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L’être humain a-t-il le droit de tuer?

par | 24 Mar 2024 | Autres Articles, Réponses aux questions | 1 commentaire

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L’être humain a-t-il le droit de tuer?

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« On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer,
dire oui et non,
tant qu’on n’a pas vu de ses yeux une guillotine. » Victor Hugo –

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Introduction

L’être humain a-t-il le droit spirituel et moral de tuer? Question étrange? Pas vraiment! Certes, « tout le monde » connaît le Cinquième Commandement « Tu ne dois pas tuer », souvent formulé, en français, au futur: « Tu ne tueras pas ». Si l’on s’arrête , tout semble simple, mais si l’on rentre dans le détail, l’on va voir que cela peut se montrer nettement plus complexe.

Est-il permis de tuer des animaux?

Est-il permis de tuer des animaux? Que ce ce soit pour les manger ou pour d’autres raisons, cette question ayant déjà été abordée en détail (Nota Bene: Il est nécessaire d’être enregistré et connecté pour pouvoir voir cette page), nous n’allons pas la re-développer en détails ici. Il est clair que parmi tous ceux qui veulent respecter le Cinquième Commandement il y a des mangeurs de viande. Même s’ils ne tuent pas eux-mêmes les animaux qu’ils mangent, il est clair qu’ils participent à la mort des animaux qu’ils mangent. Alors transgressent-ils le Cinquième Commandement?

Est-il permis de tuer des criminels?

Là aussi, vaste sujet! Même si les bourreaux qui exécutent les sentences ont, en fonction des Lois de la Création, bien évidemment, aussi, en cela, une responsabilité personnelle, la question ne concerne pas fondamentalement l’individu mais la société: La société a-t-elle le droit spirituel et moral d’exécuter les criminels?

C’est certes un moyen commode de s’en débarrasser et aussi – secondairement – de faire en sorte qu’ils ne soient plus à la charge de la société. Mais la question fondamentale est ici: L’être humain a-t-il le droit de tuer, ou cela est-il réservé à Dieu?

Que – après un procès en bonne et due forme – la société se protège des individus dangereux et malfaisants en enfermant les détenus, c’est certes normal. Mais, dans la Bible, il est écrit: « A moi la Vengeance, à Moi la Rétribution! » (Deutéronome XXXII-35) et c’est, bien évidemment, l’Éternel Qui parle!.

En fonction de cela, la société a le droit de se protéger et de protéger ses membres, citoyens d’un pays donné, mais ce n’est fondamentalement pas à elle de châtier, et en particulier – en ce cas – d’ôter la vie terrestre.

Est aussi à considérer le fondamental point suivant: Régulièrement des cas de personnes initialement condamnées puis considérées comme innocentes et libérées de la détention à l’issue d’un procès en révision – parfois après plusieurs décennies en prison! – « défrayent la chronique ». Le caractère définitif de la peine de mort empêche définitivement de réparer une éventuellement erreur judiciaire. Rien que ce point devrait suffire à exclure la peine de mort des condamnations judiciaires.

En France, l’homme politique, à l’époque ministre de la justice et garde des sceaux, qui est à l’origine de l’abolition de la peine de mort pour les coupables a été « panthéonisé ».

Se pourrait-il que celle, à l’époque ministre de la santé, qui est à l’origine de la « peine de mort » pour des millions de fœtus innocents siège, à côté de lui, dans ce même « panthéon »? Aussi incroyable que cela puisse paraître – en cette époque de croissante inversion des valeurs, la réponse est oui.

Comment une société donnée, soi-disant « civilisée », peut-elle s’accommoder de telles contradictions fondamentales reste un mystère.

Est-il permis de tuer en cas de guerre?

Tout dépend s’il s’agit de se défendre, défendre sa famille, défendre son pays, etc., ou d’agresser un autre pays. Toutefois, la frontière n’est pas toujours nette. Par exemple, l’attaque japonaise sur Pearl Harbor a conduit les USA à porter la guerre jusque dans le Pacifique et même de lancer des bombes atomiques sur sur les villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki. Était-ce toujours de la « défense » ou n’était-ce pas devenu de l’« attaque »?

