Ecole de l'art de vivre

Le New Age ou l’avènement du surhomme… Annexe aux parties 1.2.3

par | 23 Nov 2023 | Se Détacher du faux, Regards sur le Monde | 1 commentaire

Commentaires récents

  1. "Le royaume intermédiaire" Et cette bonne nouvelle doit inciter tout un chacun à se préoccuper au plus vite des lois…

  2. A Etienne: «Il n’existe pas de droit de mentir.» Dont acte. «C’est l’intention qui compte!» Donc, si l'on a une…

  3. A Cécile Bompoil: "Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre…" "Nous pouvons" juste dans…

  4. Il n’existe pas de droit de mentir. «C’est l’intention qui compte!», aussi le fait de vouloir sauver des vies est…

  5. En complément à ma précédente intervention, en tenant compte des faiblesses humaines habituelles, ainsi qu'il est dit, d'une part, que…

  6. Le droit de mentir… Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre… Nous ne savons…

  7. Au sujet de la réponse de Francisco de Castro ci-dessus: Il me semble que cette contribution - que je salue…

  8. En ce qui me concerne, les Lois de la Création sont incorruptibles. Un mensonge doit être considéré comme une tromperie,…

Archives

.

IDÉOLOGIE D’UN ORDRE NOUVEAU

.

LE NEW AGE

ou

l’avènement du surhomme…

.

ANNEXE aux parties 1.2.3

.

Le New-Age est un système d’idées prédéfinies, trompeur, visant à créer une autre réalité, totalement virtuelle, opposée à la connaissance intuitive de la réalité sensible perçue.

Ainsi que nous l’avons évoqué dans la 1ère partie consacrée aux origines du «New-âge», le plan machiavélique des forces ténébreuses visant à détruire l’humanité semble entrer dans la phase finale de son développement: la modification du génome humain à cause du virus de l’hyper-intellectualisation injecté dans le cerveau humain, ce que les Ecritures nomment le Péché Héréditaire, et qui arrive actuellement à l’apogée de sa course subversive, avec le concours incroyablement efficace de la science pour parfaire concrètement ce plan.

Comme pour la commercialisation d’un produit dans une entreprise quelconque, si tôt que celui-ci est conçu – et pas nécessairement fabriqué -, un plan de communication – ou plan-média – est mis en place afin de le promouvoir.

Dans le cas de la conception d’un homme nouveau, c’est grâce à une idéologie préparée soigneusement depuis des siècles par l’«élite» (les élus des ténèbres!) que le formatage de l’opinion, à cause de la faiblesse des religions et au progrès scientifique soutenu par les médias et l’indolente opinion publique, que le «surhomme», véritable produit d’une nouvelle civilisation, est sur le point de modifier le parcours évolutif du genre humain initialement guidé par une volonté supérieure.

On peut déjà avancer que le Prince des Ténèbres – s’il existe! – a eu, depuis l’assassinat du Christ, deux mille ans pour infiltrer tous les milieux afin d’asseoir son contre-principe, à commencer par Rome qui devait s’effondrer 4 siècles plus tard, puis là où les pouvoirs terrestres étaient les plus influents: les religions et les nations en construction, puis la science, le tout confié à la puissance illimitée de l’intellect!

L’objet est ici d’en analyser simplement la stratégie et les mécanismes, chose que chacun peut observer et vérifier par lui-même, ce qui nous accorde parfaitement à cette vérité que le poète souligne:

 «La plus grande malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas!».

Ainsi l’être humain, jusqu’à même en ignorer son existence et son influence, est devenu contre son gré dépendant de son Principe, influencé par une légion d’esprits lucifériens se délectant des forces vitales d’une masse aseptisée et endormie dans sa tiédeur spirituelle.

Le virus étant implanté depuis des millénaires et, si l’on peut dire, ses anticorps (les chercheurs de Vérité sincères!) ayant été pour la plupart neutralisés, l’âme humaine, souillée et déformée par son pacte avec le Diable a fait croître un monde divisé, hyper-matérialisé et détaché quasi totalement de ses racines spirituelles.

