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Comment maîtriser
sa fécondité
de manière spirituellement
juste?
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Quel est le but de l’union corporelle? Assurément, presque tout le monde répondra: la procréation, mais est-ce le seul but? Heureusement, il ne viendrait plus, aujourd’hui, à l’idée de beaucoup de moralistes de soutenir que l’acte sexuel a pour but exclusif la procréation.
Ces conceptions limitant l’acte sexuel à la seule procréation ont pourtant existé dans un passé pas si lointain notamment au sein de certaines églises (où cela pouvait même être désigné comme le but fondamental du mariage) et dans des milieux dits « puritains ».
De prime abord, il est réjouissant de constater, par exemple, que l’époque victorienne anglaise (en laquelle, par « pudeur » – ou plutôt pudibonderie! [qui n’en est que la caricature] -, l’on en arrivait, de crainte de déclencher des pensées équivoques, jusqu’à cacher les pieds des tables ou des pianos!) est passée – et même dépassée – et que des idées plus saines ont, à cet égard, progressivement émergé, remplaçant les représentations excessivement étroites du XIXème siècle.
Toutefois, par effet de « balancier », d’un abus l’on passe souvent sans transition à l’abus opposé, qui, en réalité, peut parfois – ou même souvent -, se révéler pire que l’état ancien. La pruderie ou pudibonderie, générant une abstinence forcée (toute contrainte est contre-nature et toute unilatéralité est malsaine), n’est certes pas quelque chose de sain, mais la luxure et la débauche sont encore bien pires!
Et voici – aussi important que le premier – le deuxième grand but de l’union corporelle: Lorsque les conditions sont pour cela toutes réunies, par l’union corporelle, dans l’intimité de la fusion des corps, se produit aussi, entre l’homme et la femme s’aimant mutuellement, un échange réciproque de fluides dont le but est un épanouissement accru des forces.
Du point de vue qui nous occupe ici – celui de savoir si oui ou non en semblable circonstance un nouvel être humain de la Terre va ou même seulement peut se trouver engendré – il nous faut examiner le cas d’un couple qui a uniquement pour but d’« échanger ses fluides » et qui va se trouver avec la responsabilité d’avoir, sans l’avoir consciemment voulu, déclenché le processus de mise en route de la venue au monde d’un enfant..
A ce sujet, en regard des Lois de Dieu, toute possibilité (de procréation) offerte équivaut à une sollicitation. Comment donc s’étonner ensuite d’avoir obtenu ce que I’on avait, vis-à-vis des Lois, soi-même demandé?
Celui qui ne veut en aucun cas, celle qui se refuse à une telle éventualité, savent bien ce qu’il ne faut pas faire pour cela. Il doit être clair à tout un(e) chacun(e) que qui dit: « maîtrise de la fécondité » dit maîtrise naturelle de la fécondité, ce qui proscrit d’emblée toute forme d’artifice, quelle qu’elle soit.
Qu’il s’agisse de « pilule », de stérilet, de « préservatif », ou de quoi que ce soit d’autre du même genre, toutes ces « méthodes » dites « contraceptives » (encore un faux concept élaboré par l’intellect humain!) sont artificielles et contre-nature, donc déshonorantes pour ceux et celles qui les pratiquent.
Tout esprit incarné, masculin ou féminin, conscient de lui-même et de l’éminente dignité de l’être humain, ne peut que se détourner avec dégoût de semblables procédés qui ne respectent ni le spirituel ni la part d’entéallité en lui-même.
« C’est bien joli tout cela », va-t-on rétorquer, « mais un tel refus va-t-il déboucher sur une paternité et une maternité responsables? » La réponse est simple: la responsabilité de l’être humain est du domaine du Spirituel; elle ne saurait dépendre d’une technique. Sans quoi nos parents et arrières grands-parents n’auraient jamais pu se conduire d’une manière responsable.
Nous parlons ici de maîtrise de la fécondité, pas de « contraception ». Le concept même de « contraception » est faux. C’est un mot forgé de toutes pièces par l’intellect humain, suite à la déformation de sa manière de penser. En effet, le seul choix est: concevoir ou ne pas concevoir; mais nous avons aucune raison valable (toutes les raison évoquées pour tenter de justifier cela ne peuvent procéder que d’un égoïsme forcené!) de vouloir interrompre artificiellement un processus de conception mis en route.
Il est évident que deux êtres humains – un homme et une femme – s’unissant corporellement doivent être – tous les deux – entièrement prêts à assumer, spirituellement et terrestrement, toute possible conséquence naturelle de cette union. Par conséquent, loin de la pratique d’une quelconque « méthode » (fût-elle qualifiée de « naturelle »), à cet égard aussi, l’union corporelle complète ne doit avoir lieu que si les conditions sont pour cela réunies.
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