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Vivre Libre sans démons ni fantômes

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« Si vous pardonnez aux êtres humains leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera à vous aussi ! »

– Jésus (Matthieu VI, 14) –

«Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.»

«Notre Père» (Donné par Jésus) –

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde. »

– Jésus – Béatitudes – Sermon sur la Montagne –

«L’Amour endure tout, l’Amour supporte tout, l’Amour pardonne tout».

– Apôtre Paul – Épitre aux Corinthiens –

 

Une démarche d’Humilité.

«Connais-Toi Toi-même!». Cette Maxime inscrite au fronton du Temple de Delphes, dans la Grèce antique, conserve sa pleine actualité.

C’est souvent une démarche bien amère, surtout pour celui qui aimerait se croire ou se montrer différent – mieux – que ce qu’il est en réalité.

Différents rituels dans diverses religions invitent les pratiquants de ces religions à se reconnaître comme pêcheurs. Il y a là assurément un chemin qui mérite d’être parcouru, ce qui, malheureusement, en réalité, dans le formalisme de la plupart des pratiques religieuses traditionnelles, ne se fait pas souvent.

L’on peut s’illusionner soi-même, l’on peut illusionner les autres, un certain temps, mais l’on ne peut pas illusionner son Dieu. Un jour, chacun doit fatalement se reconnaître comme il est, et, assurément, pour lui le premier, le plus tôt sera toujours le mieux.

Un Travail sur soi pour se libérer

Le travail de libération des démons et des formes-pensées négatives (fantômes) est un long travail sur soi, que l’on ne peut généralement pas prétendre accomplir en l’espace d’un week-end ou même d’une semaine ou d’un mois, car il est fréquent qu’une telle libération – qui ne signifie rien d’autre que de retrouver l‘usage intégral de sa libre volonté (appelée «libre-arbitre» par les philosophes) – doive être considéré comme le travail d’une décennie ou plusieurs décennies, ou même d’une vie entière.

Tout dépend, en effet, du nombre et surtout de la force des entités (formes d’intuition et formes-pensées) toujours actives créées par la personne elle-même au cours non seulement de sa vie actuelle mais même de toutes ses vies antérieures

Un tel Travail sur soi vise à:

– Apprendre, selon le principe de la célèbre Parabole du Copeau et de la Poutre (donnée par Jésus), à reconnaître, par l’observation vigilante et attentive, les démons et les fantômes existant ici ou là, dans un premier temps chez les autres et dans un deuxième temps chez soi-même.

– Vérifier le fait qu’à l’instant de la reconnaissance se produit une déconnexion immédiate vis-à-vis du démon concerné. La déconnexion est déjà un premier pas vers la Libération.

– Devenir Vigilant, au cours de la vie quotidienne, afin d’éviter les re-connexions démoniaques, avant même qu’elles ne se produisent.

Au bout de combien de temps ou de fois peut-on parvenir à la Libération et donc à la Rédemption? La réponse nous est donnée par Jésus parlant, dans l’Évangile, de la nécessité de pardonner: Au bout de soixante-dix-sept fois sept fois!!!

Évangile selon Matthieu, chapitre XVIII, versets 21-35:

«Pierre s’approcha de Jésus pour Le questionner: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes envers moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu’à sept fois?» Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix{-sept} fois sept fois».

« En effet, le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeura prosterné et dit: « Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout ». Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, le serviteur trouva l’un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant: « Rembourse-moi ta dette! ». Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le supplia: « Prends patience envers moi, et je te rembourserai. ». Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé. Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit: « Mauvais serviteur!, je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi? ». Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût tout remboursé.

C’est ainsi que mon Père du Ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur.» (Matthieu XVIII, 21-35)

En définitive, la seule chose qui soit impardonnable c’est celle de refuser de pardonner! Que signifie pardonner à son prochain? Il faut déjà être conscient du fait que seul celui qui a personnellement subi un quelconque préjudice peut librement pardonner à son offenseur.

Pardonner à son prochain signifie ne pas rechercher de fautes en lui. Autrement dit, à chaque heurt avec un co-être humain, rechercher uniquement la faute en soi et jamais chez l’autre. À chaque fois, uniquement le fait de s’efforcer de devenir meilleur est le chemin qui conduit à soi-même être pardonné par le Créateur.

Pardonner à son prochain signifie ne pas prendre en considération ses fautes! Ne pas chercher de fautes en lui! Se soucier exclusivement de soi! Rechercher, en premier lieu, uniquement, ses propres fautes et s’efforcer de s’en débarrasser, avant de vouloir reprocher les siennes à son voisin. Alors seulement il est possible de comprendre son prochain! Mais, dans la compréhension du prochain réside le fait de lui pardonner. Comprendre signifie pardonner.

Lorsque l’on a réussi à faire cela le nombre de fois indiqué par Jésus, alors l’on est libre! L’on a enfin réussi à trancher les fils qui nous reliaient à nos démons, de sorte que ceux-ci, du fait qu’ils sont désormais non alimentés, sont contraints de se dessécher et de mourir et que toute nouvelle connexion est devenue impossible.

Combien de fois?

Il y a, toutefois, une controverse pour savoir si c’est 77 fois, 70 fois 7 fois ou 77 fois 7 fois. Elle se présente comme suit:

Jésus a employé – traduits en grec – les mots «hébdomêkontakis hépta», signifiant littéralement «soixante-dix fois sept». C’est le suffixe «kis», ajouté au mot «soixante-dix», «hébdomêkonta», qui suscite la difficulté. En grec ce suffixe s’emploie de deux manières différentes. Il peut servir de multiple, avec le sens de «fois». Ainsi, «sept fois sept» (7 × 7) s’écrit «héptakis hépta». D’autre part, «kis» peut s’ajouter comme suffixe pour indiquer «fois» dans le sens d’événements ou de circonstances. Par exemple, «Combien de fois cet événement est-il arrivé?» «Il s’est produit sept fois (héptakis)». Il s’agit donc de savoir si l’expression « soixante-dix fois sept » employée par Jésus dans Sa Réponse veut dire «soixante-dix fois (multiplié par) sept» ou bien «soixante-dix-sept circonstances», ce qui – bien sûr – ferait nettement moins.

Soulignons, toutefois, que l’ambiguïté n’existe ici qu’à partir du grec ancien, à partir duquel (avec aussi, plus tard, le latin) ont été réalisées nombre de traductions dans les langues modernes. Mais Jésus ne parlait pas grec mais araméen. L’idéal serait donc de connaître Ses véritables Paroles en araméen et d’être ensuite capable de correctement les traduire dans nos langues actuelles.

Selon la «Loi de Moïse» il suffisait jusqu’alors de pardonner sept fois, ce que, bien sûr, Pierre savait parfaitement. Mais, désormais, après la Réponse de Jésus, c’est au moins 70 fois plus, voire même 77 fois plus!

Mais d’où vient ce nombre de 77?

Lémec – ou encore Lamek – était un descendant de Caïn, l’un des deux fils d’Adam & Ève. Après que Caïn eût tué son frère, Dieu mit une marque sur lui, tout en affirmant que si quelqu’un tuait Caïn, celui-ci serait vengé 7 fois. Un jour, Lamek, pour se venger d’une blessure, tua un homme et s’écria devant ses deux femmes: «Si Caïn doit être vengé sept fois, Lémec le sera soixante-dix-sept fois!» (Genèse IV, 23-24). Pour lui ce meurtre était justifié, c’était de la légitime défense. La philosophie de Lémec était simple: Si tu me donne un coup, je t’en donne aussi, mais 77 pour un!

Il faut aussi savoir que, selon l’Évangile de Luc, il y a 77 générations de Adam à Jésus.

En écho à cela le verbe «Pardonner» [« PARDONNER » = 999!] est utilisé 77 fois dans l’Ancien Testament.

La somme des 15 premières décimales du nombre PI (3.1415…) donne 77. Et la somme des 77 premières décimales donne 365.

En utilisant comme table de correspondance A=1, B=2, …, Z=26, on trouve que «Christ» donne 77. Et en utilisant la correspondance inverse, A=26, B=25, …, Z=1, on trouve que «Divin» donne aussi 77. Tout ce qui résulte de la Volonté Divine connaît la répartition par 7.

La mesure du pardon c’est d’être donné sans mesure. Le véritable pardon se donne sans compter. Aussi longtemps que l’on n’a pas réintégré le Paradis, l’on n’a jamais fini de mutuellement se pardonner et d’être pardonné par son Créateur. « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » (« Notre Père »)

Considérons maintenant les deux hypothèses maximales: 70 fois 7 fois correspond à 490 fois. 77 fois 7 fois correspond à 539 fois. La différence entre les deux est, bien sûr, de 49 fois. À l’échelle d’une vie ce n’est pas énorme. Qu’est-ce qui va permettre de savoir, à coup sûr, si c’est 70 fois 7 fois ou 77 fois 7 fois (notamment à cause des correspondances ci-dessus je penche pour la deuxième hypothèse), c’est l’expérience vécue!

Il suffit en effet de compter le nombre de fois pour vérifier à combien de fois arrive la Libération! La Libération vis-à-vis des démons!

Sachant qu’une année fait 365 jours, si, avec la même personne, les pardons arrivaient tous les jours, il faudrait un an et 147 jours pour y arriver. Mais si les occasions et, à chaque fois, un réel pardon, n’arrivent, en moyenne, qu’une fois par semaine (ce qui est beaucoup plus vraisemblable et c’est même déjà beaucoup), à raison de 52 semaines par an, il faut quand même plus de 10 ans pour y parvenir! Alors, si le rythme n’est que d’une fois par mois c’est près d’un demi-siècle qui va être nécessaire…

En définitive, une vie terrestre n’est pas de trop pour parvenir à se débarrasser d’un seul gros démon!

 

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