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La Conception de Jésus

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Un Amour sans mariage vaut mieux qu’un mariage sans Amour!

Pour l’église catholique, le mariage doit précéder l’union corporelle gros-matérielle entre un homme et une femme, sinon la Pureté n’est pas là et une faute serait commise par les deux. Mais, en réalité, la nécessaire Pureté comme condition de l’Amour véritable entre un homme et une femme est-elle liée au Mariage? Aucun des Commandements de Dieu ne dit cela. Il semble donc bien que la réponse à cette question soit non.

L’Amour vrai est indissociable de la Pureté. Sans Pureté il n’y a pas d’Amour, dans le mariage ou en dehors du mariage. Une sexualité sans Amour est une sexualité coupable. Sans Amour la sexualité n’a pas de raison d’être. Elle ne peut être qu’impure, immorale et dégradante. Avec l’Amour elle est possible entre homme et femme, dans le mariage ou même en dehors, à condition, toutefois, de ne jamais convoiter la femme du prochain!

L’important ce n’est pas le mariage, l’important … c’est l’Amour!

Un cas particulier: La Conception de Jésus. – Que disent les Évangiles?

Dans le cas de Marie, selon l’Évangile de Luc, lorsque l’Ange Gabriel lui apparaît pour lui annoncer qu’elle va devenir la mère du Sauveur, Marie lui répond: « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme? » (Luc, I, 34.) Et, à son tour, l’Ange lui répond: « L’Esprit Saint viendra sur vous, et la Vertu du Plus-Haut vous couvrira de Son Ombre. C’est pourquoi l’Être Saint Qui naîtra (de vous) sera appelé Fils de Dieu. » (Luc, I, 35.)

L’« Ombre de l’Esprit Saint » pourrait-elle, en ce cas, remplacer l’œuvre d’un homme terrestre? C’est ce que n’a pas craint de conclure la théologie catholique, même si c’est en contradiction flagrante avec les Lois de Dieu dans la Création qui prévoient qu’un enfant ne peut naître que suite à une procréation gros-matérielle terrestre, requérant un père autant qu’une mère.

Car si, pour une Incarnation Divine, la Loi Divine de la Procréation préalable – donc l’intervention d’un père – n’avait, à l’inverse de toutes les autres, pas besoin d’être respectée, pourquoi celle de la maternité aurait-elle dû l’être? Car s’il était, pour un Fils de Dieu, « très fort » de pouvoir naître « sans père » (sic!), ne serait-ce pas « encore plus fort » de pouvoir naître également « sans mère », autrement dit, de pouvoir apparaître tout constitué sur Terre, sans même besoin de gestation?

Puisque la fécondation sans procréation préalable, selon les Lois de la Création, est impossible, alors comment comprendre la question posée par Marie selon l’Évangile de Luc (qui, par ailleurs, était médecin)? Il est à remarquer qu’il est le seul des quatre Évangélistes à rapporter cette parole attribuée à Marie. Alors l’aurait-il inventée, juste en fonction de sa croyance personnelle que Jésus n’avait pas de père terrestre?

Selon Matthieu: « Or la Naissance de Jésus-Christ arriva ainsi. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu’ils eussent habité ensemble, qu’elle avait conçu par la Vertu du Saint Esprit. » (Matthieu I, 18). Là non plus, même si ce n’est pas dit formellement, il ne semble pas y avoir de père terrestre.

Seuls ces deux Évangélistes, Luc et Matthieu, racontent – et encore, de façon très concise – les circonstances de la Naissance et parlent un peu de l’Enfance de Jésus, alors que Jean et Marc n’en disent rien. La question du père terrestre de Jésus ne peut donc guère être éclaircie selon les Évangiles de la Bible. D’où la nécessité de rechercher d’autres sources…

Comment Jésus a-t-Il été conçu?

Même si, à cause du dogme et de l’étroitesse des conceptions théologiques, de nombreux catholiques seraient, pour le moins, étonnés d’apprendre les véritables circonstances de la Naissance de Jésus, celles-ci n’ont, en réalité, absolument rien de surprenant! Bien au contraire!

Dans le « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu », plus précisément dans le Récit « Marie de Nazareth », il est, en effet, possible de lire le récit de la conception de Jésus.

Conception courante au sujet de la Conception de Jésus

Bien sûr, si quelqu’un affirme que Jésus est né sur la Terre « comme tout le monde » et que, par conséquent, en plus de Son Père Céleste, « comme tout le monde », Il avait aussi un père terrestre, selon les êtres humains dogmatiques, cela ne peut être qu’une offense, voire une insulte. C’est ainsi que l’étroitesse d’esprit des êtres humains d’intellect s’érigea toujours en obstacle sur le Chemin des Porteurs de Vérité!

La Conception de Jésus (et non, en tant que telle de Marie elle-même!) fut, tout à la fois, une Conception virginale (ce qui signifie simplement  que Jésus était le Fils premier-né de Marie, qui, au moment de Sa Conception – ou juste avant! -, était encore vierge) et une Conception immaculée.

Le dogme de l’Immaculée Conception, selon l’église

La conception de l’église à ce sujet est qu’une conception immaculée est une conception sans union corporelle. Mais cette conception ne correspond pas aux Lois de la Création! Oui, la conception de l’église sur l’« Immaculée Conception », pour au moins deux raisons, pose problème.