Le film de Mel Gibson « Tu ne tueras pas » (2016) montre le combat de Desmond Doss, un jeune et courageux objecteur de conscience pour respecter le Cinquième Commandement et, malgré l’adversité, se comporter en fonction de ses convictions, tout en participant quand même, de manière héroïque, à la défense de sa patrie agressée par l’armée japonaise.

Est-il permis de tuer le fœtus dans le ventre de sa mère?

«Avant de voir le jour et de pousser son premier cri, il est déjà quelqu’un», a dit le célèbre biologiste Jean Rostand (fils d’Edmond Rostand, le célèbre auteur de Cyrano de Bergerac).

Par exemple, sur cette page il est possible de voir l’histoire résumée d’un être humain avant sa naissance, donc l’histoire du fœtus.

Alors, est-il permis de le tuer? Par exemple, en ce qui concerne la France, avant la dépénalisation de l’avortement en France, celui-ci était considéré comme un acte criminel. Le Code pénal de 1810 condamnait toute personne pratiquant ou favorisant l’avortement à de lourdes peines de prison et d’amendes. La loi sur la dépénalisation, votée le 17 janvier 1975, a rendu légal ce qui, jusque là, était considéré comme un crime.

En son temps Blaise Pascal disait déjà: « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. ». Ce qui est valable dans l’espace est aussi valable dans le temps: Par exemple, ce qui, en France, était avant 1975, un crime  durement sanctionné est, depuis lors, devenu un « droit » et même un « droit » dont la pratique est remboursée par la sécurité sociale!

Où est la Vérité? Où est la Justesse? Peut-elle dépendre de l’évolution des conceptions et des législations humaines? Ou bien déterminer ce qui est vrai, juste et bien ne peut-il venir que de la Loi Divine? Qu’en dirait, aujourd’hui, Blaise Pascal?

Les « droits des femmes », certes, mais qui se préoccupe des droits de l’enfant à naître? Personne ou pas grand monde! Et qui se soucie des droits du père ayant peut-être, quant à lui, en toute conscience, volontairement procréé cet enfant et était peut-être très attaché au fait qu’il ne soit pas assassiné dès avant de naître et puisse voir le jour? Personne ou à peu près! Ne serait-il pas juste et conforme à l’Ordre des choses que lui aussi ait son mot à dire?

Le droit de chacun s’arrête où commence celui de l’autre! Tout ce qui est unilatéral est malsain. Revendiquer unilatéralement des droits pour les femmes, si cela doit conduire à nier les droits des bébés à naître les droits des pères à voir naître les enfants qu’ils ont volontairement et consciemment procréés est contre les Lois de la Création. Certes, ce sont les femmes qui portent les enfants – c’est leur tâche et leur responsabilité -, mais cela ne leur donne aucunement le droit de les tuer, même avant la naissance!

En Équateur, par exemple, le droit de la vie des enfants à naitre est protégé constitutionnellement depuis la grossesse, ceci est confirmé par l’article 45 de la Constitution qui stipule que: «L’État garantit la vie à partir de la période de la grossesse.

D’un point de vue purement biologique, dans le processus de la venue d’un enfant au monde, le rôle de la mère est certes prépondérant, mais d’un point de vue spirituel, la responsabilité de la venue au monde de l’enfant incombe à égalité aux deux parties. En effet, si une partie fait défaut – quelle qu’elle soit – il n’y aura tout simplement pas d’enfant.

Bien que, en tant que possible objection à ce qui est dit juste au-dessus, le point de vue courant soit que, maintenant, une femme pourrait – comme le dit la chanson – « faire un bébé toute seule », en réalité, selon les Lois de la Création, c’est là une complète illusion qui n’est possible qu’à cause d’un comportement déviant.

Du fait qu’il est le « Temple de l’esprit » (Paul de Tarse), le corps humain est sacré. Le comportement déviant vient de la « chosification » d’une partie du corps humain, en l’occurrence les cellules reproductrices. De ce fait, un homme digne de ce nom ne donnera jamais son sperme à une « banque de sperme ». D’un point de vue spirituel, quelles que puissent être les motivations d’un tel geste, il s’agira toujours d’un comportement totalement irresponsable.

