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La pièce de monnaie

par | 28 Mar 2024 | Exercices Spirituels | 0 commentaires

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La pièce de monnaie

 

La leçon de la pièce de monnaie

 

 Lorsqu’un objet tout simple peut nous apprendre beaucoup…

 

Ce que peut enseigner une simple pièce de monnaie

Depuis la Venue de Jésus, tous les Chrétiens savent qu’une simple pièce de monnaie peut être un magnifique support pour un Enseignement fondamental. C’est, en effet, par le truchement d’une pièce de monnaie que Jésus a donné son célèbre Enseignement sur le Devoir de rendre à chacun ce qui lui appartient – à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Voici – ici, juste en passant – l’histoire, en bref:

Des émissaires des pharisiens et des sanhédrites viennent trouver Jésus et tentent de Le piéger en Lui demandant s’il faut ou non payer l’impôt réclamé par l’empire romain, c’est-à-dire la puissance d’occupation. Percevant immédiatement le caractère sournois de leur question, Jésus les qualifie d’«hypocrites», puis leur demande de montrer l’une des pièces de monnaie servant – justement – à payer l’impôt réclamé par Rome et de lui dire qui s’y trouve représenté. Ils répondent qu’il s’agit de César, c’est-à-dire, en l’occurrence, de l’empereur Tibère, qui – comme tous les empereurs romains depuis Jules César – portait aussi le surnom [«cognomen»] de «Caesar». Au vu de l’effigie de celui qui figure sur la pièce, Jésus leur répond alors la célèbre Parole: «Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.».

Considérons donc  une pièce de monnaie. C’est un objet simple et banal. Beaucoup – si ce n’est tous – en ont dans les poches, dans leur porte-monnaie ou dans leur tire-lire. Pour le moins, « tout le monde » en a déjà vu! Quel que soit ce qui figure dessus (par exemple, l’effigie de César ou celle de Napoléon), que peut-elle encore nous enseigner?

Une pièce de monnaie. A-t-elle – fondamentalement – une, deux ou trois parties? Bien qu’elle soit triple, la réponse est toute simple:

La pièce de monnaie – n’importe laquelle – a, à la fois, une partie (si l’on peut dire, lorsque la « partie » équivaut au tout!), deux parties et même trois parties!

Comment passer du Un au Deux et du Deux au Trois?

Développons:

 1) La pièce de monnaie est un tout indivisible. Elle n’a donc qu’une «partie» ou, du moins, un seul constituant, puisque c’est une pièce de monnaie unique. et que si l’on essaye de la morceler, ce ne sera plus une pièce de monnaie. Elle est donc insécable.

 2) La pièce de monnaie a, à l’évidence, deux parties. En effet, c’est une pièce de monnaie, et chacun sait qu’une pièce de monnaie a deux côtés: le côté Pile et de l’autre côté – le «revers de la médaille» – le côté «Face». C’est même précisément à cause de cela qu’il est possible de l’utiliser pour jouer ou «tirer» «à pile ou face»! Le côté «Pile» de la pièce de monnaie est inséparable de son côté «Face», et inversement. Tout comme l’Amour est inséparable de la Justice, et réciproquement.

Toutefois – bien que les deux existent -, lorsque l’on regarde le côté «Pile» de la pièce, l’on ne voit pas le côté «Face», et inversement! Tout comme, lorsque l’on considère uniquement l’Amour, l’on ne voit pas la Justice, et lorsque l’on considère uniquement la Justice, – qui est pourtant juste de l’autre côté -, l’on ne voit pas l’Amour! – qui est pourtant juste là, derrière! L’Amour est tellement proche de la Justice – et inversement! – que l’on pourrait presque dire que les Deux se touchent, tout comme se touchent aussi – tout en regardant, chacun(e), dans deux directions diamétralement opposées –, les côtés «Pile» et «Face» d’une même pièce de monnaie!

