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Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Le déclin du Courage

Alexandre Soljenytsine: Un regard lucide et courageux

Lorsqu’une grande Conscience s’exprime…

« Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne (en russe: Александр Исаевич Солженицын: Aleksandr Isaevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et un des plus célèbres dissidents du régime soviétique durant les années 1970 et 1980.
Né dans le nord du Caucase, il fait de brillantes études de mathématiques et de littérature. Il adhère alors à l’idéologie du régime communiste. Mobilisé en 1941 lorsque commence la guerre contre l’Allemagne, il suit à sa demande une formation d’officier d’artillerie à partir de 1942. Au front, il fait preuve d’une conduite exemplaire qui lui vaut d’être décoré. Il est cependant arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans une correspondance personnelle et est condamné pour «activité contre-révolutionnaire» à huit ans de détention dans un camp de travail pénitentiaire. Libéré en 1953, il est placé en relégation dans un village du Kazakhstan et ne pourra rentrer en Russie qu’en 1959, réhabilité par la Cour suprême.
À la faveur de la déstalinisation et de l’adoucissement du régime sous Nikita Khrouchtchev, il publie un premier roman en 1962, Une journée d’Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant de l’existence de camps en URSS, qui fait l’effet d’une bombe. Alors que le régime se durcit sous la direction de Brejnev et que la police saisit certains de ses manuscrits, il parvient à publier quelques ouvrages en samizdat (Le Pavillon des cancéreux) ou à l’étranger (Le Premier Cercle). Ils lui valent une renommée mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1973, il donne l’ordre de publier à Paris L’Archipel du Goulag. Cette chronique minutieuse du système de répression politique en Union soviétique, nourrie de nombreux témoignages de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial. Elle est considérée comme l’un des ouvrages majeurs du XXe siècle sur le système concentrationnaire.
Arrêté en 1974, il est expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. D’abord réfugié en Europe de l’Ouest, il s’installe ensuite aux États-Unis, dans le Vermont, où il passe vingt années d’exil, au cours desquelles il écrit sa monumentale Roue rouge. Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.
Figure de proue de la dissidence soviétique, il s’en démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, exprimée notamment dans son « Discours de Harvard » sur le déclin du Courage (1978). »

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De la sotte vanité

De la sotte vanité

De la sotte vanité

Extrait des « Caractères » de Jean de La Bruyère

Tout le laid en ce monde est ancré dans la vanité, qui se montre de tellement de manières différentes.

La vanité fait partie des sept péchés capitaux. L’irrésistible besoin de paraître extérieurement a engendré cette «caricature d’être humain» aujourd’hui prédominante! L’être-d’apparence, qui ne mérite plus d’être appelé «être humain», parce que, dans sa vanité, il a, pour l’amour de l’apparence, enseveli toute possibilité en vue de l’indispensable Ascension de l’esprit.

« La sotte vanité semble être une passion inquiète de se faire valoir par les plus petites choses, ou de chercher dans les sujets les plus frivoles du nom et de la distinction. Ainsi un homme vain, s’il se trouve à un repas, affecte toujours de s’asseoir proche de celui qui l’a convié. Il consacre à Apollon la chevelure d’un fils qui lui vient de naître; et dès qu’il est parvenu à l’âge de puberté, il le conduit lui-même à Delphes, lui coupe les cheveux, et les dépose dans le temple comme un monument d’un vœu solennel qu’il a accompli.
Il aime à se faire suivre par un More. S’il fait un payement, il affecte que ce soit dans une monnaie toute neuve, et qui ne vienne que d’être frappée. Après qu’il a immolé un bœuf devant quelque autel, il se fait réserver la peau du front de cet animal, il l’orne de rubans et de fleurs, et l’attache à l’endroit de sa maison le plus exposé à la vue de ceux qui passent, afin que personne du peuple n’ignore qu’il a sacrifié un bœuf.

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Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le droit de mentir

Le « droit de mentir » existe-t-il?

Pour bien saisir l’objet de la présente page il est conseillé – si ce n’est déjà fait – de bien approfondir la page précédente consacrée au Huitième Commandement.

Dans mon enfance, dans le cadre du catéchisme, l’on apprenait le Décalogue avec comme énoncé du Huitième Commandement « Tu ne mentiras pas » (autrement dit: « Tu ne dois pas mentir »). Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai découvert que l’énoncé précis du Huitième Commandement dans la Bible est plutôt « Tu ne feras pas de faux témoignage contre Ton prochain ».

Faire un faux témoignage contre son prochain c’est certes mentir, mais il existe, en fait, bien d’autres manières de mentir. Alors mentir dans d’autres circonstances pourrait-il, en fonction des Lois de la Création et des Commandements Divins, parfois être autorisé?

Prenons un cas: Pendant l’occupation de la France par l’armée allemande nazie (1940-1945) un résistant est trouvé et arrêté par la puissance militaire allemande, l’armée d’occupation. Les officiers militaires allemands qui s’efforcent de réprimer la résistance soupçonnent que le résistant arrêté par eux fait partie d’un important réseau et ils ont pour objectif – au tant que faire se peut -, afin de mettre complètement et définitivement à l’activité de ce réseau qui contrarie leurs objectifs, d’arrêter tout le réseau et de fusiller ou d’emprisonner tous ses membres.

Les Allemands nazis soupçonnent fortement que le résistant français qu’ils ont réussi à arrêter connaît les noms, identités et adresses de la plupart des membres de ce réseau, voire de tous et ils n’hésitent pas comme cela s’est souvent vu – pour le faire parler à employer les « grands moyens », c’est-à-dire la torture. Lors de l’interrogatoire « musclé » subi par le résistant, lorsqu’il est violemment questionné pour savoir s’il connaît les identités de ses camarades de réseau, a-t-il le droit – alors qu’il les connaît parfaitement – pour les protéger, de dire: « Je ne sais rien. »?

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La vingt-cinquième heure

La vingt-cinquième heure

La vingt-cinquième heure

Introduction
Sur le site de l’École de L’Art de Vivre nous avons déjà souvent fait ressortir la catastrophe que constitue l’hyperdomination de l’intellect de nos jours largement prégnante dans le monde. Pour ceux qui cela ne serait pas encore devenu une évidence, il est frappant de voir comment certains auteurs avaient déjà parfaitement compris le processus, il y a déjà trois quarts de siècle ou davantage. C’est, par exemple, le cas de l’écrivain roumain Constant Virgil Gheorghiu avec son célèbre roman « La Vingt-Cinquième Heure ».
Présentation
La « vingt-cinquième heure », c’est celle qui vient après la dernière heure (donc la vingt-quatrième!), celle où même la Venue d’un Messie ne résoudrait rien; une société complètement bureaucratique et bureaucratisée ne peut tolérer la présence de l’esprit, car elle est pratiquement livrée aux monstres que sont devenus les êtres « humains » hyperdominés par leur propre intellect.
C’est aussi et d’abord – avant d’être un film (un film d’Henri Verneuil, sorti en 1967) –
un incroyable livre écrit par le pope roumain Constant Virgil Gheorghiu. Attention, chef d’œuvre!
Les paroles du pope Koruga à son fils Traian…
« La vie n’a jamais de but objectif, à moins qu’on ne désigne ainsi la mort: tout but réel et véritable est subjectif.
La Société technique veut offrir à la vie un but objectif. C’est le meilleur moyen de l’anéantir. Ils ont réduit la vie à une statistique. Mais: «Toute statistique laisse échapper le cas unique en son genre, et plus l’humanité évolue, plus ce sera, précisément, l’unicité de chaque individu et de chaque cas particulier qui comptera.» (Comte H. de Keyserling).
La Société technique progresse exactement dans le sens inverse: elle généralise tout. «C’est à force de généraliser et de chercher, ou de placer toutes les valeurs dans ce qui est général, que l’humanité occidentale a perdu tout sens pour les valeurs de l’unique, et partant de l’existence individuelle. D’où l’immense danger du collectivisme, qu’on le comprenne à la russe ou à l’américaine.»
Et c’est à cause de cela même, que nous pouvons avoir la certitude que cette Société s’écroulera. Tu en parlais d’ailleurs, toi-même, certain soir à Fântâna. La Société de la civilisation technique est devenue incompatible avec la vie de l’individu. Elle étouffe l’homme. Et les hommes meurent de la même mort que les lapins blancs de ton roman. Nous mourrons tous asphyxiés par l’atmosphère toxique de cette Société où ne peuvent se mouvoir que les Esclaves techniques, les Machines et les Citoyens, exactement comme tu voulais le raconter dans ton livre. Les hommes pèchent ainsi gravement et sont coupables envers Dieu.
De toute notre force, nous agissons contre notre propre bien, et surtout contre Dieu. C’est le dernier degré de déchéance jamais atteint par une Société humaine. Et cette Société périra, comme ont péri jusqu’à présent tant et tant de Sociétés au cours de l’histoire, et avant même que l’histoire commence. Les hommes essaient de sauver cette Société par un ordre logique, alors que c’est cet ordre même qui la tue.
Voilà le crime de la Société technique occidentale. Elle tue l’homme vivant – le sacrifiant à la théorie, à l’abstraction, au plan. C’est là, la forme moderne du sacrifice humain. Le bûcher et les autodafés ont été remplacés par le bureau et la statistique – les deux mythes sociaux actuels dans les flammes desquels est consommé le sacrifice humain.
La démocratie, par exemple, est une forme d’organisation sociale nettement supérieure au totalitarisme, mais elle ne représente que la dimension sociale de la vie humaine. Arriver à confondre la démocratie avec le sens même de la vie, c’est tuer la vie de l’homme et la réduire à une seule dimension. C’est la grande faute, commune aux nazis et aux communistes.
La vie humaine n’a de sens que prise et vécue dans son ensemble. Et pour pénétrer le sens ultime de la vie, il faut employer les mêmes outils dont nous nous servons pour comprendre l’art et la religion: les outils de la création artistique, les outils de toute création. Dans la découverte de ce sens ultime de la vie, la raison n’a qu’un rôle secondaire. Les mathématiques, la statistique et la logique ont le même effet, pour la compréhension et l’organisation de la vie humaine, que pour celle d’un concert de Beethoven ou de Mozart.
Mais la Société technique s’entête à arriver à la compréhension de Beethoven et de Raphaël par des calculs mathématiques. Elle s’entête à comprendre la vie humaine et à l’améliorer par des statistiques. Cette tentative est également absurde et dramatique.
Avec ce système, l’homme peut atteindre, dans le meilleur des cas, l’apogée de la perfection sociale. Mais cela ne lui est d’aucun secours. La vie même de l’homme cessera d’exister du moment où elle sera réduite au social, à l’automatique, aux lois de la machine. Ces lois ne pourront jamais donner un sens à la vie humaine. Et si on enlève à la vie son sens – l’unique sens qu’elle possède et qui est totalement gratuit et dépasse la logique – alors, la vie même finit par disparaître. Le sens de la vie est absolument individuel et intime.
La Société contemporaine a rejeté depuis longtemps déjà ces vérités et elle se dirige à une vitesse vertigineuse, avec la force du désespoir, vers d’autres chemins. Et c’est pourquoi les flots du Rhin, du Danube et de la Volga roulent en ce moment des larmes d’esclaves. Ces mêmes larmes empliront le lit de tous les fleuves de l’Europe et de tous les fleuves de la Terre, jusqu’à ce que les mers et les océans débordent de toute l’amertume des hommes esclaves de la Technique, de l’État, de la Bureaucratie, du Capital.
À la fin, Dieu prendra pitié de l’homme – comme Il l’a déjà fait maintes fois. Ensuite – telle l’Arche de Noé sur les flots – les quelques hommes demeurés vraiment hommes [NDLR: donc des êtres humains d’esprit] flotteront par-dessus les remous de ce grand désastre collectif. Et c’est grâce à eux que la race humaine sera sauvée, comme elle l’a déjà été à plusieurs reprises au cours de l’histoire.

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Le monde d’hier

Le monde d’hier

Le monde d’hier

Vers quel monde allons-nous? L’extrait du livre « Le monde d’hier » de l’écrivain autrichien Stefan Zweig est une occasion de réfléchir au genre de monde terrestre que nous désirons pour nous et nos enfants: Le totalitarisme numérique ou le respect de la liberté de l’esprit.
Stefan Zweig place l’époque-charnière en 1914. Pour lui il y a avant la première guerre mondiale et après. Autant dire que le mondialisme avec toutes ses outrances a commencé à ce moment-là.
Après avoir lu le texte ci-dessous, partagez vos aspirations et vos réflexions en commentaires en bas de la page… (Rappel: Il n’est pas nécessaire d’être enregistré pour pouvoir poster. Il est possible de poster un commentaire avec le nom de son choix. Il est possible de dialoguer entre commentateurs…)

«Le monde d’hier»
«Nous avons joui de plus de libertés publiques que la génération d’aujourd’hui» (celle de l’après Première Guerre mondiale), «soumise au service militaire, au service du travail, dans beaucoup de pays à une idéologie de masse, et dans tous, en réalité, livrée sans défense à l’arbitraire d’une politique mondiale stupide».
«Nous pouvions nous consacrer à notre art, à nos inclinations spirituelles, perfectionner notre vie intérieure, d’une manière plus personnelle et plus individuelle, en étant moins dérangés. Une existence cosmopolite nous était possible, le monde entier nous était ouvert. Nous pouvions voyager sans passeport ni visa partout où il nous plaisait, personne n’examinait nos opinions, notre origine, notre race ou notre religion.
Et de fait, rien ne rend peut-être plus palpable l’énorme régression dans laquelle est entrée l’humanité depuis la Première Guerre mondiale, que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes et à leurs libertés. Avant 1914, la Terre appartenait à tous ses habitants. Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait. Il n’y avait pas de permissions, pas d’autorisations, et cela m’amuse toujours de voir l’étonnement des jeunes lorsque je leur raconte qu’avant 1914, je voyageais en Inde et en Amérique sans avoir de passeport et même n’en avais jamais vu aucun.

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La Loi de l’Adaptation

La Loi de l’Adaptation

La Loi de l’Adaptation

Bien qu’elles soient sœurs, la Loi de l’Adaptation  ne doit pas être confondue avec la Loi de l’Évolution, quelque peu différente.
C’est en raison de la Loi de l’Adaptation que l’être humain terrestre a perdu toute capacité d’appréhender la matière fine de l’Au-delà. Pour cela il aurait fallu qu’au lieu de se limiter à l’intellect il utilise avec vigueur son Intuition spirituelle.
De ce fait, les ailes des esprits humains se sont atrophiées et les êtres humains ont perdu toute possibilité d’Envol. Comme des serpents, ils ne peuvent plus que misérablement ramper sur le sol, tandis que leur force d’élan vers les Hauteurs s’est depuis longtemps détachée d’eux, parce qu’ils ne l’utilisaient plus, ne s’en servaient plus depuis leur soumission à l’intellect étroitement lié au terrestre.
Les êtres humains, de ce fait, sont tombés sous le coup de la Loi de l’Adaptation, qui agit auto-activement dans la matière.
Seuls persistent les organes utilisés
C’est comme pour les oiseaux, dont les ailes s’atrophient d’abord lentement pour finir par complètement disparaître par la suite, s’ils ne les emploient jamais. C’est la même chose pour les poissons dont la vessie natatoire, nécessaire à l’ascension et au maintien à une certaine hauteur, à cause de courants trop forts, disparaît avec le temps, s’ils se tiennent constamment au fond.
Même si cela prend des millénaires pour se produire, cela finit par arriver. Or, pour l’être humain, c’est déjà arrivé!

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La Loi de l’Évolution

La Loi de l’Évolution

La Loi de l’Évolution

Les Lois de la Création
Sur le site de l’École de L’Art de Vivre, progressivement, l’on découvre ensemble les Lois de la Vie… C’est ainsi que nous avons découvert les Trois Lois de Base, la Loi de la Pesanteur Spirituelle, la Loi de l’Attraction du Genre Semblable, la Loi de l’Effet de Réciprocité, puis la Loi du Donner et du Recevoir (Loi de la Compensation), la Loi du Mouvement…
Aujourd’hui, nous voulons nous intéresser à la Loi de l’Évolution, elle aussi d’une importance considérable pour la vie dans la matière grossière. Cela concerne tous les Règnes: Le Règne minéral, le Règne végétal, le Règne animal et, bien sûr, aussi, le Règne … humain! Il y a donc bien quatre Règnes distincts et pas seulement trois, parce que, oui, l’être humain n’est pas un animal!
Création ou Évolution?
Les deux Notions sont souvent – à tort – opposées. Il n’y a aucun besoin d’être « créationniste » ou « évolutionniste ». Il convient juste de reconnaître la réalité des faits. Qu’elles soient « créationnistes » ou « évolutionnistes », les théories sont très compliquées, alors que – comme toujours – la réalité est beaucoup plus simple.
La Création a-t-elle été créée?
La Création – l’Univers – a-t-elle été créée? Oui, déjà le mot lui-même l’indique: La Création a été créée par le Créateur. Elle est donc Son Œuvre. Et, comme toute œuvre, elle est limitée.
L’être humain est-il une créature ou un produit de l’évolution?
L’être humain est-il une créature ou un produit de l’évolution? Il n’est pas possible de répondre à une telle question par une seule affirmation. L’esprit humain – au départ seulement un germe d’esprit humain – est une créature. Son corps terrestre, lui, est le résultat de l’évolution.
En ce sens il n’est pas faux de dire que « l’être humain descend du singe », mais, en réalité, cela n’est pas juste non plus, parce que ce n’est pas réellement l’être humain qui descend du singe mais seulement son corps terrestre gros-matériel.
Sur Terre, les corps sont donc soumis à l’évolution au sens biologique, ce qui fait qu’ils peuvent aussi dériver les uns les autres, mais cela n’implique rien de pareil quant aux noyaux qui les habitent. Jamais une âme de singe (ou de tout autre animal) ne pourrait se transformer en esprit humain. Il y a là une intangible et infranchissable différence d’origine.

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L’Amour de la Patrie

L’Amour de la Patrie

L’Amour de la Patrie

« Comment le prononcer ce nom de la Patrie?
Dans son brillant exil mon cœur en a frémi. »
– « Milly ou la Terre natale » – Alphonse de Lamartine –

Le dernier Panache

Vivre une expérience liée à la Patrie sur Terre
Est-il possible de vivre une expérience qui active ou ravive en nous le Ressenti du fervent attachement au sol de la Patrie?
De notre point de vue et selon notre propre expérience vécue, la réponse à cette question est oui. Pour une fois, de manière quelque peu subjective, nous souhaitons en donner ici un exemple lié à l’histoire de la France.
Comme presque tout le monde le sait, d’un point de vue gouvernemental jusqu’en 1789, depuis l’époque du « Premier Royaume » (Clovis) la France était une monarchie, c’est-à-dire une Royauté.
Puis la révolution est arrivée et le peuple français est devenu un peuple régicide. Au nom de la « république », en invoquant la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », la révolution, par le régime de la terreur, a rapidement imposé sa dictature sanguinaire, et, par épouvante ou par suivisme, presque partout, sur l’ensemble du pays, une bonne partie du peuple a suivi…
Au sujet de « Liberté, Égalité, Fraternité », justement, Alexandre Soljenitsyne a dit:
« La Révolution française s’est déroulée au nom d’un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable: liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s’exclure mutuellement, sont antagoniques l’une de l’autre! La liberté détruit l’égalité sociale – c’est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l’égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n’est pas de leur famille. Ce n’est qu’un aventureux ajout au slogan et ce ne sont pas des dispositions sociales qui peuvent faire la véritable fraternité. Elle est d’ordre spirituel. »
– À propos de la devise de la République française: « Liberté, Égalité, Fraternité »
«Alexandre Soljenitsyne, Un parler libre. Honneur à lui et à sa mémoire!»,
Alexandre Soljenitsyne, Texte intégral du discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne,
le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l’inauguration de l’Historial de Vendée. –
Le peuple a suivi la révolution partout?, non!, une province, en particulier, s’est élevée contre les diktats de la révolution et ses outrances sanguinaires, et cette province c’était la Vendée.
Anéantissement de la Vendée voté par la révolution
Effrayée par le danger vendéen, le 1er août 1793, la Convention nationale décrète l’anéantissement de la Vendée.
«Article 6: Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts.»
«Article 7: Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles seront détruits, les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers, pour être portées sur les derrières de l’armée, et les bestiaux seront saisis.».
A la suite de quoi furent ensuite dépêchées sur place les tristement célèbres « colonnes infernales ».

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Aspirez à la Conviction!

Aspirez à la Conviction!

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Douze hommes en colère

Le doute est parfois le chemin vers la conviction. Un jeune homme accusé de meurtre est-il coupable ou bien est-il innocent? Comment parvenir à la conviction par le doute?
Dans certains cas il n’est pas possible d’être convaincu qu’un homme accusé d’un crime est coupable. Il n’est pas non plus possible d’être convaincu qu’il est innocent. Par contre, il est possible d’être convaincu qu’il n’est pas possible d’affirmer avec une certitude absolue qu’il soit coupable. Ce doute doit donc profiter à l’accusé menacé de peine de mort à cause du côté définitif et irrémédiable de la peine générant un préjudice impossible à réparer au cas où l’erreur de verdict est finalement reconnue. Une telle conviction suffit à déterminer le juste chemin à suivre…
De brillante manière, le film « Douze hommes en colère » de Sydney Lumet met justement en scène le « doute raisonnable ». Dans un jury américain de cour d’assises comprenant 12 jurés, un juré – le juré n°8 (Henri Fonda) fait basculer les 11 autres jurés de l’affirmation « l’accusé est coupable » à l’affirmation « l’accusé est non coupable » (du moins sa culpabilité n’est pas assurée et il doit avoir le « bénéfice du doute »).
Le doute peut donc, à lui seul, suffire à faire basculer du camp de la possible et même probable erreur à celui de la possible et même probable innocence 11 jurés en colère. A défaut d’être convaincu d’un fait, un être humain peut arriver à la conviction qu’il doute, donc qu’il ne sait pas et ne peut donc pas prendre une décision dont les conséquences seront irrévocables et irréparables!

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Un bon gouvernement pour de bons sujets

Un bon gouvernement pour de bons sujets

Un bon gouvernement pour de bons sujets

Réflexions sur l’Art de Gouverner

« Le meilleur gouvernement est celui où chacun se gouverne lui-même. »
– Goethe –

La politique est l’art et la science de gouverner la cité ou l’état. Seul celui qui se gouverne lui-même peut prétendre gouverner autrui. A vrai-dire, celui-là n’a aucune prétention, c’est le Ciel qui l’appelle et le charge d’une mission. Mission qu’il accepte volontairement, par Amour et aspiration à servir.
Au cours de l’histoire, les êtres humains ont conçu ou expérimenté diverses formes de gouvernement. Nous allons passer en revue les plus significatifs pour notre propos.
Classification des systèmes de bas en Haut
La démocratie
La démocratie est la puissance souveraine du peuple se gouvernant par lui-même ou tout au moins choisissant ses représentants et gouvernants.
La république (« res publica »: la « chose publique ») s’apparente à la démocratie; elle regroupe les formes de gouvernement où le pouvoir est réparti au maximum parmi le peuple.
Les systèmes démocratiques ou républicains s’appuient sur le postulat que – ainsi que l’affirme Descartes: « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » et il ajoute: « Chacun pense en être si bien pourvu que ceux-mêmes qui sont les plus difficiles à contenter en toutes choses n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils n’en ont. » (ce qui ne prouve rien!).
Mais le « bon sens » suffit-il pour bien gouverner? Et, d’abord, qu’est-ce que le bon sens? Est-ce le « sens commun », le sens de tout le monde? Si, pour ceux qui utilisent cette expression, c’est essentiellement de cela qu’il s’agit, alors il n’est pas forcément une référence.
La démocratie est donc un pari sur la masse. Mais si « le peuple est en haut » – ainsi que le dit Victor Hugo -, « la foule est en bas », et la loi des masses, au lieu d’être la stimulation vers le haut, est, presque toujours, le nivellement par la base où le plus grand nombre calque son comportement, non sur les meilleurs mais, le plus souvent, sur les pires.
Ce système n’est donc point le système idéal; en définitive « démocratie » est trop souvent synonyme de « démagogie »; le « démocrate » au sommet est le plus souvent un « démagogue » et le démocrate à la base – nous parlons de celui qui est sincère – est quant à lui, dans la plupart des cas, un naïf.
Le véritable « démophile » (celui qui aime véritablement le peuple) n’est pas « démocrate ».

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