En réalité, une femme qui – quelle que puisse en être la raison (laquelle ne sera jamais une bonne raison!) – veut exclure le père de son projet parental personnel a quand même toujours besoin de sperme et donc – puisque – quelle que puisse être l’apparence – l’un ne va pas sans l’autre – d’un père.

Hormis les cas de grossesses consécutives à un viol, lorsqu’il y a eu une relation volontaire – une union corporelle – entre un homme et une femme, cela implique, en fonction des Lois de la Création vis-à-vis desquelles toute possibilité offerte équivaut à une sollicitation, que, au départ, les deux étaient d’accord pour un possible projet commun.

Supposons ensuite que seule la mère « change d’avis » et refuse d’assumer la conséquence naturelle de son choix initial… D’un point de vue spirituel, elle n’a, déjà, pas le droit – avec la complicité de la société – de décider d’interrompre seule ce qui, au départ, a été décidé à deux. Naturellement, le fait d’avoir délibérément tué la vie d’un être qui comptait sur elle pour venir au monde est une faute encore plus lourde.

Selon les Lois de la Création, une fois qu’un acte a été accompli, il est comme une pierre qui, une fois jetée, échappe complètement au contrôle du lanceur. Ce sont – en ce cas précis – les lois de la balistique qui vont ensuite déterminer ce qui se passe après.

Que se passe-t-il si – malgré l’opposition du père potentiel – une femme s’obstine et veut absolument avorter quand même? Quel que soit le pays où elle vit et sa législation, en fonction des Lois Divines elle se rend coupable à plus d’un titre et récoltera, par conséquent, dans sa vie actuelle ou dans une vie ultérieure, ce qu’elle aura semé. C’est un karma assez lourd, qui se répercute non seulement sur Terre – dans la vie présente ou dans une autre – mais aussi dans l’Au-delà.

L’avis des théologiens

Naturellement, les théologiens chrétiens se sont penchés sur le sujet de l’interruption délibérée du processus de l’incarnation d’une âme:

Par exemple, sur cette page Wikipédia, nous voyons que, à ce sujet, l’enseignement de l’église catholique a toujours été très clair. C’est ainsi que nous apprenons (les soulignements sont de nous) que:

« Le magistère de l’Église catholique a toujours rejeté absolument l’avortement direct, qui fait encourir une peine d’excommunication automatique (latæ sententiæ) à ceux qui le pratiquent. Il le distingue de l’avortement indirect, où la mort du fœtus n’est pas voulue mais est la conséquence de soins prodigués à la mère, et qui n’est pas sanctionné.

Plusieurs documents du magistère récent ont réaffirmé cet interdit. Ainsi le pape Paul VI a été un modèle pour certains militants pro-vie en raison de son encyclique Humanæ Vitæ. De même, Jean-Paul II a renouvelé solennellement cet interdit dans Evangelium vitæ, après avoir consulté les évêques du monde à ce sujet. Il y dénonce la mise en place d’une «culture de mort» s’opposant à la «culture de la Vie». Cette culture de mort serait issue de la promotion d’une «conception utilitariste de la société» qui débouche sur la «guerre des puissants contre les faibles (les bébés, incapables de se défendre eux-mêmes)».

Le , la Congrégation pour la doctrine de la foi publie l’instruction Dignitas Personæ qui «vise à promouvoir et à défendre la dignité de la personne qui doit être reconnue en tout être humain depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle» (…).

Le , lors de son audience générale le pape François, concernant le commandement biblique «Tu ne tueras point», il fait le rapprochement entre l’avortement et un tueur à gage. L’avortement est ainsi qualifié comme un meurtre «tout simplement inhumain».

De même:

« La majorité des églises chrétiennes évangéliques sont pro-vie et sont contre l’interruption volontaire de grossesse et soutiennent les agences d’adoption et les agences de support social pour les jeunes mères. Des organisations évangéliques comme Focus on the Family sont engagées dans le mouvement pro-vie. ».

