Ecole de l'art de vivre

Les Trois Rois – Les Rois Mages – L’Épiphanie

par | 7 Jan 2024 | Autres Articles, Enseignements Spirituels | 0 commentaires

Commentaires récents

  1. "Le royaume intermédiaire" Et cette bonne nouvelle doit inciter tout un chacun à se préoccuper au plus vite des lois…

  2. A Etienne: «Il n’existe pas de droit de mentir.» Dont acte. «C’est l’intention qui compte!» Donc, si l'on a une…

  3. A Cécile Bompoil: "Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre…" "Nous pouvons" juste dans…

  4. Il n’existe pas de droit de mentir. «C’est l’intention qui compte!», aussi le fait de vouloir sauver des vies est…

  5. En complément à ma précédente intervention, en tenant compte des faiblesses humaines habituelles, ainsi qu'il est dit, d'une part, que…

  6. Le droit de mentir… Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre… Nous ne savons…

  7. Au sujet de la réponse de Francisco de Castro ci-dessus: Il me semble que cette contribution - que je salue…

  8. En ce qui me concerne, les Lois de la Création sont incorruptibles. Un mensonge doit être considéré comme une tromperie,…

Archives

 

Histoire spirituelle des Rois Mages

 

L’église catholique célèbre l’Épiphanie – la Fête des Rois Mages – soit le 6 Janvier soit le premier Dimanche de l’année, donc le premier Dimanche après le « Jour de l’An », le 1er Janvier. En cette année 2024 il est possible de dire que le week-end des Samedi et Dimanche 6 et 7 Janvier est donc celui de l’Épiphanie. C’est le Dimanche 7 Janvier 2024 qu’est célébrée la « Messe de l’Épiphanie ».

Étymologie et signification

Adoration des Mages

Adoration des Mages

D’un point de vue étymologique, le mot « Épiphanie » trouve son origine, par l’intermédiaire du latin ecclésiastique « Epiphania »,

dans le mot grec ancien « Epipháneia » qui signifie «manifestation» ou encore «apparition». Il s’agit donc manifestement, en ce cas, de l’expérience vécue par les trois Rois lorsque qu’ils découvrent, en l’Enfant-Dieu Jésus de Nazareth (mais né à Bethléem!), la Manifestation de Dieu sur la Terre…

L’Épiphanie est donc une fête chrétienne: Dans la religion catholique, elle célèbre, depuis le début du IIème siècle, la Venue du Messie (l’Oint du Seigneur) incarné sur la Terre, recevant la visite et l’adoration des Trois Rois Mages; dans la religion orthodoxe, l’Épiphanie (ou « Théophanie »: « Manifestation de Dieu ») célèbre la Manifestation au Monde de Jésus de Nazareth en tant que le Christ (l’Oint du Seigneur) « Messie » – mot hébreu – et « Christ » – mot grec – ont donc la même signification et veulent tout les deux dire « Oint du Seigneur ») et Fils de Dieu.

Pour les catholiques, depuis 1971, là où l’Épiphanie ne tombe pas sur un jour férié, elle peut se fêter le deuxième Dimanche après Noël (c’est-à-dire le premier Dimanche qui suit le 1er Janvier). En France, c’est le cas depuis 1802. La fête s’appelle aussi – en particulier chez les Orthodoxes – «Théophanie», qui signifie également la «Manifestation de Dieu». En 2024, elle peut donc se fêter le Samedi 6 mais aussi le Dimanche 7. Certaines années (environ, une fois sur sept), il arrive que le 6 Janvier tombe aussi un Dimanche.

Traditions et coutumes

Diverses coutumes sont observées en cette circonstance. Par exemple, en France, mais aussi en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une «galette des Rois», gâteau à base de frangipane, contenant une « fève », sont partagées ce jour-là. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette des Rois, partagée lors de la Fête de l’Épiphanie, symbolise le Soleil. Au départ, il s’agissait réellement d’une fève (légumineuse), avant que celle-ci ne soit remplacée par une petite porcelaine du même nom. Celui ou celle qui trouve la « fève » dans sa part (tirée au sort) est, pour ce jour-là, désigné comme étant le «roi» ou bien – bien que les Trois Rois étaient seulement des hommes, si c’est une personne du sexe féminin – la «reine» de l’assemblée, et une couronne dorée est placée sur sa tête.

