Ecole de l'art de vivre

Est-il spirituellement juste d’euthanasier des animaux souffrants ou malades?

par | 22 Jan 2025 | Réponses aux questions, Moralité et comportement, Regards sur le Monde | 0 commentaires

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Est-il spirituellement juste d’euthanasier

des animaux souffrants ou malades?

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Prologue

Bien sûr, les visiteurs, lecteurs et utilisateurs du site de l’École de L’Art de Vivre peuvent poser des questions relatives à d’incisives questions de vie … ou de mort! Et, bien sûr aussi, dans un esprit d’échange volontaire, dans la mesure de nos capacités, nous nous efforçons d’y apporter quelques réponses

 

Question d’une lectrice

Lorsqu’un animal domestique arrive dans sa fin de vie, le fait de décider de l’aider à partir (de le faire euthanasier) pour rejoindre son âme-groupe, rentre-t-il dans le cadre des Lois de la Création?
Mon idée c’est que l’animal domestique a aussi, comme nous, à évoluer, et peut-être que nous ne devons pas le priver de cette expérience douloureuse de fin de vie?
Merci de votre réponse.
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Réponse de l’École de L’Art de Vivre

Dans l’absolu la réponse à une telle question est non. Même si la question concerne uniquement les animaux domestiques, l’on peut déjà observer que, naturellement, les animaux sauvages qui vivent très bien leur vie sans les êtres humains ne sont, de façon générale – sauf dans le cadre de la chasse – jamais « euthanasiés ».
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Est-il permis de tuer un animal?

Est-il permis de tuer un animal?, la question a déjà été examinée. L’animal ne doit jamais être tué sans raison et il faut éviter de le faire souffrir. Celui qui, de manière injustifiée, délibérément ou même seulement par mégarde, fait souffrir un animal se crée des fils de karma. C’est ce qu’expérimente Hjalfdar au début du récit « Ephésus ».
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La hiérarchie naturelle dans la Création

Du fait de son genre entéallique se tenant – en fonction de la Hiérarchie naturellement existante dans la Créationsous le genre spirituel de l’être humain, l’animal – ce qui n’est jamais le cas pour l’être humain – est naturellement soumis à l’être humain dont le vouloir spirituel plus fort s’impose naturellement à celui de l’animal.
Lorsqu’un être humain intervient dans la vie d’un animal il doit être absolument certain que son intervention – au lieu de lui être préjudiciable – sera au réel bénéfice de l’âme animale.
Naturellement, les animaux vivant en compagnie d’êtres humains subissent fortement les conséquences de cette compagnie. Certains animaux – comme les chiens et les chats – peuvent être des « éponges » pour les émotions des êtres humains auxquels ils appartiennent, ce qui peut parfois les rendre malades. Par ailleurs, la nourriture industrielle (croquettes) pour animaux domestiques peut aussi les rendre malades.
Ces différentes causes peuvent expliquer pourquoi – alors que les animaux sauvages en milieux sains ne tombent quasiment jamais malades – les animaux domestiques finissent souvent leur vie terrestre dans un état souvent dégradé, voire pitoyable, de sorte que de « gentils » maîtres, sous l’influence de l’intellect et du sentiment, se décident à les faire « piquer » pour « abréger leur souffrance » (sic). A moins que cela ne soit pour mettre un terme à la corvée de devoir prendre soin d’un animal malade.
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« Primum non nocere »

Ainsi que le disait Hippocrate, « Primun non nocere », « D’abord, ne pas nuire ». Cela s’applique aux animaux. Un animal dont la vie est abrégée, même pour une « bonne raison », n’a pas accompli son cycle terrestre au complet. Selon les Lois de la Création, l’être humain est placé au-dessus de l’animal. Cela veut dire qu’il est responsable vis-à-vis du règne animal en dessous de lui.
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La soumission animale

Comme déjà évoqué antérieurement, « les animaux, en tant qu’êtres ou entités entéalliques, en cas de confrontation, se soumettent volontiers au genre spirituel plus fort de l’esprit humain. Seul l’animal est capable de soumission, l’être humain jamais, car c’est incompatible avec le genre spirituel. Il n’est pas anormal, pour les êtres humains, d’utiliser les animaux pour les services qu’ils peuvent leur rendre, à condition que ce soit dans le respect de l’animal et de ses besoins. Un animal domestiqueanimal d’élevage ou animal de compagnie – ne doit pas être plus malheureux qu’un animal sauvage. ».
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La Fidélité dans le règne animal

Une anecdote peut aider à cerner de plus près le genre propre de cette soumission, qui n’est autre que de la fidélité animale entéalliquement vécue:

« Un jour que je fendais une souche de bois pour en faire des buches, mon chien est venu se placer entre la souche et ma cognée. Alors, pour plaisanter, je l’ai menacé avec la cognée en lui disant: «Pourquoi te mets-tu là? Tu veux que je te fende le crâne?». Le chien est resté immobile à me regarder paisiblement dans les yeux, et, clairement, son regard voulait dire: «Après tout, Tu es mon maître. Si Tu as décidé de me fendre le crâne avec ta cognée, fais-le. Ma vie T’appartient.»« .

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A quelle condition la vie animale peut-elle être abrégée?

Tout naturellement, ceci nous amène à nous approcher de plus près de la spirituellement juste réponse à donner – en fonction des Lois de la Création – à la question posée plus haut… En cas de souffrance ou de maladie grave conduisant à la mort, la vie de l’animal domestique peut éventuellement être abrégée si…, si, pour le moins, l’animal est d’accord pour cela!

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Comment le savoir?

Comment le savoir?, demanderont peut-être quelques-uns… De la manière la plus simple du monde, il suffit … de … le lui demander! Puis de … le regarder dans les yeux! L’Intuition reconnaîtra dans le regard de l’animal s’il souhaite une intervention humaine ou s’il préfère qu’on le laisse tranquillement achever le cycle de sa vie terrestre…
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Gautama et le dernier serpent de Saripoutta

Une chose très importante à considérer est rapportée dans l’extra-ordinaire livre « Bouddha »:

« Il [Gautama Bouddha] en était là de ses réflexions, lorsque l’un de ses petits amis surgit sur son chemin.

«Gautama, accompagne-moi», dit-il, tout en lui faisant signe de le suivre.

Le jeune homme obéit aussitôt, il lui arrivait souvent que l’un des petits génies l’appelât pour le rendre attentif à quelque chose de beau ou d’effrayant. Cette fois, le petit homme le conduisit dans la forêt. Après avoir traversé des broussailles, ils arrivèrent à une place ensoleillée et solitaire. L’un des grands serpents-gardiens était couché là et regardait autour de lui d’un œil éteint.

«Veux-Tu quitter la Terre, beau serpent?», demanda Gautama, et il s’accroupit auprès de lui. Il comprit que le reptile avait désiré le voir une dernière fois, lui qui avait toujours eu une bonne parole à lui dire. Il caressa doucement son dos si finement marqué. Mais le serpent désirait davantage. Gautama crut comprendre le nom de « Saripoutta » [Disciple de son grand-père Siddharta Bouddha, ultérieurement réincarné en Gandhi.].

«Qu’y a-t-il avec Saripoutta?», demanda-t-il affectueusement. «Dois-je l’appeler? Non? Que désires-Tu alors?».

Le petit génie vint à son aide:

«Il voudrait Te prier de prendre soin de Saripoutta, qui va se sentir très seul. C’est le dernier des trois serpents qui s’en va. Chaque jour, ils avaient fait une petite visite au vieillard, ce qui était pour lui un plaisir secret. Saripoutta est très vieux. Sois bon pour lui.».

Gautama le promit. Il était touché de la grande fidélité de cet animal, qui ne voulait pas quitter la Terre sans avoir pris soin de l’homme qui avait été son maître. Il parla doucement au serpent, le remerciant des fidèles services que lui et ses frères avaient rendus à la Montagne.

«Vous nous manquerez», assura-t-il.

Le serpent rampa péniblement sous les broussailles. Gautama le pria de rester, mais il ne prit plus garde à ses paroles. Le petit génie lui dit:

– «Laisse le faire. Ne sais-Tu pas qu’aucun animal n’aime mourir aussi longtemps qu’un regard humain repose sur lui? Si vous saviez cela, vous, les hommes, vous ne tourmenteriez jamais par votre sympathie les bêtes mourantes qui vous sont chères. Elles font un effort de plus et prolongent un petit peu leur vie, rien que pour mourir en solitaires.».

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Les oiseaux se cachent pour mourir

Ce thème est repris dans la maxime bien connue: « Les oiseaux se cachent pour mourir. ». Cette forme de pudeur est, elle aussi, propre au monde entéallique. C’est aussi une clef très importante pour répondre à la question posée plus haut. En effet, si un être humain intervient pour donner la mort à un animal, forcément il est présent pour actionner la seringue porteuse de mort, de sorte que la pudeur animale quant à son désir de mourir seul est ainsi violée. Il n’y a que lorsque la mort est donnée à distance, par une flèche ou un coup de fusil, que l’être humain n’est pas présent au moment de la mort de l’animal.
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Conclusion

Ces grands principes une fois posés, ce n’est donc ni à l’intellect ni au sentiment de décider si un animal peut ou doit vivre encore ou s’il peut ou doit mourir. Toutes ces choses ne peuvent être ressenties que par la fine Intuition. Elle seule peut, en temps réel, donner la juste réponse pour chaque situation de vie.
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Chiens - Colley avec fox-terriers - Walter Hunt

Chiens – Colley avec fox-terriers – Walter Hunt

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