Expérience de mort partagée

 

Outre l’Expérience de Mort Imminente (EMI) – ou Expérience Proche la Mort (EPM) –, le Dr Raymond Moody a, le premier, étudié {ce que – faute de mieux – l’on appelle maintenant} l’Expérience de Mort Partagée (EMP) (Shared Death Experience) (SDE), mais que l’on ferait mieux d’appeler « Expérience de vie partagée au-delà de la mort » ou bien « Expérience de l’Adieu ». Dans « Glimpses of Eternity » (2010) il fait part de témoignages: certaines personnes qui assistent au décès d’un parent ou autre éprouvent, au moment de la mort de ce proche, des vécus communs avec le mourant, de nature spirituelle. En particulier, par empathie, ces personnes vivantes font l’expérience d’une sortie hors du corps (out-of-body-experience), ou bien elles perçoivent un Flot de Claire Lumière, ou bien elles voient, elles aussi, se dérouler le film de vie du mourant (« mémoire panoramique »).

Le Dr Raymond Moody raconte:

«À la fin de mes études de médecine, j’ai commencé à entendre des récits de mort empathique ou partagée… On me décrivait, par exemple, des pièces qui changeaient de forme et se remplissaient d’une Lumière mystique – chose dont je n’avais jamais entendu parler au sujet des expériences de mort imminente. Mais, parmi tous les éléments récurrents de cette nouvelle forme d’expérience, celui qui me surprenait le plus était la capacité de certaines personnes à voir le film de la vie de la personne mourante… Il existe des expériences de mort partagée plus déconcertantes encore, celles où le phénomène est vécu par plusieurs personnes présentes au chevet du mourant.» – Dr Raymond Moody – (Source)

Récit type d’expérience de mort partagée

Le Dr Raymond Moody a élaboré un récit qui regroupe les principaux éléments de l’expérience de mort partagée:

«Une femme appelée Jane est assise auprès de son mari, en phase terminale d’un cancer, après trente ans de vie commune. Il a perdu conscience et, d’après le médecin qui le soigne, sa mort est imminente… Tandis qu’elle le regarde, une brume blanche s’élève et se dissipe dans l’air au-dessus de lui… Soudain, la chambre s’éclaire et s’emplit d’une Lumière blanche dans laquelle dansent des particules. Jane, qui se sent un peu étourdie, comprend tout à coup qu’elle a quitté son corps et qu’elle flotte non loin du plafond de la chambre. Elle se voit en bas, assise auprès du corps inanimé de son mari, à ce qui lui paraît, car elle sent, en même temps, sa présence non loin d’elle. Elle tourne la tête et le voit qui lui sourit… Le couple continue à planer tandis que des scènes de leur vie surgissent autour d’eux. Ils voyagent dans leur passé en voyant défiler ces fragments dont certains se présentent de façon panoramique… Parmi ces scènes, se trouvent des séquences dont Jane ne fait pas partie, des scènes de la vie de son mari… Ensemble, ils se déplacent vers un coin de la chambre qui n’est plus à angle droit. Toute la pièce a changé de forme et semble continuer à se transformer… C’est peut-être dû à cette ouverture, à ce tube qui semble se dilater près du plafond, comme une porte vers un ailleurs. Jane et son mari y pénètrent…[et] débouchent dans un paysage édénique. Autour d’eux, tout n’est que beauté… Jane et son mari marchent sur un sentier qui descend vers un cours d’eau. Comme ils s’en approchent, Jane se rend compte qu’elle ne peut pas aller plus loin… Elle est heureuse pour son mari qui ne souffre plus et n’a plus de corps mortel. Elle prend congé de lui et, en un éclair, se retrouve dans son corps de chair et d’os, assise auprès de celui, inerte, de son mari.»

Caractéristiques des expériences de mort partagées

Les travaux du Dr Moody ont permis de déterminer un certain nombre de caractéristiques de l’expérience de mort partagée. Nous allons les passer en revue ci-dessous, en y ajoutant nos commentaires..

– Les « experienceurs » (tout comme pour les NDE ou EMI, l’on appelle ainsi ceux qui vivent ce genre d’expériences) perçoivent soudain des « entités spirituelles » entrant dans la chambre. Les expérienceurs voient ces apparitions, qui semblent être les proches décédés de la personne mourante, entrer dans la chambre au moment du décès.

Commentaire: Des personnes déjà décédées (les « entités spirituelles », c’est-à-dire des esprits désincarnés), proches ou amies, venant à la rencontre du nouveau défunt avec qui elles ont toujours des liens fin-matériels, rien que de très normal.

– Les « experiencers » voient  la supposée «essence spirituelle» du mourant en train d’abandonner son corps terrestre. Les expérienceurs rapportent, dans certains cas, apercevoir une sorte de « brume » (blanchâtre ou grisâtre) qui s’échappe du corps du défunt et constitue parfois une supposée « réplique transparente » de la personne qui vient de décéder.

