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La Libération des liens faux

par | 9 Jan 2024 | Devenir Libre, Autres Articles, Se Détacher du faux, Enseignements Spirituels | 0 commentaires

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La Libération des liens faux

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À maintes reprises, il nous est parlé des liens faux – c’est-à-dire ceux qui nous tirent vers le bas – et de la nécessité de les trancher, voire même de les briser. Gardons-nous des liens inutiles.

 

De très nombreuses sortes sont les chaînes ou les lianes dans lesquelles les êtres humains s’entortillent avec une apparente aisance. Seuls ceux qui aspirent à l’Éveil, ressentent les liens de façon extrêmement douloureuse, parce que ceux-ci ne s’entaillent dans la chair que lorsque celui qui est ainsi ficelé essaye de s’en rendre libre. Autrement non. Lorsque la cage est dorée, l’oiseau est moins pressé de la quitter. Et, pourtant, cette Libération des faux liens est l’unique chose qui, aux liés, puisse apporter le Sauvetage, face à l’engloutissement dans le sommeil de mort qui menace les enchaînés.

L’être humain a le devoir de se libérer des mauvais liens qui le retiennent vers le bas.

 

Comment et quand se forment les faux liens?

Les faux liens peuvent remonter à longtemps, souvent même à des vies antérieures. De façon générale, chaque comportement faux génère de faux liens. En particulier, les mauvaises fréquentations génèrent de faux liens. Quand et comment est-il possible de s’en libérer? C’est principalement, déjà, à l’adolescence que l’occasion est offerte de se débarrasser des entravants mauvais liens des vies antérieures, ou, au contraire, de les renforcer, voire d’en créer de nouveaux.

 

Mais, hélas, dans la plupart des cas, l’être humain – souvent très lié – néglige cette si précieuse époque de transition et se laisse, par un entourage « mieux-sachant », orienter vers de faux chemins, qui le retiennent et alors le conduisent vers le bas. De ce fait, il ne peut pas rejeter les vibrations troubles adhérant à lui, celles-ci ne font que recevoir, au contraire, un nouvel afflux de forces en provenance du même genre, et c’est ainsi que la libre volonté de l’être humain est de plus en plus entravée, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus la reconnaître. Tout comme des lianes, auxquelles un tronc d’arbre sain offre, au début, en les soutenant, de l’aide, tandis que, pour seul remerciement, elles prolifèrent en l’étranglant et l’asphyxiant.

 

Quels sont les mauvais liens?

 

Les mauvais liens sont, en plus des liens contractés avec des êtres humains mauvais ou ténébreux, notamment, pour l’esprit le plus élevé, les liens tissés entre deux esprits de maturité spirituelle fortement inégale.

 

Qu’est-ce qui noue de forts liens (bons ou mauvais) entre les êtres humains, en particulier entre deux êtres humains?

 

Deux choses principales:

 

– Les relations sexuelles.

Ici-bas le corps terrestre gros-matériel rend possible une étroite réunion des esprits à tous les degrés de maturité, comme cela n’arrive plus nulle part sur les autres Plans.

 

– Le Tutoiement.

 

Ce sont des situations que l’on trouve, en particulier, entre hommes et femmes, dans les relations de couple, et, notamment, dans le mariage.

 

Naturellement, dans un couple, l’usage est le tutoiement, lequel contribue aussi grandement, en plus de la relation sexuelle, à la solidité des liens – bons ou mauvais – noués.

 

Avec ce « Tu » qui personnifie une Notion tout à fait particulière, chaque âme contracte une liaison qui est capable de subsister au-delà du tombeau terrestre!

 

Le processus est le suivant:

 

Avec ce « Tu » se nouent aussitôt des fils déterminés, qui vont de l’un à l’autre et qui ne sont absolument pas inoffensifs. Des fils qui peuvent retenir des esprits, aussi parmi ceux qui autrement seraient aptes à l’Ascension. L’image, c’est deux alpinistes qui escaladent une montagne en cordée. Si le second, situé plus bas, n’avance pas au même rythme que le premier de cordée, celui-ci va devoir tirer sur la corde pour tenter d’entraîner son co-équipier – lequel, parfois, lui paraîtra terriblement lourd! – avec lui, au risque que ce soit celui situé en dessous qui l’entraîne vers le bas!

 

Car il n’arrive que rarement – seulement une fois sur des centaines de milliers de cas – que deux esprits qui se lient ainsi portent en eux, en toutes choses, une maturité égale, donc que, spirituellement, ils se tiennent réellement sur le même degré.

