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L’Essence de la Chevalerie
La plus haute Pureté dans le Spirituel
La plus grande Fidélité masculine dans la Création
Le grand Secret de la relation optimale entre homme et femme
Le Rôle des Chevaliers
«Le plus haut Ordre que Dieu ait fait et commandé, c’est l’Ordre de Chevalerie» – Chrétien de Troyes -.
L’équipement du Chevalier

Glaive
« Avec cette Épée que je vous remets, je vous confère l’Ordre le plus haut que Dieu ait créé au Monde. C’est l’Ordre de Chevalier, qui ne souffre aucune bassesse. »
(Réception de l’Épée de Chevalier par Perceval dans le roman médiéval «Perceval le Gallois», de Chrétien de Troyes.)
Le Chevalier a une Épée (ou un Glaive) et aussi une Lance. L’Épée est conçue pour le combat rapproché, la Lance pour le combat à distance. Les deux sont utilisés par les Combattants de Lumière.
La Chevalerie sur Terre
Selon l’opinion courante:
«La Chevalerie est une caste supérieure de guerriers au code moral très strict, et se donnant pour mission de protéger la veuve et l’orphelin.».
Dans «Tristan et Yseult» il est possible de lire une description de l’apprentissage du Chevalier, dont voici un extrait:
«Sous sa tutelle, Tristan apprit à chevaucher, à respecter les règles de la Chevalerie, à sauter, nager, courir, lancer la pierre, manier l’écu et la lance, les diverses sortes d’art et d’escrime, l’art de vénerie et de fauconnerie, tous les honnêtes ébats recommandés pour fuir l’oisiveté, mère des vices, et en même temps les usages de la courtoisie et les vertus requises au franc homme: Honneur, Fidélité, hardiesse, débonnaireté, démener grande largesse, parler avec mesure, ne blâmer personne à la légère, éviter les fous et servir les dames.».

Elle pense à son Chevalier
Le Chevalier et la femme
Il existe un grand Secret régissant la relation entre femme et homme. Ce Secret est capable d’inciter l’homme à accomplir des actes grands et purs, ici sur Terre, embrase toute pensée en la purifiant, et répand ainsi sur l’existence terrestre entière la Lueur sacrée de la haute Nostalgie de la Lumière.
Il s’agit, certes, ici du grand Secret de la relation entre femme et homme, de façon générale. Il semble, toutefois, que, parmi les hommes, cela concerne, en tout premier lieu, les Chevaliers.
Le comportement du Chevalier à l’égard de la dame de ses pensées est notamment régi par le code de ce que l’on appelle l’«amour courtois».
«L’amour n’est point condamné par la religion ni prohibé par la Loi, car les cœurs sont dans la Main d’Allah, puissant et grand.» – Ibn Hazm –
La Courtoisie
La Courtoisie désigne l’ensemble des règles de conduite de la noblesse, le savoir-vivre en société (cf. étymologie: «cort», la cour) qui sont synonymes de bon ton ou bonnes manières et s’oppose à «vilénie» qui désigne la bassesse d’une conduite vile. L’adjectif «courtois», très souvent employé par Chrétien de Troyes – l’auteur de «Perceval le Gallois ou le roman du Graal» -, désigne aussi bien les qualités physiques, comme l’élégance, que les qualités morales, telles la bonté ou la sagesse ou encore les qualités du comportement, telle la politesse, par opposition à l’adjectif « vilain », qui désigne la laideur morale et la bassesse des comportements.
En particulier, le Chevalier honore et protège la femme authentique, celle, dont, après la Purification de la Terre, il sera, un jour, possible de dire: «Voyez la femme, comment elle doit être, la vraie femme, avec tout son charme, toute sa grâce, toute sa fidélité et sa rayonnante présence», et, en la contemplant, tous pourront vivre la Parole de Jésus: «Veillez et priez», dans tout son Naturel et sous sa forme la plus belle.
Il s’agit de considérer et d’honorer la femme en tant que telle, de sorte qu’elle se forme en conséquence et devienne ce que l’on voit en elle, et ainsi d’élever le peuple tout entier.
Le Chevalier doit certes protéger la veuve – donc la femme en situation de faiblesse terrestre – et l’orphelin. La veuve est une femme qui n’a plus de mari, et peut donc se retrouver seule non seulement à faire face aux charges de l’existence pour elle-même mais éventuellement aussi à devoir prendre en charge ses enfants, à une époque où la «protection sociale», telle que connue aujourd’hui, n’existe pas.
La vérité est que la femme n’est en soi nullement un être plus faible que l’homme. Et même, au contraire – non, en elle-même mais du fait de sa meilleure liaison avec le Haut que lui confère sa faculté d’Intuition plus fine -, psychiquement elle se tient même, vis-à-vis de la Protection céleste, de ce fait, en meilleure position que l’homme, à qui elle doit transmettre la part d’irradiations que, du fait de son genre plus grossier, il ne reçoit pas lui-même directement.
Sur Terre, ce n’est donc pas fondamentalement sur le plan spirituel ou psychique qu’elle a besoin de protection mais bien sur le plan terrestre gros-matériel, pour lequel sa constitution plus délicate que celle de l’homme la rend plus vulnérable aux conditions extérieures plus ou moins rudes, ainsi qu’à la toujours possible hostilité provenant des êtres humains malveillants ou même des animaux sauvages, que ne l’est l’homme, gros-matériellement et donc terrestrement plus fort.
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Chevalerie – L’Accolade – École française
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Tel est le genre de la protection que le Chevalier doit apporter à la femme authentique. Mais le Chevalier ne doit pas seulement défendre la veuve mais, de façon générale, toutes les femmes authentiques, par exemple, aussi, la reine, l’épouse du roi.
La Dame de ses pensées