Commentaire: Ce qui est ici – par ignorance de la véritable Structure de la Création – est appelé «essence spirituelle» du mourant est plutôt, en fait, son corps astral (corps gros-matériel moyen) ou, peut-être, parfois, dans de plus rares cas, – éventuellement – son corps fin-matériel. L’esprit lui-même – donc l’«essence spirituelle» –, sur Terre, n’est, en fait, pratiquement jamais vu par personne.

Quant à la « réplique transparente », c’est, en fait, exactement l’inverse. En effet, le corps astral (la « brume transparente ») n’est pas une réplique du corps gros-matériel terrestre (le corps physique) mais bien, tout au contraire, son modèle. Autrement dit, ce n’est pas le corps astral qui est un double du corps physique, mais c’est, tout au contraire, à l’inverse, le corps terrestre gros-matériel (le corps physique) qui est fait en fonction du corps de matière grossière moyenne.

– Perception d’une « Lumière brillante et mystique ». Cette Lumière « surnaturelle », qui éclaire la chambre, est perçue par les expérienceurs comme étant une Source de Pureté, d’Amour, de Paix et de réconfort.

Commentaire: Une « Lumière mystique » cela ne veut pas dire grand chose. D’une façon générale, il n’y a pas de place à la mystique dans la Création. C’est quoi la « mystique »? En général, ceux qui emploient ce mot ne savent pas de quoi précisément ils parlent. Voici la définition de Wikipédia: « La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. ». Nous pourrions surtout ajouter: Est mystique toute personne qui a du goût pour les mystères. Mais les êtres humains n’ont pas besoin de mystères, au contraire, ils ont besoin de clarté. Or les Lois, qui régissent la Création, ne sont pas mystiques mais au contraire, tout à fait claires, afin qu’il puissent se repérer et s’orienter en fonction d’elles.

Par conséquent, si une brillante Lumière se manifeste (ce qui est tout à fait possible), cette Lumière ne peut pour autant être qualifiée de « mystique » . Cela peut être un « Être de Lumière » qui est tellement radiant et lumineux que, vu de plus bas, sa forme n’est pas visible mais qu’il n’est juste perceptible qu’en tant que rayonnement.

– Les personnes présentes (appelées « experiencers ») peuvent participer à la revue de vie du défunt. Les expérienceurs peuvent voir des scènes de la vie de la personne en train de décéder. Ces scènes forment parfois un hologramme qui entoure le lit du trépassé.

Naturellement, pour ceux qui le vivent, c’est là une expérience tout à fait marquante. Cette possibilité de voir en images les grands épisodes de la vie de la personne en partance pour l’Au-delà pré-suppose, bien évidemment, une grande proximité intérieure avec le défunt.

– Impression de changement dans la structure de la chambre. Les expérienceurs rapportent parfois que, lorsque l’autre personne décède, ils semblent pénétrer dans un autre plan de réalité qui ne se conforme pas aux règles de la géométrie tridimensionnelle. Par exemple, la chambre d’hôpital cubique semble «se muer» en quelque chose d’autre, elle peut prendre l’apparence d’un entonnoir; et les expérienceurs peuvent avoir l’impression de se retrouver à l’extérieur de leur corps physique et de percevoir la chambre à partir d’un angle qu’il est impossible de décrire avec les mots du langage ordinaire.

Ce soit-disant « changement dans la structure de la chambre » – en tant que perception toute subjective – correspond en fait à l’ouverture des organes des sens fin-matériels des personnes vivant l’expérience de mort partagée. Ils se mettent à voir un autre monde complètement imperceptible aux sens gros-matériels terrestres et qui ne peut être appréhendé qu’avec les organes de matière fine correspondants.

– Découverte d’un paysage pouvant être qualifié d' »irréel » et de « paradisiaque ». L’expérienceur découvre un paysage où tout n’est que Beauté. Il peut aussi entendre une musique éthérée tellement sublime qu’il est impossible de la décrire avec des mots.

Ce « paysage {soi-disant} « irréel » » est, bien évidemment, un paysage fin-matériel, donc constitué avec des matériaux d’une autre nature, d’un autre genre et perceptible uniquement avec les organes des sens de même genre correspondants. Si le paysage – bien qu’il appartienne encore au monde de la matière (matière fine) et non au Paradis proprement dit, quant à lui de genre purement spirituel – peut être qualifié de « paradisiaque », c’est tout simplement parce que, dans les plans plus élevés de la matière fine, règne déjà la Lumière.

– Accompagnement de la personne décédée vers la Lumière. Certains expérienceurs affirment avoir eux-mêmes aussi quitté leur corps gros-matériel terrestre, au moment où l’être humain qu’ils accompagnaient est terrestrement mort (= son corps est devenu inanimé), et avoir réintégré leur «enveloppe corporelle» alors que la personne décédée entrait dans la Lumière.»