La phase finale du plan de Lucifer fut, comme pour tout projet en phase finale d’élaboration, celui de la commercialisation! Ou plus analogiquement pour notre sujet: la communication! C’est-à-dire comment faire accepter par la masse aveugle et exsangue que la cause de tous ses problèmes peut être enrayée grâce au progrès de la science!

Rien de plus simple: tout ce qui peut satisfaire ses désirs, son confort et ses instincts!

Bientôt naîtra alors, selon ce plan machiavélique, un homme nouveau, divinisé, «transhumanisé», génétiquement modifié, libre et délivré de son histoire

Le mot libre employé ici presque avec cynisme, évoque simplement le «vivre sans freins», le défoulement et les excès en tous genres!

Tous les détails du Plan ont été déclinés dans maints articles, mais rappelons rapidement à notre mémoire cette stratégie de dévitalisation de l’humanité.

Si défier Dieu a semble-t-il toujours fait partie du rêve fou des hommes, cette folie a pris racine presque logiquement après les années d’obscurantisme qui ont précédé le Siècle des lumières  où un formidable élan philosophique, intellectuel et scientifique a encouragé la diffusion des connaissances en Europe, puis plus tard dans le monde pour en arriver à la mondialisation puis au mondialisme, concept visant ni plus ni moins la mise aux normes – mondiales – d’un «homme» nouveau, totalement mis en conformité avec une sorte de prototype standard créé par le marketing (avec le consentement des masses)!

Cela nous rappelle les anticipations de Shakespeare («La tempête» Acte 5, Scène 1) reprise dans le célèbre roman dystopique d’Aldous Huxley; «Le meilleur des mondes», sorti en 1931, «Oh, merveille! Combien de belles créatures y a-t-il ici! Comme l’humanité est belle! Ô le meilleur des mondes, qui abrite de tels gens

Par opposition aux religions et leurs dogmes, par refus des croyances et superstitions, par mépris des traditions et des coutumes ancestrales et aux autres formes de cultures et de savoirs, la toute-puissante science expérimentale progresse au point de se placer comme l’unique source fiable du Savoir sur le monde,. Le Scientisme est né, bien que le mot ne soit apparu qu’au 19ème siècle en tant qu’idéologie, soutenu par des célébrités telles Auguste Conte, Ernest Renan, Le Dantec, Brunelière et, très récemment, Richard Dawkins…

Avant même de développer ce concept très sombre du new-âge, il convient de poser les bases de la situation que nous vivons aujourd’hui, une sorte d’état des lieux d’un monde très complexe à analyser.

Car la masse endormie, sans ressort, sans foi en un projet durable, las de lutter et abêtie par les stimulants (modes, jeux, images, drogues, etc…) est contrainte d’adopter la politique du moindre effort et céder à la tentation du bien-être comme priorité.

Ce qui se pose comme une idéologie est de raisonner exclusivement en terme de finalité matérielle (le matérialisme) en ignorant les thèses spiritualistes qui orientent leurs recherches vers le monde des causes.

Ces deux approches ne devraient pourtant pas s’opposer mais s’imbriquer l’une dans l’autre. Le matérialisme soutient que toute chose est composée de matière et que fondamentalement tout phénomène est le résultat d’interactions matérielles: dans l’univers, tout n’est que matière et ne peut-être expliqué que par ce que notre perception révèle: même nos émotions, nos comportements et l’ensemble des phénomènes de la nature…

Le matérialisme amène à nier l’existence de Dieu quand le spiritualisme affirme au contraire que nous pouvons tout expliquer par l’esprit et que «la matière est de l’esprit solidifié, incarné», lequel provient d’un plan au sommet duquel se situe le Créateur.

Ainsi s’infiltre-t-il insidieusement comme dimension culturelle ou comme «nouvelle institution», dans toutes les strates de la société: politiques, sociales, économiques, artistiques, etc…afin de supplanter à terme les vieilles religions monothéistes et polythéistes et de créer une nouvelle idéologie: le transhumanisme, dont le support scientifique s’impose naturellement comme une nécessité pour pallier au mal-être grandissant des populations.