Voici quelques déclarations, très claires, des autorités religieuses à ce sujet:

«La défense et la promotion de la vie ne sont le monopole de personne mais bien le devoir et la responsabilité de tous.» – Pape Jean-Paul II

«L’avortement provoqué est le meurtre délibéré et direct, quelle que soit la façon dont il est effectué, d’un être humain dans la phase initiale de son existence, située entre la conception et la naissance.» – Pape Jean-Paul II.

«La « liberté de tuer » n’est pas une vraie liberté, mais une tyrannie qui réduit l’être humain en esclavage.» Pape Benoît XVI.

«Le Chrétien est, par conséquent, continuellement appelé à se mobiliser pour faire face aux multiples attaques auxquelles est exposé le droit à la vie.» – Pape Benoît XVI

«La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.» – Pape François.

«Parmi ces faibles, dont l’Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels ont veut nier aujourd’hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l’on veut, en leur retirant la vie et promouvant des législations qui font que personne ne peut l’empêcher.
[…] La seule raison est suffisante pour reconnaître la valeur inviolable de toute vie humaine,
[…] Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine
– Pape François

«L’idéologie de la bienpensance fait chaque année 200 000 victimes dans le sein de leur mère. L’IVG devenue droit fondamental est une arme de destruction massive
Mgr Luc Ravel (évêque aux armées, février 2015).

«Mais nous pouvons compter sur l’Aide de Dieu, à Qui rien n’est impossible. Une grande prière pour la vie, qui parcoure le monde entier, est une urgence.» –  Pape Jean-Paul II. Source

Pour les « Pro-Vie », « Protéger le faible, ça c’est fort! ».

Dans le passé, au fil des siècles, les théologiens se sont aussi penché sur cette délicate question. Par exemple, Alphonse de Ligori:

« L’une des sources principales pour comprendre la perspective de Saint Alphonse de Liguori sur l’avortement se trouve dans son ouvrage « Theologia Moralis » [« Théologie Morale »], où il explore en détail les questions morales, y compris celle de l’avortement. »

« Il y développe sa position sur l’avortement dit « thérapeutique », soutenant que dans des situations exceptionnelles où la vie de la mère est en grave danger, il peut être moralement justifiable de recourir à l’avortement pour sauver la vie de la mère. Dans ce cas, l’avortement n’est pas un péché mortel. »

« Bien que l’on puisse parfois avancer qu’Alphonse de Liguori ait argumenté en faveur de certaines circonstances où l’avortement, bien que généralement condamnable sur le plan moral, pourrait être acceptable en cas de danger imminent pour la vie de la mère, il est essentiel de saisir la subtilité de ses positions sur cette question. Alphonse de Liguori a catégoriquement affirmé qu’il n’était jamais moralement acceptable de recourir à un remède dont l’objectif principal était de mettre fin à la vie du fœtus. Cependant, il a également reconnu que, dans le cas d’une mère gravement malade, il était au moins conforme à l’opinion théologique générale de lui administrer un remède visant à sauver sa vie, même si cela avait pour conséquence indirecte l’expulsion du fœtus. ».

Question 4. « Est-il permis de donner à une mère atteinte d’une maladie extrême un médicament pour expulser un fœtus? Réponse. Premièrement, il est certain qu’il n’est pas permis à une mère qui n’est pas en danger de mort de prendre un médicament pour expulser un fœtus, même inanimé, car empêcher directement la vie d’un être humain est un péché grave, et un péché encore plus grave si le fœtus est animé. Il est certain, d’autre part, qu’il n’est pas permis à une mère, même en danger de mort, de prendre un médicament pour expulser directement un fœtus ensouillé, puisque cela reviendrait à procurer directement la mort de l’enfant. La question est plutôt de savoir s’il est permis à une mère de prendre un médicament absolument nécessaire pour sauver sa vie lorsque cela implique un danger d’expulsion du fœtus. La réponse est que, si le fœtus est inanimé, la mère peut certainement assurer sa vie, même si, involontairement de sa part, il en résulte une expulsion du fœtus, expulsion dont la mère n’est pas responsable, puisqu’elle ne fait qu’user de son droit naturel de préserver sa vie. Si le fœtus est animé, il est généralement admis qu’une mère peut prendre un médicament dont le but direct est de sauver sa vie lorsque rien d’autre ne peut la sauver; mais il en va différemment dans le cas des médicaments qui, par eux-mêmes, visent à tuer un fœtus, {des médicaments] qu’il n’est jamais permis de prendre. »

