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Le dolorisme
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C’est quoi, le dolorisme?
Le dolorisme est une possible appellation pour exprimer la doctrine de la souffrance.
Plus précisément le dolorisme une doctrine de portée principalement spirituelle ou religieuse exaltant la douleur physique, comme si elle était porteuse d’une valeur intrinsèque, en lui attribuant même une valeur spirituelle ou morale. Il s’agit, en fait, d’un véritable culte de la douleur pour elle-même. Un adepte d’un tel culte de la douleur, d’un point de vue philosophique, peut donc être appelé doloriste.
D’un point de vue plus courant, un doloriste peut tout simplement être appelé un martyr volontaire ou un fanatique religieux. Quant à eux, Les mots «dolorisme» et «doloriste» sont, tout simplement, des mots savants façonnés au début du XXème siècle à partir du nom latin «dŏlŏr», génitif «dolōris», signifiant «douleur physique, souffrance».
Cela se réfère, en particulier, déjà, à l’exaltation de la souffrance de Jésus sur la croix. Souvent l’accompagne la fausse imagination que les bons Chrétiens pourraient devenir «co-rédempteurs», c’est-à-dire participer à la Rédemption effectuée par Jésus (quelle présomption!) en « offrant » leurs souffrances à Dieu, comme s’il était possible de les monnayer et comme si Dieu pouvait en faire quelque chose!
C’est ainsi que le jeune Guy de Fongalland – reconnu par l’église comme « Serviteur de Dieu » – « offrait, chaque jour, de petits sacrifices à Jésus, pour Lui faire plaisir ». Parmi ce genre de « sacrifices » l’on raconte, par exemple, qu’il mettait volontairement des cailloux dans ses chaussures, même si ses pieds devaient en saigner, afin de « souffrir pour Jésus » et ainsi – croyait-il – – en vertu de la «communion des saints» – participer à «racheter les péchés des âmes du purgatoire»…
Le faux sens donné aux souffrances infligées au Christ
Il est clair que Jésus a pleinement accepté de souffrir sur la croix comme une condition inévitable de l’accomplissement de Sa Mission, mais cela voulait-il dire pour autant qu’Il voulait être crucifié? Absolument pas! Deux Paroles prononcées par Lui et rapportées par les Évangiles nous permet d’être convaincus que ce n’était pas le cas.
Afin de ne pas trop rallonger le présent article, ce chapitre du faux sens généralement attribué aux souffrances délibérément infligées à Jésus lors de la passion, est développé sur cette page.
Dieu aimerait-Il voir Ses créatures souffrir?
L’idée sous-jacente c’est que Dieu apprécierait – voire Se réjouirait de – la douleur de Ses créatures. Pourtant, c’est une idée insensée! Dieu ne veut pas de souffrance pour Son Peuple! Sinon, Il ne serait pas Dieu! C’est-à-dire Pureté, Amour et Justice! Quel « Dieu » serait-ce là? Au contraire, Dieu veut que l’être humain soit heureux dans le sens le plus vrai. Le Secret pour une juste appréciation de la Perfection Divine?: Accorder à Dieu l’Honneur de la Perfection!
Dolorisme et Rédemption
Alors, comment une idée aussi fausse que la supposée réjouissance de Dieu au vu de la souffrance humaine a-t-elle pu naître et se développer? Il semble que cette conception doloriste en vogue (de moins en moins quand même, en notre époque particulièrement hédoniste!) chez les croyants les plus dogmatiques soit intimement liée à la fausse conception au sujet de la Mission de Rédemption du Fils de Dieu Jésus.
En effet, pour tous ceux qui croient – et ils sont nombreux! – que la Mission de Rédemption de Jésus résidait dans Sa mort martyrisante sur la croix plutôt que dans Son Enseignement montrant aux êtres humains égarés le Chemin de la Lumière, il y a une certaine logique à penser que la souffrance pourrait avoir une valeur devant Dieu.
Le sophisme (faux raisonnement) pour parvenir à une telle conception est le suivant: Les êtres humains ont péché et Dieu exige une expiation. Mais, comme Son Amour est infini, Il décide de ne pas exiger une expiation de la part des pécheurs. Il préfère que, à la place des coupables, elle soit subie par le plus Innocent qui soit: Son propre Fils, Incarnation de l’Amour! Et ainsi – croit-on – Sa Justice sera satisfaite!