Avant le Combat
La dame de ses pensées c’est la Dame à qui, avec Pureté, le Chevalier pense [1].
C’est en ces termes que Chateaubriand parlait des Chevaliers: «Ces hommes qui prêtaient foi et hommage à leur Dieu, leur Dame et leur Roi.» (François-René de Chateaubriand, «Le Génie du Christianisme», I, II, 2.)
Dans la plupart des cas, la Dame en question est terrestrement inaccessible pour le Chevalier. Il n’est généralement pas marié avec elle et elle vit loin de lui. Souvent même la Dame dont il doit être le Chevalier Servant, est l’épouse d’un autre. Cela l’oblige à ne penser à elle qu’avec une totale Pureté!
En effet, il serait sans doute plus facile pour lui de ne pas y penser du tout, mais, en un tel cas, il ne pourrait pas être son Chevalier Servant! Car, le Devoir du Chevalier sur Terre est précisément aussi, par ses pensées, d’offrir aux Combattants de Lumière des canaux de radiation destinés à leur apporter un puissant apport de Force protectrice supplémentaire!
Le cas archétypique d’une telle situation est celui de Lancelot. La Dame des pensées de Lancelot, qu’il doit servir et protéger, est la reine Guenièvre, épouse du roi Uther Pendragon. Lancelot aime la reine Guenièvre, porteuse de nombreuses qualités et vertus dignes d’être appréciées par un homme. Pourtant, il a certes le droit de l’aimer, mais, dans une totale chasteté, uniquement spirituellement, pas de manière terrestre!
Il ne doit l’aimer que d’un Amour purement spirituel, sans rien de possessif ni de terrestre. En langage courant, cela doit demeurer un amour purement «platonique». Jamais elle ne pourra terrestrement lui appartenir. Jamais il ne devra la toucher. Même s’ils doivent servir la Lumière ensemble, elle devra toujours demeurer distante et inaccessible pour lui! Même chose pour la reine; à son Chevalier Servant elle pourra, certes, de temps à autre, adresser un léger signe de reconnaissance, mais jamais devenir trop familière avec lui, encore moins rendre possible le moindre contact terrestre!