« Dans ses écrits, Alphonse de Liguori a également abordé la question de la différenciation entre les fœtus animés et inanimés, une distinction qui était alors débattue. Il a expliqué qu’il n’existait pas de consensus sur le moment précis où l’âme était infusée dans le fœtus, certaines personnes soutenant que cela se produisait au moment de la conception. Il a souligné que l’Église avait suivi l’opinion des 40 jours lorsqu’elle appliquait les sanctions d’irrégularité et d’excommunication, réservant ces peines à ceux qui, en connaissance de cause, provoquaient l’avortement d’un fœtus animé. » Source.

Qu’en est-il en considération du Savoir des Lois de la Création?

Comme on vient de le voir dans le passage souligné ci-dessus, c’est que – même dans l’église – il n’existait pas – et il n’en existe toujours pas! – de consensus sur le moment où une âme pénètre dans un fœtus. Le terme pour désigner le petit corps avant qu’une âme pénètre à l’intérieur du corps humain est celui d’embryon. Dès lors où l’on parle de fœtus cela veut dire qu’une âme est présente dans le petit corps en développement.

Ce qui est généralement ignoré de la plupart des êtres humains et même des parents, et même des futures mères, c’est à quel moment précis un embryon devient un être humain. Certes dans ce processus de « venue au monde » d’un nouvel être humain sur Terre, tout le monde connaît la procréation (fécondation) et la naissance, mais qui connaît l’incarnation? « Toutes bonnes choses vont par trois » dit le proverbe.

L’incarnation c’est le moment précis où l’âme pénètre dans le petit corps en gestation. Et ce moment se trouve au milieu de la grossesse. La mère peut-elle s’en rendre compte? Si elle est attentive à ce qui se passe en elle, la réponse est oui. Cela correspond généralement au premier mouvement autonome de l’enfant. A partir de ce moment-là le bébé va avoir son propre rythme cardiaque et circulatoire. Il est devenu un être indépendant. Ainsi tout avortement effectué à partir de ce moment – à environ dix semaines de gestation – est un crime qualifié.

Or, en France, depuis juin 2001 la loi rend possible l’avortement jusqu’à la douzième semaine de grossesse. A ce moment-là, plus aucun doute: une âme est déjà présente dans le petit corps en formation. Par conséquent, en fonction des Lois de la Création, un tel avortement est indubitablement un crime.

Cela veut-il dire pour autant qu’en regard des Lois de la Création l’avortement serait permis avant ce moment de l’incarnation? La réponse est non, car les fils entre l’âme en instance d’incarnation et l’embryon se tissent dès le moment de la fécondation, et il y a donc une âme qui, avec l’espoir de venir sur Terre, se tient là dans l’entourage de la future mère. Avec un avortement effectué dès cette période c’est l’espoir de cette âme – qui a besoin de venir sur Terre pour y évoluer et racheter son karma – qui est tué. Là encore c’est une transgression du Cinquième Commandement « Tu ne dois pas tuer ».

Et d’un point de vue juridique?

La convention européenne des droits de l’homme, dans son article 2, se réfère à un droit à la vie:

«Article 2 – Droit à la vie

Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d’une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi.

La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:

– pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;

– pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;

– pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.».

Les pro-vie considèrent que le droit de naître fait aussi partie du droit à la vie, mais cette interprétation n’est, bien évidemment pas partagée par tout le monde, en particulier, bien sûr, pas par les partisan(e)s de l’avortement.

Sur cette autre page Wikipédia il est possible de lire:

« La Déclaration universelle des droits de l’homme établit un droit à la vie en son article 3: «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.». Son article 5 dispose également que «Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

Dans le droit moderne, la « solution » est généralement que le nouveau-né n’acquiert sa personnalité juridique qu’à la naissance. Avant sa naissance, il n’est donc pas une personne mais un «objet juridique» éventuellement porteur de droits privés ou publics. C’est pour cette raison que la Cour de cassation en France a rejeté à deux reprises la qualification d’homicide (qui suppose la mort d’une personne humaine) quand un embryon meurt à la suite d’un accident. Inversement, pour la Cour de cassation, «le code civil ne subordonne l’établissement d’un acte [de naissance] d’enfant sans vie ni au poids du fœtus, ni à la durée de la grossesse.