Lorsque le « roi » du jour boit pour trinquer avec les autres présents (membres de sa famille ou amis) et leur souhaiter une « Bonne Année », l’assemblée s’exclame: « Le roi boit! ». Cette coutume prend son origine dans une légende voulant que, lorsque les Rois Mages sont arrivés à la crèche, le petit Roi (l’Enfant Jésus) aurait été en train de têter le sein de sa mère. Les Rois Mages se seraient alors exclamé: « Le Roi boit! Le Roi boit! ».

La Visite et l’Adoration des Mages, selon l’Évangile

Que savons-nous, en fait, au sujet des Rois Mages? Seul l’Évangile de Matthieu en parle:

«2:1 Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici que des Mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem,

2:2 et dirent: Où est le Roi des Juifs qui vient de naître?, car nous avons vu Son Étoile en Orient, et nous sommes venus pour L’adorer.

2:3 Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.

2:4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux {pour savoir} où devait naître le Christ.

2:5 Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le Prophète:

2:6 « Et Toi, Bethléem, Terre de Juda, Tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car {c’est} de Toi {que} sortira un Chef Qui paîtra Israël, Mon Peuple. ».

2:7 Alors Hérode fit appeler en secret les Mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux {pour savoir} depuis combien de temps l’Étoile brillait.

2:8 Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit Enfant; quand vous L’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille aussi moi-même L’adorer.

2:9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’Étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du Lieu où se trouvait le petit Enfant, elle s’arrêta.

2:10 Quand ils aperçurent l’Étoile, ils furent saisis d’une très grande Joie.

2:11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit Enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et L’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’Or, de l’Encens et de la Myrrhe.

2:12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.»

– Évangile selon Matthieu, II, 1-12. –

Approfondissement de l’Évangile

Et ce récit est donc des plus concis. Il ne dit même pas que les Mages sont des Rois et combien ils sont (au moins deux, avec le pluriel). Le reste s’est développé, au fil des siècles, avec la Tradition et la dévotion populaire. Comment a-t-on pu déterminer qu’ils étaient trois? Selon Matthieu, ils offrent trois présents au petit Roi: De l’Or, de l’Encens et de la Myrrhe. Par conséquent: Trois présents, vraisemblablement offerts par trois Mages ou trois Rois. Le mot « Mages » veut dire « Sages ». Selon Matthieu, ils arrivaient de l’Orient, c’est donc très vague.

Si l’appellation française courante est « Les Rois Mages » (cette appellation est reprise par une chanson sentimentale assez mièvre prétendant que, suivant des yeux « l’Étoile du Berger », ils seraient venus « en Galilée », alors qu’en réalité ils n’y ont alors probablement pas mis les pieds, puisque Jérusalem et Bethléem se trouvent bien en Judée et non en Galilée et que la Galilée au Nord de la Judée n’est pas sur le chemin de l’Orient), l’appellation allemande courante est plutôt « Die drei Könige » [« Les trois Rois »], donc sans se référer au fait que ces Rois étaient aussi des « Mages ».

Dès Sa Naissance Jésus est présenté comme le « Roi des Juifs ». Cette appellation, qui accompagne le commencement de Sa Vie terrestre, bien que Jésus – tout en confirmant Sa Royauté – ne se soit Lui-même jamais désigné comme tel (« Mon Royaume n’est pas de ce Monde » – Jean XVIII-36), accompagnera aussi sa mort terrestre avec la pancarte ironiquement fixée sur la croix de sa crucifixion: « Iesus Nazarenus, Rex Iudaeorum ».