Ceux qui, pour leurs vaines tentatives d’auto-disculpation, pensent cela oublient juste de considérer que s’il est parfaitement exact de dire que Dieu est l’Amour, il ne doit pas être oublié qu’il est tout autant la Justice et aussi la Pureté. Et que la Base de l’Amour c’est la Justice, de même que la Base de la Justice c’est l’Amour! Les deux et même les trois sont tout à fait inséparables!
La théorie de la Rédemption-expiation et les Évangiles
Il est, toutefois, à noter que cette fausse théorie de la Rédemption basée sur le sacrifice de la croix s’appuie sur certains passages des Évangiles, par exemple: «Car le Fils de l’Homme est venu (…) pour servir et donner Sa Vie comme la rançon de plusieurs.» (Marc X, 45). Il s’agit, bien sûr, d’une Parole de Jésus, rapportée par Marc. Mais l’on trouve à peu près la même chose dans Matthieu:
« C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner Sa Vie comme la rançon de beaucoup. » (Matthieu XX, 28).
Alors, questions: Jésus a-t-Il vraiment dit exactement cela? Comment comprendre cette Parole? Cela a-t-il le sens que veulent lui donner les partisans du rachat des péchés des êtres humains effectué, à leur place, par Jésus sur la croix? Ou bien cela peut-il être compris autrement?
Dans Jean XV, 13 il est possible de lire: « Il n’y a pour personne de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis.« . Certes Jésus a donné Sa Vie pour ceux qui étaient l’objet de Son Amour: les êtres humains voulant encore accomplir la Volonté de Son Père, pour qu’à ces êtres humains puisse encore être montré – alors qu’ils l’avaient perdu – le Chemin conduisant à leur Patrie Spirituelle, le Paradis. Mais s’agissait-il d’une « rançon »?
Que signifie ici le mot « rançon »? Si l’on rapproche cette Parole de – toujours dans l’Évangile de Marc – celle-ci: « Je vous le dis, en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; mais quiconque blasphémera contre le Saint Esprit n’obtiendra jamais de pardon: il est coupable d’un péché éternel.… » (Marc III, 28), il devient possible de progressivement comprendre plusieurs choses:
Le Juge de Dieu n’est pas Jésus mais le Saint Esprit. Ce n’est, toutefois, qu’à la Fin des Temps qu’intervient le Jugement Final. Les péchés contre le Père (époque de Moïse) et contre le Fils (époque de Jésus) peuvent être pardonnés, mais pas les péchés contre le Saint Esprit (Fin des Temps). De ce fait, de façon toute temporaire, Jésus retient provisoirement les conséquences de la culpabilité (« paye » la « rançon », c’est-à-dire rachète la dette), jusqu’à ce qu’advienne le Règne du Saint Esprit et, avec Lui, le Jugement présentant l’«ardoise» finale, comprenant la totalité de la culpabilité
Un blasphème contre la Justice Divine
Depuis quand innocente-t-on le coupable, dans le but de châtier un Innocent à sa place? L’incohérence de cette incroyable conception a déjà été largement soulignée sur le site de l’École. Toutefois, ce qui peut maintenant encore être approfondi c’est la relation existant entre cette fausse conception de la Rédemption et une tout aussi fausse conception appelée « dolorisme ».
En effet, du fait de l’ignorance des Lois de la Création, chez presque toutes – sinon toutes – les églises aujourd’hui connues, a prévalu la folle opinion – inscrite dans les divers « catéchismes » – selon laquelle la souffrance et la mort volontaire, avec un désir de sacrifice – donc un désir de se sacrifier soi-même, seraient, au moins dans certains cas, agréables à Dieu.
Cette fausse conception est tellement enracinée qu’elle s’est, en effet, répandue jusque dans l’Art, car l’on y trouve souvent, en effet, la glorification de la pensée qu’un être humain puisse apporter « la rédemption » à autrui par un sacrifice volontaire ou par une mort volontaire suscitée par l’amour.
Le vaisseau fantôme
C’est, par exemple, le cas dans le célèbre opéra « Der fliegende Holländer » [« Le Hollandais volant »], appelé en français « Le vaisseau fantôme », de Richard Wagner. Dans cette histoire le « Hollandais volant » est un capitaine de navire maudit, s’étant lourdement chargé de culpabilité en blasphémant contre une Apparition lumineuse. Sa peine – suite à la malédiction prononcée par l’Apparition lumineuse – est de devoir errer, pour l’éternité, sur les océans, sans jamais pouvoir durablement débarquer à terre.
