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La mort

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A la fin de la vie il y a, oh! … la mort!

C’est, dit-on, le destin, « c’est … la vie », c’est … le sort

Des humains trop mortels pour qui la vie s’arrête,

Qu’elle soit une épreuve ou alors une fête!

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Chacun est par la mort ainsi interpellé,

La vie à laquelle Ton Toi fut appelé,

Tout aussi promptement, Te sera retirée,

Et, ailleurs, Ton âme s’en ira, attirée.

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Vie et mort, mort ou vie, les deux ne sont que vie,

Avant la mort la vie, et après la re-vie!

Si ici bas je vis, c’est qu’ailleurs je suis mort,

Et si ailleurs je vis, c’est qu’ici-bas je dors!

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La vie d’un être humain est la respiration,

Dont la mort, constamment, donne l’expiration.

L’inspiration, toujours, se passe sur la Terre,

Et l’expiration vient lorsqu’il lui faut se taire!

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Lorsque le corps, usé, n’irradie plus assez,

Ou bien lorsque l’esprit, de la Terre, est lassé,

Alors, entre âme et corps, cela devient plus lâche,

Et, peu à peu, l’âme, de son corps, se détache…

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Le vaisseau âme est là, tout prêt à s’élever,

Le corps, lui, ne peut plus bouger ni se lever.

L’Instant est solennel; chacun retient son souffle,

Et l’esprit sort du corps, et la main de sa moufle!

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Seul le cordon d’argent maintient le lien entre eux,

Et l’âme voit toujours la Terre avec ses yeux,

Jusqu’à ce que ce lien ultime, à son tour, tombe,

Et que le corps aille, pour toujours, dans la tombe!

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Alors, l’âme, allégée, du corps, lentement, sort.

Elle se dégage, puis quitte le corps mort,

Comme un ballon captif, au cordon d’argent liée,

Et reste là jusqu’à ce qu’elle en soit déliée!

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Mais ne pleurez donc pas!, vous qui veillez le «mort»,

Ne soyez pas à vous lamenter sur le sort!

Ne le retenez pas, ce serait égoïste,

Car lui sait, maintenant, qu’une autre vie existe!

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Et c’est ainsi, c’est sûr, qu’en bas un corps mort dort,

Même s’il était beau, même s’il était fort,

Mais, qu’elle en soit contrite ou qu’elle en soit ravie,

Ailleurs, dans l’Au-delà, l’âme poursuit sa vie.

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Alors, elle comprend qu’elle était responsable

De son destin sur Terre, et qu’elle était capable

De diriger sa vie dans le Sens du vrai Bien,

Et que ce fut son tort si elle n’en fît rien!

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Mais celui qui cherchait l’Ascension spirituelle,

Et, toujours, tendait à rendre sa vie plus belle,

Son Aspiration est devenue son Bâton,

Par quoi il marche droit et non plus à tâtons.

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Si, sur Terre, l’on pleure, alors, Là-Haut, l’on rit,

Si l’Au-delà pleure, sur Terre l’on sourit…,

La mort, logiquement, fait suite à la naissance,

Dans la Félicité, comme dans la souffrance.

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Si quelqu’un naît sur Terre, alors il meurt ailleurs,

Si, sur Terre, l’on rit, là-bas, coulent des pleurs,

Si un être humain est trop lié à la matière,

Il y restera lié de toutes les manières.

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Si quelqu’un naît ici, alors il meurt là-bas,

Si quelqu’un meurt en haut, alors il naît en bas,

Si un bon être humain s’élève sur la Terre,

Il s’élève encore, quand son corps est en terre.

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Là-Haut, il rencontre des esprits comme lui,

Et pour lui c’est la Paix, c’est le Bonheur qui luit.

à travers son âme, son Esprit, plus fort, perce,

Et sa Lumière, en elle, à grands flots se déverse!

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Dès lors, le Paradis est à portée de main,

Il y sera bientôt, aujourd’hui ou demain,

Il n’aura plus besoin de revenir sur Terre,

Car c’est le Paradis qui deviendra sa Terre!

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« La mort » – Extrait du recueil de poèmes « Les Constellations ».