 

Cette situation ici décrite vaut aussi, en particulier, pour le mariage. Mais, lorsque l’on aura pris conscience des dangers du tutoiement, les mariages aussi seront différents, de même que les amitiés et autres liaisons, qui, toutes, portent distinctement en elles le nom de « lien ». Ainsi cesseront toutes les querelles entre amis, toutes les méchancetés et l’incompréhension disparaîtront, et tout parviendra à l’Harmonie la plus parfaite, grâce à la sanctification du tutoiement, jusqu’à aujourd’hui incomprise et largement inobservée.

 

La Libération des liens faux

 

Chaque être humain en quête d’ascension spirituelle ne doit pas oublier que seule sa propre décision peut faire éclater les liens, que, par sa fausse croyance, il s’est, tout seul, auparavant, lui-même, imposés.

 

Si le désir de libération est réellement sincère et le candidat à la Liberté spirituelle sérieux, alors il ne peut donc être ici question d’attendre que de tels faux liens se dissolvent tout seuls, «comme par enchantement». Le plus souvent, seul un difficile arrachement peut encore le faire parvenir à la Libération.

 

C’est seulement avec le vouloir de s’élever que l’entrave résultant des ténèbres doit devenir sensible et s’entailler, finalement, dans l’esprit aspirant vers le Haut, jusqu’à ce qu’il s’arrache, pour finir, avec violence, pour devenir libre des liens qui le retiennent. Que cet arrachement ne puisse pas toujours s’effectuer sans douleurs, réside déjà dans le mot lui-même; car un arrachement ne peut pas se faire en douceur. Mais, pour un détachement paisible, il est déjà trop tard. Pour cela, la Terre a déjà sombré beaucoup trop bas.

 

Certains soi-disant «bien-pensants» se montrent «épouvantés» par le fait que des êtres humains se décident enfin à trancher dans le vif, en ce qui concerne leurs faux liens, de sorte à pouvoir quand même en devenir libres, mais c’est de ne pas le faire qui est réellement épouvantable!

 

De multiples êtres humains se prélassent, en effet, dans de multiples liens avec une apparente grande aisance, mais celui qui ne s’arrache pas lui-même sera arraché:

 

«Vous devez vous arracher aux pensées futiles et vaines, vous devez vous dégager de tous les liens faux dans lesquels vous êtes impliqués avec la dernière énergie; pour un tranquille dégagement, maintenant, vous n’avez plus le temps.

 

Imaginez une personne sur le pont d’un bateau et dont le pied est pris dans un cordage auquel est amarrée une ancre pesante qui descend vers le fond à toute vitesse. Que va-t-il se passer si la personne ne dégage pas son pied à toute vitesse?

 

Ce qu’il va arriver, vous pouvez très bien l’imaginer. Lorsque la corde qui l’enserre sera tendue par le poids de l’ancre – ou de tout autre objet lourd – c’est comme un nœud coulant qui va se former autour de sa cheville et se resserrer à la vitesse de l’éclair.

 

A l’instant où elle aura pris conscience du danger, il sera trop tard pour s’en extraire. Elle sera littéralement happée par le poids de l’ancre, basculera par dessus bord, et sera entraînée par le fond. Bien peu auront, en semblable cas, la force et la possibilité de s’agripper au bastingage.

 

Naturellement, tout dépend ici du poids de ce que chacun traîne après lui, mais ce poids n’est sensible, pour beaucoup, que lorsque les fils sont tendus.

 

C’est ainsi qu’il en est d’innombrables êtres humains qui se prélassent avec aisance au milieu de lianes tout à fait redoutables, sans se rendre compte du danger.

 

Ces lianes semblent, en effet, tout à fait « inoffensives » et elles le sont, en effet, dans une certaine mesure, aussi longtemps qu’elles n’ont pas définitivement agrippé leurs proies pour les enserrer à la manière de nœuds coulants et ne plus les lâcher.

 

C’est ainsi que beaucoup, d’innombrables, sont en danger. (…) L’endroit de votre personne qui risque d’être saisi n’a pas d’importance. Que vous soyez pris par le pied, la main ou la tête ou même le cœur ne change rien à l’affaire: toute personne prise par une liane fin-matérielle ne pourra pas s’en dégager, lorsque le moment sera venu.

 

Ce moment arrive brutalement, sans autre signe avertisseur que ceux qui vous sont constamment adressés depuis des jours, des mois, des années, des décennies….

 

Dégagez-vous, arrachez-vous! Pour le tranquille désengagement vous n’avez plus le temps!

