le trépassé, qui vit désormais avec son corps de matière fine, jette un regard sur sa dépouille physique. C’est un moment extraordinaire et très impressionnant, avant tout, parce que l’être humain en question reconnaît à présent – il le constate personnellement – que son corps n’était pas lui-même mais seulement une enveloppe, c’est-à-dire un vêtement, dont il n’a désormais plus besoin ».

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Le poème de l'Âme - Louis Janmot

Le poème de l’Âme – Louis Janmot

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Le troisième extrait a été pris dans un livre intitulé « Un voyageur au pays des esprits », écrit par un médium anglais nommé A. Farnese, sous la dictée d’un Italien décédé {terrestrement} appelé Franchezzo. Cet extrait concerne plus spécialement le cordon d’argent.

Après sa mort, Franchezzo voit se recueillir sur sa tombe la jeune fille qu’il a beaucoup aimée. Lorsqu’elle s’éloigne, iI veut la suivre en courant, mais il n’y parvient pas:

« De toutes mes forces, je m’efforçai de la suivre. Vainement! Je ne pouvais m’éloigner que de quelques pas de ma tombe et de mon corps, et remarquai aussitôt pourquoi. Une chaîne, semblable à un fil de soie noire, pas plus épais qu’un fil d’araignée, me maintenait à mon corps. Il ne m’était pas possible de déchirer ce fil. Aussitôt que je me déplaçais, il s’allongeait comme du caoutchouc mais me retenait toujours en arrière. Ce qui m’inquiétait le plus, c’est que la décomposition de mon corps commençait à toucher mon esprit, comme une partie du corps terrestre qui est empoisonnée lèse tout le corps. Avec cela, une épouvante nouvelle envahit mon âme.

Alors la voix de quelque être sublime me parla dans la nuit: « Tu aimes ce corps plus que Ton âme. Maintenant, vois comme il tombe en poussière et reconnais ce dont Tu Te préoccupais et à quoi Tu étais accroché. Reconnais combien il était éphémère, combien il est devenu sans valeur. Regarde maintenant Ton corps fin-matériel et vois combien Tu l’as affamé, enchaîné et négligé au profit des jouissances du corps terrestre. Vois combien Ton âme – qui est pourtant animée et éternellement vivante – est maintenant devenue, à cause de Ta vie terrestre, nécessiteuse, repoussante et défigurée. »

L’être humain est responsable de l’état du cordon d’argent re­liant son âme au corps physique; cette prise de conscience est très importante, car elle peut provoquer un brusque désir de changer de vie, afin d’avoir une mort plus facile.

Il est nécessaire de rester silencieux auprès d’une personne dé­cédée. Un chagrin bruyant est susceptible de provoquer en elle, dans un moment de pitié ou dans un besoin de consoler, le désir de se faire entendre et comprendre de ceux qui pleurent. L’âme renoue ainsi les liens terrestres et ce vouloir peut aller jusqu’à lui faire ré­intégrer son corps physique si le cordon d’argent n’est pas encore rompu, entraînant pour elle des souffrances nouvelles, et une seconde séparation, plus longue et plus pénible que la première. (…)

Ils vont intuitivement vers ceux dont la détresse est de genre semblable à des actes qu’ils ont pu commettre dans des vies antérieures, poussés par un besoin de rachat. Sans la réincarnation, il serait impossible aux esprits humains d’évoluer, de mûrir spirituellement en se rachetant. Elle est l’expression de la Justice divine; ceux qui la nient ne réfléchissent pas et ne veulent pas faire l’effort de comprendre. Quand un enfant meurt en bas âge, comment ferait l’âme incarnée dans ce corps si des liens adhèrent à elle, sans la réincar­nation qui lui donne la possibilité de s’en libérer?

Il est indispensable à l’esprit de vivre tous les genres d’ex­périences pour devenir conscient de lui-même, c’est-à-dire la richesse, la pauvreté, la puissance, la célébrité, etc.. Sans notre enveloppe de chair et d’os, il nous serait impossible de parcourir nos chemins terrestres. Voilà pourquoi elle est pour nous un outil important, que nous devons conserver comme un bien précieux et dont nous devons prendre le plus grand soin. Quand un homme ou une femme détruit son corps, lentement mais sûrement, par des abus de toutes sortes, il commet un crime contre lui-même, à l’image de celui qui se suicide.

L’interruption {volontaire} de grossesse rentre dans la catégorie des crimes, puisqu’elle est un avortement provoqué. La faute est de dimension spirituelle, car elle entrave la réincarnation d’une âme. Seule, une intervention abortive pour de graves ennuis de santé peut être exceptionnellement con­sentie. Le Cinquième Commandement dit bien « Tu ne dois pas tuer ». Il s’agit ici, de tuer avant la naissance et à aucun moment de la grossesse l’être humain n’a le droit d’intervenir dans une évolution qui se déroule selon les Lois Divines et dont il peut lui-même, par la procréation, décider le commencement suivant sa libre détermination.

Au cours des siècles, bien des êtres humains devenus célèbres en tant que poètes, écrivains, compositeurs, etc.. ont fait allusion à la réincarnation qu’ils ressentaient intuitivement logique, mais aussi parce qu’ils avaient eu parfois des réminiscences de leurs vies passées. La réincarnation explique comment un enfant comme Mozart pouvait, dès l’âge de cinq ans, posséder un tel sens de la musique.

