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La Loi du Donner et du Recevoir
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Avec la Triade des trois Lois Fondamentales de la Création, la Loi du Donner et du Recevoir forme comme la quatrième Loi pour transformer cette Triade en Quatuor.
Elle s’énonce par la simple phrase: «Il faut donner pour recevoir». L’on pourrait dire aussi: «Il faut donner pour pouvoir prendre.». Et elle intervient absolument dans tous les domaines, dans toute la Création.
Par conséquent, dans le cadre de cette présentation nous ne pourrons évoquer que quelques exemples parmi les plus significatifs: La respiration, la digestion, la formation des pensées.
Nous soulèverons aussi des questions vitales en relation avec cette Loi comme la mendicité, le «don» d’organes, etc. Cela est-il juste? Cela est-il conforme aux Lois de la Création?
Comment savoir qu’une Loi de la Création est juste? D’une manière très simple; elle parle à l’Intuition. De plus, personne ne peut la réfuter. Qui peut discuter le fait qu’il faille donner pour recevoir? Personne! De même, qui peut contester que la Loi de la Pesanteur existe? Celui qui voudra le faire n’a qu’à se jeter par la fenêtre du dixième étage pour tenter de prouver le contraire! De même, qui peut contester que les genres semblables s’attirent et que l’on récolte ce que l’on sème? Là encore, personne!
Donner ou recevoir, quel est le plus fondamental?
D’abord, une importante prise de conscience pouvant résulter de la question posée par l’Apôtre Paul de Tarse «Qu’as-Tu que Tu n’aies reçu?» [En latin: «Quid habes quod non accepisti?»]. La réponse est simple et irréfutable: Rien! Lié à cette prise de conscience, le constat que l’être humain n’est qu’une créature. Jamais il ne sera le Créateur! Par conséquent, tout ce qu’il est et tout ce qu’il a, il l’a reçu!
Il est une créature dépendante. Il n’est pas l’Être [en allemand «Sein» – Seul Dieu l’est! -, il est un «être créé», une «entité» [en allemand «Wesen»]. Dieu Seul – Qui S’est présenté à Moïse comme «Je Suis» – est l’Être, la Vie, la Lumière, la Force. DIEU est le «SEIN» mais IL est «wesenlos», sans être créé.
Par conséquent, même si l’être humain doit d’abord donner pour pouvoir recevoir, pour pouvoir exister, il doit d’abord recevoir pour pouvoir ensuite donner. Avant de pouvoir émettre son premier cri – donc sa première expiration -, le nouveau-né doit d’abord remplir ses poumons, donc effectuer sa première inspiration. De ce point de vue, seul l’authentique savoir-recevoir fait du potentiel être humain un véritable être humain. Un jour, provenant de l’Irradiation Divine, un germe d’esprit inconscient a supplié pour pouvoir exister consciemment.
Ce principe est quelque peu évoqué par Carlo Collodi, dans son célèbre conte de Pinocchio, (mot signifiant en toscan «petit pignon [de pin]»), le pantin de bois, «créé» (le terme exact serait plutôt «fabriqué») par le pauvre artisan menuisier toscan Geppetto, et qui aspire à devenir «un vrai petit garçon» en chair et en os, ce à quoi il parviendra finalement grâce à ses efforts mais aussi suite à l’action bénéfique de sa fée protectrice, la fée bleue. Il est clair, dans le conte, que le passage du pantin de bois à vrai petit garçon symbolise le passage du germe d’esprit inconscient au germe d’esprit conscient de lui-même.
Parce qu’il a d’abord reçu la vie et l’être (pas le «Sein», pour lui inaccessible, mais le «Wesen») et des facultés, l’être humain devient alors capable de donner. Il est évident – et heureusement! – que l’être humain peut donner autre chose que de l’argent ou des biens matériels; il peut, en effet, dans ses relations avec ses co-êtres humains, se donner lui-même. D’ailleurs, quel que soit ce qu’il donne lorsqu’il s’agit de biens matériels, cela n’a de valeur que pour autant que ce soit de simples moyens de se donner lui-même.