Selon la légende, suite à la prière d’intercession de son ange gardien, il lui a quand même été accordé de pouvoir toucher terre tous les sept ans, et si alors une femme se révèle capable de l’aimer de manière absolue, jusque dans la mort, il pourra enfin, lui aussi, mourir et connaître la paix, de même que son équipage avec lui. C’est là sa seule possibilité de rédemption.
Nonobstant le fait qu’il y a déjà là – vis-à-vis des Lois – quelques sérieuses invraisemblances (par exemple, personne – même maudit – ne peut, avec son corps gros-matériel, errer, pour l’éternité, sur les océans; la mort finit toujours par arriver!), cela soulève la question de savoir ce qu’est réellement « aimer de manière absolue ». Certes, selon l’Évangile de Jean, Jésus a dit: «Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis.» (Jean XV, 13), mais donner sa vie (en cas de besoin!) ne signifie, en aucun cas, se suicider!
Ce n’est pas du tout la même chose! C’est pourtant ce que va faire Senta (fille de Daland, un autre capitaine de navire), l’héroïne de l’histoire, dans sa tentative de sauver le Hollandais volant de sa malédiction.
Le Hollandais volant – Moralité
La fausse idée de rédemption dans laquelle se sont empêtrés les êtres humains, est également retransmise par maintes autres légendes, qui, tout en édifiant sur des traditions plus anciennes, y ont ultérieurement introduit une fausse signification.
Il court, en effet, à travers toutes les époques encore connues de nous, la conception qu’un pur et noble être humain – le plus souvent une femme (c’est le thème éternel de la Rédemption par l’amour d’une femme, que l’on trouve aussi dans « Franchezzo ») -, par la mort sacrificielle, puisse réellement spirituellement rédimer un autre être humain ayant sombré bas, ou bien malade.
Il y réside certainement la réminiscence d’un ancien Savoir selon lequel la femme – au moins en ce temps-là – était davantage reliée à la Lumière que l’homme. Jamais, cependant, quelqu’un ne peut prendre sur lui la culpabilité d’un autre être humain qu’il veut aider, chacun doit lui-même dénouer la sienne. Si quelqu’un veut en libérer l’autre en mettant lui-même fin à sa vie, alors c’est seulement faux. Il se met lui-même en faute sans pour autant pouvoir ainsi délivrer l’autre. L’on n’a aucun droit de disposer ainsi de sa vie.
Dans l’opéra de Richard Wagner, l’acte de rédemption de Senta, ainsi magnifié, était basé sur une supposition injustifiée, une complète méconnaissance des Lois de la Création. « Comme les êtes humains se sont empêtrés dans de fausses représentations! ».
Le Hollandais volant n’avait, de ce fait, pu trouver la véritable Rédemption que dans le fait que, pour finir, il ne voulait plus accepter le sacrifice de Senta – pourtant préalablement espéré –, que dans le fait qu’il voulait éviter qu’elle meure pour lui, en s’éloignant d’elle le plus rapidement possible avec le vaisseau, et, d’accepter d’être, de ce fait, contraint de continuer à éternellement errer sur les océans, tout en demeurant non rédimé.
Il avait ainsi – en refusant qu’elle se sacrifie pour lui – choisi le seul juste Chemin à suivre, ce qui pouvait enfin, alors, lui-même, réellement, le délivrer. C’est la même chose qui se produit lorsque les héros du « Chemin perdu » – Mercédès et Élie – face à la Flamme Purificatrice, veulent, tous les deux, se sacrifier.
La façon d’être et de penser de Senta résonne encore chez de nombreux êtres humains pouvant être qualifiés de « romantiques ». À présent, par l’énoncé de la juste conception, ils peuvent – s’ils le veulent – s’en trouver enfin libérés.
Ainsi, toujours, tout ce qui est expérience vécue avec le sérieux Approfondissement des justes Notions existe aussi pour la juste Reconnaissance et doit, pour chaque lecteur, servir à la grande aspiration à devenir complètement juste, dans ses pensées, ses paroles et ses actions.
