Ecole de l'art de vivre

« Les péchés seront pardonnés à qui vous les pardonnerez »

par | 7 Fév 2024 | Autres Articles, Enseignements Spirituels, Notions Justes | 1 commentaire

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« Les péchés seront pardonnés

  à qui vous les pardonnerez »

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(Jean XX-23)

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Confessionnal

Confessionnal

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Le confessionnal a-t-il été instauré par Jésus?

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Cette Parole de Jésus, d’une très grande importance (en fait, comme toutes Ses Paroles!), doit ici être particulièrement examinée, car elle a donné lieu à de nombreuses interprétations qui ne sont pas toutes entièrement justes.

En particulier, c’est en se basant sur cette Parole de Jésus que l’église catholique a instauré le « sacrement » dit de la « pénitence » ou de la « réconciliation ». Ainsi que des usages comme la pratique des « indulgences », avec laquelle il suffi{rai}t, pour obtenir le pardon des péchés, de faire des dons à l’église, de payer pour des messes ou de réciter des prières sur commande.

Tout cela est-il conforme aux Lois de la Création?, telle est la question qui se pose à nous, aujourd’hui.

Oui, à qui et à quoi Jésus Se référait-Il lorsqu’Il a prononcé cette Parole? Qui, en fait, a le réel pouvoir de pardonner les péchés? La réponse se trouve, déjà, aussi dans l’Évangile:

«Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu Seul?» (Marc II:7).

Dieu Seul… Cela semble bien exclure que les êtres humains puissent pardonner les péchés…

Quel est le contexte, lorsque Jésus dit cela?

« Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les Disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, Se présenta au milieu d’eux, et leur dit: « La Paix soit avec vous! ».
Et quand Il eut dit cela, Il leur montra Ses mains et Son côté. Les Disciples furent dans la Joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau: La Paix soit avec vous! Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie... »

«Après ces Paroles, Il souffla sur eux, et leur dit: « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.»».

Avec les indications « les portes du lieu étant fermées (…) Jésus (…) Se présenta au milieu d’eux » et « Il leur montra Ses mains et Son côté » nous voyons donc tout de suite que cette importante Parole de Jésus a été prononcée par Lui, non lors de Sa vie terrestre mais, en Galilée, peu après Sa mort et Sa Résurrection fin-matérielle.

C’est après avoir dit aux Apôtres présents: «Recevez le Saint Esprit», que Jésus parle de remettre les péchés. La Promesse est faite à tous les Apôtres.

Antérieurement, à l’Apôtre Pierre Il avait dit:

« Je Te donnerai les Clefs du Royaume des Cieux: ce que Tu lieras sur la Terre sera lié dans les Cieux, et ce que Tu délieras sur la Terre sera délié dans les Cieux. »  (Matthieu, XVI – 19).

A la fin de l’Évangile de Luc Il dit aussi:

« … Et Il leur dit: « Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’Il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en Son Nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses ».… » (Luc XXIV – 47)

De quoi s’agit-il ici, dans ce passage de l’Évangile de Luc, lorsqu’il est question de la repentance et du pardon des péchés? Il s’agit de nombreux êtres humains, accablés de karma, qui, depuis longtemps, vivent sous le poids de leurs péchés, avec tout ce que cela comporte comme nécessités d’expiations répétées. Ils doivent maintenant apprendre que, grâce à la Venue de Jésus, la possibilité de racheter leurs péchés et donc d’être définitivement pardonnés existe désormais.

Est-ce, toutefois, d’une manière « magique », immédiate? La réponse est non. Par Sa Parole Jésus a apporté la Vérité, la possibilité de vivre de la juste manière, parce que, dans l’égarement où ils se trouvaient, les êtres humains avaient perdu le juste Chemin, celui, ascendant, qui les reconduit vers leur Patrie spirituelle, le Paradis.

Si les êtres vivent conformément à la Vérité, selon les Paroles de Jésus, alors, en fonction des Lois de la Création, ils parcourent le Chemin de la Rédemption et peuvent ainsi progressivement aboutir au pardon de leurs péchés.

Mais des êtres humains – fussent-ils prêtres – ont-ils le pouvoir de pardonner les péchés au Nom de Jésus? C’est ce qu’affirme le catéchisme de l’église, mais qu’en est-il en fonction des Lois de la Création?