Oui, c’est tout à fait cela. Lors de l’expérience de vie partagée au moment de la transition d’une âme terrestrement incarnée vers l’Au-delà (= libération vis-à-vis du corps gros-matériel terrestre), parfois, l’« experiencer » ne reste pas lui-même dans son corps physique terrestre mais en sort dans le but évident de pouvoir pleinement vivre l’expérience sans l’entrave de la chair, donc sans l’emprise du corps terrestre. Une fois le décédé complètement parti dans l’Au-delà et donc ainsi devenu invisible, il y revient tout naturellement, et cela d’autant plus que le cordon d’argent a, sans interruption, constamment relié l’âme et le corps.

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Notes:

1. Raymond Moody, Paul Berry, « Témoins de la vie après la vie, enquête sur les expériences de mort partagée », Robert Laffont, 2010.

2. Dr Mario Beauregard, « Un saut quantique de la conscience, pour se libérer enfin de l’idéologie matérialiste », Guy Trédaniel éditeur, 2019, pp 127-128.

3. Romuald Leterrier & Jocelin Morisson, « Se souvenir de l’au-delà », Guy Trédaniel éditeur, 2020, p.57.

4. Dr Christophe Fauré, « Cette vie… et au-delà. Enquête sur la continuité de la conscience après la mort », Albin Michel, 2022, p.112.

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Manifestations

Les manifestations se produisant au cours de l’EMP incluent souvent une série de sensations telles que:

• Décorporation: Sortie du corps ou impression de sortir de son propre corps.
• Tunnel: Passage étroit, souvent suivie de la vision d’une intense et Claire Lumière au bout du tunnel.
• Lumière: Observation d’une Claire Lumière, souvent décrite comme douce et accueillante.
• Être de Lumière: Rencontre avec un « Être de Lumière », dont émane une impression de Paix.
• Revue de vie: Sous forme d’images et d’impressions, défilement rapide d’événements passés de la vie de la personne mourante, parfois partagé par le ou les accompagnants.
• Visions: Visions ou perceptions jugées par l’intellect (qui les qualifie volontiers d’« hallucinations ») « irréelles » (pour l’intellect – qui n’est pas capable de percevoir tout ce qui se tient au-delà de l’espace et du temps terrestres – est « irréel » tout ce qui n’est pas gros-matériel lourd) ou « surnaturelles » (En réalité le « surnaturel » n’existe pas; dans la Création tout est profondément naturel. Par contre, le supra-terrestre, lui, est tout à fait existant).
• Bruits: Audition de sons inhabituels ou inexplicables.
• Émotions: Vécu émotionnel intense, comprenant souvent des intuitions d’Amour inconditionnel ou de Paix profonde.

Les experiencers ou les témoins rapportent également des manifestations physiques comme, par exemple, des larmes ou une impression de chaleur.

Témoignages et Récits

Les récits d’EMP varient grandement d’un individu à l’autre, mais ils partagent des éléments communs. Ils sont essentiels pour comprendre le phénomène, car ils constituent la source principale d’information à son sujet. Des études de cas individuels ont documenté les caractéristiques suivantes:

• Des proches du mourant décrivent une soudaine expérience de décorporation, coïncidant avec le moment de la mort ou de l’état critique (agonie) de la personne en train de décéder.
• Plusieurs attestent avoir vu un tunnel et une éblouissante Lumière, tout à fait comparable à celle décrite par les patients ayant vécu une expérience de mort imminente (EMI).
• Des passages de revue de vie de la personne mourante sont parfois partagés, incluant des flashs d’événements passés.
• Les témoignages mentionnent souvent la présence d’êtres de lumière et le ressenti d’émotions qui transcendent l’expérience ordinaire.

Ces récits fournissent des aperçus détaillés et sont considérés avec sérieux dans le champ de recherche sur les EMP.

Enquête sur les Expériences de Mort Partagées

« Témoins de la vie après la vie – Enquêtes sur les Expériences de Mort Partagée » chez les Editions Robert Laffont.

Au sujet de l’auteur, le Dr Raymond Moody:

« Raymond Moody, est né le 30 juin 1944, puis il est devenu médecin et docteur en philosophie, il est surtout connu pour ses travaux sur les Expériences de Mort Imminente (« EMI », de l’anglais « Near Death Experience » ou « NDE », un néologisme dont il est l’auteur).

Il est un précurseur de l’étude des NDE. Après avoir exercé une brève carrière de professeur de philosophie, il entama des études de médecine et se spécialisa en psychiatrie. Il a recueilli pendant plus de vingt ans les témoignages de personnes qui ont vécues ces expériences. Ses travaux lui ont inspiré plusieurs livres passionnants sur l’après-vie. ».

