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La compensation symbolique inconsciente
La Compensation Symbolique Inconsciente en tant que système d’explication de la maladie et des misères humaines
La Compensation Symbolique Inconsciente (CSI) est un concept forgé par le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte – fondateur du CRIDOMH [« Centre de Recherche Indépendant {au sujet} De l’Origine des Misères Humaines »] – pour tenter d’expliquer la survenue des maladies et – pour de nombreux êtres humains – autres « désagréments » de la vie sur Terre.
Avant lui, le Dr Ryke Geerd Hamer (17/05/1935 – 02/07/2017) avait mis au point le concept de « DHS » ou « Dirk Hammer Syndrom » (du nom de son fils, tué par balle par l’héritier du trône d’Italie, et qui, en rêve, lui aurait inspiré la découverte de la « GNM » « Germanische Neue Medizin » [« Médecine Nouvelle Germanique »] et du « SBS », en français « Programme Biologique Spécial Bien-Fondé de la Nature » (qui sont loin de faire l’unanimité et que nous n’allons pas développer ici; ceux qui veulent aller plus loin trouveront facilement de l’information sur Internet, notamment ici, ici [histoire de la GNM racontée par le Dr Hamer lui-même], ici, ici, ici, ou ici, etc.).
En matière de conjugaison grammaticale, l’on apprend l’existence de temps passés, comme le passé simple ou le passé antérieur, de sorte que l’on pourrait, par exemple, dire de quelqu’un qui – au lieu de vivre au présent – vit volontiers dans ses souvenirs, vit au passé, simple ou composé. Un axiome de base du CRIDOHM est plutôt que « L’être humain vit en permanence au passé compensé« .
Certes, d’un point de vue purement spirituel, nous disons plutôt, à l’École de L’Art de Vivre, que la cause des maladies et autres misères humaines est plutôt le karma principalement provoqué – en fonction du comportement – par la Loi de l’Effet de Réciprocité, dans une certaine mesure connue de nombreux auteurs depuis longtemps.
Alors ce que dit le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte – qui est, par ailleurs, un croyant (il a écrit une biographie de Thérèse de Lisieux [mentionnée au bas de cette page: « Pierre-Jean Thomas-Lamotte, Guérir avec Thérèse, Paris, Téqui, 232 pages. »] – ville où il a habité un certain temps -), serait-il compatible avec cette vision essentiellement spirituelle?
De notre point de vue, la réponse à cette question est oui. Il n’y a aucune opposition, bien au contraire… une parfaite complémentarité! En effet au point de vue spirituel (vu d’En Haut) se juxtapose le point de vue biologique (vu d’en-bas). La compensation symbolique inconsciente ne s’oppose pas à la Loi du Karma, elle permet, au contraire, de comprendre comment le karma se manifeste dans la vie d’un être humain…
Les compensations symboliques inconscientes
A ce propos, dans le numéro 155 de Mai 2025 de la revue « Néosanté », dans sa chronique mensuelle, à la page 20 de la revue, le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte écrit:
« Les compensations symboliques inconscientes ont toutes les mêmes fonctions: biologiques, comportementales, psychiatriques, sociales, matérielles. Elles visent à déculpabiliser les personnes pour des conflits refoulés, donc cachés. ».
Commentaire: Lorsqu’il est question de « déculpabiliser les personnes », il ne s’agit, bien sûr, que d’une apparence de déculpabilisation vis-à-vis du monde extérieur, c’est-à-dire des autres. En réalité, cela ne change absolument rien à la culpabilité réelle de la personne concernée, laquelle ne peut vraiment se dénouer que par une totale acceptation de la réalité, exactement comme elle est, non seulement devant Dieu et Ses Lois, non seulement devant soi-même mais aussi devant … les autres! Ce précisément que la compensation symbolique inconsciente cherche à éviter!
La maladie: « programme de survie » ou tentative de « sauver l’honneur »?
Et, au sujet de la différence entre la GNM (voir plus haut) et la Compensation Symbolique Inconsciente (en tant qu’enseignement thérapeutique sur la santé), le Dr Thomas-Lamotte ajoute:
« Il parait plus juste de remplacer le terme de « programme de survie » [NDLR: défini par le Dr Hamer] utilisé en « décodage biologique » par l’expression « sauver l’honneur », car toute la Création s’y met pour communiquer en langage symbolique à l’échelon de l’Univers, et ainsi maquiller la nouvelle que l’être humain a honte [NDLR: Page privée, nécessite la connexion au site] de diffuser tout haut. ».
Commentaire: Avec l’expression « sauver l’honneur » il ne s’agit, bien évidemment, là encore, que de l’honneur … apparent, donc une apparence d’honneur! Le véritable Honneur, ce n’est jamais « sauver les apparences » mais, tout au contraire, faire ressortir la Vérité telle qu’elle est.
Alors qu’il songe à quitter son poste à l’hôpital de Lisieux pour pouvoir mieux écouter ses malades, le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte…
« … se rend, en tant que médecin de pèlerinage, à Paray le Monial. Un soir, il conduit une femme paraplégique en fauteuil roulant sur son lieu de prière. Lorsqu’il revient le lendemain il la voit debout, sans béquille, ni fauteuil, se dirigeant vers le Saint Sacrement.