Dans le Code civil français à l’article 16 il est dit: «La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. Il reste, naturellement, à précisément déterminer se place le commencement de la vie. Il semble évident que – même si l’incarnation ne s’effectue qu’au milieu de la gestation – dès la fécondation le processus de vie de l’être humain est commencé.

Quelles qu’elles soient; les « méthodes d’avortement » peuvent être qualifiées de barbares. De ce fait, parfois, il arrive que des « pro-choix » (qui pensent que les femmes ont le droit d’expulser de « leur » corps ce qui leur semble « indésirable »: un enfant en gestation!) basculent dans le camp des « pro-vie » (qui défendent le droit des « sans voix », en l’occurrence les bébés à naître). Le cas de Abby Johnson est particulièrement interpellant.

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Qu’en est-il de l’« euthanasie »?

L’euthanasie ne doit pas être confondue avec le suicide assisté aussi appelé « aide au suicide » qui est l’acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu’elle se suicide. En ce cas, c’est la personne elle-même qui déclenche sa mort et non un tiers. On parle aussi de mort assistée ou de « droit de mourir » (sic!). Le suicide assisté est un sujet politiquement et moralement controversé. Il fait toujours l’objet de poursuites judiciaires dans la plupart des pays du monde.

« Aider quelqu’un à mourir »… Derrière ce bel euphémisme ne se cache-t-il pas une réalité beaucoup moins avouable: Attenter à la vie terrestre d’une personne dont le terme naturel n’est pas encore arrivé? Certes, dans un monde matérialiste et athée, l’intellect et le sentiment ne manqueront pas de mettre en avant toutes sortes de bonnes raisons pour se donner le droit d’intervenir dans l’Ordre naturel des choses, mais qu’en est-il devant Dieu? Qu’en est-il selon les Lois de la Vie? L’être humain a-t-il le droit de décider quand doit survenir la fin de la vie terrestre ou cela est-il réservé à Dieu, c’est-à-dire aux Lois Naturelles?

D’un point de vue religieux

Par exemple, le Coran déclare: « Une âme ne peut mourir sauf par la permission de Dieu, le terme étant fixé comme par écrit »; le Coran poursuit en disant: « C’est Dieu qui donne la Vie et la Mort, et Dieu voit bien tout ce que vous faites », impliquant que Dieu a fixé la durée de chaque vie, mais, lorsqu’un un espoir existe, laisse la place aux efforts humains pour la sauver.

Est-il permis de tuer la bonne réputation de quelqu’un?

Jusqu’ici nous avons parlé des meurtres physiques, mais qu’en est-il des meurtres moraux? Selon les Lois de la Création, un meurtre moral (destruction de la réputation par des diffamations, des médisances et des calomnies, etc.) – dont les effets s’impriment sur le corps fin-matériel de la victime – n’est pas moins répréhensible qu’un meurtre physique (destruction du corps gros-matériel) et peut aussi donner lieu à un très lourd karma, parfois même pire que pour les meurtres physiques.

C’est ainsi que le Cinquième Commandement « Tu ne dois pas tuer » a une portée beaucoup plus vaste que celui couramment envisagé. Par exemple, des parents qui empêchent leur enfant d’épouser la personne qu’il aime – par exemple une mère possessive qui – soi-disant « par amour » – garde son fils auprès d’elle et l’empêche de se marier – ou d’exercer le métier de son choix, tuent aussi le vivant en lui. Il existe ainsi d’innombrables manières de tuer la vie et donc de transgresser le Commandement destiné à protéger la vie accordée par DIEU!

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Chasse

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1 Commentaire

  1. Deh Assy

    Écrit éclairant sur ces pratiques contre la vie et en totale opposition avec les Lois cosmiques qui font fonctionner tout dans la Création. L’être humain montre par ces pratiques qu’il s’est éloigné de la Vie même et qu’il a perdu tous les repères qui, comme des étoiles directrices, lui ont toujours indiqué le bon chemin.

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