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Qu’est-ce que le péché?

par | 2 Avr 2024 | Autres Articles, Enseignements Spirituels | 0 commentaires

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Qu’est-ce que le péché?

 

Qu’est-ce que le péché?

Le péché fondamental c’est d’avoir séparé le Monde terrestre du Monde céleste. Le premier péché entraîna l’autoexclusion de l’être humain hors du Paradis conçu en tant que Lieu de la Grâce Divine. La raison pour cela est que le péché a pour conséquence immédiate une séparation de la Lumière. Celui qui refuse la Lumière ne peut évidemment pas séjourner dans le Royaume de la Lumière. Il ne peut, du reste, de façon générale, pas non plus, durablement séjourner dans la Création de Dieu.

« Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel! »

Cette attitude de l’être humain refusant son Dieu, Créateur et Seigneur, est sans doute nettement illustrée par le « poème » de Jacques Prévert (également mis en chanson) dénaturant le « Notre Père » et commençant ainsi:

« Notre Père qui êtes au cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la Terre,
Qui est quelquefois si jolie. »
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Ce poème est présenté par certains commentateurs comme une charge «une attaque directe contre la «religion catholique»», et l’expression d’une «aversion pour la religion» causée par le comportement des grand-parents paternels de Prévert qui – selon lui – auraient été des catholiques du genre pharisien et contre lesquels il aurait eu une «dent». C’est possible – nous n’en savons rien, c’est une histoire entre Prévert et ses grands parents – mais en aucun cas cela ne justifie ni n’autorise le fait qu’il se dresse ainsi contre son Créateur, Qui, Lui, n’est pas catholique et n’a rien à voir avec la religion catholique. Il ne s’agit donc nullement d’une «attaque contre la religion catholique» mais bien d’une parole attentatoire contre Dieu.

Ce poème est, du reste, d’une totale incohérence – en s’imaginant qu’il serait possible de refuser Dieu tout en voulant s’approprier la Terre qui, elle aussi – comme tout le reste de Sa Création – appartient à Dieu et non aux êtres humains, qu’IL a seulement temporairement autorisé à y séjourner pour y réaliser une part importante de leur évolution spirituelle, rien de plus. La preuve, du reste, que l’être humain n’est pas propriétaire de la Terre, c’est qu’à sa mort il est bien obligé de l’abandonner et qu’il ne peut rien en emporter avec lui, étant donné que – comme le dit le proverbe – « Un linceul n’a pas de poche! ».

Et si la Terre est, quelquefois (à vrai-dire, toujours!), « si jolie », a-t-il réfléchi au pourquoi de ce constat que même lui-même est obligé de faire? Si la Terre est belle, ce n’est pas l’effet du « hasard », ce n’est pas non plus grâce à l’être humain (qui, la plupart du temps, ne fait que l’enlaidir!), c’est juste parce qu’elle est – comme tout le reste, sur tous les Plans -, l’Œuvre de Celui Qui porte en Lui toutes les Perfections, dont aussi la Beauté – inséparable de la Lumière et de la Vérité – fait aussi précisément partie!

Nature du péché

Le péché, donc l’acte faux, c’est la culture excessive de l’intellect, l’enchaînement volontaire à l’espace et au temps terrestres, et tout ce qui en découle, comme l’âpreté au gain, l’aptitude à flouer ou léser le prochain, l’oppression d’autrui, etc…, lesquels ont eux-mêmes comme conséquences beaucoup d’autres fautes et beaucoup d’autres maux subséquents, et même, à vrai-dire, en définitive, tous les maux et tous les péchés.

Péché originel ou péché héréditaire?

Selon la théologie, le péché n’a pas toujours existé mais a eu une origine sur la Terre. L’histoire remonte à la Genèse. Lorsque Eve a pris du fruit de l’arbre défendu appelé « arbre de la connaissance du bien et du mal » dont le Texte biblique précise qu’il était « précieux pour ouvrir l’intelligence » et l’a tendu à Adam son mari, qui en a mangé aussi.