Ses représentations de médecin sur la maladie en sont fortement ébranlées. Comment une maladie réputée inguérissable peut-elle disparaitre aussi vite? Comment la Foi peut-elle avoir une efficacité plus puissante que des médicaments? Quelle blessure Dieu a-t-Il guéri chez cette femme? ».
C’est alors qu’il se pose la question:.
Se paralyser à cause de maman.
Un chantage qui échoue et qui se termine par une péritonite.
Une maladie déclenchée par un abandon affectif.
Des mots qui blessent au sens propre.
Des souvenirs qu’il est préférable de laisser enfouis.
Perdre des enfants et des petits-enfants.
Un suicide qui déclenche un cancer du sein.
Un cancer après un départ anticipé à la retraite.
Un patron de presse qui se brise le cœur.
Une culpabilisation qui rend malade.
L’homme est fait de désir, il ne supporte ni les grandes déceptions ni les agressions, ni même une variation brutale de son mode de vie.
Qui n’a jamais observé, au moins une fois dans son entourage, l’apparition d’une maladie grave succédant à un événement dramatique? ».
Extrait du site CRIDOMH
« Le Dr Thomas Lamotte est convaincu que la maladie est une production symbolique de notre corps destinée à masquer une culpabilité que le malade n’a pas osé avouer.
Pour lui, tout Homme vit au passé compensé et la maladie et un alibi rétrospectif pour lui et pour ses proches:
«Je ne peux pas me reprocher de m’être mal occupé de mon foyer ou de mon entreprise puisque mon cœur est fragile, c’est pour cela que j’ai un infarctus du myocarde.»
«Je ne peux pas me reprocher de ne pas réussir à mettre à distance un parent envahissant, car j’ai une maladie auto-immune qui détruit ma myéline, et ma sclérose en plaques me paralyse et m’empêche d’agir.»
«Je n’ai pas su réagir rapidement pour empêcher le suicide de mon père, ce n’est pas de ma faute, car ma thyroïde est trop faible, et je développe un cancer de la thyroïde pour la renforcer.»
« Une écoute de la culpabilité spécifique cachée derrière chaque symptôme est possible, permettant de comprendre le POURQUOI de chaque maladie. Cette écoute constitue un outil complémentaire précieux à la médecine classique, car elle permet de donner un sens à la maladie, et dans de nombreux cas on observe une guérison beaucoup plus rapide et plus complète qu’avec le seul traitement médical.
Ces compensations peuvent prendre la forme de maladie, ou d’accident, mais elles s’appliquent également à tout notre quotidien comme nos prénoms, nos métiers, nos interactions sociales, notre orientation sexuelle, notre style vestimentaire etc…
Pour lui, même si le terme de compensation symbolique est nouveau, il existe depuis tout temps. Et le cercle vicieux de ces compensations existera tant que l’homme n’est pas dans l’Amour et la Vérité. Nous passons notre temps à compenser les culpabilités inavouées, les nôtres, celles de nos parents, celles des humains dont nous sommes solidaires. Et l’univers et la multitude compensent les nôtres. » (Source)
Commentaire: Naturellement ces « compensations » – aussi longtemps qu’elles demeurent inconscientes –, elles aussi, ne sont qu’apparentes. Ce ne sont que des pseudo-compensations uniquement destinées à satisfaire l’ego. En réalité, d’un point de vue spirituel, rien n’est compensé de façon inconsciente. Car c’est la Vérité vécue en conscience qui, seule, libère et guérit.
En réalité, la compensation symbolique inconsciente ne compense rien du tout. Au contraire, elle ne fait qu’aggraver le problème, puisque un problème psychique – donc fin-matériel – en se répercutant dans le corps physique terrestre, devient, encore en plus, aussi gros-matériel. Il ne s’agit donc ni d’une compensation envers Dieu ou des Lois de la Création ni d’une compensation envers le prochain, mais uniquement d’une compensation illusoire de soi-même vis-à-vis de soi-même, dans le seul but de tenter (vainement!) de s’auto-excuser.
De la compensation symbolique inconsciente à la compensation symbolique consciente
Car si – au lieu de l’inconscience il y avait, au contraire, de la conscience, le karma pourrait se dénouer de façon uniquement symbolique, cela deviendrait donc de la Compensation symbolique consciente! C’est précisément à cause du manque de conscience que le karma se transforme en fatalité!
Autrement dit, en vertu des Lois de la Création, lorsqu’un karma se boucle, il ne peut – dans sa pleine force – trouver accès à l’être humain concerné que si celui-ci se trouve à la même hauteur ou plus bas qu’il était au moment où il a accompli l’acte qui a déclenché le karma. Cela implique que seule une faiblesse de même genre que celle qui a généré le karma peut rendre possible la pleine répercussion du karma. Sans une telle faiblesse, il n’est expié que symboliquement.
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Inconscients du danger – Seymour Joseph Guy
« La compensation symbolique inconsciente »
Pour faire suite à ce texte, qui ne peut que nous aider à voir clair nous-mêmes.
Si l’être humain prenait le temps de s’observer lorsqu’il tente inconsciemment de se déculpabiliser d’une faute qu’il aurait pu commettre, mais qu’il souhaite colmater au regard d’autrui,
il se rendrait compte que toute compensation issue de son égo ressortira, tôt ou tard, au grand jour et en toute conscience.
« Seul l’authentique engendre la Vérité »