Il est hautement regrettable que même de grands artistes comme Richard Wagner aient, dans leurs œuvres, sacrifié à cette funeste illusion de rédemption. Un artiste à l’intuition délicate devrait pourtant être heurté par de telles conceptions antinaturelles, à l’évidence contraires aux Lois Divines!
En effet, la Loi de Dieu, dans Son inflexible Justice, n’admet pas qu’un être humain puisse intervenir pour la faute d’un autre, encore moins racheter sa faute à sa place! C’est d’ailleurs, précisément pour cette raison, que les prêtres ne peuvent pas, en disant « Ego te absolvo », réellement pardonner les péchés des pénitents. Ils ne sont, tout simplement, pas concernés.
Comme « tout le monde », ils ne peuvent pardonner à autrui que les fautes dont eux-mêmes ont été personnellement victimes. En de tels cas, en effet, existe un réel lien fin-matériel personnel entre le coupable et sa victime, entre offenseur et offensé, de sorte que l’offensé – et uniquement lui! – peut pardonner à son offenseur et ainsi couper le lien fin-matériel de culpabilité entre eux.
Dans une telle histoire, celle qui se suicide non seulement ne rachète personne d’autre mais ne fait que se charger elle-même d’une faute personnelle et provoque ainsi le raccourcissement non voulu d’En Haut de sa vie terrestre du moment, laquelle lui a été donnée pour racheter son karma et pour mûrir. Elle rejette ainsi son corps terrestre, indispensable à sa maturation, comme si c’était une allumette ou un mouchoir ayant déjà servi!
De plus, à l’encontre des Lois Divines, l’âme croit avoir ainsi accompli quelque chose de particulièrement grand, méritant et agréable à Dieu. La victime supposément expiatoire se rend ainsi doublement coupable, du fait de sa présomption de pouvoir, à sa place, libérer une autre âme de ses péchés. Elle aurait certes mieux fait d’implorer pour elle seule le pardon, étant donné que ce n’est pas son action qui est grande mais bien sa faute est grande. Tout bien considéré, elle ne fait, en effet, que présenter ainsi à ses co-êtres humains son Dieu comme un juge inique, un juge qui serait capable de se laisser ainsi acheter et d’agir ainsi de façon totalement arbitraire.
Tous comptes faits, étant donné que l’on voudrait que DIEU – Qui est la Justice même! – fasse ce qu’un être humain simplement juste, lui, ne ferait pas, c’est, encore en plus, oui, un blasphème! Donc – en comptant bien – une troisième faute pour la même action, laquelle, chez les esprits réellement vivants, heurte complètement et frontalement toute Intuition de Justice.
Lorsque l’on y réfléchit, de tels actes ne peuvent naître que de la surestimation personnelle et donc de la présomption. Le véritable Amour ne fait pas cela! L’être supposé ainsi aimé ne peut en aucune manière être ainsi secouru. S’imaginer pouvoir lui-même être ainsi réellement secouru ne ferait que lui-même le charger encore davantage.
La véritable et éminente Grandeur de Dieu, avec Sa Pureté, Son Amour et Sa Justice en est ainsi grandement rapetissée.
C’est de nouveau uniquement la présomption humaine qui ose attendre de l’ininfluençable Justice Divine qu’Elle soit capable d’accepter un tel malpropre marchandage! Ce faisant, l’être humain place, en effet, son petit jugement terrestre plus haut dans l’exercice de la Justice, car à la Justice la pensée de sacrifier un innocent à la place du coupable ne viendra jamais!
Le dolorisme associé à Marie de Nazareth
L’exaltation de la douleur du Christ a parfois été transposée dans certains aspects du culte rendu à Marie comme mère souffrant de la perte de son divin Fils, par exemple dans la figure de l’invocation de Notre-Dame des 7 Douleurs. aussi appelée « Mater dolorosa ».
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Martyrs volontaires et fanatiques religieux
Le faux culte de la souffrance a donné lieu à d’incroyables aberrations, faisant naître toutes sortes de martyrs volontaires, en général dotés d’un fanatisme religieux prononcé.
Par exemple, Siméon le Stylite, qui, toute sa vie, vécut dans l’ascèse et l’austérité, dans le nord de la Syrie, se retirant régulièrement et longuement du monde. En particulier, il vécut 37 ou même 39 ans de sa vie au sommet d’une colonne atteignant progressivement les 18 mètres – d’où son surnom -, sans jamais en redescendre. Après avoir passé trente-neuf ans sur son pilier, Siméon meurt le .
