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Les animaux
Regard sur le Règne Animal
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Jésus entre à Jérusalem assis sur un âne
Le jour des Rameaux, Jésus – humble et modeste – fait une entrée triomphale à Jérusalem, assis sur un … âne!
Les quatre Animaux
Selon l’Apocalypse de Jean, dans la Sphère Divine, au pied des Marches du Trône de Dieu, il y a, oui, quatre Animaux Sachants: Le Bélier (Matthieu), le Lion (Marc), le Taureau (Luc) et l’Aigle (Jean). La Tradition associe souvent les quatre Évangélistes à ces quatre Animaux de l’Apocalypse, aussi globalement appelés « Tétramorphe ».
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Les deux Genres fondamentaux de la Création
Dans la Création il y a deux Genres fondamentaux: Le Genre Spirituel, doté du libre vouloir et le Genre Entéallique qui ne le possède pas. « Entéallique » veut dire « Qui a reçu un être » ou – plus précisément – un « étant » (participe présent du verbe être), qui est donc une créature, un être créé (par opposition à l’ÊTRE Absolu Inentéallique et Incréé, dont l’Existence ne dépend que de Lui-même). Ce mot est de la même famille que le mot « entité » et dérive aussi, comme lui, du participe présent « ens, entis » du verbe « être » en latin [« esse »]. Les êtres de la Nature ou entéaux sont, à l’évidence, des êtres entéalliques. Les animaux aussi.
Les quatre Règnes
Traditionnellement, dans la vie sur Terre, l’on distingue trois Règnes: le Règne minéral, le Règne végétal et le Règne animal. En réalité, il en manque un: Le quatrième Règne, le Règne Humain! En effet, d’un point de vue spirituel, même si l’être humain, à l’origine, doit son corps terrestre au Règne animal (« L’homme descend du singe » [sic!]), cela ne fait pas pour autant de lui un animal! Car seul l’être humain possède un Noyau spirituel.
Alors, partons à la découverte du Troisième Règne….
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Les animaux ont-ils une âme?
La réponse à cette question est clairement oui. Le mot « animal » lui-même l’indique, puisqu’il dérive du latin « anima » qui veut justement dire « âme ». Donc, en tant que leur noyau animateur, les animaux ont une âme, mais ils n’ont pas d’esprit. Telle est leur différence fondamentale avec les êtres humains, qui, eux, en tant que Noyau animateur ont un esprit doté du libre vouloir. Cela pose aussi la question de savoir si les êtres humains ont aussi une âme. En tant que principe indépendant de l’esprit la réponse est non, mais si l’on définit l’âme comme un Noyau spirituel enveloppé de plusieurs enveloppes mais dépourvu de corps terrestre, la réponse est oui.
Les principales caractéristiques des animaux
Des créatures entéalliques
Les animaux sont entéalliques et non spirituels. Pour illustrer ce fait, voici une « histoire drôle » (cela dépend pour qui!): Un missionnaire circule à pied dans la jungle africaine, lorsqu’il rencontre … un lion! Effrayé, le missionnaire s’agenouille et supplie son Dieu: « Seigneur, je T’en prie, inspire à ce lion une pensée chrétienne! ». Le lion s’agenouille à son tour et dit: « Seigneur, je T’en prie, daigne bénir la nourriture que je vais prendre! ».
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Les animaux n’ont aucune morale!
De ce fait, les animaux se tiennent en dehors de toute Morale et en dehors de toutes notions de Bien ou de mal. Inutile donc de « faire la morale » à votre animal ou d’essayer de culpabiliser votre chien ou votre chat, par exemple en le traitant de « voleur » s’il grimpe sur la table pour dérober une part de votre repas ou même d’ « assassin », s’il a tué une souris pour la manger.
Il ne comprendra pas ce que vous lui reprochez, il comprendra juste que vous êtes mécontent(e), et s’il tient compte de votre colère, ce n’est pas en raison de la supposée laideur morale de son comportement, mais uniquement parce qu’il ressent votre genre plus fort. En dehors de la pression humaine sur lui, il n’obéit qu’à ses instincts et ne peut jamais contracter de karma.
Les animaux n’ont aucune pudeur!
Pareillement, tout comme les enfants (surtout les enfants en bas âge), les animaux n’ont pas de pudeur. La pudeur [NDLR: cette page privée, pour être vue, nécessite d’être enregistré et connecté] est, en effet, une caractéristique liée à l’esprit, qui lui est donnée pour se protéger. Chez les enfants humains l’esprit ne devient pleinement opérant qu’à l’adolescence, avec l’abaissement du pont-levis constitué par la force sexuelle, laquelle ne survient qu’à la puberté.