Conditions pour le Don véritable
Donner c’est Aimer. Et Aimer c’est Aider. Et c’est aussi se donner. L’être humain fait, en effet, souvent preuve de superficialité dans le don, ce qui retire auto-activement toute valeur au don. Car le vrai Don doit être fait pour le bien réel du bénéficiaire et non pour sa seule satisfaction terrestre immédiate. Lorsqu’il s’agit d’honorer la Loi du Donner et de Recevoir, le Don n’a pas grand chose à voir avec le «charity business». Cet important sujet ayant déjà été abordé, il ne sera pas ici développé davantage.
Il doit aussi être considéré que – en fonction de la Loi du Donner et du Recevoir – les potentiels donateurs ne sont autorisés à donner qu’en fonction de la capacité des potentiels bénéficiaires à recevoir. C’est le sens de la Parole de Jésus disant que l’on ne doit pas jeter de perles aux pourceaux:
«Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.» (Matthieu VII:6).
Celui qui donne, reçoit. C’est auto-actif. Cela concerne, avant tout, les Vraies Valeurs de la Vie. Pour avoir de la Valeur, le Don doit être fait «sans soi-même» (en allemand «selbstlos»), donc avec désintéressement, avec abnégation. Le Don doit donc être effectué, par pur Amour, c’est-à-dire sans attendre de retour. ce n’est, du reste, que lorsque le donateur, réellement désintéressé, n’attend rien en retour, qu’il laisse la porte ouverte à un Retour bénéfique provenant de la seule Activité des Lois. Mais celui qui attend un retour vis-à-vis de ce qu’il donne, celui-là a déjà reçu sa récompense!
La respiration
Dans un poème appelé «Talisman», le grand écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe a écrit:
«Dans la respiration résident deux sortes de grâces:
Aspirer l’air, et puis s’en décharger.
Cela oppresse, ceci rafraîchit;
Ainsi merveilleusement mêlée est la vie.
Toi, remercie DIEU, lorsqu’Il Te presse
Et remercie-Le encore, lorsque, de nouveau, Il Te libère.».
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Lorsque l’être humain respire, il aspire surtout à faire pénétrer en lui un maximum d’oxygène (lequel est, effectivement indispensable et très bénéfique pour le corps: l’oxygène, c’est la vie!). Ce n’est toutefois pas la bonne disposition, la bonne attitude. Car, en fonction de la Loi du Donner et du Recevoir, il doit d’abord donner, avant de prendre. Par conséquent, pour l’être humain, le plus important, dans la respiration, ce n’est pas l’inspiration mais l’expiration!
En effet, dans l’expiration l’être humain donne. Il donne du gaz carbonique, qui est bénéfique à la croissance des plantes. A ce propos, la tendance, sur la Terre, de nos jours, est de «diaboliser» ou de «stigmatiser» le gaz carbonique, en l’accusant d’être à l’origine d’un soi-disant «dérèglement climatique». Il est clair que le climat a déjà changé et qu’il changera encore, mais rien ne permet d’affirmer qu’il s’agisse d’un «dérèglement». Ce sujet ne peut pas être développé ici, mais le gaz carbonique, à divers égards, peut aussi être considéré comme très bénéfique. Il est même indispensable.
Une respiration qui ne commence pas par l’expiration sera une respiration incomplète. Seul le fait d’expirer à fond permet aussi d’effectuer auto-activement une saine et complète inspiration. Eh oui, il faut donner pour recevoir! Il faut d’abord donner du gaz carbonique pour pouvoir recevoir à fond de l’oxygène. Le fait d’expirer à fond incite et même contraint à inspirer profondément. Une juste respiration selon la Loi donne au corps Santé et Force.
Avec l’expiration, un être humain donne! Cela veut dire qu’il apporte, dans la Création, quelque chose qui, avant, ne s’y trouvait pas dans la même proportion et qui lui est profitable. En l’occurrence, il s’agit déjà du gaz carbonique dont les plantes sont friandes. Avec une respiration profonde une grande Force afflue dans l’être humain, bien plus que lors d’une respiration uniquement superficielle.
Si, en effet, un être humain inspire d’abord, dans le but de jouir de l’oxygène, donc dans la volonté de prendre d’abord, sans penser qu’il doit d’abord donner quelque chose, donc sans s’être lui-même contraint à d’abord expirer, aussi, à fond, donc à donner, son expiration ne sera que superficielle.
Et du fait de sa négligence vis-à-vis de la juste nécessité de d’abord donner, donc – en ce qui concerne la respiration – d’une expiration parfaite, l’être humain – aussi longtemps qu’il n’aura pas corrigé cela – ne pourra, de ce fait, jamais parvenir au vrai bénéfice devant être apporté par l’Inspiration. De plus, ne sera pas, non plus, expulsé ou ôté tout ce qui, pour son corps, est nuisible ou inutilisable, ce qui constitue une entrave et, à la longue, peut générer un terrain malsain permettant à différentes morbidités de se développer. Là aussi l’on peut voir la Loi du Donner et du Recevoir en action.
La digestion
Là aussi il faut donner pour recevoir. Plus d’un demandera peut-être: Que peut-on donner avec la digestion? Non?, vraiment, vous ne voyez pas? C’est pourtant simple!: De la matière première pour la nourriture de la terre et des plantes! Peut-être que beaucoup diront: «Mais, tout ce dont – lors du processus digestif – mon corps ne veut pas, je le rejette à l’extérieur». A l’extérieur, certes, mais, plus précisément, où? Pour la plupart, cela sera dans ce que l’on appelle, de nos jours, des «water closet», expression anglaise pouvant être littéralement (le mot courant en français sera plutôt «toilettes», au pluriel) traduit en français par «cabinet d’eau». Le mot important ici c’est donc le mot «water»: «eau».
Car c’est le mot «water», en effet, qui indique précisément où parviennent les déjections humaines après expulsion. Et c’est ici que cesse la conformité aux Lois et en particulier la conformité à la Loi du Donner et du Recevoir. Pourquoi? Pour une raison toute simple déjà mentionnée plus haut. Pour qu’un don soit utile (ce qui est la raison d’être d’un don, non?), donc un vrai don, il doit être fait au bon endroit, et l’eau n’est absolument pas faite pour recevoir des déjections humaines en abondance, car les êtres humains ne sont pas des poissons.
Autrement dit, les déjections humaines en quantité ne font que polluer l’eau, d’une manière telle que la Nature, ensuite, ne sait pas quoi faire avec. Comme il est possible de le voir dans les stations d’épuration du genre courant, une telle pollution ne peut pas être naturellement nettoyée par la Nature; d’où la nécessité de dépolluants chimiques, étrangers à la Nature, et qui ne font que rajouter de la pollution à de la pollution.
Nous l’avons dit plus haut: L’aboutissement naturel – et donc normal – des déjections humaines ce n’est pas l’eau – qu’elles ne font que polluer – mais c’est la terre, qu’elles fertilisent. Et c’est précisément cela qui change tout! La conformité aux Lois (en allemand «Gesetzmäßigkeit»), en langage courant maintenant bien connu dans la société, cela s’appelle, tout simplement, l’écologie.
Cela nous permet de prendre conscience que de nombreux aspirants à la Lumière et à la Vérité – qui ont souvent la tête dans le Ciel mais rarement les pieds sur la Terre -, en réalité ne se tiennent pas correctement vis-à-vis de l’une des Lois les plus fondamentales de la Création. La Tâche de l’esprit humain incarné dans un corps de matière grossière est d’être un Trait d’Union entre le Ciel et la Terre. Cela implique qu’il doit non seulement avoir sa tête dans le Ciel mais aussi ses pieds sur la Terre. Celui qui néglige de le faire ne tient pas sa place et néglige son rôle dans la Création. En réalité, il n’est un être spirituel que d’une manière théorique.
Ajoutons à cela qu’un processus digestif qui ne se termine pas dans la terre, doit être considéré comme incomplet, ce qui veut dire que, de cette manière, la digestion n’est pas achevée. Et une digestion inachevée produit nécessairement une assimilation défectueuse. C’est aussi une clef importante pour la santé du corps terrestre. Une autre Loi est, en effet, en cela également transgressée: la Loi du Parcours Cyclique. Puisqu’un cycle, selon les Lois de la Création, ne peut être considéré comme achevé et accompli que lorsqu’il est parvenu à sa fin, c’est-à-dire revenu à son origine.
Cela s’exprime de la façon suivante: Un cycle, selon les Lois que la Volonté de Dieu le Père a déposées dans la Création, ne peut être considéré comme achevé et accompli que lorsqu’il retourne, arrivé à sa fin, vers son origine. Dans ce cas précis, l’arrivée des déjections dans l’eau, au lieu de la terre, brise le cycle naturel selon lequel le reliquat de la digestion doit servir à nourrir la terre qui sera le support pour la production de nouvelles plantes, destinées elles aussi, à la nourriture des corps qui ont produit les déjections transformées en compost. C’est toute la différence entre des déjections arrivant dans l’eau: une pollution et des déjections arrivant dans la terre: un enrichissement.
Un seul système répond présentement à cette Conformité aux Lois, c’est celui qui est couramment désignée par l’appellation de «Toilettes sèches» (= sans eau) ou encore de «Toilettes écologiques», aussi appelées «toilettes à compost», «toilettes à litière» (sèche) ou encore «TLB» (toilettes à litière biomaîtrisée).
La formation des pensées
Beaucoup d’êtres humains s’imaginent être les seuls auteurs de leurs pensées, mais c’est juste une illusion. En effet, celui qui connaît le processus de formation des pensées et les centrales – ou égrégores – qu’elles génèrent, sait que, déjà du fait de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable, les pensées non seulement s’attirent entre elles et se regroupent en centrales de même genre, mais aussi qu’elles s’influencent mutuellement.
Considérons, par exemple, le processus de l’inspiration:
Prenons le cas d’un être humain qui, par exemple, réfléchit sérieusement à un problème qui le préoccupe, alors il forme une pensée sur le plan des formes-pensées. Plus il se concentre dessus et plus cette pensée acquiert un pouvoir d’attraction magnétique. Le fait de ne pas tout de suite exprimer oralement ou par écrit cette pensée – donc de rester silencieux à son sujet pendant un certain temps – cette pensée va attirer à elle tout ce qui lui est de genre semblable et s’en trouver ainsi fécondée.
C’est là un naturel processus de maturation. Lorsqu’un certain stade de maturité est atteint, la pensée va parvenir jusque dans, dans d’autres Sphères, et, à partir de ces Sphères plus élevées, va recevoir un afflux de Pensées plus hautes … C’est cela l’inspiration!
Du point de vue du processus, lorsqu’il s’agit d’inspiration, une pensée initiale part du penseur, et tend un pont vers le Monde Spirituel, pour y puiser consciemment à une Source. Avec l’enrichissement dû à l’apport complémentaire des autres pensées et à la maturation qui en résulte il est possible de passer au stade de la concrétisation. Avec le spirituellement existant depuis longtemps, par l’Union et la Condensation, une forme nouvelle est mise au monde. C’est ainsi que, toujours, ici-bas, les formes changent.
C’est ainsi qu’un penseur s’imagine être le seul auteur de ses œuvres. Mais il est tout à fait possible et courant que de nombreux autres penseurs aient également pris part à telle ou telle de leurs œuvres. C’est ainsi que l’on voit souvent des découvreurs ou des inventeurs faire simultanément des découvertes et des inventions similaires. Chacun a donné et reçu, et c’est, en fait, ensemble qu’ils y sont parvenus. Leurs intellects respectifs ne le savent pas (ni, du reste, celui des autres!), mais, sur le plan des centrales de pensées, leurs pensées ont coopéré ensemble pour permettre à chacun de parvenir au même résultat.
La mendicité
La mendicité est elle conforme aux Lois de la Création? Et, notamment à la Loi du Donner et du Recevoir? A l’évidence, non. Car il faut donner pour recevoir. Les mendiants – qui ne sont que mendiants – cherchent seulement à susciter la pitié. Mais la pitié – nourrie par le seul sentiment – n’est que pharisaïsme, alors que seule la Charité – en tant qu’authentique Vertu – témoigne d’une réelle grandeur d’esprit. Une personne qui se retrouve dans la misère – cela peut arriver à bien des gens! – va, d’une manière ou d’une autre, d’abord chercher à se rendre utile, afin de mériter ce qu’elle souhaite recevoir.
C’est tout le sens de la parole de Goethe:
«Ce que Tu veux hériter de Tes pères, gagne-le, afin de le faire Tien!».
Le vrai donateur selon les Lois de la Création doit donc avoir présent à l’esprit – en regard de son éternité – le Bien supérieur de l’être ayant besoin de secours et pas – de façon unilatérale (tout ce qui est unilatéral est malsain) – les seuls besoins de son corps terrestre. Nous avons déjà vu ce que – selon les Lois de la Création – peut et doit être une Aide véritable, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de le ré-exposer ici.
Le « don » d’organe
Le mot «don» est, bien sûr, entre guillemets, car, pour différentes raisons, il est évident que, dans la plupart des cas – si ce n’est tous -, il ne s’agit pas réellement d’un «don». Il serait trop long de développer ici pourquoi, mais chacun qui réfléchit sérieusement pourra aussi arriver à cette conclusion.
Ce sujet doit, bien sûr, faire l’objet d’un approfondissement spécifique. La question ici examinée est juste: «Le «don» d’organe» est-il conforme aux Lois de la Création, est-il juste? Est-il un authentique acte d’Amour? Est-il voulu d’En Haut? La question peut et doit être éclairée de nombreux côtés. Bien évidemment, pour l’intellect et le sentiment, c’est une pratique tout à fait louable, mais qu’en est-il pour l’esprit et pour l’intuition?
Cela est naturellement lié à la conception de la vie. Voici, par exemple, ce qu’en dit Roselis von Sass, dans son ouvrage «Das Buch des Gerichts» [«Le Livre du Jugement»]:
(Remarque: Article privé, qui pour être vu, nécessite d’être enregistré(e) et connecté(e).)
Les vases communicants
La Loi du Donner et du Recevoir a aussi un autre effet. Plus Tu donnes, plus Tu reçois – c’est comme les vases communicants, c’est auto-actif: si deux vases communiquent, il est impossible de ne pas remplir l’autre simultanément dans exactement la même proportion, de sorte que le niveau de l’un est automatiquement aussi le niveau de l’autre.
Plus le «vase» du Donner se remplit, plus le «vase» du Recevoir se remplit aussi simultanément. Celui qui donne recevra. C’est certes une conséquence auto-active de la Loi du Donner et du Recevoir, mais aussi de la Loi de l’Effet de Réciprocité. A ce sujet, Antoine de Saint-Exupéry a dit: «Je reconnais l’Amour véritable à ce qu’il ne peut être lésé.». Celui qui donne avec désintéressement, même si, sur le moment, il n’a pas de retour, non seulement ne se sentira jamais lésé, mais effectivement ne sera jamais lésé, car «Les Meules de Dieu tournent lentement mais sûrement.».
Inversement, de la même manière, plus Tu reçois, plus Tu as le devoir de donner. C’est notamment le devoir des riches vis-à-vis des pauvres. Cela ne signifie pas pour autant donner de l’argent «gratuitement», sans respecter la Loi de la Compensation, mais, plutôt, bien employer cet argent pour accomplir les devoirs afférents: fournir des possibilités de travail, d’éducation, de santé, etc. Si « Noblesse oblige », richesse aussi oblige!
Conclusion
Ainsi la connaissance de toutes les Lois de la Création – et notamment de la Loi du Donner et du Recevoir – permet de reconnaître le Juste en toute chose. Ce sont des Amies fidèles qui jamais ne nous laisse nous égarer. Apprenons à toujours mieux les connaître et – surtout! – à les mettre en pratique!
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