Résumé du livre:

« La vision brillante d’une Lumière, des scènes édéniques, un sentiment de paix profonde. Dans les années 1960, Raymond Moody a donné à ces éléments récurrents vécus par ses patients aux frontières de la mort le nom d’EMI: Expériences de Mort Imminente [NDLR: En anglais: « Near Death Experience » – « NDE »]. Son premier livre, « La Vie après la vie », très rapidement devenu « culte », a mis en marche un véritable mouvement chez les chercheurs comme chez tous ceux désireux d’en savoir plus. Ici, le médecin va plus loin et dévoile au grand jour un phénomène encore peu connu: Les Expériences de Mort Partagée. Des personnes ayant assisté à un décès rapportent, en effet, avoir vu, au moment de la mort, un fragment de la vie du défunt. Dans des récits qui frappent par leurs similitudes, ces témoins évoquent une lumière mystique, une sensation de détachement de leur conscience et de leur corps, accompagnées, chaque fois, d’un sentiment indescriptible de l’ordre de la pureté, de l’amour et de la paix. Grâce à une succession de récits et à l’avis de différents spécialistes, Témoins de la vie après la vie, ce livre aborde de front la question qui hante l’humanité depuis toujours: Que se passe-t-il au moment même du trépas? Sans prendre le parti d’hypothèses médicales ou d’explications religieuses, le Dr Moody explore l’ensemble des pistes envisageables, afin d’appréhender toute la complexité de ce phénomène et ses implications sur l’humain. ».

« C’est le nombre croissant d’Expériences de Mort Partagée rapportées par le personnel médical qui a incité le Dr Raymond Moody à s’y intéresser. Il a dit: « J’ai décidé de puiser dans les données rassemblées par d’autres chercheurs, pas uniquement dans les miennes. ». […] « Le fait que d’autres chercheurs s’intéressent au même sujet était une bonne chose. ».

« Dans ce livre, le Dr Moody révèle un phénomène très déconcertant, car il ne s’agit plus de NDE ou EMI vécue par des patients en état de mort clinique, mais par des parents, époux, infirmiers, médecins en parfaite santé, qui, après avoir assistés à un décès, relatent avoir vu la lumière qui se dégage du corps du mourant, la vision d’un Autre Monde, et ressenti une indescriptible sensation d’Amour, etc. Tous ces témoins rapportent que cette expérience les a interpellés et en même temps réconfortés, tout en chamboulant leur conception du monde. »

« L’étude des expériences de mort partagée va nous emmener encore plus loin, puisque ces phénomènes impliquent des personnes qui ne sont ni malades ni en danger de mort. L’on ne pourra donc pas attribuer ce qui leur arrive à un taux trop élevé de dioxyde de carbone, à une surdose de médicaments ou à la peur. Le fait que la personne reste lucide tout au long de l’expérience rend son témoignage plus difficile à récuser par les sceptiques. »

Pour le Dr Moody ces expériences, qui peuvent être vécues par plusieurs personnes en même temps, sont très importantes. Il dit: « Elles offrent un nouveau champ d’études à la science. Et une fois ces études terminées, il deviendra évident que les expériences de mort partagée constituent la clef qui permet de prouver l’existence d’une autre vie. ».

Lire aussi:

Sur la revue « Nexus »: NDE partagées.

Incroyables NDE partagées

Voici, par exemple, encore un autre livre (en anglais) sur le sujet des EMP: « At Heavens Dor » [« A la Porte du Ciel »] de William J. Peters:

https://www.sharedcrossing.com/williampeters.

La mort des Préparateurs de Chemin

De tels récits de « mort partagée » (en ces cas cela porte plutôt de Vie partagée qu’il faudrait parler!) se trouvent aussi dans les livres de la Collection « Le Chemin de Lumière » tels que; « Bouddha », « Lao-Tsé », « Mohammed », « Zoroastre », etc. Il serait un peu long de reproduire ici tous ces extra-ordinaires récits de Transition vers l’Au-delà. Aussi nous renvoyons ceux qui veulent approfondir le sujet vers les ouvrages cités ci-dessus.

Citons quand même, à titre d’exemple, celui de « Lao-Tsé », qui part en même temps que son ami, l’empereur de Chine Hou-Tschou:

« Un soir, Lao-Tsé, accompagné seulement de Laï, rentra à cheval à Kiang-ning. Les serviteurs le saluèrent avec Joie et Haï-Tan aussi accourut à la suite de l’annonce de son arrivée.

– « Comment va l’Empereur? » voulut savoir le Lama. Haï-Tan l’assura qu’il jouissait d’une excellente santé.

– « Il est devenu plus grave qu’il n’était jadis », ajouta-t-il. « Cela vient certainement du nombre d’années qu’il a passées. »

Et, le lendemain, lorsque Lao-Tsé se trouva en face du Souverain, il vit combien le lien qui fixe l’âme au corps était devenu léger, et, dès les premières paroles, il vit que l’Empereur le savait également.

– « Ainsi Tu arrives tout de même à temps, mon Ami », s’écria le Souverain, « pour aider mon âme fatiguée à se détacher de la Terre. Comme je m’en réjouis! Je voudrais encore discuter de tant de choses avec Toi et chaudement Te les recommander. »

Et, sans perdre de temps, les Amis se plongèrent dans les pensées qui occupaient l’Empereur. (…)

Hou-Tschou désirait surtout que le Temple de Dieu, qui allait être achevé, ne soit pas négligé.