Cette idéologie confuse et progressiste est désormais omniprésente voire dominante, mais généralement invisible pour celui qui la partage, du fait même qu’elle se fond dans son quotidien!

Ainsi façonne-t-elle déjà le monde futur que l’homme ne pourra d’ailleurs rendre explicite…. Pourquoi? C’est ce que nous allons tenter de décliner à présent.

1. Déclinaison

  • Faire s’opposer les doctrines pour masquer l’idéologie: Dieu n’existe plus (pas!) pour les uns (nihilisme, athéisme, existentialisme, phénoménologie, absurdisme…), ou Dieu est omniprésent pour les autres (Panthéisme, hindouisme…)

  • Le cerveau (appelé «l’intelligence») est le maître absolu. Il est en lui-même l’esprit ou l’organe pensant de l’homme.

  • L’homme est une créature issue d’une lente évolution naturelle (évolutionnisme de Charles Darwin – 1850 -)

  • Le Big Bang (1927) est à l’origine de tout; la science a pour mission de découvrir cette cause, ce qui lui donne un pouvoir illimité! Il est issu d’une dilatation rapide de l’univers et, comme modèle cosmologique, est à l’origine de l’évolution de l’Univers sans que cela préjuge de l’existence d’un «instant initial» ou d’un commencement à son histoire, surtout pas d’un Créateur en tant qu’Entité.

  • Tous les hommes sont égaux; pas de distinction de races (théories égalitaristes, paritaires, libertaires, syncrétiques et humanistes…)

  • Le Christ est l’un des nombreux avatars qui ont parcouru l’histoire, au même titre que Bouddha, Vishnou ou Krishna (objectif: nivellement des religions et syncrétisme)

  • Remettre en question l’existence de Jésus, Moïse, Marie, etc…(Cf certains «philosophes» tel le très prolifique Michel Onfray… «Les Écritures ont été créées de toutes pièces pour enfermer l’homme dans une matrice de croyances religieuses inutiles» (athéisme, nihilisme, scepticisme, agnosticisme, existentialisme…)

  • Faire croire à l’avènement d’un instructeur du monde (Krishnamurti, 20ème siècle) qui conduirait les hommes vers un état transcendé: un surhomme et/ou un transhumain. Il aurait pour mission d’unir les hommes vers une fraternité stable et pérenne.

  • Remodeler (réinventer) l’histoire pour lui donner un sens compatible avec les dessins d’un Nouvel Ordre Mondial. Par exemple: ne faire retenir dans les écoles que les atrocités de la seconde guerre mondiale en faisant ignorer les causes réelles, dont le financement…

  • Faire croire que la science peut répondre à tous les besoins de l’homme (scientisme).

2. Les moyens

  • Faire disparaître du «débat public» et du langage commun toute forme de spiritualité

  • Maintenir les humains dans un état émotionnel permanent

  • Utiliser la peur comme principal outil de contrôle des hommes (Églises, États, Management d’entreprise, Éducation, etc…)

  • Affaiblir les forces et les vertus propres aux 2 sexes en créant un genre «unisexe»

  • Validation du concept du genre: Attribuer (à qqn) un genre qui correspond à son identité de genre. Bien, mal genrer une personne trans. (définition officielle – Robert -)

  • Encourager la masculinisation des femmes

  • Légaliser et promouvoir les inversions sexuelles, transgenres, etc..

  • Encourager la permissivité sexuelle (littérature, cinéma, réseaux sociaux…)

  • Robotiser l’être humain (numérisation, puces électroniques, monétisation, transplantation d’organes, etc..)

  • Affaiblir la morale par le culte de la réussite sociale et du gain (compétition…)

  • Affaiblir les langues et la richesse du vocabulaire

  • Encourager le mélange des races

  • Promouvoir «l’humanisme» («la terre pour tous»), l’égalitarisme et la fraternité

  • Isoler les religions, afin de créer un homme nouveau, tout en renforçant les pouvoirs politico-religieux: œcuménisme, islamisme, judaïsme, christianisme…

  • Casser les régionalismes et niveler les états-nations (rupture des frontières)

  • Fermer les yeux (corruption) sur le trafic d’armes et de la drogue

  • Tolérer l’expansion – incontrôlable – de la prostitution

  • Intégration/répartition des opprimés étrangers dans d’autres pays

  • Accentuer les diversités culturelles qui favorisent les mélanges

  • Réhabiliter les coutumes ancestrales (arts, tatouages, symboles…), le fétichisme et l’idolâtrie (sport, mode..)