Il s’agit naturellement là d’un très instructif récit symbolique. Avant de manger de ce fruit défendu Adam et Eve ne connaissait que l’accomplissement de la Volonté Divine, et donc que le Bien. Jusque là le mal n’existait, tout simplement, pas. Seule la transgression de la Volonté Divine lui a permis d’apparaître. C’est précisément ce que signifie l’appellation « arbre de la connaissance du bien et du mal« . Avant cela il n’y avait que le Bien.

Quant à la précision « précieux pour ouvrir l’intelligence », elle se réfère clairement à l’hyperculture de l’intellect résultant du déséquilibre encéphalique: hypertrophie du « gros cerveau » – le cerveau antérieur – au détriment du « petit cerveau » – c’est-à-dire le cerveau postérieur ou cervelet, le cerveau de l’intuition.

Ce petit cerveau – le cervelet (« cervelet » est clairement un diminutif de « cerveau ») – est parfaitement symbolisé par l’« Arbre de Vie », le seul dont Adam & Eve avaient le droit de manger du fruit. C’est tellement vrai que si – dans le cadre d’une dissection post mortem – l’on examine un cervelet en coupe, l’on peut voir une sorte d’inflorescence, ressemblant à un arbre, que les scientifiques appellent justement – cela ne s’invente pas! – … « L’Arbre de Vie ». Une géniale intuition du premier scientifique à l’avoir appelé ainsi.

L’appellation « cervelet » (« petit cerveau ») est tragiquement ironique en considération du fait que – selon la Volonté Divine et les Lois de la Création – les deux cerveaux – antérieur et postérieur – auraient dû, de façon équilibrée, demeurer de poids et de volumes égaux.

Avec le temps, de génération en génération, la surutilisation du cerveau antérieur – le cerveau de l’intellect – au détriment du cerveau postérieur – le cerveau de l’intuition – suivant notamment la Loi de l’Évolution selon laquelle « la fonction crée l’organe » (il est certes quelque peu abusif de parler ici de « créer »; par contre, il est tout à fait juste de dire que la fonction développe l’organe et qu’à l’inverse l’absence d’utilisation l’atrophie), l’a conduit à un surdéveloppement toujours plus grand, tandis que la toujours croissante absence d’utilisation du cerveau postérieur entraînait simultanément son atrophie toujours plus importante, jusqu’à aboutir à la situation aujourd’hui bien connue.

C’est ainsi que – très rapidement – le «péché originel» se transforma en «péché héréditaire» ou – plus exactement (parce qu’en réalité ce n’est pas le péché lui-même qui est devenu héréditaire) – en danger de pécher, ce qui, avec un déséquilibre encéphalique toujours plus marqué, devient, au fil des générations, absolument inévitable. En effet, l’intellect n’est toujours capable de voir que les avantages terrestres et est en lui-même inaccessible aux Notions de Lumière et de ténèbres, de Bien et de mal, de Vrai et de faux, etc.

C’est là que l’on prend conscience qu’il est devenu nécessaire de corriger les paroles de certains cantiques – comme, par exemple, le célèbre « Minuit Chrétien » -, étant donné qu’il n’était pas possible que la crucifixion de Jésus efface la « Tache originelle » afin « de Son Père apaiser le {divin} Courroux« . L’assassinat en règle du plus Innocent qui soit ne pouvait certes pas apaiser la Céleste Colère mais ne pouvait, au contraire, qu’encore la renforcer! Les comptes pour Golgotha sont toujours ouverts, et tous les pécheurs à cause desquels Jésus est venu sur la Terre ont assurément encore des comptes à rendre

Existent-ils des péchés mortels?