– « Je pourrais comprendre que Han n’éprouve pas la même Joie que moi à l’Œuvre que j’ai commencée. Cependant, c’est son Devoir le plus sacré de faire achever la construction. Je le lui ai dit à titre de legs, mais je Te le dis à Toi également pour que Tu l’y exhortes. »

Puis suivirent toute une série de vœux pour le Bien du Peuple, prévus pour une si lointaine époque que Lao-Tsé ne put s’empêcher de sourire.

– « Hou-Tschou, crois-Tu que je Te survivrai {si} longtemps? Nous sommes presque du même âge. Mes années ici-bas sont aussi comptées et j’ai la Nostalgie de ma Patrie. »

Alors l’Empereur se rendit compte qu’il n’avait pas calculé avec le décès du Lama. Il avait espéré que le Sage resterait encore longtemps aux côtés de Han.

– « Tant que le Hautement-Sublime aura encore besoin de mes Services sur Terre, je resterai ici, mon Empereur », le consola le Lama, et l’Empereur se laissa calmer comme l’on apaise un enfant.

Peu de jours après, ils avaient discuté de tout ce que le Souverain avait à cœur. à peine fut-ce dit que tout ce qui avait de l’importance pour lui pâlit. Tous les liens terrestres se détachaient de lui. Son âme se libérait pour prendre son Essor vers les Hauteurs.

Lao-Tsé demanda s’il désirait donner une grande réception. Surpris, Hou-Tschou dévisagea son interlocuteur.

– « Crois-Tu que je doive prendre solennellement congé de tous? » demanda-t-il. « Ils garderont un meilleur souvenir de moi si je ne me présente pas comme un mourant. Mais Toi, mon Ami, promets-moi que Tu resteras avec moi le peu de temps que je demeurerai encore sur Terre. »

Le Lama le promit volontiers. Une Paix infinie entourait le Souverain âgé. Des esprits bienheureux, des figures venues d’autres Royaumes approchaient. Ils saluaient cette âme en train de partir. La Lumière et la Clarté l’entouraient. Le plus souvent, les Amis demeuraient silencieux ensemble et écoutaient ce que les Messagers du Hautement-Sublime annonçaient.

C’était à l’heure du coucher du Soleil. Lao-Tsé avait ouvert la fenêtre pour que l’Empereur respire plus facilement. Tous deux étaient assis de façon à voir, au-dessus des cimes des arbres, le Ciel doré par le Soleil couchant.

Il leur sembla alors qu’avec l’haleine du vent un Chant surnaturel entrait dans l’appartement. Il devenait de plus en plus fort et résonnait comme de puissants Chœurs. Lao-Tsé se souvint des merveilleux chants au Monastère de la Montagne.

Subitement, l’or accentua sa couleur, il sembla jaillir en faisceaux du fond de lui-même et se dessiner comme une large route de haut en bas. Tous deux se regardèrent, ravis, ils osaient à peine respirer.

– « Ô Toi, le Hautement-Sublime! m’est-il permis de voir Ta Splendeur? » chuchota Hou-Tschou, et il tendit les bras vers tout ce céleste Éclat.

Cependant, Lao-Tsé s’écria presque trop haut:

– « Le Visage qui m’est apparu à chaque point culminant de ma vie! Je Le revois! Sois remercié, Hautement-Sublime, qu’il me soit permis de Te voir en Ton Saint Fils! à présent, je sais Qui m’a appelé. ».

La Clarté du Ciel se ternit. La nuit tomba.

 En entrant dans l’appartement pour allumer les petites lanternes, les serviteurs trouvèrent Empereur et Lama dans les grands fauteuils près de la fenêtre. Leurs âmes étaient parties ensemble vers les Régions lumineuses. »  – Source: « Lao-Tsé – Vie et œuvre du Sage en Chine ». –

Encore plus beau est le Départ pour l’autre Monde du Roi d’Atlanta Si-ma-el dans le Récit « Ismaël, Préparateur du Chemin de l’Esprit de Vérité à travers les Sept parties Cosmiques de la Création »:

Dans cette histoire l’on voit donc qu’alors que son corps est en parfait état, l’esprit de Simaël quitte son corps non parce que celui-ci est devenu déficient (et c’est pourtant ainsi que, de nos jours, décèdent 99,999% des êtres humains!) mais uniquement parce qu’il a achevé sa Mission dans sa patrie terrestre et que la Nostalgie d’une encore plus haute Lumière l’appelle maintenant vers le Haut!

Ce n’est plus un « enterrement » – ou même une « inhumation » – mais une Cérémonie d’Adieu!

Un cas très particulier!

