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Moi et Ton karma

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August Manz

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– Extraits –

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L’être humain est le maître de son propre destin, et non pas un esclave, une victime et le jouet d’un destin incompréhensible ou bien d’un hasard aveugle. Grâce au libre vouloir, qui est voulu par Dieu, il peut façonner son destin, le maîtriser comme il {le} veut. La vocation de l’être humain, voulue par Dieu, est de mûrir grâce à une pérégrination au travers des sphères de la Création et de la Création Postérieure, partant d’un germe d’esprit inconscient pour aboutir à une personnalité spirituelle pleinement consciente et responsable, qui, par le développement autonome des bonnes et nobles facultés reposant dans le germe d’esprit, est capable de devenir une harmonieuse perfection et de retourner dans le lumineux Royaume de l’Esprit.

Cette finalité voulue par Dieu, ce développement des plus élevés, n’est pas une exigence insensée qui demande l’impossible. Au contraire, dans la cohérence des Lois de la Nature se trouve évidemment aussi donnée la possibilité du développement et du mûrissement de l’être humain dans la Création. Causes et effets s’engrènent logiquement: le libre vouloir permet à l’être humain de s’attirer la Force Divine qui flue, comme il {le} veut – sans aucune sorte d’obligation – donc vers le Bien ou vers le Mal, selon son propre choix, mais ce libre vouloir est aussi obligé de recueillir les conséquences de sa pensée, de ses paroles et de ses actes.

Dans la Logique fondamentale des Lois de la Nature, à ce libre vouloir correspond la responsabilité. Chaque être humain est contraint d’affronter les conséquences que déclenche l’orientation de sa volonté dans une direction ou une autre.

Un être doué du libre vouloir et de la responsabilité qui en découle peut à bon droit être considéré alors comme la plus éminente créature, comme la couronne de la Création, et un tel être peut également en arrivant à maturité devenir le maître du monde matériel, ce à quoi il est destiné. (…)

(…) L’humanité n’a pas correctement accompli sa tâche comme elle le devait, qu’elle n’employait pas la pérégrination au travers de la matérialité pour un développement tel que voulu par Dieu et pour le mûrissement, mais, au contraire, qu’elle s’est chargée d’une faute qui la liait à la matérialité. Cette faute collective aussi bien qu’individuelle, c’est le karma.

Le karma naît au travers de la Loi de l’Effet de Réciprocité – comme déjà Jésus l’avait, simplement et pourtant si justement, dit: «Ce que l’être humain sème, il le récoltera».

Par sa pensée et son action, l’être humain forme, à chaque fois, un fil du destin fin-matériel qui se tend dans la matière fine, attirant le genre semblable et étant attiré par lui, le renforçant mais également recevant de la force de sa part. Celui-ci reste cependant ancré dans l’être humain qui a formé ce fil du destin et constitue de la sorte un chemin assuré, sur lequel l’effet rétroactif revient vers l’auteur, le point de départ. L’être humain n’envoie pas dans la matière fine seulement un fil du destin au cours de son existence, mais toujours à nouveau à chaque pensée ou acte sérieusement voulu. Par là-même, il tisse un réseau complet de fils de toutes sortes dont chacun recherche son propre genre dans la matière fine, s’y renforce et par lequel chacun peut aussi porter son effet rétroactif correspondant à son genre.

Par la globalité de son mode de pensée et d’action, l’être humain bâtit autour de lui un tissage de fils du destin, un tapis de la destinée que nous nommons le karma. De ce destin, qui doit obligatoirement s’exercer que ce soit dans la vie actuelle, dans l’Au-delà ou bien au cours de la vie future sur la Terre, l’être humain y est soumis – mais non pas inconditionnellement.

Car ainsi qu’il s’est formé son destin par de mauvais usages de son libre vouloir, il peut dans une même mesure, grâce à de bons usages de ce libre vouloir, détourner de lui ce destin agissant – il peut se libérer de sa faute et de ses conséquences: il peut racheter son karma.

Ce processus fin-matériel est entièrement le même que pour la création du karma. Par une nouvelle aspiration déployée pour ce qui est bien, pur et noble, par l’orientation de la Force Créatrice dans la bonne direction, tout d’abord aucun fil du destin ne sera plus émis qui pourrait apporter de mauvaises répercussions, une limite sera donc placée {là} où la chaîne des mauvaises répercussions pourra trouver son terme. Ensuite, par un durable bon vouloir, l’être humain émet des fils fin-matériels qui apporte de bonnes répercussions, en accord avec la Loi de de l’Effet de Réciprocité. Et là, cette action naturellement renforcée par le même genre revient vers son auteur, le bien sera de plus en plus solide chez la personne concernée, émane de lui et constitue finalement une enveloppe de protection fin-matérielle autour de lui, sur laquelle les mauvaises répercussions qui arrivent ricochent pour la plupart, ce qui atténuera de plus en plus leur action – jusqu’à ce qu’elles ne puissent finalement presque plus en avoir; et ensuite l’Ascension spirituelle peut alors se déployer sans entrave, ce qui n’est possible que par la dissolution du karma. —

(…) Deux importantes Connaissances nous permettent de correctement comprendre le sens de la vie humaine et la tâche dans la matérialité de l’être humain en tant qu’individu – deux Connaissances qui permettent aussi à l’être humain de conformer sa vie à la Volonté de Dieu, maintenant qu’il connaît à présent les connexions de tout son être, qui n’est pas limité à une seule existence terrestre.