Bien évidemment, en fonction de la repentance et de la Foi de ceux qui se tenaient en face de Lui, le Christ, Lui, pouvait pardonner les péchés. Lorsqu’à l’un d’entre eux, Il a parfois dit: « Va, Tes péchés Te sont pardonnés! », dans chacun de ces cas-là, c’était tout à fait juste. En effet, dans la sérieuse démarche et la Foi solide en Jésus résidait l’assurance que l’être humain concerné vivrait, à l’avenir, selon les Enseignements de Jésus. Or, quiconque vit selon les Paroles de Jésus est absolument certain de rapidement parvenir au Pardon de ses péchés et, une fois libéré d’eux, d’entamer son Ascension spirituelle.

Si, maintenant, un être humain – fût-il prêtre d’une église -, à un autre, selon son appréciation personnelle, impose une soit-disant « pénitence », pour pouvoir, ensuite, l’absoudre, alors il s’illusionne ainsi d’abord lui-même, ainsi que son pénitent, peu importe qu’il s’en rende compte ou non, et – comme on l’a vu plus haut, étant donné que DIEU Seul peut pardonner les péchés – sans scrupules, il se place, ainsi, lui-même, au-dessus de Dieu Lui-même!

Lorsque Jésus dit: « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. », Il énonce le pouvoir qu’a chaque offensé de pardonner à son offenseur. Cela il a le droit de le faire parce que c’est lui qui a été offensé; c’est donc lui qui est le « créancier », tandis que son offenseur est son « débiteur ». Un créancier a, en effet – c’est conforme aux Lois! -, toujours le droit de remettre sa dette à son débiteur, mais pas celle d’un autre!

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Pardonne ma faute

Pardonne ma faute

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Un offenseur qui a reçu le pardon de son offensé a beaucoup gagné, car cela peut le libérer au moins d’une partie du karma qu’il s’est mérité par son offense, ouvrant ainsi la possibilité d’un rachat symbolique, si, toutefois, bien sûr, il a reconnu sa culpabilité envers son offensé (sa victime), et qu’il est animé par le repentir et le désir de réparer.

Lorsqu’un prêtre se croit autorisé à pardonner sa dette à un pêcheur pénitent repentant, il intervient, en fait, dans une histoire qui ne le concerne pas. Il ne peut pas pardonner parce qu’il n’est, tout simplement, pas concerné! Le pêcheur ne lui a rien fait à lui. Il ne peut donc pas se mêler d’une histoire qui ne le regarde pas. La récitation plus ou moins machinale de trois « Pater » et de deux « Ave » n’y changera rien: Ce n’est pas lui qui peut pardonner à l’offenseur mais seulement son offensé.

Par contre – et c’est justement de cela dont parle Jésus dans Sa célèbre Parole -, chaque offensé peut pardonner à son offenseur. Il a même tout intérêt à le faire, parce qu’en réalité pour lui aussi il n’y a pas d’autre chemin libre que celui du pardon. Quelle que puisse être l’offense, le Pardon sincère est une grâce pour les deux côtés.

En effet, celui qui – que ce soit par « esprit de vengeance » ou pour tout autre (mauvaise) raison – refuse de pardonner à ses offenseurs, se prive ainsi lui-même du Pardon Divin pour ses propres fautes et manquements. Pardonner aux autres est la condition d’être pardonné par Dieu. Tel est le sens profond de la célèbre Parole du Notre Père:

« Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi
  à ceux qui nous ont offensés. ».

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Jésus pardonnant

Jésus pardonnant

1 Commentaire

  1. Jean OLIVER

    Si les êtres humains à qui l’on a causé un préjudice, d’une quelconque manière que ce soit, que cela soit grave ou pas, prenaient conscience de la réalité, à la place d’une d’une quelconque vengeance ils pardonneraient à l’offenseur en toute sincérité.
    Ils verraient subitement un chemin s’ouvrir à eux – appelons-le « LE CHEMIN DU PARDON » – chemin que nous devons parcourir nous-mêmes si nous voulons, à notre tour, être pardonnés
    pour les offenses que nous commettons envers notre Créateur.
    Honneur à Dieu pour la justesse de Ses Lois.

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