Ecole de l'art de vivre

Identification et Clôture des Cycles Inachevés

par | 4 Fév 2024 | Autres Articles, Moralité et comportement, Santé et Spiritualité | 1 commentaire

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Identification et Clôture

des Cycles Inachevés

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C’est « ICCI«  et c’est maintenant!

 

Dans la Création tout est cycles! De même, nos ressentis, nos pensées, nos actions démarrent constamment de nouveaux cycles et chacun de ces cycles doit ensuite se boucler! Conformément aux Lois de l’Univers aisément reconnaissables, partout où l’on observe un cycle ne peut, toutefois, complètement se boucler – ou se clore – que dans le genre de matière qui l’a vu naître.

C’est, par exemple, ce que Johann Wolfgang von Goethe a lui-même observé en disant: « Le destin de l’être humain est semblable à {celui de} l’Eau: Du Ciel il descend, au Ciel il remonte. ».

Un ressenti crée, ou – mieux dit – forme, dans la matière fine de l’Au-delà. Toutefois, si ce ressenti donne simultanément lieu à une pensée et à un acte, alors, lorsque nous sommes incarnés dans la matière grossière, cet acte va, lui, se dérouler sur le plan terrestre.

Chacun de nos ressentis et chacune de nos pensées donnent lieu à un karma correspondant, de telle sorte que la plus grande partie des expiations se déroule{nt} fin-matériellement. Toutefois, un karma noué lors de la présence du Noyau spirituel incarné avec ses fines enveloppes (âme) dans le corps terrestre gros-matériel ne peut se dénouer que dans le genre gros-matériel.

C’est, en effet, une Lois de la Création: Tout événement ayant pris naissance dans la Création Postérieure, c’est-à-dire dans la matière fine ou grossière, doit recevoir, dans son parcours cyclique, une juste clôture, ou, autrement dit: il doit comme cercle se clore.

Supposons une personne portant en elle-même un désir de vengeance; c’est un ressenti. Ce désir ressenti – donc intuitivement éprouvé – va, si elle est incarnée sur Terre, faire naître en elle, sur le plan de la matière grossière fine, des pensées de même genre générées à l’aide de son cerveau terrestre. Possiblement aussi, l’accumulation de ces pensées va, à  son tour, la pousser à un acte tel qu’une violence quelconque, pouvant même aboutir à un crime.

Nous voyons donc ici comment une même faute peut laisser des traces sur trois niveaux différents. Il peut même encore, si des paroles sont, en plus, prononcées, s’intercaler un niveau supplémentaire entre le plan où se manifeste le ressenti (plan fin-matériel) donnant naissance à des démons (formes d’intuition) et celui où se forment les pensées donnant naissance à des fantômes (formes-pensées), c’est le plan de la matière grossière fine où se manifestent les formes correspondant aux paroles prononcées sur Terre.

Lorsque, ainsi, il y a même quatre niveaux, le dénouement des cycles correspondants doit aussi se dérouler sur les quatre niveaux. Précisons que la notion de karma englobe tout autant les ressentis, pensées, paroles et actes bénéfiques que les ressentis, pensées, paroles et actes maléfiques. Après avoir été noué, tout finit toujours par arriver à son dénouement. Le «nouement» correspond au tout début de l’acte considéré dans son entièreté.

Activée par la Loi de l’Effet de Réciprocité, cette tendance du karma à se dénouer est très puissante et, dans sa parfaite auto-activité, se déroule toute seule, de manière tout à fait spontanée, sans que l’être humain ait spécialement besoin de s’en préoccuper. Cela arrive. Et même, ainsi que nous l’avons voulu cela nous arrive. Et même ce que nous voulons pour les autres c’est, à  l’arrivée, à nous aussi que, en premier lieu, cela arrive!

Conformément à la nature et à la finesse du plan considéré, les répercussions de matière fine et même de matières grossière fine et moyenne arrivent naturellement proportionnellement beaucoup plus rapidement que celles de matière grossière absolue (aussi appelée matière grossière lourde). C’est probablement la raison pour laquelle l’impact dans le corps est beaucoup plus durable, de telle sorte qu’il puisse parfois même s’étaler sur plusieurs générations. Comme il est dit dans la Bible:

«Moi, l’Éternel, Ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais Miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes Commandements. (Exode 20:5-6) (Dt 5.9-10)».

