Ecole de l'art de vivre
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Le Voyage vers la Joie

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Josef Kovář

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– Extraits –

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Tous les efforts des êtres humains, qu’ils soient philosophiques, intellectuels ou spirituels, doivent être orientés vers un seul But: Connaître les Lois qui régissent la Nature, dans lesquelles nous découvrons la Volonté et la Justice du Créateur, et, en fonction de cette Volonté, d’arranger toute notre vie pour bien aller. C’est-à-dire {aller} dans la Paix et l’Harmonie.

Cela peut et doit être réalisé par tout être humain qui voudra vivre sur cette Terre, au cours d’une Nouvelle Ère, en laquelle les Lois de la Nature, ne tolèrent pas les perturbateurs de la Paix et de la tranquillité – qu’ils soient de nuances plus fines ou plus grossières – et les exclut auto-activement pour que ceux qui désirent vivre correctement dans la Volonté de Dieu puissent enfin, librement respirer.

La Joie est une attitude de l’âme. Aucun d’entre vous n’a jamais vu le noyau, l’essence de la Joie, car il n’est pas formé de matière solide et visible. Mais chacun peut ressentir la Joie. Il sait quand il en est comblé et ce que le corps ressent dans la Joie – {comme} un visage joyeux, des yeux brillants, un pas joyeux, le {fait de} chant{er}, la volonté d’aider, de servir, de tirer {spirituellement} profit, le fait d’essuyer une larme, de choyer là où cela est nécessaire – ce ne sont {là} que des effets d’un état de Joie.

La Joie est donc d’un genre plus fin, invisible, mais personne ne peut jamais la nier.

Il existe toute une échelle des états intérieurs de l’être humain. Le président T.G. Masaryk a justement exprimé cela en disant:

 «L’être humain est une machine très compliquée et difficile à comprendre.».

Eh bien, nous vous apportons aussi de nouvelles Connaissances sur la Joie et sur le Chemin conduisant vers la Joie. C’est vrai que l’être humain est une machine très compliquée et généralement incompréhensible. Mais, aujourd’hui, nous allons éclairer cette grande échelle des états d’âme et des sentiments humains, afin de découvrir ce Lieu, ce Point où la Joie permanente naît.

Parce qu’il y a si peu de Joie parmi les êtres humains et qu’il devrait en y avoir davantage. La Joie disparaît, alors qu’elle devrait richement fleurir et s’épanouir encore plus qu’avant. Les êtres humains, aujourd’hui, dans leur grande majorité, sont indifférents, résignés, dépourvus d’intérêt. Comme s’ils étaient en colère. Ils sont fatigués et remplis de crainte. Ils veulent mieux et ils ne savent pas d’où ça viendrait. Ils ne voient que des nuages dans lesquels ils pressentent une tempête et donc ils s’en remettent au destin.

C’est un état très déplorable de notre nature. Nous travaillons uniquement pour gagner notre pain, les vêtements nécessaires et un toit – sans préoccupation plus profonde, sans souhaits, et bien sûr aussi sans Joie.

Nous, les êtres humains, sommes à l’étroit. Confinés. Notre moi intérieur est en crise et en dépression. Nous avons perdu la Joie et le Chemin de la Joie.

Bien sûr, nous avons trouvé un substitut à la Joie. C’est la gaieté. Nous nous réjouissons, nous applaudissons, au lieu de nous réjouir. La gaieté est un état d’esprit superficiel, forcé, souvent irrité, avec lequel nous voulons tuer et qui chasse les corvées, au moins pour un temps. Nous allons donc dans des salles de danse, au cinéma, à des fêtes, pour nous remonter le moral et, dans un oubli superficiel, bannir de nous, pour un temps, le chagrin et la lourdeur. Cherchez le soulagement dans la substance, pas dans les amusements bon marché qui détournent vos sens. La Joie – la Joie vraie et pure – est l’expression d’un état d’esprit qui se réjouit. Et une telle Joie ne peut se manifester dans des divertissements et des réjouissances bon marché, qui ne sont que des substituts extérieurs.

Si, pour faciliter la compréhension, nous devions écrire les étapes qui mènent à la vraie Joie, la Joie pure et exaltante, elles ressembleraient à peu près à ceci:

L’état intermédiaire de l’intérieur serait l’indifférence. L’indifférence est un manque d’intérêt pour ce qui nous entoure; c’est un état d’immobilité. Une non-participation totale à la création de quoi que ce soit, une inaccessibilité à toute impulsion venant de l’extérieur ou de la conscience.

L’indifférence est la paresse de l’esprit et donc du corps. Car l’esprit imprime toujours son caractère au corps. C’est le point de départ des états inférieurs de l’âme, qui mènent à la déchéance et à la mort.

L’indifférence et la paresse sont la cessation {de la vie} de l’esprit et du corps. C’est déjà une atteinte à la Loi du Mouvement, alors que l’esprit doit tomber selon la Loi de la Pesanteur. L’allégement, la suppression ou l’abandon de tous les soucis entraînent des désirs malsains. C’est déjà une cessation presque complète de l’activité de l’esprit; c’est une renonciation au Service et il en résulte une éclipse de l’esprit. Seuls les instincts inférieurs prennent le contrôle de la raison.

L’étape suivante vers le bas est l’évanouissement et l’éclipse. C’est là que naissent l’inimitié, la jalousie, la cupidité, le mensonge, l’exploitation, la haine et, avec une gradation supplémentaire, le vol et le meurtre. Si le chemin du point d’éclipse ne mène pas directement au meurtre, ou simplement au crime, il passe par l’étape des fausses opinions de l’intellect jusqu’à l’étape de la maladie, de l’échec, puis de la décadence, de la confusion sauvage, de l’effondrement, de la déchéance et enfin de la mort, qui apporte la condamnation et la damnation.