 

Parents, familles, amis, relations, liaisons de toutes sortes, tout compte pour rien à ce moment-là. Tout ce qui est susceptible de vous retenir signifie alors votre perte! C’est pourquoi vous devez alors être libres, ce qui signifie qu’il faut vous être entièrement libérés avant!».

 

L’arrachement signifie pour beaucoup non le déchirement mais la possibilité de vivre, et donc la vie!

 

Arraché, c’est vous qui le serez, si vous ne vous arrachez pas vous-mêmes, pendant qu’il en est encore temps! Telle est la mise en garde donnée aujourd’hui: «Celui qui ne s’arrache pas, sera arraché!»»  (Extrait d’un texte reçu.).

 

La bonne personne

 

Lorsque des êtres humains entravés sont enfin parvenus à se libérer des liens faux qui les enserraient, la possibilité de vivre le Nouveau se met alors aussi simultanément en place pour eux.

 

Aussi longtemps que sont entretenus les liens faux signifiant l’ancien, la possibilité n’existe pas que se mette en place le Nouveau, donc de nouveaux liens justes pouvant, cette fois, agir de façon promotrice.

 

Et lorsque quelqu’un, femme ou homme, était lié avec une personne ne lui convenant pas, donc pas forcément mauvaise en elle-même mais mauvaise pour elle ou pour lui, et que, enfin il est redevenu libre de ce lien, de sorte qu’il peut enfin vivre le Nouveau se présentant dans sa vie, il se dit:

 

– «Alors, c’était donc si simple…, presque si facile… Pourquoi donc ai-je attendu toutes ces années pour me libérer, dès lors où j’avais pris conscience de la fausseté de mon lien? Cela valait-il la peine d’attendre tout ce temps, de souffrir auprès d’un(e) conjoint(e) qui, fondamentalement, ne me comprenait pas?».

 

La réponse lui apparaît soudain dans sa totale évidence:

 

Les êtres humains doivent s’éveiller de leur sommeil de plomb! Reconnaître l’indigne fardeau qu’ils portent sur leurs épaules, et qui, sur des millions d’êtres humains, avec une oppression indiciblement tenace, pèse. Ils doivent le rejeter!

 

A présent qu’il a la possibilité de vivre avec une autre personne lui convenant réellement, il prend conscience, dans toute son ampleur, de cette simple et totale évidence:

 

«La bonne personne! Au lieu de la mauvaise, il suffisait de se lier avec la bonne personne!».

 

Ainsi tous ces inutiles et stériles combats quotidiens avec quelqu’un ne le comprenant pas lui auraient été épargnés, de sorte qu’il puisse vivre des années de Bonheur au lieu d’années, pour son âme, de dures privations

 

Le seul bienfait pour tout ce temps d’épreuve était simplement d’arriver au dégoût de ce qu’il vivait jusqu’alors, de sorte à susciter en lui le désir de «s’en sortir», un désir suffisamment puissant pour le pousser au passage à l’acte…, pour le pousser à surmonter ce qui l’empêchait de se libérer… Car lorsque la cage est dorée, l’«oiseau» peut souvent hésiter à vouloir la quitter ou préfère même carrément ne pas sortir, même lorsque la porte est grande ouverte…

 

Alors rien ne se passe, aussi longtemps que le désir de s’en sortir et le dégoût de la situation indigne ne sont pas, en lui, devenus les plus forts

 

Car le dégoût est le commencement de l’amélioration.

Et cela peut prendre des années, ou même ne jamais arriver au cours d’une existence donnée, et ce d’autant moins que, lorsque les liens sont tissés depuis longtemps, la force d’inertie paralysante de l’habitude a pris des proportions incroyables…
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Conclusion

 

Il appartient donc à chaque être humain prisonnier de liens faux de décider s’il se libère ou pas. Personne ne peut prendre cette décision pour lui. C’est à lui de trouver la Force de le faire, tout en sachant que c’est pour lui indispensable, s’il veut se sauver, car nul ne peut s’élever vers la Lumière s’il est retenu par de faux liens le retenant ou même le tirant vers le bas.

La Force, il la trouvera s’il s’y ouvre et si son vouloir est sans faille. Le vouloir pour la libération doit déjà porter l’action libératrice en lui. S’il fait le premier pas, confiant dans la victoire du bon vouloir, alors le nœud fatal se défait et il remporte la victoire, devenant libre plus rapidement et plus facilement qu’il ne se l’était imaginé. C’est précisément sa détermination intérieure qui, à cette fin, s’avère déterminante.
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Liens familiaux brisés - Thomas Hovenden

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