Jusque-là, comme chez les animaux (sauf que, chez les animaux, c’est l’état constant, toute leur vie, puisque c’est leur nature même qui est ainsi!) c’est l’entéallité de l’enfant qui s’avère déterminante pour son comportement, cela jusqu’à ce que la connexion entre l’esprit et le corps gros-matériel terrestre soit pleinement effectuée. A l’entéallité animale est lié un état d’innocence, alors que l’éveil du Spirituel en l’être humain engage sa pleine responsabilité.
La souffrance animale
De ce fait, la souffrance infligée par l’être humain aux animaux est toujours injuste et injustifiée. Les êtres humains ont certes le droit de se faire respecter par un animal, parce qu’en tant qu’être spirituel et responsable, il occupe, dans la hiérarchie naturelle, une place plus élevée, mais cela ne justifie aucune tyrannie, aucun mauvais traitement, aucun acte arbitraire. Au contraire, un « se tenir plus haut » dans la Création implique une responsabilité spirituelle et morale plus élevée. En attendant que l’on arme les lapins et autres « gibiers », les animaux – surtout les animaux domestiques! – auront besoin de sociétés protectrices des animaux.
La soumission animale
Les animaux, en tant qu’êtres ou entités entéalliques, en cas de confrontation, se soumettent volontiers au genre spirituel plus fort de l’esprit humain. Seul l’animal est capable de soumission, l’être humain jamais, car c’est incompatible avec le genre spirituel. Il n’est pas anormal, pour les êtres humains, d’utiliser les animaux pour les services qu’ils peuvent leur rendre, à condition que ce soit dans le respect de l’animal et de ses besoins. Un animal domestique – animal d’élevage ou animal de compagnie – ne doit pas être plus malheureux qu’un animal sauvage.
Un jour que je fendais une souche de bois pour en faire des buches, mon chien est venu se placer entre la souche et ma cognée. Alors, pour plaisanter, je l’ai menacé avec la cognée en lui disant: « Pourquoi te mets-tu là? Tu veux que je te fende le crâne? ». Le chien est resté immobile à me regarder paisiblement dans les yeux, et, clairement, son regard voulait dire: « Après tout, Tu es mon maître. Si Tu as décidé de me fendre le crâne avec ta cognée, fais-le. Ma vie T’appartient. ».
Un bon cavalier n’est pas celui qui éperonne ou fouette sa monture avec une cravache, dans le but de violemment lui imposer sa volonté. Il doit maîtriser sa monture, pas la contraindre avec sa volonté intellectuelle. Il convient donc d’abord de savoir se comporter avec les animaux, et donc d’apprendre à les comprendre (voir Alexandre le Grand avec son cheval Bucéphale)! La rigidité avec un animal ne peut susciter que son obstination.
L’on dit que l’âne est têtu (« têtu comme un âne! »), mais, en réalité, il ne fait que renvoyer à son maître sa propre obstination. Et si le cheval, sous la contrainte, en vient quand même à obéir, il s’agit d’une obéissance qui, à tout moment, peut, de nouveau, faire défaut. Le cavalier se tient alors assis comme sur un baril de poudre, alors que – compris et respecté – son cheval pourrait le porter avec amour et sollicitude!
Inflexible est, en réalité, la volonté qui conduit vers le but déterminé, même si elle doit passagèrement faire des détours, mais une rigide obstination ne peut pas avoir d’autre effet que de soi-même détruire son propre but. C’est la Persévérance qui conduit au but, pas la rigidité, qui est toujours fausse, parce qu’antinaturelle et parce qu’elle ne se tient pas en Harmonie avec les Lois de la Création, qui impliquent une constante mobilité.
C’est comme avec les enfants – eux aussi, à cette époque de leur vie (donc avant l’arrivée de la force sexuelle), principalement régis par l’Entéallique en eux -, qui, certes, sont à éduquer avec une main de fer – donc avec fermeté –, mais à condition – bien sûr! – que celle-ci soit toujours enveloppée d’un gant de velours – donc avec souplesse et compréhension!
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L’animal comme nourriture
L’être humain a-t-il le droit de manger des animaux? (Comme déjà vu, dans l’autre sens, la question ne se pose pas!) A une telle question une réponse nuancée est à apporter. Seule la vie entretient la vie. Les animaux se mangent aussi entre eux. Toutefois, la nourriture de l’avenir sera purement végétale. et – selon la Prophétie d’Isaïe – le lion broutera paisiblement à côté de l’agneau. Il convient de s’orienter dans cette direction, mais de façon progressive, en ménageant une importante transition, en particulier du fait de l’atavisme métabolique.
Les animaux influencés par les êtres humains et les formes qui en émanent
Dans leur comportement, les animaux sont influencés par les formes du vouloir (démons) et les formes-pensées (fantômes) humaines. C’est sûrement l’une des significations des Fables de la Fontaine.
Étant donné que, de façon toute naturelle, la hiérarchie existe partout dans la Création – laquelle ne se compose que de scissions -, quitte à faire hurler les « antispécistes » – ainsi que le disait François d’Assise, les animaux sont « nos frères inférieurs ».
Le « silence » des animaux
Au sens de « langage articulé » (comparable au langage humain), les animaux ne parlent pas. Cela ne veut naturellement dire qu’ils n’ont aucun moyen de communication, en particulier entre eux. Mais ils n’emploient pas un langage de mots. Certes le perroquet est capable de répéter {la sonorité} des mots entendus en provenance de la bouche d’un être humain, mais rien n’indique qu’ils comprennent ce que cela veut dire. Répéter n’est pas répondre. Répétition sonore n’est pas synonyme de dialogue.
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Pour les animaux tout est présent
Pour les animaux seul le présent existe. A part l’écureuil (symbole de la caisse d’épargne!) et quelques autres espèces peu d’animaux anticipent sur l’avenir et, par exemple, font des réserves en prévision de l’hiver: Il y a beaucoup plus de « cigales » que de « fourmis ». Même s’ils s’efforcent de préserver leur survie biologique aussi longtemps que possible, il y a tout lieu de penser que les animaux ne craignent pas la mort.
L’instinct animal – Les animaux ont-ils des facultés spéciales?
Beaucoup de ce qui semble être des facultés spéciales est attribué à l’instinct animal. Par exemple, comment se fait-il qu’un animal sache qu’un tsunami va avoir lieu ou bien qu’un effondrement va se produire à un endroit donné? En réalité, ils ne le savent pas, mais – comme dit plus haut – les animaux comme les entéaux sont des êtres entéalliques, ce qui crée entre eux un genre semblable. De ce fait, les animaux perçoivent plus facilement les entéaux que les êtres humains, qui, eux, sont d’un autre genre (spirituel).
Lorsqu’un événement de la Nature (une catastrophe) est sur le point de se produire, l’animal ne fait qu’obéir à un avertissement qui lui est donné par un petit entéal placé sur son chemin. De tels avertissements, l’animal peut tout à fait bien les voir, alors que – étant donné qu’en fonction de la Loi de la Pesanteur Spirituelle ils ne peuvent être vus qu’avec d’autres yeux que les yeux corporels gros-matériels, seulement très peu d’êtres humains sont capables de les voir.
De la même manière s’explique l’instinct supposé conduisant infailliblement les oiseaux migrateurs vers leur destination. En fait, il sont conduits par de petits entéaux de l’air appelés sylphes. Partout où il y a des « facultés spéciales » ou un « sixième sens » attribués aux animaux existe, en fait l’action des petits entéaux (les grands Entéaux sont les Dieux des anciennes religions grecque, romaine, germanique, nordique, etc.), les êtres élémentaux (entéaux attachés aux éléments Feu, Terre, Air, Eau), les êtres de la Nature.
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L’âme-groupe
Certains animaux comme les insectes sociaux (abeilles, fourmis, termites, etc.) vivent ensemble, étroitement unis avec une activité coordonnée. La science parle, en ce cas, volontiers d’intelligence collective. D’un point de vue spirituel, toutefois, le juste concept est plutôt « âme-groupe ». La notion d’âme-groupe correspond, en fait, à l’idée d’un être unique éparpillé dans de nombreux corps. Cela explique ces vols d’oiseaux ou ces bancs de poissons où l’on a, à juste titre, l’impression que tous les oiseaux ou tous les poissons se meuvent ensemble comme un seul être, comme les cellules d’un seul et même corps.
Conclusion
L’animal est souvent qualité de « plus belle conquête de l’homme » (le cheval) ou de « meilleur ami de l’homme » (le chien). Et si l’être humain apprend encore à mieux le connaître et à mieux le comprendre, ainsi que ses auxiliaires (les êtres élémentaux), il pourra encore davantage rendre service à l’être humain.
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« Les animaux »
« Regard sur le Règne Animal »
Lorsque l’homme apprendra réellement à comprendre et à reconnaître le règne animal, alors, dans son interaction avec lui, il trouvera un bonheur immense auquel il ne pourrait aujourd’hui imaginer les bienfaits pour son périple terrestre.
Ils sont si importants pour la vie sur terre que, pour avoir ignoré et bafoué leur règne dans toutes nos entreprises, nous souffrons aujourd’hui énormément de ce manquement sans en être conscients.
La méchanceté et l’avidité avec laquelle nous les traitons se retournent contre nous, bien que nous ne sachions d’où viennent certains malheurs qui nous frappent.
Vivement que nous reconnaissions nos fautes envers nos amis les animaux et que l’harmonie s’installe à nouveau entre nous.