Il est possible de voir que, dans le cas de Simael – puisqu’il a la bonne « idée » de partir en plein milieu de la Cérémonie de passation de sa Charge royale! –, le Départ pour l’Autre Monde se confond avec la Cérémonie d’Adieu! C’est, certes, un cas tout à fait exceptionnel, et Simaël aussi est un être d’exception! Mais cela nous permet de comprendre ce que – dans un Monde lumineux (au lieu d’être complètement enténébré comme le nôtre!) – devrait être un abandon de l’enveloppe terrestre devenue une coquille vide, comme tous les coquillages d’animaux marins partis pour leur au-delà à eux et que l’on peut ensuite ramasser sur une plage pour en faire des colliers ou décorer nos intérieurs…

L’Expérience d’Adieu

L’expression « mort partagée » vient de l’observation « scientifique » effectuée par l’intellect des êtres humains en bas. Cela se passe généralement au moment du décès proprement dit. Mais – au sujet de ce qui, dans l’Absolu, devrait exister, la vraie appellation serait plutôt « Expérience d’Adieu », « Adieu » n’étant pas compris comme une séparation définitive, mais bien plutôt comme un … « A-Dieu », « A… Dieu », autrement dit une prise de rendez-vous pour des retrouvailles définitives dans le Royaume de Dieu.

Interdépendance de la naissance et de la mort

Étant donné que la naissance et le passage dans l’Au-delà sont étroitement reliés entre eux, une existence terrestre vécue selon les Lois de la Création n’a pas seulement un effet sur la naissance, mais également sur le passage dans l’Au-delà. Car naissance et mort sont étroitement reliées, puisque l’une est la conséquence de l’autre. Lorsqu’une âme naît sur la Terre, elle meurt dans l’Au-delà, et lorsqu’un être humain meurt sur la Terre (cela ne concerne, en fait, que son corps!) il naît dans le Monde fin-matériel!

Expérience entre deux Mondes

Une Expérience d’Adieu peut être tout à fait imprévue et spontanée (c’est généralement le cas), mais elle peut aussi être préparée. Cela veut dire que les proches s’efforcent de créer les conditions terrestres favorisant une telle expérience. Si – parce que souhaitée – l’Expérience d’Adieu est préparée, elle peut l’être dans ce qu’il est – comme pour Is-ma-ël (voir ci-dessus) possible d’appeler une Cérémonie d’Adieu.

Quant à la Cérémonie d’Adieu, elle ne doit pas seulement aider à se détacher celui ou celle qui passe de l’autre côté, mais bien davantage donner la possibilité aux personnes présentes de prendre part à un événement commun entre des personnes se trouvant dans des mondes différents. On peut donc la qualifier d’expérience entre deux Mondes. Et c’est précisément ce qui se passe pour Simaël à Servantès! C’est pourquoi les participants à une telle Cérémonie ne sont absolument pas dans le deuil funeste mais uniquement dans la Gratitude.

La fin des inhumations

Les mots «inhumation» – ou enterrement – (lesquelles notions ne concernent, en fait, que le corps gros-matériel!) devraient – dans le sens où ils sont ici employés – juste être bannis du vocabulaire, parce qu’une fois que l’âme a quitté le corps, en réalité ce qui arrive au corps est tout à fait secondaire! Ce n’est pas au corps que les proches disent Adieu mais uniquement à son âme! Remplacer le deuil par l’«Adieu», c’est précisément cela qui change tout!

Certes, il n’est pas dit là que le corps doit être traité sans respect. Au contraire, en tant qu’ancien Temple de l’esprit, il doit être respecté, mais sans rien de plus qui puisse s’apparenter à du fétichisme ou à une vénération morbide. Un cercueil de luxe, avec des poignées dorées et bien capitonné pour garantir le « confort » du cadavre est juste ridicule. Même chose pour le maquillage du cadavre et autres « prestations » volontiers facturées par les « pompes funèbres ».

Une âme humaine qui s’est déjà détachée de la Terre se moque bien de son corps terrestre, tout autant que l’on se moque d’anciens vêtements dont l’on s’est débarrassé auprès du premier fripier venu. D’une façon générale, afin d’éviter tout risque d’idolâtrie et tout débordement des sentiments, il est bien préférable de ne pas exposer le corps du défunt. Quel intérêt de voir un corps mort et donc vide, lorsque l’on a connu un être humain vivant? Comme le disait si bien Victor Hugo, dans son célèbre roman « Les Misérables »: « Malheur, hélas, à qui n’aura aimé que des corps, des formes, des apparences, la mort lui ôtera tout. Tâchez d’aimer des âmes, vous les retrouverez! ».

Seul compte, désormais, ce qui arrive à l’âme!

En effet, seul le corps «mort» est inhumé, tandis que l’âme, après avoir mûri sur Terre et peut-être purgé son karma (on l’espère pour elle, car elle est venue pour ça!), accompagnée des meilleurs souhaits et bonnes pensées de ses proches présents, est joyeusement libérée de l’emprise de la Terre présentement encore largement plongée dans les ténèbres. Pour l’âme, c’est donc – comme après une levée d’écrou – une libération hors d’une maison de correction, celle que – par la faute de ses habitants – la Terre est à présent devenue, pour entrer dans un Monde plus léger et plus lumineux.