De ce fait, le roi Hérode (présenté par Jésus comme un « renard »Luc 13. 32), qui, à ce moment-là, règne sur les Juifs, sent une menace pour son trône et ruse avec les Rois Mages, qu’il essaye d’utiliser comme des agents de renseignement pour savoir où précisément il devra porter son attaque. Faute de le savoir, puisque, avertis par Dieu en rêve, les Mages rentrent chez eux par un autre chemin, le massacre des « saints innocents » (tous les bébés masculins de moins de deux ans venant de naître à Bethléem) constituera une tentative ratée d’exterminer dès la naissance Celui qu’il pressent destiné à lui retirer son pouvoir. Ce qui montre bien que l’Enfant avait besoin d’une puissante protection terrestre.

Nous apprenons aussi que l’Étoile qui, de leurs pays respectifs, les avait conduits jusqu’à Jérusalem, avait, depuis lors, disparu, de sorte qu’ils ne savaient plus où chercher l’Enfant. Hérode sait alors s’enquérir du Lieu où doit naître l’Enfant, ce que les Rois Mages ne semblaient pas savoir. Comment le sait-il? C’est parce que les sacrificateurs et les scribes, qu’il interroge, ont naturellement connaissance de certaines Prophéties de la Bible, auxquelles, depuis longtemps, se réfèrent les Juifs. Et, parmi ces Prophéties, il y a donc celle de Michée (Michée, V-1) qui dit:

« Et Toi, Bethléem-Ephrata, petite parmi les Clans de Juda, c’est de Toi que sortira pour Moi
Celui Qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent au temps jadis, aux jours antiques. »
.

Et, paradoxalement, c’est donc Hérode, l’ennemi de Jésus avant même Sa Naissance, qui oriente les Rois Mages dans la bonne direction, vers le Sud, vers Bethléem. Rapidement, ils n’ont plus besoin d’autre indication puisque l’Étoile elle-même les conduit jusqu’à « l’endroit où se trouvait le petit Enfant ». La Tradition veut que ce « lieu » ou cet « endroit » (mot plutôt vague) soit une crèche, voire une grotte. Toutefois, c’est le mot « maison » qui est utilisé dans l’Évangile de Matthieu. Une maison peut, toutefois, être une crèche.

En plus de l’Évangile de Matthieu, quelles autres informations provenant de la Tradition peuvent-elles être considérées comme justes?

Selon une autre Source, en plus de l’Évangile de Matthieu, certains éléments de la Tradition sont aussi confirmés:

  • Les Mages étaient bien des Rois
  • Il y avait bien Trois Rois à chercher l’Enfant
  • Les trois Rois venaient bien de l’Orient
  • L’un des Rois Mages s’appelait bien Gaspard.
  • Il y avait bien une Étoile pour les guider.
  • Les trois Rois reconnurent bien l’Étoile.

Les trois Rois Mages ont-ils bien accompli leur Mission?

Toutefois, bien qu’ils aient trouvé l’Enfant et offert leurs présents, les trois Rois ont failli à leur Mission. En effet, leur Tâche ne devait pas seulement être de voyager jusqu’à Bethléem, pour, à l’Enfant, une seule fois, offrir des Cadeaux (l’Or, l’Encens et la Myrrhe) et ensuite … s’évaporer! Avant même leur naissance, Ils avaient été choisis et prédestinés pour, dans leur pleine Reconnaissance vis-à-vis du Fils de Dieu Jésus, toujours se tenir à côté de Lui, afin de Lui faciliter Son Parcours terrestre, dans toutes les choses purement terrestres! C’était un Service de genre terrestre.

Pendant Son entière Existence terrestre, ils devaient, avec leur puissance et leur richesse – qui ne leur avaient spécialement été données que pour cela, terrestrement Le soutenir et Le protéger. C’est tout à fait uniquement dans ce But qu’ils étaient nés dans leurs conditions, prénatalement déjà destinés à cela. Ils avaient même été doués de Clairvoyance, afin qu’ils puissent facilement accomplir ce qu’ils avaient, auparavant, sollicité et promis de faire. Pour Gaspard, c’était même pour sa propre rédemption. Exactement comme c’est raconté dans le Conte de Noël 2023: « La Nuit du Berger ».

 

Adoration des Mages

Adoration des Mages

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *