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Foi et martyre

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Martyres et persécutions contre les croyants en Dieu

 

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Nous parlons ici, bien sûr, non des martyrs volontaires et autres fanatiques religieux mais du martyre involontaire, conséquence de persécutions religieuses et notamment de persécutions des Chrétiens. Il y en a eu beaucoup dans le passé, lointain ou proche, et il y en a encore de nos jours, dans certains pays.

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Il n’est pas question de faire ici l’historique du long et douloureux martyrologe de l’humanité, ni même du seul martyrologe romain, cela prendrait des pages et des pages, et l’on n’en verrait point le bout pour autant…

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Nous voulons simplement ici nous concentrer sur ce qui – au cours de l’histoire et encore aujourd’hui – a poussé et pousse encore des croyants à résister aux persécutions, endurant, de ce fait, de lourdes souffrances, parfois jusqu’à la mort.

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Raison d’être des persécutions

Souvent les persécuteurs, en proie à une intolérance fanatique, veulent obtenir des croyants qu’ils abjurent leur foi. A l’époque des persécutions romaines contre les Chrétiens, les Chrétiens étaient sommés de s’adonner à des actes en contradiction directe avec leur Foi chrétienne, comme, par exemple, adorer l’empereur ou sa statue comme un soi-disant « dieu », ce qui – bien évidemment – serait une transgression absolue du Premier Commandement (« Je suis l’Éternel Ton Dieu, Tu ne dois pas avoir d’autres dieux à côté de Moi »), le plus important de tous, selon l’Enseignement de Jésus.

 

 

Et, bien évidemment, s’ils ne cédaient pas aux exigences sacrilèges de leurs tortionnaires idolâtres ou matérialistes, ils étaient soumis à de nouvelles tortures encore plus extrêmes, se terminant souvent par la mort comme seul moyen d’échapper à leurs impitoyables bourreaux, sans Foi ni Loi.

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Résistance des authentiques Croyants en Dieu face aux persécutions

Alors, qu’est-ce qui motivait – et motive toujours – les croyants à tenir bon face à de telles persécutions? A cela, bien sûr, une seule réponse: impliquant le refus de pécher, la Foi, la Foi vécue comme une Conviction.

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Importance fondamentale de la Liberté pour l’esprit humain

Il faut, en effet, considérer que si Dieu a donné à l’esprit humain la libre volonté de pouvoir décider et déterminer son destin. Uniquement avec sa libre volonté de décision, en effet, il peut mûrir comme cela est prévu pour lui, se polir au contact des difficultés rencontrées et pleinement s’épanouir. Mais si quelqu’un se place en travers de son chemin dans le but de tenter de contraindre sa libre volonté individuelle, alors une telle entrave non seulement empêche la libre évolution mais elle risque même, pour l’entravé, d’entraîner, dans son parcours, une violente et préjudiciable régression.

 

 

Persécutions dues au dogmatisme religieux

Diverses églises chrétiennes – en particulier (mais pas uniquement) l’église catholique -, cependant, ainsi que d’autres religions, faisant fi de la Volonté Divine de laisser l’être humain librement choisir son chemin, s’y opposèrent avec une incroyable arrogance et une inconcevable cruauté. Par le martyre et, pour finir, par la mort, elles voulurent contraindre les êtres humains à prendre et à suivre des chemins, à faire des professions de foi qui étaient contre leur conviction intime, donc contre leur volonté personnelle. Ainsi ces églises ont violé le Commandement de Dieu voulant que l’être humain soit libre de ses choix. Mais, encore pire que cela, elles ont ainsi entravé la Progression des esprits de ces êtres humains victimes de leurs coercitions, ce qui a eu pour effet de les repousser, encore en plus, de plusieurs siècles en arrière. Ce furent – bien pires que des crimes contre l’humanité – des crimes contre l’esprit!