Chevalier et sa Dame
Il s’agit, tout en demeurant séparés, d’agir ensemble:
En effet, dans la Création, en ce qui concerne leurs activités, l’Actif est séparé du Passif. Chaque esprit porte en lui soit uniquement l’Actif, soit uniquement le Passif, ainsi que cela se répète aussi, plus tard, avec les germes d’esprit.
Ceux-ci agissent, soit passivement soit activement, l’un à côté de l’autre et aspirent, cependant, constamment l’un à l’autre, puisque c’est seulement dans l’activité en commun que les deux Genres peuvent accomplir quelque chose d’achevé.
Mais, achevé, seulement si les deux genres agissent avec une force égale et donc équilibrée et aspirent vers un unique But: la Lumière!
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Chevalerie – L’Esprit de la Chevalerie – Daniel Maclise
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Nous nous trouvons précisément ici dans un cas de ce genre. La Dame des pensées et le Chevalier doivent spirituellement agir ensemble pour, avec une force égale, au Service de la Lumière, accomplir quelque chose d’achevé.
Une étroite co-existence est-elle pour cela nécessaire? Point du tout! Pour pouvoir faire cela, ils n’ont pas besoin de vivre ensemble dans le mariage terrestre, ils n’ont pas du tout besoin d’être étroitement ensemble dans le gros-matériel, ils n’ont même pas besoin de se connaître personnellement. Seul le But doit être le même: aller ensemble vers la Lumière!
Exprimé en langage plus terrestre, il est donc possible de former une sorte de «couple spirituel». La notion de «couple spirituel», dans la plupart des cas, sera, toutefois, elle-même, trop restrictive, étant donné que, par exemple, un Chevalier pourra servir plusieurs hautes Dames ou qu’une haute Dame pourra être servie par plusieurs Chevaliers servants.

Chevalier et sa Mie
De façon générale, l’on peut donc aspirer au mariage et/ou avoir des relations corporelles sans que cela nuise à l’Ascension vers la Lumière ou même au Service de la Lumière. Inversement, l’on peut servir la Lumière en coopérant avec une femme ou un homme, sans être obligé de se marier ou de co-habiter.
Le Chevalier a donc Mission de protéger l’authentique Féminité. C’est aussi le devoir de tout homme digne de ce nom, de façon générale, mais l’on peut dire que les Chevaliers doivent le vivre au plus haut degré!
Dans le monde actuel cela n’a rien d’évident, car, en dehors de celles qui appartiennent déjà au Peuple relié à la Lumière, la féminité authentique est, en réalité, devenue très rare!
De façon générale, notamment en ce qui concerne les relations entre femmes et hommes, le constat est affligeant, de sorte qu’un retour à la normale ne peut s’accomplir qu’à travers une très sévère fonction de réciprocité.
Ceci est donc déjà vrai de façon générale pour toutes choses, mais, dans le cas qui nous occupe ici, celui de l’authentique féminité et des relations entre hommes et femmes:
Il s’agit là du respect de soi-même, qui fait de tout homme véritable un homme! Le respect de soi-même –
totalement
compatible avec l’Humilité – et non l’infatuation de soi-même, qui n’est qu’une enflure de l’égo découlant de la vanité et du besoin de se faire valoir.
Mais le respect de lui-même, l’homme ne peut l’avoir qu’en levant les yeux vers la dignité de la femme, car la protéger lui donne et aussi lui conserve le respect devant lui-même!
Une donnée fondamentale! Un homme est bien frustré lorsqu’il ne peut faire cela: avoir autour de lui d’authentiques femmes à admirer et à protéger!
C’est cela le grand Secret, jusqu’ici non encore exprimé, existant entre femme et homme, un Secret qui est capable d’inciter l’homme à accomplir des actes grands et purs, ici sur Terre, qui embrase toute pensée en la purifiant, et répand ainsi sur l’existence terrestre entière la lueur sacrée de la sublime Nostalgie de la Lumière.
Évidemment, dans la pure Notion de la vraie Chevalerie, il n’existe que des «Dames de pensées» authentiques. Le Chevalier ne doit protéger que la féminité authentique. La féminité inauthentique n’est pas digne de protection.
L’élégance morale
La bonté, la générosité, le courage, l’assistance à autrui, sont autant de qualités morales courtoises.

Après le tournoi
La mère de Perceval et Gorneman, insistent sur le devoir de protection des plus faibles: « S’il vous arrive de trouver en détresse, faute de secours, homme ou femme, orphelin ou dame, secourez-les si vous le pouvez » et, de fait, il secourra Blanchefleur.
Gauvain accepte de participer au tournoi pour prouver l’intérêt qu’il porte à la pucelle aux Manches. Car prendre la défense des plus faibles c’est aussi leur rendre justice et honneur. Gauvain, bien qu’humilié par l’Orgueilleuse de Nogres, quand il connaîtra son histoire tragique, lui offrira quand même son amitié et sa protection.
Éthique du Chevalier
Gorneman poursuit l’éducation que sa mère a donnée à Perceval en lui donnant quatre conseils à respecter pour être digne de son état:

Prier Dieu
- Ne jamais tuer un adversaire qui demande grâce.
- Ne pas trop parler: «Qui parle trop fait un péché».
- Secourir tous ceux qui sont dans la détresse.
- Prier Dieu.
De même qu’il est dit «Gebet Euch im Gebet» [«Donnez-vous dans la Prière!»], l’être humain doit se donner à la Lumière dans sa prière.
L’amour courtois
L’amour courtois ou «fin’amor» (ou fine amor: «amour» étant féminin au moyen-âge, même au singulier) est un idéal amoureux chanté d’abord par les troubadours dès le 12ème siècle puis mis en scène par les romanciers de la même époque. Cet idéal amoureux invite à l’amour parfait; c’est un art d’aimer qui a ses règles, ses codes et ses rites.

Rendez-vous clandestin
– La Dame aimée est noble, le plus souvent elle a une place élevée dans la hiérarchie (reine, princesse), et elle est généralement mariée. Son amant (au sens étymologique, c’est-à-dire, sans connotations, tout simplement, celui qui l’aime) est souvent d’un niveau social inférieur et, le plus souvent, célibataire. Dès lors, il est possible de constater la première caractéristique de cet amour: la difficulté, souvent insurmontable, due aux obstacles sociaux. Cela favorise l’amour idéal.
– La Dame n’est pas, d’emblée, acquise à celui qui l’aime (il n’y a donc pas de réciprocité immédiate des sentiments), elle doit être conquise et pour ce faire, l’amant doit lui être entièrement soumis et dévoué: les désirs de la Dame sont souverains: nous retrouvons le même schéma que dans la hiérarchie féodale, mais c’est la Dame qui est suzeraine et l’amant qui est son vassal.
En chaque âme féminine sommeille, dissimulé, un Courant idéal qui incite à la grandeur de caractère lorsque l’on apprend à la comprendre.
L’époux doit s’examiner en premier lieu et voir si sa manière d’être permet à sa femme de s’attacher à lui, remplie de confiance. L’âme d’une femme est délicate et ses nerfs sont très sensibles, en particulier lors de la première année du mariage. Un seul mot irréfléchi suffit à l’effrayer et à faire en sorte que plus jamais elle ne puisse plus complètement s’ouvrir. En pareil cas, le mari en est seul responsable. Il doit donner à sa femme l’assurance qu’il la comprend et alors il aura sa confiance et son amour.
Conclusion
Les Valeurs traditionnelles de la Chevalerie sont la piété, l’humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l’honneur.
La Chevalerie est une véritable École de l’Excellence. C’est bien plus que de monter sur un cheval, si noble puisse-t-il être!

Licornes
Les Chevaliers, par la chaîne de Guidance, sont reliés aux Marches du Trône de Dieu.
Les Chevaliers personnifient la Force et le Courage de l’Homme. Pour montrer de la Virilité et du Courage, il faut, en effet, davantage que la tenue extérieure de quelques heures.
Grâce au Glaive du bon vouloir il est possible de mettre en fuite des légions entières de combattants ténébreux, qui voulaient nous oppresser – si seulement nous faisons preuve de Courage et de Fermeté!
Les Chevaliers ont aussi le Devoir de cultiver la Pureté, de pratiquer l’Amour et de vivre dans la Justice.
Ils doivent protéger la féminité et servir la Pureté sur la Terre.
– L’amant (rappel: le mot signifie ici seulement: celui qui aime) doit rendre hommage à sa Dame, c’est-à-dire faire preuve d’un dévouement total, pouvant même aller jusqu’à la mort.
– L’amant voue un véritable culte à sa Dame et fait sans cesse l’éloge de sa beauté et de ses qualités.

Chevalier Galant
– Pour mériter le cœur de sa Dame, l’amant doit accomplir des prouesses (combats…) et subir des épreuves pour valider sa fidélité et son attachement.
– La possession de la femme aimée n’est pas ce qui prévaut dans la fin’amor (il ne s’agit pas pour autant, comme celui du Chevalier, automatiquement d’un amour platonique): c’est d’abord la qualité, l’intensité des ressentis qui déterminent l’amant courtois.
– Quand l’amour devient réciproque, les relations doivent rester clandestines.
La mère de Perceval insiste beaucoup sur le respect qui est dû aux femmes: «Qui aux dames ne porte honneur, c’est qu’il n’a point d’honneur».
Mériter sa dame est une condition sine qua non de la relation amoureuse courtoise. La valeur de l’amant, tant morale que physique, doit être éprouvée avant que de donner son consentement. Le tournoi est l’examen de passage pour prouver ses qualités. C’est dans cet esprit que la fille aînée de Thibaut de Tintagel demande à Mélian Lis de s’opposer à son propre père: «Prenez un tournoi à mon père si vous voulez avoir ma main, car je veux sans faute savoir si ma foi sera bien logée quand je vous l’aurai accordée».
Pour honorer sa dame, le chevalier doit porter ses couleurs au cours du tournoi. C’est un signe de reconnaissance et d’appartenance. Le « gonfanon », bannière de combat suspendue à la lance, est une pièce de de vêtement appartenant à la dame pour laquelle le chevalier se bat: «Vous lui donnerez cette manche neuve pour qu’il la porte, en gage d’amour, quand il sera dans le tournoi.».

Chevalier et sa Dame
Le don de l’anneau (ancêtre de l’alliance actuelle) est symbolique de l’engagement du jeune homme envers la jeune femme. Guiremolan confie à Gauvain l’anneau qu’il doit remettre à Clarissan: «Or je vous demande en service, quand vous irez dans ce château, que vous emportiez cet anneau pour le donner à mon amie. Vous lui donnerez de ma part, en lui disant que je me fie et que je crois en son amour». La perte de l’anneau est le signe de la rupture de l’engagement et de la trahison de la dame. La fidélité est une caractéristique essentielle de l’amour courtois.
La féminité authentique doit aussi spirituellement soutenir le Chevalier, lorsqu’il part en mission sur le champ de bataille…
Du côté du Chevalier c’est l’Épée. Du côté de la féminité c’est la Liaison spirituelle avec le Haut…
Tout cela est d’une immense gravité:
Incarner la Chevalerie, qui existe dans toute la Création, sur la Terre et dans les Châteaux-Forts du Graal est le plus grand Honneur qui soit pour un esprit humain de genre masculin.

Chevalier et sa Mie
C’est le plus grand Servir. C’est le Service par excellence. En être digne doit être la plus grande aspiration de celui qui a été appelé à le devenir.
Face à la femme authentique, dans toute sa Grâce et sa Candeur, se tient le Chevalier, dans toute sa pure et noble Seigneurialité.
Et les deux sont là pour servir ensemble … la Lumière!
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Note:
[1] À ce sujet il est infiniment triste de penser à l’étymologie (du verbe latin «puto, putas, putare» signifiant: «penser») du mot «putain», aujourd’hui si fortement et négativement connoté. Pourtant, étymologiquement parlant, ce mot signifie seulement «la femme à laquelle un homme pense»! Le fait de considérer que ce mot soit, aujourd’hui, devenu synonyme de «prostituée» suffit largement à comprendre de quel genre sont, trop souvent, les pensées de trop nombreux hommes à l’égard de trop nombreuses femmes!

Sur les remparts
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