Telle est l’échelle grossièrement esquissée des états d’âme de l’être humain, qui, à partir du point d’indifférence et de désintérêt, s’enfonce dans l’abîme, dans les bras de la perdition et de la mort spirituelle certaine. Car il doit, selon la Loi de la Pesanteur, sombrer dans la perdition.

Voyons maintenant l’échelle qui mène du point de l’indifférence à la Joie et même encore plus haut au-dessus de l’état de Joie.

Un être humain qui veut grandir jusqu’à un état de Joie pure et permanente, a un chemin intéressant devant lui à parcourir.

Tout d’abord, il s’agite. Ce sont les premiers signes du mouvement ascendant de l’âme. L’agitation croissante se transforme en curiosité au sens noble du terme. Un degré plus élevé de curiosité conduit alors au désir d’avoir quelque chose, de vouloir quelque chose, de s’efforcer d’obtenir quelque chose. Cela conduit à l’éveil de l’intérêt. L’intérêt est suivi de la recherche et du désir sérieux, c’est-à-dire de l’intérêt sérieux. L’état d’intérêt sérieux éveille en l’être humain un désir qui, s’il s’accroît, prend la forme d’une puissante, vivante et ardente Nostalgie. Sur le chemin de la vraie Joie, après avoir atteint le stade de la puissante Nostalgie, il doit y avoir un processus d’investigation et de délibération qui conduira l’âme à l’état de Connaissance désiré. La connaissance de la nature de la Vérité et de l’Amour Suprême. Si quelqu’un est parvenu à la connaissance des hautes Valeurs des chemins qu’il suit ainsi, il doit aussi pleinement les comprendre. Et c’est seulement l’être humain qui est parvenu à les connaître, à les comprendre, qui est parvenu à la vraie Joie. Il peut se réjouir de sa vie, de la vie en général. Il s’agit alors d’une Joie pure, noble, élevée, car elle naît de la connaissance de la pleine compréhension. Un tel être humain ne peut donc pas perdre son état de Joie. C’est tout simplement impossible s’il a parcouru tout le chemin pour y parvenir.

En général, l’être humain s’élève, de temps à autre, à cet état de Joie pure et élevée, lorsqu’il rencontre quelque chose de particulièrement beau, il se réjouit comme un enfant, mais, après un certain temps, il revient à des positions inférieures, aux positions de la simple curiosité, de l’intérêt superficiel et d’un faible degré de recherche qui est proche de l’indifférence.

Un être humain qui se réjouit ne peut pas être accablé par la lourdeur spirituelle, c’est-à-dire la lourdeur de la maladie mentale. Même les maladies physiques ne peuvent pas si facilement l’attaquer, parce que l’harmonie rayonne de lui-même. Il connaît et sait déjà tout des Lois, il les respecte. Il s’est donc complètement intégré à elles et elles le protègent. Elles ont tissé autour de lui un rempart protecteur lumineux sur lequel le mal qui s’approche se décompose avant qu’il ne puisse s’installer et nuire. Il n’est pas livré aux afflictions qui sont chez lui dans les régions basses. Là aussi, des larmes apparaissent parfois. Mais ce sont des larmes de Joie, de Félicité et de Bonheur indicibles. Le Bonheur vient de la Paix qui, en permanence, remplit le cœur.

Le vrai Bonheur ne peut être atteint que par la vraie Joie et non par une joie fugace, passagère et de peu de valeur.

Ce n’est qu’ensuite, après avoir atteint le stade de la Joie et du Bonheur véritables, que l’on peut atteindre un degré encore plus élevé de Félicité intérieure et consciente. C’est un état élevé pour l’esprit humain, et il est bon d’écarter quelque peu le voile. C’est un état d’esprit qui dépasse la Joie. C’est la vraie Foi qui a été exigée par le Fils de Dieu comme la Norme la plus élevée à laquelle chaque être humain devait alors, il y a 2000 ans, parvenir. C’est un état d’esprit d’une Foi si forte qu’il est dit dans les Évangiles qu’elle déplace les montagnes.

Le Message (…) conduit l’âme humaine à un Point plus élevé que la Foi. Il s’agit de la Conviction. La Conviction dans les Lois, dans la Volonté et la Justice du Créateur, et {il conduit donc} encore {plus haut que} la Foi.

{Il conduit, en effet,} à l’expérience, à la constante réalisation de cette Volonté Souveraine, et enfin à la glorification permanente et ininterrompue de Dieu, qui trouve ses racines dans la Joie et l’action joyeuse.

Nous devons nous efforcer de bien comprendre cela, car, ce faisant, nous ouvrons la Voie vers les Hauteurs, la Voie vers la Connaissance, la Compréhension et la Joie, qui est le grand Don de Dieu.

Le Message (…) est le Système suprême, la Lumière et le Chemin que nous attend{i}ons tous, car il conduit, de nouveau, l’être humain plusieurs pas au-dessus de la Foi qui était déjà insuffisante pour nous et que nous ne comprenions pas non plus.

Suivons tous ce Chemin, car il nous a été apporté. De là, les Bénédictions se répandront sur tous les pays, et la Paix et la tranquillité régneront parmi les êtres humains et les nations – lorsque seront passés les derniers Orages purificateurs qui doivent venir séparer l’ivraie du bon grain. Et ceux qui prennent ce chemin seront victorieux. Marchons donc sur le Chemin de la Joie, vers la Lumière et la Vérité de Dieu.


– Traduit du tchèque

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Joie du Printemps - Arthur John Elsley

Joie du Printemps – Arthur John Elsley

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