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Lettre à un Ami chrétien
qui souffre
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Cher Ami,
Moi, Ton Ami, je veux Te faire part, aujourd’hui, de ma Conviction fondamentale sur le sens de notre existence actuelle d’être humain sur la Terre. Je veux le faire, parce que je T’aime et que je veux Te venir en aide à un moment où je ressens que Tu en as besoin parce que Tu souffres. Puisses-Tu accepter cette Aide véritable, car elle vient du cœur!
C’est l’Amour pour Toi qui m’habite en cet instant, et lorsque l’Amour commande, il faut lui obéir. « Dieu est Amour« , aimes-Tu à répéter et en cela Tu as parfaitement raison! DIEU est l’Amour et Il veut notre bien à tous. Il ne veut pas de souffrances pour Ses enfants!
Ceci est la raison pour laquelle il nous faut considérer que lorsque nous souffrons, cela ne peut pas venir de DIEU, mais seulement de nous. Jésus, l’Incarnation de l’Amour de Dieu sur Terre ne nous-a-t-Il pas enseigné: « L’être humain récoltera ce qu’il aura semé! »?
Cette Mise en Garde du Fils de Dieu était une Manifestation de l’Amour, car de même qu’un père ne veut pas que son enfant se blesse en jouant avec un couteau ou en posant sa main sur un poêle brûlant, Dieu ne veut pas qu’il nous arrive de mal! Pour cela, Il nous a envoyé Son Fils afin de nous avertir, de nous mettre en garde: « Suivez toujours Mon Enseignement, suivez toujours Ma Volonté, car sinon c’est la souffrance qui vous attend! ».
Mais de même que la coupure causée par un couteau ou la brûlure provoquée par un poêle a une vertu éducative pour la main de l’enfant imprudent, de même Dieu a-t-il permis que cette souffrance, que nous nous infligeons à nous-mêmes en n’écoutant pas ce qu’Il nous a dit, puisse nous enseigner ce qu’il ne faut pas faire et aussi ce qu’il faut faire, afin de toujours demeurer dans Ses Lois, qui seules peuvent nous apporter la Joie et le Bonheur.
La maladie n’est pas envoyée par DIEU à qui ne la mérite pas, une telle pensée serait mensonge, car de même que DIEU est l’Amour, Il est aussi la Justice! Et cette Justice, parfaite comme l’est Dieu Lui-même, ne permet pas qu’il arrive à l’un de Ses enfants une souffrance qu’il n’a pas méritée!
Nous sommes donc les artisans de notre destin et les auteurs des semences de nos récoltes! Cette Loi exprimée par Jésus est parfaite comme Dieu, elle est donc absolue et n’admet aucune dérogation. Dans cette prise de conscience se trouve tracée la voie de la Libération. Aussi longtemps qu’un être humain impute à DIEU ou au hasard la souffrance qui lui arrive, il ne peut guérir de cette souffrance ni de sa maladie.
Car Jésus, le grand Guérisseur, disait aussi toujours: « Va, qu’il Te soit fait selon Ta foi! ». C’est donc en fonction de ce que nous croyons que nous déterminons en nous-mêmes la possibilité ou l’impossibilité qu’un Secours de Dieu nous parvienne! Même la prière d’intercession est impuissante là où celui qui souffre n’a pas ouvert en lui la porte qui permet au Secours Divin de s’approcher de lui!
C’est pourquoi je souhaite vivement que cette reconnaissance qui, dans la libération de toute croyance erronée venue des hommes, ne considère que la Perfection Divine comme base de sa réflexion et de sa pensée T’échoit enfin à Toi, Ami, afin que Tu sois libéré. Car toute fausse croyance, qui accorde plus d’importance à des propos humains qu’à la sainte Parole de Dieu est une aberration qui le retient.
La souffrance doit se poursuivre jusqu’à la Reconnaissance, car, en vérité, nous n’avons pas d’autres bourreaux que nous-mêmes: « L’être humain récoltera ce qu’il aura semé! ». Nous ne devons donc pas subir passivement avec une morne résignation, mais reconnaître. Car la souffrance arrive pour accomplir ce que le reste n’a pas pu faire: le Réveil de l’esprit! Telle est uniquement sa raison d’être!
« Qu’est-ce que j’ai pu faire au Bon Dieu pour mériter ça? » questionne-t-on souvent superficiellement. C’est en profondeur que nous devons nous poser cette question à nous-mêmes. En fait, ce n’est pas « au Bon Dieu » que nous avons fait quelque chose, mais l’ignorance ou l’inobservance de Sa Parole, de Ses Lois, de Ses Commandements a fini par nous conduire dans une situation inextricable.
Inextricable pour la pensée humaine ordinaire, mais pas inextricable si nous savons enfin nous poser les questions justes et demander à DIEU d’y répondre en nous-mêmes.
Le processus de pensée est alors le suivant: Si je suis malade, c’est parce que je me suis rendu malade. En quoi faisant? Ou bien en ne faisant pas quoi? La vie que j’ai menée jusqu’à ce jour est-elle basée réellement sur la Volonté de Dieu et la reconnaissance de Ses Lois, ou seulement selon mes propres conceptions? L’esprit qui vit en moi est-il satisfait de ce que ma personnalité terrestre a accompli tout au long de ma vie? Qu’est-ce donc qui ne va pas? Puis-je regarder dans la direction de DIEU et LUI dire: « Seigneur, j’ai accompli Ta Volonté toute ma vie et je ne comprends pas pourquoi Tu me rends malade, pourquoi Tu me fais souffrir? ».
« Ou bien n’est-ce pas plutôt en moi que je dois rechercher la cause de ce qui m’arrive? Ne serait-ce pas plutôt là la voie juste? Ai-je, oui ou non, en moi, la notion d’un DIEU d’AMOUR, d’un Dieu juste et parfait? Ce Dieu d’Amour, juste et parfait, peut-Il donc vouloir que je sois malade et que je souffre? Pourquoi? Me suis-je porté volontaire pour souffrir volontairement? Pour quoi faire? Puis-je croire sérieusement que DIEU veuille causer des souffrances à ceux qu’IL aime? ».
Lutter avec ses doutes, c’est cela examiner ce qui se présente à soi, c’est aussi l’auto-examen, c’est le chemin de la Libération. Chaque être humain doit trouver en lui-même la réponse à ces questions, parce que c’est en lui-même que Dieu lui parle.
Alors, dans la prière fervente et la remise en cause de soi-même une porte peut s’ouvrir par où peut affluer la Lumière Divine, la Lumière de l’Amour Divin. Et quel que soit ce qui peut advenir au corps désormais, c’est le Salut de l’âme dont il s’agit maintenant, c’est la question de savoir où cette âme ira vivre lorsqu’elle se sera libéré des liens de la chair.
Il est plus facile de devenir libre d’une fausse croyance lorsque l’on est sur la Terre que lorsque l’on est dans l’autre Monde. C’est pour cela que chacun doit mettre à profit les instants de vie qu’il passe encore sur la Terre. C’est pour cela que souffrance et maladie frappent à sa porte!
Il doit se questionner, il doit questionner DIEU, le Seigneur, et trouver la réponse. Celle-ci ne peut être la réponse toute faite d’un catéchisme, mais elle doit être vivante! La Lumière de DIEU doit faire irruption dans l’âme et provoquer son illumination!
C’est cette illumination que je Te souhaite, mon cher Ami, Toi qui a témoigné, avec justesse, au cours de nos relations, que DIEU existe, qu’Il est AMOUR et qu’Il est juste et qu’Il est Parfait. C’est précisément en faisant de cet axiome absolu la base de ma réflexion et de ma vie que je suis arrivé à la Conviction qu’aucune autre considération n’a de place à côté de celle-ci: DIEU nous aime, Il est Parfait et Il nous a parlé par Son Fils venu sur la Terre!
Qu’avons-nous à faire d’autre chose à côté de cela? Jésus S’est-Il préoccupé, à Son époque, d’appartenances et de confessions religieuses particulières? Non! Il a simplement toujours renvoyé à la Volonté de Son Père et à Elle uniquement! Laissons donc de côté tout précepte humain, toute pensée humaine venus se surajouter à la Parole de DIEU pour La troubler, pour la déformer!
« Pas d’intermédiaire entre mon âme et Dieu! », disait l’un de mes ancêtres. Il avait raison! L’être humain s’est interposé entre DIEU et les êtres humains et il a altéré le précieux Legs. Rejetons la gangue pour ne conserver que le Joyau, car c’est en lui qu’est notre Salut!
DIEU n’a pas besoin d’intermédiaires humains pour S’adresser à Ses créatures. Dans le renoncement au faux pour ne conserver que le Vrai se trouve la Vérité qui rend libre! Celui qui se tient dans la Vérité ne peut pas souffrir, ni dans son âme ni dans sa chair, d’un mal venu de l’intérieur. Parce qu‘alors à l’intérieur de lui ne se trouve que la Lumière de la Vérité et rien d’autre!
La Vérité est plus simple, plus grande, plus belle que ce que les êtres humains en ont fait. Renoncer à l’humain, c’est s’ouvrir enfin au Divin, c’est devenir libre de tout dogme et de toute forme morte. DIEU ne Se soucie pas de l’observance de préceptes humains, mais Il veut être reconnu comme le Seul Dieu, le Seul digne de recevoir toute louange et toute gloire, le Seul devant Lequel nous devons, en notre for intérieur, nous prosterner, le Seul à Qui nous ayons des comptes à rendre.
Est-il si difficile de reconnaître cela? C’est si simple. La Foi ne réside pas dans la pensée de l’intellect, mais seulement dans le ressenti de l’esprit, seule partie réellement vivante – parce que la seule qui soit appelée à l’éternité – en l’être humain.
Deviens enfin libre, mon cher Ami, et ne viens pas me dire que Tu l’es maintenant, car si Tu l’étais, Tu ne serais pas malade sans l’avoir choisi, parce que ce n’est pas Dieu qui rend les êtres humains malades, mais seulement eux-mêmes! Toute autre affirmation est erreur ou même mensonge, sinon DIEU ne serait pas DIEU!
Cette Connaissance du DIEU Parfait est ce que le Christianisme nous a offert de plus précieux. C’est uniquement parce que telle est ma Conviction la plus absolue, la plus sacrée, que je me sens non seulement en droit mais en devoir de T’écrire ce que je T’écris aujourd’hui. Il me serait plus facile de me taire et de Te laisser partir sans rien Te dire de cela, mais cela ne serait pas de l’Amour, mais seulement de la lâcheté.
Il n’est pas nécessaire que Tu me répondes. Je ne cherche pas à avoir raison. Ces paroles sont dites pour Toi. C’est un cadeau, un vrai. Mais si Tu désires parler avec moi de façon plus approfondie de cette Conviction qui m’est sacrée – cette Conviction que DIEU est AMOUR et JUSTICE, les deux choses étant aussi inséparables que les deux facettes d’une même pièce -, alors, si Tu le désires, je viendrais volontiers Te voir pour en parler avec Toi.
Crois en l’Amour désintéressé de Ton Ami, mais, surtout, crois en l’Amour de Celui qui nous regarde et qui nous juge, de Celui Qui, tel un Père, attend les enfants prodigues et perdus que nous sommes, attend patiemment – mais pourtant pas indéfiniment – qu’après avoir accordé non seulement notre attention mais aussi notre dévotion à des êtres et des choses qui n’en valaient pas la peine, nous voulions bien enfin nous recentrer sur LUI et uniquement sur LUI, ce qui peut se faire non dans un culte organisé par l’intellect humain, mais seulement dans la profonde intériorité de notre Autel intime.
Ceci peut se faire à chaque instant, en tous lieux, car DIEU est partout. Le Sauveur attend les Siens, mais Il ne va pas à eux avant que ceux-ci ne viennent vers Lui! À nous de faire le premier pas!
Je T’embrasse affectueusement,
Ton Ami.
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