Par son libre vouloir, l’être humain se forme lui-même son destin puisqu’il est obligé d’en supporter les conséquences qui surviennent en conséquence naturelle, selon la Loi de l’Effet de Réciprocité, à partir de ses pensées, paroles et actes. Les mauvaises conséquences découlant d’une fausse orientation du libre vouloir, chaque être humain peut, toutefois, les éviter par un retour ultérieur à une bonne orientation: il peut dissiper le karma qui pèse sur lui. Ceci est la première Connaissance.

L’autre réside dans la compréhension de l’exigence que chaque personne accablée d’un karma à cause de sa précédente mauvaise conduite depuis la première chute dans le péché, a, en tout premier lieu, l’obligation de résoudre son karma si elle veut atteindre le but final de son existence toute entière, tel que voulu par Dieu: le développement et le mûrissement jusqu’à une harmonieuse perfection et, par là-même, un retour au Paradis. Car seul le dégagement du fardeau karmique procure à l’être humain la légèreté spirituelle qui autorise son Ascension vers la Lumière.

Le Je de tout être humain de l’En-deçà est chargé de karma dans la matière grossière de l’existence terrestre. Car les germes d’esprit qui sont encore indemnes de fils karmiques et qui commencent seulement leur périple évolutif ne parviennent plus, depuis longtemps déjà, à s’incarner dans cette Partie Cosmique qui se hâte à la rencontre de l’ultime maturité et de la décomposition.

Tous les êtres humains ont eux-mêmes formé l’existence qu’ils doivent maintenant vivre lors d’existences précédentes et, bien sûr, partiellement aussi, au cours de leur présente existence.

Les âmes qui accomplissent une mission volontaire et prennent sur elles tout ce qui a été voulu à l’avance lorsqu’elles le rencontrent sur Terre représentent seulement une exception.

Mais cette exception ne concerne pas la majorité des êtres humains. (…)

Le Je individuel doit à présent, tout au long de sa vie, faire véritablement l’expérience de toutes les conditions d’existence dans lesquelles il est venu au monde, si cela doit produire son effet. (…)

Avec l’exigence (…) de tout réellement éprouver il nous est montré de quelle manière chacun individuellement doit accepter toutes les conditions de l’existence terrestre: il doit les vivre de part en part, ou – dit avec d’autres mots – il doit s’efforcer de les dépasser, de les maîtriser et de se placer spirituellement au-dessus, dans la mesure où elles sont de nature terrestre. Celui qui vit à fond tout ce qui se présente à lui et par là-même le maîtrise, celui-là également mûrit. Chaque sorte de lutte terrestre doit être menée – alors, elle peut aussi concourir au rachat du karma. Car, ensuite, les caractéristiques non-nobles provoquées par le karma (les défauts) seront reconnues et abandonnées, et les caractéristiques nobles seront développées grâce à un bon engagement dans la lutte.

(…) Il serait totalement faux que l’être humain, dans sa nouvelle-actuelle-existence terrestre ne soit qu’un observateur tranquille, restant les bras croisés, dans la conscience que par le seul fait de vivre il progresserait ou se détacherait de quelque chose. Un observateur passif qui, dans une résignation erronée, subirait patiemment tout sans résistance, ne pourrait pas plus se détacher de son karma qu’un rêveur qui réfléchit seulement en se lamentant en permanence sur son lourd karma, et qui en reste là.

Tout ce qu’apporte l’existence doit être vécu et non pas mis de côté. La résignation n’a pas sa place, mais une joyeuse acceptation de l’existence telle qu’elle peut se présenter; une action joyeuse est uniquement ce qui convient et non une rumination confuse.

La souffrance peut parfois être dure à supporter, cependant seule la souffrance montre à l’être humain où se trouve la racine du mal qui doit être éradiqué. Et c’est pourquoi la souffrance est une grâce qui touche l’individu pour son évolution, dans l’événement voulu par Dieu et conforme aux Lois Naturelles.

Le Je individuel a donc besoin de la souffrance, il a besoin des difficultés de l’existence afin d’y mûrir. Mais le Je ne se tient pas tout seul dans sa vie. Il est relié à tous les autres êtres humains, qui, comme lui, cheminent au travers de la matérialité accablés de leur karma et doivent racheter ce karma. Et, précisément, cette solidarité de chaque être humain dans la tâche du rachat karmique est d’une grande importance pour sa mise en œuvre. (…) Les êtres humains doivent mûrir l’un grâce à l’autre dans leur vie commune, que ce soit en famille, dans la relation amicale, dans la communauté, dans l’état et en définitive dans la vie des peuples entre eux. Personne n’est seul dans l’existence – et personne ne doit vouloir provoquer de force par lui-même {le fait} de se tenir à l’écart. (…)

Et ce qui est dit ici au sujet des relations mutuelles de chacun des membres d’une famille est évidemment aussi valable, de façon générale, pour les relations de l’individu avec son prochain.

Chaque être humain porte son propre karma et chaque être humain doit s’efforcer, par une existence correcte telle que voulue par Dieu, de racheter ce karma. Mais chacun des êtres humains peut et doit alléger réciproquement ce rachat d’après le Principe de l’Amour serviable et de l’Assistance secourable, dans le Sens voulu par Dieu. Chacun doit surmonter son propre karma, mais il doit aussi correctement s’ajuster au karma du prochain: Moi et TON karma!

Il serait totalement faux (…) de se contenter de constater, avec un haussement d’épaules de pharisien, qu’un co-être humain a un lourd karma – qu’il doit, bien sûr, s’attribuer à lui-même -, que ce karma consiste en une maladie ou à des conditions d’existence terrestres difficiles de quelque sorte que ce soit.

Et ce serait tout aussi faux d’abandonner le prochain à toutes les difficultés de son existence sans le moindre secours seulement parce que l’on pense qu’il doit les traverser totalement seul, afin de tirer le meilleur parti de cette possibilité d’évolution.

Nous nous sommes déjà consacrés, à plusieurs reprises, au problème de l’Amour du prochain.

C’est ainsi que nous avons pris conscience que l’aide qu’un être humain doit accorder à un autre {être humain} n’est correcte et voulue de Dieu que si elle vise toujours un But spirituel, que si, en étant ainsi aidé, il en découle, pour le prochain, un Profit spirituel pour sa propre Ascension vers la Lumière. L’exigence «La plus grande partie de l’Amour c’est Sévérité» ne doit, en aucun cas, être interprétée de telle sorte que l’on ne doive pas du tout aider son prochain qui porte un lourd karma, mais seulement que ne lui soit pas restreinte la possibilité qui lui est présentement offerte pour le racheter.

Il importe que l’aide que l’on propose suive la bonne direction. Au travers d’une aide qui toujours pense à l’expérience spirituelle que le prochain devra puiser de ses circonstances de vie, la véritable expérience vécue (…) ne sera pas empêchée, mais, au contraire, ne pourra être obtenue que de cette façon seulement – grâce au bon conseil ou à l’aide judicieuse. Et là où l’expérience vécue a déjà fait prendre conscience du bon chemin, il pourra alors ensuite être approfondi, si l’aide a été offerte dans le sens du véritable Esprit du Christ (…).

Jamais nous ne devons oublier ce qui nous a été révélé au sujet de l’interconnexion des fils karmiques de plusieurs personnes entre elles, qui ne peuvent être rachetés que par une action commune. Par le fait, précisément, de comment réagit le «Je» individuel sur le karma du «Toi», repose toujours, pour les concernés eux-mêmes, de nombreuses possibilités de se détacher de son propre karma – ou bien de l’accroître présentement par une réaction mal fondée, par une dureté inappropriée, par un pharisaïsme arrogant et par un total manque d’égard provenant de l’indifférence ou d’une rigueur mal comprise.

Vis à vis du karma du prochain, il n’y a pas de place pour la fausse pitié ni pour la fausse rigueur, mais au contraire pour l’authentique compassion qui aide spirituellement, même si une aide terrestre aussi est accordée. «Moi et mon karma»: Avec la bonne attitude devant ce problème, j’accomplis le devoir de ma propre existence si je travaille correctement au rachat de mon karma. Mais je ne peux complètement me détacher de mon karma que si j{e T}’aide aussi à racheter le Tien!

 Amen.

 

– Traduit de l’allemand. –

Exposé N°106.

Exposé d’August Manz

(Verlag «Der Ruf» – G.m.b.H. – München)

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Exercices spirituels:

– 1) Rechercher dans sa vie personnelle, un ou plusieurs épisodes où l’on a clairement ressenti que le rachat d’un karma personnel n’a pu s’effectuer qu’en aidant autrui à surmonter le sien.

– 2) Trouver, dans son entourage, une personne karmiquement affligée pour l’aider non seulement à terrestrement surmonter son karma mais surtout à le mettre spirituellement à profit.

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Tendre la main

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