 

 

Si ces « princes de l’église » avaient montré ne serait-ce qu’une étincelle de Cœur – et donc d’Esprit -, alors une telle chose n’aurait jamais pu ni dû se produire! Seul l’intellect livré à lui-même, froid, calculateur et avide de pouvoir, a pu produire l’odieux comportement – complètement  inhumain – ainsi manifesté. Même des papes – dominés par leur propre intellect -, de façon historiquement établie, ont eux-mêmes fait usage du poison et du poignard pour parvenir à satisfaire leurs désirs et objectifs exclusivement terrestres. Si un atome d’esprit avait été vivant en eux, alors cela n’aurait jamais pu se produire!

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Responsabilité des tortionnaires devant Dieu

Lorsqu’une âme passe dans l’Au-delà, l’âme humaine est alors dépouillée de la puissance terrestre et de la protection qu’elle avait jusque-là. Le nom qu’elle portait sur Terre, sa situation sociale, sa richesse terrestre, tout cela ne compte plus et a cessé d’exister. Seule une pitoyable âme humaine passe de l’autre côté du miroir, pour y recevoir, y déguster ce qu’elle sema. Pas une seule exception à cela n’est possible! Son chemin la conduit à travers tous les Rouages de l’absolue Fonction de Réciprocité de la Justice Divine. Là n’existent plus ni église ni état, mais, au contraire, uniquement des âmes humaines individuelles, qui ont à rendre compte personnellement pour chaque erreur, chaque faute et chaque péché qu’elles ont commis!

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Lorsque les inquisiteurs ont, à leur tour, des comptes à rendre…

Quiconque agit à l’encontre de – et donc pèche contre – la Volonté de Dieu dans la Création, est soumis aux conséquences de cette faute. Personne ne peut se dérober à sa responsabilité. Les inquisiteurs étaient coupables et le demeurent jusqu’à complète expiation et rachat. Que ce soit un être humain individuel sous le couvert de l’église, de la justice …. un crime contre le corps ou contre l’âme est et demeure un crime! Il ne peut être changé par rien, pas même par une apparence de droit, qui n’est, du reste, absolument pas toujours le droit; car, bien évidemment, les lois terrestres, elles aussi, n’ont été établies que par les êtres humains dominés par leur propre intellect, et doivent, de ce fait, porter la restriction terrestre en elles.

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Très lourde est la faute de ceux qui se sont ainsi chargés, ceux qui, en un stupide aveuglement, ont précipité des milliers de gens innocents des soi-disant crimes à eux reprochés dans la souffrance et la misère, et en assassinèrent beaucoup de la manière la plus cruelle en les brulant sur des bûchers, non sans les avoir – encore en plus – auparavant torturés et martyrisés, soit pour les contraindre à abjurer leur Foi soit pour leur extorquer des aveux imaginaires. Et, pour ce qui est des inquisiteurs – ce qui accroît encore énormément les fautes commises! -, tout cela avec le Nom de Dieu à la bouche.

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Attitude exemplaire des premiers Chrétiens martyrs

Si nous songeons aux premiers Chrétiens, qui, jadis, pour la Parole de Jésus, quittèrent non seulement leurs amis et parents, mais ne tinrent pas non plus compte de leur position sociale parmi les êtres humains vivant à côté d’eux, ni de leurs biens terrestres. Joyeusement, ils confessaient leur Foi dans la Parole de Jésus, bien qu’Il ne fût déjà plus sur Terre. Ils ne reculèrent pas devant la peur de souffrir de dures persécutions de la part de Néron ou d’autres potentats, ainsi que des païens, ils acceptèrent les plus extrêmes tortures du corps et de l’âme et allèrent jusqu’à offrir leur vie terrestre, lorsqu’il s’agissait de témoigner de leur conviction envers la Parole de Dieu!

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Attitude exemplaire des Chrétiens martyrs à l’époque de l’Inquisition

Et, plus tard, de nouveau, lorsque, oui, des … « Chrétiens » d’apparence poursuivirent d’autres … Chrétiens mais, cette fois, de Cœur, ils les martyrisèrent, oui, avec les horreurs de l’Inquisition! La force de leur inconditionnelle Conviction demeure un Exemple pour nous tous, aujourd’hui encore! Les êtres humains de ces époques de dures persécutions ne firent pas attention à la haine des foules déshumanisées, de par leur gratitude d’avoir pu recevoir la Parole Divine apportée par Jésus! Dans la Louange, ils allèrent, témoignant ainsi jusqu’au Sacrifice suprême, pour Elle et pour Lui, jusqu’à la mort!

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Moyens de torture

Comme on peut le voir, les moyens utilisés pour la persécution ou l’extermination des Chrétiens sont très variés. Cela va des jeux du cirque où les Chrétiens étaient jetés en pâture aux fauves ou utilisés comme torches vivantes à la décapitation, en passant par le tir à l’arc, pour le martyre de St Sébastien. L’intellect ne manque jamais d’idées, lorsqu’il s’agit d’infliger des souffrances à son prochain…

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Les martyrs dans la littérature

Un roman important sur le thème des martyrs est – justement! – le roman « Les martyrs » de Chateaubriand. L’on peut citer aussi « La Tunique » et « Le grand Pêcheur » du pasteur Lloyd Douglas (également l’auteur du roman « Le Secret magnifique » à l’origine du film éponyme), ainsi que le célébrissime « Quo vadis? » [« Où vas-Tu? »] de l’écrivain polonais Henryk Adam Aleksander Pius Sienkiewicz, qui aurait – ainsi que cela est précisé au bas de la page Wikipédia consacrée au château – été écrit par lui, entre 1898 et 1899 – dans le Château de Costaérès à Ploumanach, sur l’île du même nom, sur la Côte de granite rose.

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Quo vadis?

En France, le roman « Quo vadis? » a été traduit en français pour la première fois en 1900 sous le titre: « Quo vadis: roman des temps néroniens ». Ce fut tout de suite un immense succès de librairie. Le roman, un phénomène de la littérature mondiale, « Quo vadis » a été traduit en plus de 50 langues et plusieurs fois adapté au cinéma. L’histoire est celle de la persécution des premiers Chrétiens dans l’Empire romain sous l’empereur Néron. Rarement un livre a atteint un tel nombre d’éditions. En France, c’est le roman le plus vendu au cours de l’année 1900. Une anecdote permet d’en mesurer l’incroyable popularité: Des chevaux participant à la course hippique du Grand Prix de Paris portaient les noms des principaux personnages du roman. Aux États-Unis, plus d’un million d’exemplaires seront acquis en un an. Le roman est adapté au cinéma dès 1901. « Quo vadis? » vaudra, en 1905, à Henryk Sienkiewicz le prix Nobel de littérature et une renommée mondiale (Source).

Selon une Tradition chrétienne figurant dans le texte apocryphe « Les Actes de Pierre », au moment extrême des persécutions néroniennes, l’Apôtre Pierre veut s’enfuir de Rome avec d’autres Chrétiens persécutés, mais, à la sortie de la ville, y rencontre le Christ qui lui demande de retourner à Rome pour y subir le martyre: «Quo vadis, Domine?» [«Où vas-Tu, Seigneur?»]. Cet événement est commémoré, près de Rome, dans l’église Santa Maria in Palmis..

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Les martyrs dans le cinéma

Le martyre a souvent été représenté au cinéma. Citons, par exemple, « Le Signe de la Croix » (en N&B) de Cecil B. DeMille (qui est aussi – entre autres – le réalisateur du célébrissime film « Les Dix Commandements »). La scène finale où Marcus Superbus – Préfet de Rome – qui aime la belle Chrétienne Marcia – la rejoint dans son tragique destin est un grand moment. D’autres remarquables films sur les martyrs chrétiens ce sont « La Tunique » – où, à la fin du film, se produit le même scénario – et sa suite « Les gladiateurs », ainsi, bien sûr, que « Quo vadis? », inspiré du roman éponyme de Henryk Sienkiewicz (voir ci-dessus).

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