Cette libération de l’âme vis-à-vis de la pesanteur et de l’emprise terrestres devrait donc toujours être un événement très joyeux pour tous – à commencer, bien sûr, par l’âme du défunt -, un événement au sujet duquel – si on l’aime vraiment! -l’on ne peut, tout naturellement, que se réjouir avec cette âme! Une Joie qui l’accompagnera pour ses premiers pas dans l’autre Monde, alors que le chagrin égoïste ne peut, au contraire, que la retenir sur la Terre, souvent considérée comme une vallée de larmes…

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Arrivée de l’âme dans son nouveau lieu de séjour

En fonction de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable – et aussi en fonction de Loi de la Pesanteur – une fois libérée de l’emprise terrestre, l’âme se rend alors là où elle retrouve ses semblables et n’est donc plus contrainte de co-habiter comme sur Terre avec ceux qui aspirent aux ténèbres – qui, hélas, sont bien plus nombreux que ceux qui aspirent à la Lumière. Toutefois, grâce à sa confrontation avec les ténèbres terrestres, elle a pu acquérir une plus grande Vigilance, laquelle est absolument nécessaire pour son mûrissement , son rachat et sa prise de conscience.

Combien faut-il de temps à une âme lumineuse pour se détacher?

Une image classique est la représentation, pendant la cérémonie d’inhumation, de l’âme du décédé assise à califourchon sur son cercueil, mais est-ce toujours le cas? Non, pas toujours. L’âme en partance, à condition qu’elle ait vécu selon les Lois de la Création et les Commandements Divins, après son décès, se détache, en fait très vite du corps, et elle est aussitôt joyeusement accueillie – notamment par des amis déjà décédés de cette âme ou d’anciens membres de sa famille terrestre – de l’autre côté. Il est donc très important de savoir qu’une âme lumineuse n’est donc pas forcément encore présente lors de la cérémonie d’inhumation de son corps terrestre. En effet, chez les êtres humains qui aspirent à la Lumière, le processus de séparation entre l’âme et le corps débute bien longtemps avant la mort effective du corps.

Le cas des âmes matérialistes liées à la Terre

Il en va tout à fait différemment lorsque l’âme a conservé des attaches avec le terrestre. Cela s’appelle être lié à la Terre, et – bien que l’on puisse aussi être lié à la Terre par des choses de moindre importance – c’est généralement dû à des penchants. Au départ, un penchant est moins grave qu’un vice, mais si un penchant devient persistant et systématique, alors il devient un vice, qui implique nécessairement une très forte attache au terrestre. Comme ça, cela peut n’avoir l’air de rien, mais, en réalité, c’est comme une malédiction. En de tels cas la libération du corps terrestre peut prendre des jours et même des semaines. Certes l’âme est déjà sortie du corps et celui-ci est donc inanimé, mais le cordon de liaison appelé cordon d’argent est toujours là, qui relie l’âme liée à son cadavre!

Est-il possible, depuis la Terre, de libérer une âme liée à son corps terrestre?

Bien que – en raison du fait qu’aussi longtemps que le cordon d’argent subsiste, la douleur du corps terrestre peut, par son intermédiaire, même si de manière affaiblie, être transmise à l’âme -, de façon générale, l’incinération du corps terrestre ne soit pas recommandable, elle présente, en de tels cas, de par la destruction du corps gros-matériel ainsi délibérément provoquée, au moins l’avantage que – ne pouvant plus être relié au corps terrestre – le cordon d’argent, lui aussi, disparait, de sorte qu’après avoir passé un « très mauvais quart d’heure » l’âme n’est plus prisonnière de son corps devenu inexistant, ce qui lui évitera d’en ressortir la douloureuse et désagréable putréfaction.

Toutes les âmes assistent-elles à leur cérémonie d’inhumation ou d’adieu?

Par conséquent, tout bien considéré, si, d’une manière ou d’une autre, elle ne se lie pas elle-même  à la Terre, une âme aspirant à la Lumière n’a, en réalité, pas besoin d’aide en provenance de la matière grossière. Puisque, en provenance des Plans plus lumineux elle reçoit toute l’Aide dont elle pourrait avoir besoin. En réalité, son seul besoin – et cela ne dépend que qu’elle! – c’est de vouloir – aussitôt la séparation d’avec le corps effectuée – absolument abandonner tout lien avec la matière grossière. Ne plus regarder vers la Terre mais regarder uniquement vers la Lumière, là et nulle part ailleurs est le Salut!

Si une âme est déjà intérieurement orientée vers la Lumière et non plus vers le terrestre gros-matériel, le plus souvent, lors de sa Cérémonie d’Adieu (généralement – bien que cela ne concerne que le corps terrestre – appelée « inhumation » ou « enterrement » par les êtres humains de la Terre, elle observe alors ce qui se passe comme de loin, au travers d’une lucarne, en fait comme quelqu’un qui, avec un regard assez distant et extérieur, voit,  sur un poste de télévision, une histoire qui n’est pas vraiment la sienne. − −

Est-il possible d’aider l’âme encore liée à la Terre?