L’espace dont il disposait au sommet de sa colonne était tout juste suffisant pour se tenir debout ou assis, jamais allongé. Selon l’église catholique il s’agirait d’un « saint » et selon l’Église copte orthodoxe, l’Église chrétienne orthodoxe et l’Église grecque catholique d’un « vénérable ». No comment.
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Ces martyrs volontaires et fanatiques religieux, en réalité tout à fait repoussants, croyaient ainsi se montrer agréables à Dieu en infligeant à leur corps toutes sortes de sévices et de privations. Le portrait imaginaire de l’un d’entre eux – qui, en réalité, n’est qu’un hypocrite – a été décrit par Jean Baptiste Poquelin Molière, dans son célèbre Tartuffe. qui, tel le pharisien de la Parabole, dès sa première apparition, à haute voix, « pieusement », déclare:
« Laurent, serrez ma haire, avec ma discipline,
Et priez que toujours le Ciel vous illumine.
Si l’on vient pour me voir, je vais aux prisonniers,
Des aumônes que j’ai, partager les deniers. ».
Les stigmatisés
Il y a les vrais et faux stigmatisés. Exemples de vrais stigmatisés: François d’Assise, Padre Pio, Therese Neumann, Marthe Robin, etc.). Seuls les faux stigmatisés – dont les stigmates proviennent de l’auto-suggestion résultant du fanatisme religieux procèdent du « dolorisme ». Les cas de faux stigmates relèvent généralement de la psychiatrie et l’on en trouve aussi chez les aliénés.
Et qu’en est-il des vrais stigmatisés? Ce sont ceux qui ont offensé Jésus sur la croix. Par les stigmates – qu’ils portent de vie en vie jusqu’à leur pleine reconnaissance – ils doivent reconnaître leur culpabilité. Ce n’est qu’ainsi que – s’ils le veulent – ils ou elles peuvent eux-mêmes expier leur faute et se racheter de leur lourd karma.
En réalité, toutefois, la Lumière ne veut jamais aucune souffrance pour les êtres humains. Lorsqu’elle survient, c’est seulement eux-mêmes qui se la sont créée. S’ils l’acceptent, avec la juste attitude, comme étant mérité, grâce à elle, ils peuvent se délivrer de la culpabilité qui jusque là était la leur. Si les êtres humains avaient toujours suivi le Chemin conduisant vers la Lumière, s’ils ne s’étaient pas empêtrés dans des fils de culpabilité, aucune souffrance ne leur serait advenue! Dieu n’a jamais voulu cela.
Car si la souffrance est devenue indispensable dans leur destin, ils la créent eux-mêmes comme l’inévitable conséquence de leurs mauvaises pensées et actions, et, de ce fait, ils perdent la Liaison avec la Lumière, de même que la liaison avec les Aides entéalliques et spirituels.
Mais la pensée selon laquelle, par exemple, Therese Neumann de Konnersreuth serait une Comblée de Grâce, selon la conception catholique une sorte de « sainte » montre seulement qu’à celui qui pense ainsi – même s’il pense ou croit s’être affranchi du dogme de l’église – adhèrent, en réalité, toujours des pensées catholiques de ce genre.
Moralité – La vraie Valeur de la souffrance
Le petit Grain de Vérité contenu dans la doctrine de la souffrance est donc le fait que, avec la souffrance, n’importe quelle faute peut être dénouée. A condition, bien sûr, que l’être humain, d’abord reconnaisse sa faute et ensuite reconnaisse consciemment la souffrance subie comme pleinement méritée! Exactement comme cela se produisit pour le « bon larron » implorant sur la croix.
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L’Éternel notre Dieu ne veut aucune souffrance pour Ses créatures que nous sommes aussi.
Il nous a créés pour vivre les merveilles de Sa Création.
C’est par désobéissance que nous avons nous-mêmes apporté la souffrance dans ce monde.
Le but final pour lequel nous avons été créés est joie éternelle dans le respect des lois parfaites qu’Il a instaurées pour notre bonheur, afin de promouvoir merveilleusement le Paradis, notre bienheureuse demeure finale.
Nota Bene: L’article ci-dessus a encore été développé après la publication du commentaire ci-dessous.