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Mozart joue avec son père et sa sœur

Mozart joue avec son père et sa sœur

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Qui n’a pas rencontré, au cours de cette vie, un homme ou une femme avec la quasi certitude de l’avoir déjà connu sans que jamais {au cours de cette même vie terrestre} cela ne lui fût possible? Qui n’a pas reconnu intuitivement, sans pouvoir s’expliquer pourquoi, faute d’avoir connaissance de la réincarnation, un membre de sa famille décédé depuis un certain nombre d’années, dans un enfant, un adolescent ou un adulte? L’expression du regard, du visage, une ressemblance physique, des habitudes, et même de peti­tes manies, sont là pour nous donner la réponse. Personnellement, j’ai vécu cette expérience bouleversante en reconnaissant mon père en l’aîné de mes petits-fils, alors âgé de dix-huit mois.

Si cela ne se produit pas au cours d’une séance d’hypnotisme, extrêmement dangereuse pour l’âme, seules des dispositions naturelles peuvent provoquer chez un être humain, le souvenir de ses vies anté­rieures, mais ce cas est plutôt rare. Parmi les personnes qui croient à la réincarnation, certaines regrettent de ne pas avoir connaissance de leurs vies.

Le bandeau, posé sur la mémoire de notre esprit, mémoire que nous retrouvons dans l’Au-delà après la mort, est une grande protection, Il nous évite de perdre un temps précieux, destiné à notre évolution, en revivant mentalement les événements de nos précédentes incarnations, comme il nous arrive bien souvent de « ressasser » le passé. En ce qui concerne la vie présente, il faut reconnaître d’ailleurs que la curiosité et la vanité poussent volontiers un être humain à chercher à savoir ce qu’il a été et ce qu’il a fait au cours de ses vies passées. Le plus important pour l’être humain est de vivre le présent, dans le milieu et dans la situation qu’il s’est créée, selon sa libre volonté; seules les expériences vécues apprennent et marquent l’esprit.

Certaines doctrines hindoues, parvenues jusqu’à nous, font croire qu’une âme humaine peut s’incarner dans une plante, ou un animal. Voici pourquoi cela est tout à fait impossible: L’esprit, en tant que noyau de l’âme humaine, vient du Spirituel inconscient. II est spirituel et sa radiation dépend de ce genre. Les plantes comme les pierres sont l’habitat d’un certain genre d’êtres entéalliques, qui les soignent, tandis que l’âme animale se forme à partir d’éléments venant de la base de l’Entéallique inconscient, plans bien inférieurs à ceux du Spirituel. La radiation attractive du corps animal ne peut donc en aucun cas se trouver avec un genre similaire à celle d’une âme en quête de réincarnation, puisqu’elles sont d’un genre totalement différent. Toute personne ayant connaissance de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable ne croit pas en ces doctrines. Un esprit humain ne peut se réincarner que dans un corps humain, car seule la radiation attractive d’un corps humain a la puissance {et le genre} nécessaire{s} pour retenir en lui une âme humaine.

Par contre, une âme féminine qui a développé, au cours d’une ou plusieurs réincarnations, des tendances viriles, sur les plans physique, intellectuel et moral, peut se réincarner dans un corps de genre masculin. La même chose se passe dans le sens contraire. Ces âmes sont appelées « âmes déformées » (…).

En conclusion, je dirai qu’il est impossible d’énumérer tous les éléments physiques, moraux et spirituels rentrant en ligne de compte lors des réincarnations, car certains sont subtils, Mais sachons profiter pleinement de celle qui nous est accordée actuellement en la spiritualisant au maximum (…).

Le temps que nous devons passer sur Terre est plus précieux que jamais en cette fin de cycle évolutif (…). Aussi ne le perdons plus, s’il nous est arrivé de le faire. Ne nous créons pas de nouveaux liens karmiques que nous ne pourrions pas racheter avant la Grande Purification qui approche.

Aimons-nous et aidons-nous à progresser les uns les autres.

 

Suzanne Andrée.

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NDLR: Dans un souci d’harmonisation du vocabulaire avec celui généralement employé sur le site (afin de ne pas créer d’inopportunes confusions de concepts), sans que cela touche le sens général du texte, quelques formulations originales du texte ci-dessous ont été retouchées, notamment en ce qui concerne les appellations des différents genres de la Création et des différentes enveloppes de l’esprit humain.

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Le poème de l'Âme - Louis Janmot

Le poème de l’Âme – Louis Janmot

1 Commentaire

  1. Jean OLIVER

    Ce texte extrêmement bien développé devrait permettre à quiconque s’interrogant, de temps à autre ou plus souvent, au sujet de ce qui se passe après la mort, d’en avoir une une vision claire en considérant cet événement seulement comme un passage sur un autre plan de la Création.

    Il est certain qu’indépendamment de la religion pratiquée de par les lois de la Création chacun récoltera le bien qu’il a pu faire durant cette incarnation, ce qui lui faciliteras ce passage dans l’au-delà, en toute quiétude; alors que certains auront tout lieu de craindre celui-ci.

    Quoi qu’il en soit, accordons à Dieu l’honneur de la perfection dans ses œuvres, ainsi que la présence d’une Justice immanente.

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