Ecole de l'art de vivre

La Maternité

par | 8 Avr 2024 | Notions Justes, Regards sur le Monde | 1 commentaire

Commentaires récents

  1. "Le royaume intermédiaire" Et cette bonne nouvelle doit inciter tout un chacun à se préoccuper au plus vite des lois…

  2. A Etienne: «Il n’existe pas de droit de mentir.» Dont acte. «C’est l’intention qui compte!» Donc, si l'on a une…

  3. A Cécile Bompoil: "Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre…" "Nous pouvons" juste dans…

  4. Il n’existe pas de droit de mentir. «C’est l’intention qui compte!», aussi le fait de vouloir sauver des vies est…

  5. En complément à ma précédente intervention, en tenant compte des faiblesses humaines habituelles, ainsi qu'il est dit, d'une part, que…

  6. Le droit de mentir… Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre… Nous ne savons…

  7. Au sujet de la réponse de Francisco de Castro ci-dessus: Il me semble que cette contribution - que je salue…

  8. En ce qui me concerne, les Lois de la Création sont incorruptibles. Un mensonge doit être considéré comme une tromperie,…

Archives

Contenus de la page

.

La Maternité

.

« Tu dois honorer Père et Mère. »
– Quatrième Commandement –

 

La Maternité! Exaltée par les poètes, célébrée par les artistes, encensée par les moralistes, chantée par les musiciens, magnifiée par les peintres et les sculpteurs!

Certes, la Paternité est aussi une belle chose, mais la Maternité! Synonyme de bienveillance, de protection, de douceur, de soins attentifs:

« Ô l’Amour d’une mère! Amour que nul n’oublie!
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie!
Table toujours servie au paternel foyer!
Chacun en a sa part et tous l’ont tout entier! »
– Victor Hugo –

Ce qu’ils ont dit de l’amour maternel:

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, difficile de s’exprimer mieux que Victor Hugo, mais, avec plus ou moins de justesse, de nombreux {autres} auteurs se sont exprimés avec enthousiasme au sujet de l’amour maternel:

«L’amour d’un père est plus haut que la montagne.
L’amour d’une mère est plus profond que l’océan.»
– Proverbe japonais –

«Il n’y a qu’un amour profond, sincère, inaltérable, c’est l’amour maternel
– Alexandre Dumas, fils –

«L’amour maternel est le seul amour qui se rapproche un peu
de l’Amour Divin
– Henri-Frédéric Amiel –

«Dans l’amour de la femme pour l’homme,
il reste toujours quelque chose de l’amour maternel
– André Maurois –

«L’amour maternel naît avec l’enfant lui-même, c’est un instinct pur.»
– André Maurois –

«L’amour maternel, c’est un amour sans réserve
qui ne demande aucune récompense.»

– André Maurois –

«L’amour maternel est la plus haute figure de l’Amour vrai.»
– Christian Bobin –

«L’amour maternel ne connaît point de bornes.»
– Charles Dubois –

“Rien n’orne une femme comme la maternité.” 
– Alexandre Kazantsev –

«L’amour maternel, il n’y a rien de plus beau ni de plus grand.»
– 
Benoît Lacroix –

“L’amour d’une mère ne meurt jamais, même lorsqu’elle est partie.”
– Anonyme –

“Une mère comprend même ce que l’enfant ne dit pas.” 
– Proverbe juif –

«Le visage d’une mère est pour l’enfant son premier livre d’images.»
 – Christian Bobin –

.

Maternité

Maternité

.

«Les bras des mères sont faits de tendresse;
les enfants y dorment profondément.»

– Victor Hugo –

«L’amour d’une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite.
Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve
en travers de son chemin.»

– Agatha Christie –

« L’amour maternel ne veut que le bonheur de l’être aimé,
même sans en être la source. »

– Henri-Frédéric Amiel –

“Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel
se trouvent toujours des conseils.”
 – Honoré de Balzac –

“Une mère voit tout, sait tout, mais pardonne toujours.”
 – Inconnu –

“L’amour maternel est le sentiment le plus pur, le plus fort et le plus sincère
qui puisse exister.”
Inconnu –

“Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve
toujours la compassion.”
– Honoré de Balzac –

.

Maternité

Maternité

 

“Une mère peut remplacer n’importe qui,
mais personne ne peut remplacer une mère.”
– Inconnu –

« Il n’y a que l’amour maternel qui soit capable de désintéressement et qui sache dire: «Que mon fils soit heureux sans moi, et loin de moi, pourvu qu’il soit heureux et profite pleinement de la vie.». L’amour maternel, le saint amour,
celui qui donne sans illusion, sans besoin de réciprocité. »

– Henri-Frédéric Amiel –

«À la montée du lait commence l’amour maternel
– André Gide –

.

Maternité

Maternité – Christopher Williams

.

« L’amour maternel est la plus haute figure de l’amour vrai. »
Christian Bobin – « La merveille et l’obscur » (1991) –

« L’amour maternel ne veut que le bonheur de l’être aimé,
même sans en être la source. »
– Henri-Frédéric Amiel – « Journal intime », le 2 décembre 1877. –

« L’amour maternel est capable de tous les miracles. »
– Jean-Henri Fabre –

« L’amour maternel, il n’y a rien de plus beau ni de plus grand. »
– Benoît Lacroix –

« L’amour maternel n’est point chose éphémère;
il ne trompe jamais, et jamais ne finit. »
– Évariste Boulay-Paty – « L’amour maternel » (1852) –

“L’amour maternel est si merveilleux qu’on ose à peine en parler:
devant le tabernacle le plus grand silence est la plus grande admiration.”
– Camille Schneider –
.
“La mère sait aimer: c’est toute sa science.”
– Charles-Hubert Millevoye – « L’Amour maternel » –
.

«Il n’y a qu’un amour profond, sincère, inaltérable, c’est l’amour maternel
– Alexandre Dumas, fils – « Le docteur Servans » (1849) –

«Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon
– Honoré de Balzac –

«L’amour maternel ne veut que le bonheur de l’être aimé,
même sans en être la source.»
Henri-Frédéric Amiel – « Journal intime » (2 décembre 1877)

 «L’enfant a beau grandir, il reste toujours à la hauteur du cœur maternel
– Anonyme –

«L’amour maternel n’est point chose éphémère;
il ne trompe jamais, et jamais ne finit.»

– Évariste Boulay-Paty – « L’amour maternel » (1852) –

«Les enfants privés de l’amour maternel ne parviennent pas à entretenir la confiance minimale requise pour s’aimer eux-mêmes, pour croire que les autres vont les aimer
ou, tout simplement, pour aimer la vie.
»
– Irvin D. Yalom – « La méthode Schopenhauer » –

«L’amour d’une maman, c’est la conviction que ses poussins sont des cygnes;
ce qui est la meilleure façon de donner du moral à des enfants qui sont convaincus d’être de vilains petits canards.»
– Pam Brown, « Maman ou mère« 

«Fait d’héroïsme et de clémence, présent toujours au moindre appel,
qui de nous peut dire où commence et où finit l’amour maternel
« Il n’y a pas une telle fleur au monde dans aucun champ ou une telle perle
dans la mer comme un enfant sur les genoux d’une mère. »

 – O. Wild –

« Le destin futur de l’enfant est toujours l’œuvre de sa mère. »
– Napoléon Bonaparte –

« La vraie mère n’est pas celle qui « donne la vie » à l’enfant,
mais la bonne éducation. »

– Jean Chrysostome

«Le mot le plus limpide qu’un être humain puisse prononcer est mère,
tout comme le plus bel appel est maman.
Ce sont des mots aussi menus que grandioses, pétris d’espoir,
d’amour et de tendresse et de tout ce que le cœur humain peut contenir
comme finesse, douceur et suavité.»

– Khalil Gibran –

« Dieu nous parle par la bouche de nos mères. »
– Igor Krasnovski –

« Mère est le genre de personne qui remplacera tout le monde,
mais que personne ne peut remplacer. »

– M. Andersen –

« Maman, Tu es la plus belle du monde,
car tant d’amour inonde Tes jolis yeux. »

– Henri Salvador –

« La main qui berce un enfant gouverne le monde. »
– William Wallace –

« Les mains de maman sont l’incarnation de la tendresse. »
– Victor Hugo –

Maternité

Maternité

.

L’on pourrait continuer encore comme cela longtemps…, car, à ce sujet, les ressources de la littérature – en particulier si l’on considère ce que les hommes en ont dit – semblent inépuisables, mais il faut bien s’arrêter pour laisser de la place à ce que nous avons aussi à dire.

L’amour maternel selon le Savoir des Lois de la Création

Après un tel déluge de louanges, il semble difficile de relativiser. Et pourtant, il le faut. En disant «L’instinct maternel est divinement animal. La mère n’est plus femme, elle est femelle, Victor Hugo – encore lui – avait compris les limites de l' »amour maternel » et mis le doigt sur le point d’achoppement: Par essence, l’Amour est spirituel (et même, au niveau le plus élevé, Divin), alors que ce que de nombreux auteurs – et pas des moindres (voir ci-dessus) – appellent « amour maternel » est de genre non pas spirituel mais bien entéallique.

Rappelons ici brièvement ce qu’il faut comprendre par entéallique. Sans même ici parler de ce qui se tient encore au-dessus (la Sphère Divine), la Création se divise en deux genres fondamentaux: Le genre spirituel et le genre entéallique. Par nature, le Spirituel est est doté du libre vouloir alors que l’Entéallique ne l’est pas, ce qui veut dire qu’il ne fait qu’accomplir la Volonté Divine. Alors que les êtres humains font partie du genre spirituel, les « Dieux » de l’Olympe ou du Walhalla, les animaux et les entéaux font partie du genre entéallique.

Lorsque Victor Hugo identifie l’« instinct maternel » comme étant animal, il en conclut, avec justesse, que la mère, lorsqu’elle est mue par le seul instinct maternel, n’est plus une femme mais une femelle, donc elle-même un animal.

Ce qui se trouve en arrière-plan de cela c’est, en effet, la pensée que la féminité humaine ait à chercher le but principal de son existence dans la maternité. Une telle pensée, largement répandue dans l’humanité depuis des millénaires, en réalité, déprécie et déshonore le genre féminin.

En effet, d’un point de vue biologique, la fonction maternelle appartient au genre entéallique et non pas au genre spirituel. Or le genre entéallique animal – aussi appelé « seul-entéallique » – se tient en-dessous du spirituel-humain, de sorte que vouloir limiter la femme à une activité purement entéallique revient à la ravaler au rang de l’animal!

Pour une femelle animale, il est clair qu’elle s’épanouit entièrement dans sa fonction maternelle. En fonction de son genre propre, elle est au sommet son activité et s’y accomplit parfaitement. C’est normal, parce que le genre animal entéallique est porteur d’un noyau provenant du seul-entéallique, alors que le noyau de l’être humain (qui est aussi porteur du genre entéallique mais seulement en tant qu’enveloppes) est, quant à lui, de genre spirituel.

Mais une femme terrestre – dont la vocation profonde est – tout comme celle de l’homme – de genre spirituel – qui – quelle que puisse en être la cause – ne veut être que mère se ravale elle-même à être une femelle, donc un animal! Elle rate ainsi le but fondamental de son existence. Le mariage et la procréation, de même que la maternité, n’existent, en effet, que sur Terre.

La raison d’être fondamentale de la maternité est, en effet, d’offrir un pont aux âmes de l’Au-delà, afin qu’elles puissent venir sur Terre racheter leur karma et acquérir la maturité spirituelle nécessaire au retour au Paradis (la Patrie spirituelle) des esprits qui les habitent. C’est une fonction temporaire qui permet à ces âmes de parvenir à l’âge adulte sur la Terre, et donc à la pleine responsabilité spirituelle.

Naturellement ce qui est dit ici ne dévalorise en rien la haute dignité de la fonction de mère (dont il existe, du reste, un archétype féminin dans les Plans plus élevés), mais celle-ci doit être fondamentalement vécue au niveau spirituel, pas au niveau uniquement entéallique, comme si la femme était seulement un animal du genre des mammifères, comme une femelle, comme un être issu du seul-entéallique.

C’est pourquoi une vraie mère, avant d’être celle qui met au monde le corps gros-matériel pour une incarnation donnée et celle qui, en tant que mammifère, le nourrit ensuite avec son lait, est celle qui, à partir de leur adolescence, est capable de devenir l’amie de ses enfants, et notamment de ses filles, est celle qui est capable de devenir un exemple spirituel, et d’étendre son rayonnement spirituel et sa bénéfique influence sur la communauté, la nation et l’humanité.

C’est certainement en ce sens que le célèbre historien Jules Michelet a écrit: « Éduquer une fille, c’est éduquer la société elle-même,car elle vient d’une famille où l’âme est une femme. ». Dans le même ordre d’idée la célèbre Mère Teresa de Calcutta a a dit: « Si vous éduquez un garçon vous éduquez un être humain, si vous éduquez une fille, vous éduquez un peuple! ».

Souvent les mots « mère » et « foyer » sont associés pour faire « mère au foyer ». Certes, ces deux mots vont bien ensemble, mais il nous faut aussi devenir conscients que même sans être mère, donc même sans enfants, une femme peut faire de sa maison, de sa communauté, de son village, de sa patrie (« Heim: « foyer »; « Heimat »: « patrie »), un foyer. Ce n’est donc pas fondamentalement l’enfant qui fait le foyer, même si le foyer est et demeure le lieu idéal pour y élever des enfants!

Quand l’Amour spirituel remplace l’amour maternel

Pendant la prime enfance ce qui est communément appelé « amour maternel » joue un rôle de premier plan, car l’enfant en bas âge a besoin de soins spécifiques que requiert son absence d’autonomie jusqu’à ce qu’il soit devenu capable de lui-même suffisamment maîtriser son instrument, le corps terrestre dont il a besoin pour vivre sa vie sur la Terre. Ce sont les soins maternels, qui s’adressent principalement à son enveloppe gros-matérielle ainsi qu’à sa partie entéallique, à ce moment-là, déterminante.

Ce n’est qu’à l’adolescence, grâce à l’arrivée de la force sexuelle (correspondant à la puberté), que l’esprit perce enfin chez l’enfant. Du coup, pour la mère, la relation avec son enfant devient beaucoup plus exigeante! En effet, jusqu’alors, l’enfant pouvait se contenter de soins émanant de l’amour maternel, mais, désormais, ce n’est plus le cas, une fois devenu adolescent il veut plus! Et si le propre esprit de la mère n’est pas à la hauteur, elle ne va pas pouvoir lui donner l’Amour spirituel dont, désormais, il a intérieurement besoin!

C’est, du reste, exactement la même chose pour le père. Pendant la prime enfance de son enfant, par rapport à celui de la mère, son rôle – qui consiste fondamentalement à faire découvrir le monde à son enfant, en effet, était quelque peu en retrait. Mais, au fil du temps, le rôle paternel ne cesse de prendre de l’importance, jusqu’au moment où, à l’adolescence, de façon équilibrée, il peut avoir la même importance que celui de la mère.

Mais, pour le père comme pour la mère, l’arrivée à l’adolescence de leur enfant représente un vrai défi spirituel. L’esprit de l’enfant – de par son genre – exige, car c’est la nature même de l’esprit – de genre magnétique – qui est ainsi. Ou les parents sont capables de répondre, ou pas. Et il est bien évident qu’à une exigence de genre spirituel émanant d’un adolescent la réponse parentale ne peut, elle aussi, qu’être spirituelle.

Faut-il décrier la maternité?

Alors les « féministes » ont-ils/elles raison de décrier la maternité? La réponse est non, par ce qu’ils ou elles le font pour de tout autres raisons, qui, elles, selon la conformité aux Lois de la Création, ne sont pas bonnes du tout.

Ce que revendiquent (et c’est bien le mot qui convient!) les féministes c’est uniquement la promotion intellectuelle et sociale de la femme, l’égalitarisme forcené avec l’homme et qu’elle s’en vienne rivaliser avec l’homme sur des terrains d’action fondamentalement masculins.

Ainsi que les femmes véritablement féminines l’ont très bien compris, la véritable élévation de la femme ne passe pas du tout par la masculinisation de la femme ni par le « féminisme », bien au contraire. La véritable ascension de la femme ne peut être que spirituelle et viendra donc d’un tout autre côté.

La maternité serait-elle en voie de disparition?

Dans les sociétés « modernes » décadentes – où, au détriment de l’esprit, l’intellect et le sentiment sont rois – l’on se fait fort – toujours, notamment, par égalitarisme forcené – de mettre un terme à la maternité biologique. C’est ainsi que, de plus, en plus, l’on voit les tentatives de remplacer la grossesse des femmes s’effectuant normalement dans un utérus  par des « utérus artificiels ».

Au-delà de toutes ces inquiétantes tentatives d’artificialisation du Naturel et de chosification du corps humain (lequel doit – comme le dit Paul de Tarse – être considéré comme le Temple de l’Esprit), la question se pose de savoir si – en ce qui concerne l’être humain – elles vont ou non aboutir dans un avenir relativement proche. La réponse à cette question repose, une fois de plus, dans le Savoir des Lois de la Création.

Pour l’incarnation d’une âme dans un embryon – appelé à passer ainsi au statut de fœtus – est requis un pont spécial de genre entéallique que seule peut fournir la mère (pour autant qu’elle n’ait pas complètement perdu toute sa féminité!) et donc pas la technologie élaborée par l’intellect humain. Cela implique qu’une grossesse s’effectuant entièrement – donc de la conception à la naissance – en dehors du ventre maternel, l’on ne la verra jamais, et heureusement!

Conclusion: L’amour maternel doit être considéré à la lumière de l’Amour spirituel

Lorsqu’une maxime courante affirme que « l’amour est aveugle » (ce qui est fondamentalement faux, puisque, au contraire, le véritable Amour est fondamentalement lucide! – seule la caricature de l’amour est aveugle!) cela peut aussi concerner, en premier chef,  ce que l’on appelle couramment l’« amour maternel ». Pour une mère, son enfant sera toujours la septième – ou la huitième! – « merveille du monde »! Cette réflexion nous permet de mettre le doigt sur ce que devrait être le véritable amour maternel.

Car, en réalité – dans l’absolu -, il n’existe pas plus d' »amour maternel » (ce qui est souvent ainsi appelé n’est, en, fait, que de l’instinct!) qu’il n’existe d’« amour conjugal » ou d’« amour amical »! En réalité, il n’existe que l’Amour « tout court » qui, pour l’être humain, est de genre purement spirituel! Cela veut dire qu’une mère doit aimer son enfant, comme elle aime son mari ou qu’elle aime ses ami(e)s, c’est-à-dire de la juste manière, en prenant en considération le fait que la Base de l’Amour c’est la Justice, tout comme la Base de la Justice c’est l’Amour!

Naturellement, avec cela il ne s’agit pas de nier l’existence de l’instinct maternel, mais il s’agit simplement de le mettre à sa juste place, donc au niveau qui est le sien, le niveau entéallique, dans ce qu’il a de commun avec les animaux! Chez la femme, l’instinct maternel ne doit donc pas exister tout seul ou être mis à la première place, il doit juste être placé – comme tout le reste – sous la maîtrise de l’esprit, qui doit être le seul à régner en l’être humain, homme ou femme!

Lorsque, après sa vie terrestre, un esprit féminin qui, sur Terre, pendant sa vie terrestre, a mis au monde et élevé un ou plusieurs enfants, quitte la Terre pour aller vivre dans l’Au-delà, il n’a plus d’instinct maternel – pour cet esprit féminin cela a cessé d’exister! –, seul l’amour de l’âme – et même fondamentalement l’amour de l’esprit – continue à exister en lui – ou en elle (puisque l’on parle d’une femme!).

L’instinct maternel est donc utile sur Terre. Grâce à lui, une femme qui devient mère sait ce qu’elle doit faire pour son enfant. Elle en a donc besoin pour accomplir sa tâche de mère, mais ce n’est pas de l’Amour, c’est juste un instrument terrestre au service de l’Amour. Mais l’instinct maternel – et donc l' »amour maternel » – n’existe que sur la Terre! Dans l’Au-delà il n’y a pas ou plus de grossesse, pas d’accouchement, pas d’allaitement. Il y a juste l’amour d’une âme pour une autre âme, à travers les fils qui ont pu être noués sur la Terre, par exemple à l’occasion d’une relation mère-enfant.

A ce propos, il est important de noter – et c’est pareillement valable pour les relations père-enfant – que ce n’est pas la parenté ou la filiation elle-même(s) qui crée(nt) les liens qui subsistent dans l’Au-delà, mais la notion que les âmes concernées peuvent s’en faire, de sorte que ce n’est nullement la parentalité biologique qui est ici déterminante mais uniquement les liens fin-matériels que les âmes des parents et des enfants ont pu nouer en ces circonstances et qui, par conséquent, perdurent – ou non – après la mort terrestre.

Certes, la Maternité est sacrée. De même, l’Amour maternel, qui en est le couronnement, est, lui aussi, sacré. Toutefois, de par son genre spirituel, la plus haute Tâche de la féminité humaine réside non dans l’entéallique mais dans le spirituel, dont elle constitue la partie la plus fine et aussi la plus élevée. En réalité, beaucoup de « vertus » que les poètes et les écrivains attribuent à la maternité – et donc à l’entéallique – en réalité, sont à relier non à la maternité mais plutôt à ce que le grand poète allemand Johann Wolfgang von Gœthe appelait l’Éternel-Féminin, dont il a écrit qu’il « nous entraîne vers les Hauteurs »

 

Exercice spirituel

Dans les citations des auteurs mentionnées ci-dessus, séparez celles qui – selon les Lois de la Création –  correspondent à une juste définition de la Maternité – la Maternité spirituelle – de celles qui chantent les louanges de la maternité purement entéallique, au risque de ravaler la femme humaine de genre spirituel au niveau inférieur d’une femelle de genre exclusivement entéallique.

Autrement dit, faites le Tri entre les paroles spirituellement inspirées et celles qui, de façon prédominante, portent la marque de l’intellect limité à l’espace et au temps terrestres et du sentiment né du seul instinct corporel dirigé par l’intellect.

.

Maternité

Maternité selon Bouguereau

1 Commentaire

  1. Deh Assy

    La Maternité

    Article mettant en lumière l’amour maternel.

    Merci à l’auteur de l’article pour avoir donné des éclaircissements assez détaillés concernant l’amour maternel tant chanté.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *