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A la plus grande Gloire
de Dieu
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« Ad majorem Dei Gloriam! »
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Toutes les actions des êtres humains – lesquels sont tous des créatures et rien d’autre! – ne devraient avoir que cet objectif: être accomplies pour la plus grande Gloire de Dieu et rien d’autre! D’une part, ce n’est que Justice (« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu! ») et d’autre part, c’est aussi le Secret du vrai Bonheur.
En effet, l’être humain a impérativement besoin de comprendre le rapport étroit existant entre lui et ce qui se trouve autour de lui. Et ceci ne peut exister que s’il a d’abord reconnu Dieu. La reconnaissance de Dieu – qui n’est donc pas facultative – ne peut se faire ni par l’intellect ni par le sentiment, qui ne sont – tous les deux – que des produits du corps terrestre.
Une telle reconnaissance ne peut être que le fait de l’Intuition spirituelle de l’être humain, pour autant qu’il soit encore capable de l’activer. L’intuition, la seule faculté de ressentir qui continue à exister après la mort du corps, c’est-à-dire, en fait, l’âme hors du corps.
Malheureusement, l’être humain est, pour ce qui est de son Évolution spirituelle, demeuré si loin en arrière qu’il ne peut même pas réellement activer ses facultés spirituelles, tellement celles-ci – faute d’être utilisées – sont présentement lamentablement et tristement atrophiées.
Beaucoup d’êtres soi-disant humains se présentent, sur Terre, aujourd’hui, comme athées. Cela veut clairement dire qu’ils veulent vivre sans Dieu, alors que, en tant que leur divin Père, c’est Lui Qui les a créés! Pauvres fous! C’est encore plus ridicule qu’un enfant qui dirait à son père qu’il n’a rien à voir avec lui ou même qu’un nourrisson qui refuserait le lait de sa mère en prétendant qu’il n’en a pas besoin!
L’être humain n’est tout de même pas l’auteur de sa propre vie! Comment lui est-il possible de nier – ou même de renier – Celui Qui lui a donné sa vie? Comment est-il possible de se monter aussi ingrat et peu reconnaissant? Comment est-il possible de pouvoir s’imaginer ignorer le mode d’emploi de la créature que sont les Lois de la Création établies par le Créateur de tout?
Ne sait-il pas (comme Jacques Lebreton, aveugle et amputé des deux mains) que la pire des infirmités c’est d’être amputé … de Dieu?
Trop souvent l’être humain est comme un pantin de bois, une marionnette qui s’imaginerait qu’il peut édicter ses propres règles sans tenir compte des possibilités et limites de sa nature mises en place par son concepteur? Par exemple, que se passera-t-il, pour lui, si tel un oiseau (qu’il n’est pourtant pas!), du haut d’une montagne, il veut, sans aucun accessoire, se jeter dans le vide?
Tout est cadeau. « Quid habes quod non accepisti? » [« Qu’as-Tu que Tu n’aies reçu? »] disait déjà l’Apôtre Paul. La réponse est simple: Rien! L’être humain ne possède rien qu’il n’ait reçu. Sans les Dons Divins, il n’aurait rien, il ne serait rien! L’être humain, qu’il le sache ou non, qu’il l’accepte ou pas, est, à chaque instant, entièrement dépendant de Dieu et de Sa Force. La Force, qu’il utilise à chaque instant, pas plus que l’eau d’une cascade coulant en abondance et poursuivant son chemin vers la vallée et vers la mer, il n’en est pas propriétaire mais il peut seulement l’utiliser.
« La loi, c’est la forme de l’être », disait Lanza del Vasto. Une manière de dire qu’en réalité il n’y a, en ce qui concerne les Lois de la Création, pas de lois en tant que puissantes extérieures contraignantes mais que, pour l’esprit humain, les Lois de la Création ne sont que de simples facultés qu’il doit apprendre à utiliser, à maîtriser
Si l’être humain était spirituel, il accomplirait de hauts faits, de véritables performances confinant, en regard des réalisations actuelles – lesquelles ne sont que le fait de l’intellect -, au miracle. « Ah! Frappe-Toi le Cœur », disait le poète Alfred de Musset, « c’est là qu’est le génie! ». Si par « cœur » l’on comprend l’esprit de l’être humain – le noyau véritable de l’être -, alors il disait juste. Le génie est dans le Cœur, pas dans la tête!
Lorsque, un jour, les êtres humains jugés dignes de pouvoir continuer à vivre sur Terre activeront enfin leurs facultés spirituelles, alors ils accompliront, dans tous les domaines, des performances encore jamais vues, de véritables chefs-d’œuvre. Dans le fait d’accomplir, en tant qu’êtres humains, de tels chefs d’œuvre, réside précisément la Gratitude que – en compensation des abondantes Grâces reçues – les êtres humains peuvent offrir à leur Dieu, de sorte que tout ce qu’ils font dans une telle conscience est aussi pour Sa Gloire!
Les performances les plus accomplies réalisées par des êtres humains animés par une conscience spirituelle, témoignent, en effet, de leur gratitude pour le fait que le Créateur leur ait, à leur niveau d’être humain (jamais ils ne pourront faire plus!), accordé d’accomplir de grandes choses, de par Sa Volonté se manifestant si clairement dans les Lois de la Création.
De véritablement grandes œuvres humaines (cela ne peut jamais être des œuvres motivées par la vanité!) honorent Dieu, parce que la véritable grandeur de ces œuvres témoigne simultanément de l’immensité de la Grâce Divine envers les êtres humains! Agir dans la Création, à partir des ressources offertes par la Création, est, pour les êtres humains, l’Objectif à atteindre. Cela montre combien grandes et sages sont les Lois de Dieu, et quelle incommensurable richesse et quelle Grâce résident en elles pour eux.
Lorsque, en s’activant joyeusement l’être humain, pour la promotion de toutes les créatures et l’évolution de la Création elle-même, met à profit tout ce que la Création – dans tous les règnes et dans tous ses genres – lui offre, c‘est alors qu’ils honorent Dieu dans le sens le plus vrai et le plus pur. Honorer Dieu signifie reconnaître et comprendre Ses Lois, et surtout réellement agir en fonction d’elles. De façon secourable, la Création se révèle alors joyeusement à lui, dans toute sa richesse et toute sa Beauté.
Agir selon les Lois dans la Création rend les êtres humains heureux mais aussi agréables à Dieu, donc irréprochables; en fait cela permet de devenir ainsi ils auraient dû toujours être, c’est-à-dire des êtres humains vivant, pour leur plus grand Bien, selon la Volonté de Dieu, parce qu’ils vivent selon Ses Lois! Ceux qui ne tiennent pas compte des Lois sont aussi insensés que ceux qui, ignorant la Loi de la Pesanteur, sauteraient d’un avion en vol sans parachute!
L’observance des Lois est la condition du Bonheur mais aussi le véritable état de Liberté! Seul est réellement libre celui qui vit selon les Lois de Dieu! Ce qui est, naturellement, très différent de respecter les préceptes d’une quelconque église. Car église et Dieu ne sont pas un mais deux!
Dieu veut le Bonheur pour tous ceux qui se reconnaissent comme Ses enfants! Se reconnaître pour un enfant de Dieu, c’est non seulement dire avec confiance la Prière reçue du Sauveur « Notre Père », mais la vivre. Les mains qui travaillent sont, en effet, aussi précieuses – voire plus! – que les mains qui prient. Ainsi que le disait Victor Hugo: « Accepte, ô Dieu, mon travail pour prière! ».
Rayonnants et jubilants, partout où ils se trouvent dans la Création, que ce soit sur la Terre ou n’importe où ailleurs, leurs œuvres sont alors un vivant et constant Chant de Louange, vibrant naturellement, de bas en haut et de haut en bas, dans toutes les Lois de cette Création. Les véritables Enfants de Dieu, par toutes leurs œuvres, ne font alors plus rien d’autre que de glorifier Dieu par l’Action.
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Une image qui a fortement fait impression sur moi. Chacun qui l’approfondira dans sa conscience verra même son intellect s’effondrer, impuissant.
Imaginons donc un nouveau-né qui serait capable (supposition) de parler pour dire aussitôt( à ses parents) sorti du sein de sa mère ceci: «Vous n’existez pas et je n’ai pas besoin de vous, seul, je vais mon chemin.».
Combien de temps lui donnez-vous pour survivre sans parents?
C’est pourtant ainsi que l’être humain de la Terre est parvenu, ô sacrilège, à se comporter vis-à-vis de Son Créateur. Les ‘’meilleurs’’ se questionnent pour savoir s’Il Existe, et comme le nouveau-né, la majeure partie de l’humanité vit sa ‘’vie’’ sans La Vie. Comme s’il était possible de vivre véritablement sans Dieu.
Torpillé par l’intellect sur-cultivé, balloté par des sentiments qui ne s’enflamment que pour enfermer l’âme dans ses désirs personnels et le lier à l’éphémère, les ténèbres séduisent l’être humain de mille manières et le retient dans les bas-fonds, en tant que source d’énergie pour les alimenter.
Mais tout gronde, change et fond pour alerter celui qui peut encore s’écouter et s’embraser en esprit, car le monde, tel que nous le connaissions et le chérissions, arrive à son terme.
Le sens de la liberté, la vraie liberté est là.
Le bonheur, le vrai bonheur, lui aussi, ne peut que résulter de cela; reconnaître la Volonté de son Créateur dans Sa Création et vivre selon elle.