Par contre, si une âme s’est fortement enchaînée à son existence terrestre juste écoulée – que ce soit par des émotions en relation avec des choses terrestres, par sa famille et tous les liens qui vont avec, incluant sa maison, son entourage, sa profession, une Tâche quelconque à accomplir, ou quoi que ce soit d’autre de terrestre – il peut alors être effectivement nécessaire de l’aider à se détacher de ces liens par des Paroles de Lumière appropriées – c’est aussi l’objet, par exemple, du Livre des Morts tibétain (Bardo-Thödol) ou du Livre des Morts égyptien –, également depuis le côté de la matière grossière. Quel que soit le culte, c’est le rôle des officiants d’effectuer cela, lors d’une telle Cérémonie d’Adieu.

Tenir les personnes sentimentales éloignées de la personne en cours de décès

D’une façon générale, lorsqu’une personne décède, elle laisse sur Terre un(e) conjoint(e), des enfants, de la famille (parents, oncles, tantes, cousins, neveux et nièces, etc.) et, bien sûr, aussi des amis. Il arrive donc souvent que parmi tous ces proches (surtout chez les enfants!), plusieurs manifestent du « chagrin » et d’inappropriées manifestations de tristesse. Cela, hélas, se produit encore fréquemment, même si les amis et la famille présents connaissent théoriquement le grand préjudice possiblement encouru par une âme retenue à la Terre.

Une telle attitude témoigne, en fait, de la part des « chagrinés » d’un grand égocentrisme. En effet, les manifestations de chagrin peuvent perturber le processus de détachement  de l’âme en partance, ou même – ce qui est encore pire! -, alors même qu’elle était déjà déliée, provoquer son ré-attachement à la Terre, ce qui rend impossible à ceux de l’Au-delà d’apporter de l’Aide, même si des amis ou proches déjà décédés sont là, sur l’autre rive, à – remplis d’espoir – attendre et tendre la main à l’âme arrivante!

Avant tout, protéger la personne qui s’en va des chagrins égoïstes

Lorsqu’une âme qui s’était déjà détachée est ainsi brutalement rappelée dans son corps, il existe alors le danger que, après une deuxième pénible (plus pénible que la première fois) agonie, l’âme doive longuement errer, seule et sans secours, puisqu’elle ne peut plus être aidée depuis la Terre (qu’elle doit abandonner!) et qu’en rebroussant chemin elle s’est elle-même coupée d’avec l’autre Monde, à partir duquel – et de loin! – peut seulement venir l’aide la plus importante. Elle doit alors, elle-même, de nouveau se libèrer de toutes les émotions nées de la culture du sentiment et axées sur le terrestre, car, maintenant, en réalité, tout le terrestre c’est fini pour elle!

Voilà pourquoi – sans même ici parler des « enterrements » – une Cérémonie d’Adieu ne devrait jamais être accompagnée de l’évocation de souvenirs pouvant provoquer ou nourrir le deuil. Les personnes sentimentalement attachées à la personne défunte et aux émotions débordantes – même si elles restent muettes – devraient – même et surtout si elles appartiennent à la plus proche parenté! – rester bien à l’écart de la Cérémonie et du cercueil, sans aucunement prendre en considération ce qu’étaient leurs liens avec le défunt!

Par leur absence elles aident, en réalité, ainsi bien davantage l’âme qui s’en va que par leur présence larmoyante, dégoulinante de sentimentalité. « Primum, non nocere! » [« D’abord, ne pas nuire! »]. Là est l’Amour véritable et nulle part ailleurs. Le sentiment n’est pas l’Amour! Une âme en partance pour l’Au-delà, tous ceux qui l’aiment vraiment d’un véritable Amour – donc d’un Amour spirituel et non pas sentimental, doivent impérativement respecter cela!

Accueil rempli de Sollicitude pour l’âme nouvellement née dans l’Au-delà

Dès qu’une âme humaine se prépare au passage dans l’Au-delà et que, sur Terre déjà, elle possède le Savoir des Lois de la Création et des Commandements Divins, donc est en éveil, elle est – de la même manière que, dans une maternité, un nourrisson ayant tout à apprendre au sujet de la vie sur Terre et par lui-même impuissant est entouré de sollicitude – enveloppée par une Chaîne d’Aides en provenance de Plans plus élevés, dans un Halo qui l’entoure en la protégeant, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé sa place dans ce qui est à présent l’autre Monde pour elle, ou bien que, nouvellement fortifiée par cette lumineuse Force, en se réincarnant, elle revienne à la vie terrestre, afin d’y racheter ce qu’elle a encore à y racheter ou apprendre ce qu’elle a encore à y apprendre.

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