L’Apôtre Paul a dit: « Le salaire du péché, c’est la mort! ». En ce sens, tous les péchés sont mortels. Mais la question plus précise est: « Existe-t-il des péchés mortels au sens de l’église catholique (parce que l’appellation « péché mortel » vient bien d’elle)? », qui est le suivant:

« Le péché mortel est une désobéissance à la loi de Dieu en matière grave, commise avec pleine advertance et consentement délibéré. […] Le péché grave s’appelle mortel, parce qu’il prive l’âme de la Grâce divine qui est sa vie, lui enlève les mérites et la capacité d’en acquérir de nouveaux, et la rend digne de la peine ou mort éternelle en enfer. ».

La source en serait la première Épitre de Jean disant:

«Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène pas à la mort, qu’il prie pour ce frère et Dieu lui donnera la Vie. Il s’agit de ceux qui commettent des péchés qui ne mènent pas à la mort. Mais il existe un péché qui mène à la mort.» (1 Jean V, 16).

Jean distingue donc le péché qui ne mène pas à la mort – par la suite qualifiée par l’église de « véniel » – et le « péché qui mène à la mort ». – par la suite qualifiée par l’église de « mortel ».

Que faut-il comprendre? Il est certes des péchés moins graves que d’autres. Pour celui qui reconnaît ses fautes et veut les racheter et s’en corriger, avec un réel bon vouloir et l’aide de la prière d’intercession de ses « frères », Dieu lui viendra en Aide et il pourra retrouver le « droit chemin ». Par contre, des péchés beaucoup plus graves sont bien plus difficiles à racheter, de sorte que sans une réaction vigoureuse et une forte Aide venue de l’extérieur les pécheurs vont inéluctablement à leur perte.

Deux sortes de péchés?

« Les notions de péchés mortels et véniels puisent leurs origines dans les écrits d’Augustin d’Hippone d’après lequel les premiers peuvent être expiés par une pénitence publique tandis que les seconds le peuvent simplement par le jeûne. » (Source)

Suivant le catéchisme de l’Église catholique, un péché est considéré comme mortel s’il a pour objet une «matière grave» et s’il est commis en pleine conscience et avec un entier consentement, à la différence du péché véniel qui, lui, ne fait qu’affaiblir la Grâce divine mais sans la supprimer complètement. La «matière grave» est définie d’après un passage de l’Évangile selon Marc dans un passage où Jésus évoque le Décalogue devant le Jeune homme riche: «Tu ne commettras point d’adultère; Tu ne tueras point; Tu ne déroberas point; Tu ne diras point de faux témoignage; Tu ne feras tort à personne; Honore père et mère». Est donc « grave » ce qui transgresse les Commandements Divins.

Considérant le péché sous l’aspect de la peine qu’il entraîne, Thomas d’Aquin, avec d’autres docteurs de l’église, qualifie de « mortel » le péché qui, s’il n’est pas remis, fait contracter une « peine éternelle » (sic!). (Source)

Existent-ils des péchés véniels?

Si certaines fautes sont moins graves d’autres, il serait, pour autant, faux de penser qu’il existerait des « péchés véniels », et donc de petits péchés. Tous les péchés sont une offense à Dieu et doivent être rachetés et corrigés; il n’y a pas d’exception. Un « petit péché » qui n’est pas combattu et corrigé devient un gros péché. C’est le sens de proverbes tels que « Qui vole un œuf, vole un bœuf! ». Toute complaisance avec le péché mène à la ruine et à la damnation. Y aller sur une pente raide ou sur une pente douce ne change pas l’issue finale: la deuxième mort mentionnée par l’Apocalypse de Jean: la mort spirituelle.

Pour aller au Paradis, il ne suffit pas d’avoir 19/20 en honnêteté, il faut avoir 20/20. Sinon, l’âme (le corps fin-matériel) demeure entachée et reste à la porte, c’est-à-dire dans la matière fine qui – comme la matière grossière – est périssable. Il n’y a pas de moyen terme. Jésus l’a dit: «Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, et qui ne rassemble pas avec Moi disperse.» (Matthieu XII, 30).

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Serpent

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