C’est pourquoi le dénouement complet d’un ressenti-pensée-parole-acte peut parfois requérir beaucoup de temps. Il faut pour cela que survienne dans la matière grossière terrestre une circonstance permettant le dénouement définitif, effaçant ainsi les traces répercutées jusque dans le corps physique gros-matériel. Il s’agit donc de la dernière répercussion, la plus grossière.

C’est ici – et « ICCI »! – qu’une particulière attention peut s’avérer utile à la présence dans notre corps physique terrestre de cycles non encore achevés, l’inachèvement pouvant résulter d’un manque de circonstances le rendant possible ou bien parce que les cycles terrestres se sont trouvés interférés et donc interrompus par diverses circonstances extérieures.

Et c’est là  que la Démarche «ICCI» peut s’avérer utile: Afin d’en hâter la clôture – ou bouclage – repérer et identifier les cycles encore ouverts… Il ne s’agit pas d’une technique mais juste d’une démarche pro-active, visant à se rendre compte de ce qui se passe en soi.

«Ce qui se passe en soi» se manifeste par ce que l’on appelle couramment les émotions. Les principales émotions sont la joie, la peur, la tristesse, la colère, avec toutes leurs variantes. Elles sont donc seulement au nombre de quatre, une positive et trois négatives. Parfois l’on y ajoute le dégoût et la surprise, mais le dégoût peut être considéré comme une combinaison, en proportions variées, de tristesse et de colère, voire aussi de peur, tandis que la surprise peut être une expression soudaine de la joie comme de la peur. L’on peut encore y ajouter la honte, la gêne, la déception, le mépris, etc.

Dans son traité «Les Passions de l’Âme», René Descartes identifie six émotions simples: « l’admiration, l’amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse ». Toutefois, l’on n’est pas obligé d’être d’accord avec lui. Car, même s’ils peuvent donner lieu à des émotions, l’amour en soi n’est pas vraiment une émotion ni, du reste, la haine, ni le désir, et l’admiration pas forcément non plus.

A la joie s’apparentent: le contentement, la satisfaction, la fierté, l’espoir; à la colère: la haine, la rancune, la rancœur, l’amertume, la jalousie, la rage, le dégoût; à la peur: l’anxiété, l’angoisse, l’inquiétude, la terreur; à la tristesse: le chagrin, la lassitude, le découragement, le désespoir, la déréliction, etc.

A quoi servent les émotions? Chaque émotion est, bien sûr, utile; le but fondamental des émotions est de maintenir l’âme et le corps dans leur intégrité. La colère, par exemple, sert à nous défendre si nous sommes agressés et à demander lorsque nous éprouvons un besoin. La peur sert à nous prémunir d’un danger qui menace. La tristesse sert à résoudre les manques et les pertes. La joie est l’expression de la satisfaction de nos besoins.

Chez les bébés les émotions sont démesurées; le bébé vit son émotion sans retenue: la colère s’exprime par de la rage, la peur par la panique, la tristesse par le désespoir et la joie par la béatitude. Et c’est précisément la raison pour laquelle l’émotion ne fait que passer dans le bébé, le traverser, sans y demeurer. Si nous-mêmes ressentons, avec la même intensité, ces mêmes émotions à l’âge adulte, nous revivons des émotions de notre petite enfance.

Si toutes ces émotions «entrent et sortent» sans entraves, c’est-à-dire circulent en nous de façon fluide, de sorte que nous sachions les résoudre, il n’y a alors pas de problèmes, car nous nous adaptons naturellement en permanence au Mouvement de la Vie, qui va et qui vient…

Dans les faits, c’est très rarement le cas, car nous sommes, bien souvent, «coincés» ou encore «noyés» dans nos émotions, des émotions qui, d’une façon ou d’une autre, nous perturbent et ne se résolvent pas. Donc ne se dénouent pas. Donc correspondent à des cycles inachevés. Pour quelles raisons n’arrivons-nous donc pas à résoudre nos émotions?

Les émotions non résolues correspondent à des cycles demeurés ouverts et qui, déconnectés de leur raison d’être, tournent donc dans le vide. La présence des émotions correspondant à ces cycles non refermés permet précisément de les repérer, notamment grâce aux sensations que les émotions déclenchent ensuite dans le corps.

Par exemple, si j’éprouve une émotion de peur ou de contrariété, je vais corporellement éprouver une sensation correspondante. Par exemple, la visite du facteur, qui sonne pour délivrer un recommandé, peut amener une mauvaise nouvelle. S’il est déjà  arrivé que, de cette manière, le facteur amène une mauvaise nouvelle et que cette mauvaise nouvelle n’a pas encore été digérée, alors chaque sonnerie du facteur peut ramener la même sensation de malaise. C’est ce que, en Médecine Nouvelle, l’on appelle un «rail»: L’émotion initiale, non évacuée du corps, a tendance à se répéter indéfiniment

Pour boucler la boucle et, en l’évacuant, mettre fin à cette émotion désagréable témoignant que ce cycle est demeuré ouvert, que puis-je faire? Je dois tout d’abord comprendre que l’émotion reviendra aussi longtemps qu’il n’y a pas eu d’achèvement, lequel achèvement ne peut survenir que par une sensation consciemment et volontairement éprouvée et acceptée dans le corps de matière grossière.

Il convient donc pour cela de vivre – ou de re-vivre -, en tant que répercussion ultime, le ressenti physique associé à cette émotion négative jusqu’à son terme. Alors seulement, en allant jusqu’au bout du processus, je pourrai en venir à bout.

Mais si, jusqu’ici, cette expérience du ressenti physique de mon émotion s’est trouvée interrompue, alors, précédemment, je n’ai pas pu la vivre jusqu’au bout, et peut-être cela même, par manque de conscience, de façon répétitive.

La solution est donc de recommencer, mais cette fois en conscience, à me replonger complètement dans la situation qui, régulièrement, fait naître une telle émotion désagréable, laquelle se traduit, dans mon corps, par une sensation correspondante, elle aussi désagréable.

Lorsque, grâce à la concentration en pensée sur l’événement déclencheur – un événement précis survenu un jour précis – j’ai réussi à retrouver l’émotion et que, par la connexion à cette émotion – et donc au démon correspondant -, j’ai aussi réussi à re-déclencher – cette fois volontairement – la sensation corporelle désagréable correspondante (mais pas invivable), alors, cette fois, je lâche mentalement les circonstances ayant déjà  produit leur effet, c’est-à-dire que je n’y pense plus; je lâche aussi l’émotion provoquée par le re-vécu de l’événement et je me concentre uniquement sur la sensation corporelle résultante jusqu’à la disparition naturelle de celle-ci.

La logique de cela est – rappelons-le – qu’un cycle ressenti-pensée-parole-action ne peut se dénouer que sur le plan où il s’est noué. Par conséquent, la dernière répercussion de tout cycle démarré sur le plan gros-matériel terrestre se produit aussi nécessairement sur ce même plan gros-matériel terrestre.

Une fois ceci fait, alors le cycle est enfin clos aussi dans le corps gros-matériel et la boucle est ainsi bouclée! De ce fait, les émotions demeurées inutilement « incrustées » dans le corps pourront enfin, grâce à une parfaite résonance, en être délogées, de sorte que les mêmes stimuli extérieurs ne les déclenchent plus d’une façon inutile ou inappropriée, donc perturbante.

C’est de cette manière que par cette démarche pro-active d’Identification et de Clôture des Cycles {de karma négatifs encore} Inachevés dans notre vie et par la résolution des émotions correspondantes et des sensations subséquentes nous avons la possibilité de nous aider nous-mêmes et d’aider aussi les autres autour de nous…!

 

Lune Maison

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1 Commentaire

  1. Deh Assy

    Identification et Clôture des Cycles Inachevés

    C’est «ICCI» et c’est maintenant!

    Merci pour cet article donnant des éclaircissements sur ce que sont les émotions et leurs modes de fonctionnement aussi dans la clôture des cycles inachevés.

    Réponse

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