Si l’on se représente la Justice par un Triangle équilatéral (par exemple, une Pyramide vue en coupe) dont la pointe supérieure est orientée vers le Haut (la Justice regarde vers le Haut), alors l’on peut se représenter l’Amour comme un deuxième Triangle équilatéral – de même superficie et symétrique au premier – dont la pointe inférieure est, cette fois, orientée vers le bas (il est bien connu que l’Amour se penche). Avec cette image, l’on voit tout de suite que la Justice et l’Amour sont symétriques avec une Base commune. Ce qui permet de dire que «La Base de la Justice c’est l’Amour» et que «La Base de l’Amour c’est la Justice!». Normal!, c’est la même Base!

Pareillement, les deux côtés de la même pièce de monnaie – le côté Pile et le côté Face – sont, tous les deux, inscrits dans la même circonférence, celle délimitée la Tranche de la pièce, qui leur est commune!

3) Mais si l’on veut être absolument complet, l’on est obligé de dire que la pièce de monnaie a trois parties. En effet, en plus des deux côtés «Pile» et Face de la pièce de monnaie, il faut aussi considérer ce qui les sépare tout en les reliant, ou, inversement, ce qui les relie tout en les distinguant, donc la troisième partie de la pièce – en fait la plus discrète – que presque personne ne prend en considération: la Tranche! La «preuve» que la Tranche existe bel et bien, c’est qu’une personne adroite – sur une surface plane, lisse et horizontale, arrive à faire tenir une pièce de monnaie sur la tranche!

Du Cercle à la Croix

Une pièce de monnaie est généralement de forme circulaire. Dans un Cercle s’inscrit naturellement une Croix à Branches égales, les deux ayant le même Centre. De la pièce de monnaie passons donc maintenant à la Croix à Branches égales, qui, indubitablement, avec sa Branche horizontale, est porteuse de l’Amour et avec sa Branche verticale, est aussi porteuse de la Justice.

Croix Carrée dans le Cercle

Croix Carrée dans le Cercle

Alors, en ce cas – puisque «Jamais deux sans trois!», où est le troisième Terme, la troisième Partie, c’est-à-dire la Pureté indissociable de l’Amour et de la Justice? Elle est là, comme le nez au milieu du visage – comme la Tranche de la pièce -, à la fois invisible et tellement visible: au Centre C’est le Carré central, la partie commune à l’Amour et à la Justice! La Pureté est ce qui relie l’Amour et la Justice. C’est leur Origine commune, leur tronc commun, comme un corps avec ses deux bras!

Revenons à notre pièce de monnaie. Considérons maintenant une contribution de numismatique dont l’objectif serait de décrire ce qu’il y a sur les pièces, côté pile et côté face. Naturellement le numismate ne va pas se concentrer sur la tranche, non seulement parce que ce n’est pas l’objet de son étude mais aussi parce que, du fait de sa parfaite simplicité, il n’y a pas grand chose à en dire.

Peut-on, pour autant, accuser le numismate de nier l’existence de la tranche et provoquer ainsi une perturbation dans l’expression de la Vérité? Non. Pareillement, l’on peut s’attacher à décrire la relation existant entre les deux Branches de la Croix. Cela ne signifie nullement que l’on nie l’existence du Centre de la Croix, mais – tout ne pouvant être explicité en un seul exposé – cela peut, tout simplement, faire l’objet d’un éclaircissement complémentaire.

Il est, toutefois, clair que ce qui fait qu’une Croix apparaît comme étant une Croix, ce sont ses deux Branches. Non seulement les deux Branches ne nient pas le Centre, mais c’est précisément leur croisement qui le détermine. Au moins dans la perception subjective. Parce qu’en réalité ce sont plutôt les deux Branches qui jaillissent du Cœur de la Croix. La description particulière des deux Branches de la Croix a donc toute sa raison d’être.

Elle permet aussi de comprendre que l’Axe vertical actif positif masculin et l’Axe horizontal passif négatif féminin ne peuvent parfaitement s’accomplir, se comprendre et se compléter que sur la Base de la Pureté dans laquelle ils trouvent leur origine. C’est ainsi que chacun des Trois rend à chacun des deux Autres «la monnaie de sa pièce». Il n’y a pas d’Amour sans Pureté. Sans Pureté il n’y a ni Amour ni Justice! Les Trois, tout en agissant chacun(e) de façon indépendante, sont indissociables!

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