D’une part parce que, même si, bien sûr, elle l’a vécue, Marie n’est pas elle-même l’Immaculée Conception et qu’en réalité la Conception immaculée s’applique à Jésus. C’est Lui Qui a été conçu sans aucune tache, donc de façon immaculée! La conception de Marie elle-même lors de l’union de ses parents Joachim & Anne est une autre histoire!:

« L’Immaculée Conception est la conception de la Vierge Marie «sans tache», c’est-à-dire exempte du péché originel. Ce point de foi a été défini par un dogme de l’Église catholique, qui a été proclamé le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX par la Constitution apostolique: « Ineffabilis Deus ». Ce point de foi existait déjà de manière documentée depuis au moins le IV^e siècle, dans les écrits de plusieurs Pères de l’Église. Cette croyance ne doit pas être confondue par erreur, comme cela arrive souvent, avec la conception virginale de Jésus-Christ, c’est-à-dire le dogme de l’Incarnation. L’immaculée conception se rapporte uniquement à la conception de la Vierge Marie dans le sein de sa mère.

L’Immaculée Conception est célébrée par l’Église catholique le 8 décembre lors de la fête qui lui est dédiée. Il s’agit d’une fête de précepte. » (Source: Wikipédia.)

L’église a donc décrété que Marie, la mère de Jésus, avait, à la différence de tous les autres êtres humains (à part Jésus, bien sûr!), elle-même été « conçue sans péché », c’est-à-dire sans la marque du « péché originel » (en réalité le péché héréditaire). Mais ce n’est que l’opinion de l’église, de ses papes et théologiens. En réalité, même si elle est elle-même vraisemblablement née d’une conception pure, rien ne permet d’affirmer que Marie ait été fondamentalement conçue différemment des autres êtres humains.

Cela questionne donc le dogme de l’« Immaculée Conception » de l’église, de même que ce qu’aurait dit la Dame de l’Apparition à Lourdes à la jeune voyante Bernadette Soubirous: «Que soy era Immaculada Councepciou» [« Je suis l’Immaculée Conception »].

La Conception Immaculée selon les Lois de la Création

D’autre part, conformément aux Lois de la Création, une conception sans union gros-matérielle n’existe tout simplement pas! S’il n’y a pas d’union corporelle entre un homme et une femme, il n’y a pas d’enfant! Et le fait que, de nos jours, le sperme de l’homme soit – pour les conceptions « in vitro » -, indépendamment du potentiel futur père, utilisé de façon artificielle – ce qui est une honte en soi! (jamais un homme digne de ce nom ne donnera [en se masturbant et regardant des images pornographiques pour s’exciter artificiellement et arriver ainsi à produire du sperme!] sa semence à des « banques de sperme »!) – ne vient pas contredire cela.

Lorsque, dans la Bible, il est question de Conception Immaculée cela ne concerne pas fondamentalement le corps, mais, avant toutes choses, comme beaucoup d’autres choses dans la Bible, cela concerne, en premier lieu, l’esprit.

Alors, qu’est-ce qu’une Conception immaculée?

Une Conception Immaculée est une conception qui s’effectue avec un pur Amour, en un fervent Élan vers le Créateur. En un tel cas les impulsions sexuelles provenant de l’instinct ne sont pas déterminantes, mais, une fois les conditions spirituelles réunies, elles permettent juste au corps de s’activer pour accompagner le rapprochement spirituel.

En réalité, de telles conceptions sont, depuis fort longtemps, devenues si rares que, dans le cas de la Conception de Jésus, il était normal et naturel que la chose soit spécialement soulignée. L’arrivée de Jésus sur la Terre ne pouvait évidemment pas être le fruit d’une union corporelle fondamentalement motivée par le désir sexuel. Il s’agissait donc de s’assurer que l’Amour spirituel soit placé au premier plan. C’est à cela que servit l’Annonciation, dont l’importance n’a pas échappée aux nombreux peintres qui l’ont mise en scène au fil des siècles…

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Après la Conception corporelle immaculée de Jésus par ses deux parents, l’Incarnation du Noyau Divin Inentéallique de Jésus put donc s’ensuivre, au milieu de la grossesse (vers 4 mois et demi, au moment de la Visitation), directement en provenance de la Lumière, ce qui apportait donc aussi une « Conception spirituelle immaculée », ce qui fut parfaitement perçu par Élisabeth, l’épouse du prêtre Zacharie et cousine de Marie, elle-même alors enceinte (et proche du terme!) de Jean le Baptiste, lorsqu’elle lui déclara: « Je Te salue, Marie pleine de Grâces, le Seigneur est avec Toi, et Jésus le Fruit de Tes entrailles, est béni. » (Luc, I – 42).

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Il est, par conséquent, tout à fait approprié de parler d’une Conception immaculée, qui eut lieu lors de la Procréation de Jésus, corporellement et spirituellement. La conception immaculée n’a rien à voir avec la virginité et ne la requiert pas non plus. Dans ce cas précis, la « Vierge Marie » était encore vierge au moment de la conception de Jésus. Cela veut juste dire que ses organes de la reproduction n’avaient auparavant encore jamais servi.

Naturellement, après la Conception et la Naissance de Jésus, Marie n’était plus vierge (ce en quoi le dogme catholique de la « virginité perpétuelle » de Marie ne correspond pas à la réalité). Et ce d’autant moins que – comme l’indiquent les Évangiles (Marc III, 31-35 – Matthieu XII, 46-50 – Luc VIII, 19) -, elle eut, par la suite, encore d’autres enfants avec son mari Joseph.

La « Conception spirituelle et corporelle Immaculée » signifie donc simplement que le Fils de Dieu Jésus, en tant que Nouveau-Né sur Terre fut le Fruit d’un pur Amour entre le père terrestre de Jésus et la jeune femme juive Maria de Nazareth. Dans le cas d’un Fils de Dieu, c’était bien le moins! Jamais Jésus n’aurait pu S’incarner si l’Amour entre ses parents n’avait pas été parfaitement pur! C’est là une évidence naturelle facile à comprendre. Cela ne requérait aucune dérogation aux Lois de la Nature existantes ni l’instauration d’un dogme!

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