  • Promouvoir et stimuler la fusion entre les philosophies occidentales et orientales: le syncrétisme (théosophie et autres mouvements associés)

  • Faire de la fraternité et de l’égalité des valeurs universelles, et condamner les opposants en les rendant coupables de conservatisme et d’égoïsme (mouvements féministes, etc…)

  • Insérer les techniques «new-âge» dans les systèmes de santé publique: déprogrammation cellulaire, méditation en pleine conscience, kinésiologie, Reiki , «channeling», etc…

  • Promouvoir les soins psychologiques: psychanalyse, régressions, PNL et AT, sophrologie, pensée positive, constellations familiales, hypnose, etc…

  •  etc……

A la lecture de cette brève synthèse qui résonne comme un «état des lieux après un sinistre!», mais aussi comme une sorte de projet de loi ou même comme une finalité (cela dépend de son angle de vision!), on pourrait, cher lecteur, en perdre son latin ou tomber en déprime!

Certes! Mais ce n’est pas le but car son seul objet est simplement d’en prendre conscience, le piège étant d’entrer dans une phase de révolte primaire et de se connecter plus ou moins consciemment à des courants réactionnaires!

Bien entendu, nous avons tous plus ou moins connaissance de chacun des points évoqués ici, mais peu ont pu prendre l’altitude nécessaire pour démasquer dans qa globalité une idéologie monstrueuse qui envahit, telle les ventouses d’une pieuvre géante, nos quotidiens dangereusement sous emprise…

Et si tout semble aller mal – et c’est le cas -, peut-être l’être humain devrait-il se référer aux Lois incorruptibles qui régissent l’Univers, comme par exemple la Loi de l’Effet de Réciprocité (rétroaction): «Qui sème le vent récolte la tempête  (Livre d’Osée 8,7). Quels ont été les éléments déclencheurs de tout cela? Sont-ils inter-reliés? Peut-on les stopper?

 Pour en arriver alors à la conclusion que si l’on constate une accélération exponentielle des événements sur terre, cela signifie à l’évidence que nous vivons une fin de cycle qui peut nous conduire – ou pas – vers des lendemains purifiés (Cf. La Prophétie de Jean de Jérusalem). Mais sur quelles bases pourrait-on bâtir un monde nouveau si l’on n’a pas, ainsi qu’une vieille auto, démantelé pièce par pièce sa structure!

La seconde partie de cet essai traite des origines plus récentes du New-âge dont les Mouvements théosophiques du siècle dernier en sont la principale étude. Viendra ensuite – en troisième lieu – la nature de l’emprise de ces techniques et philosophies dans le monde occidental actuel.

*******

1 Commentaire

  1. favre Janine

    Je reprends cette dernière phrase

    « Pour en arriver alors à la conclusion que si l’on constate une accélération exponentielle des événements sur terre, cela signifie à l’évidence que nous vivons une fin de cycle qui peut nous conduire – ou pas – vers des lendemains purifiés (Cf. La Prophétie de Jean de Jérusalem). Mais sur quelles bases pourrait-on bâtir un monde nouveau si l’on n’a pas, ainsi qu’une vieille auto, démantelé pièce par pièce sa structure! »

    Je vais relire la prophétie de Jean de Jérusalem….
    Je conçois pour ma part une reconstruction qui fera l’objet d’un prochain livre avec la seule base qui permet d’unir toutes les différences nécessaires sans déformer l’Axe de la vie comme l’a fait le New Age; une base qui est la connaissance des Lois qui ordonnent toute la Création venant compléter la Loi importante des Répercussions si souvent citée; ces Lois qui toutes ensemble sont auto actives, interactives et rétroactives.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *