Ecole de l'art de vivre

Le New Age ou l’avènement du surhomme… 2 – De l’illuminisme à la théosophie

par | 14 Fév 2024 | Autres Articles, Enseignements Spirituels, Regards sur le Monde | 0 commentaires

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Le New Age ou l’avènement

du surhomme

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La vague théosophique

La vague théosophique

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Seconde  Partie:

De l’illuminisme à la théosophie

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«Tel un animal fou, l’intellect est sorti de sa tour de commandement pour répandre les œuvres du faux principe sous la forme d’une conscience collective.»

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RÉSUMÉ DE LA PREMIÈRE PARTIE

Sachant que la quête intérieure semble être le principal moteur de recherche de la «pensée illuministe», nous retiendrons que les défenseurs de la foi chrétienne, les néo-platoniciens, en ont été les précurseurs. N’est-ce pas après tout l’empereur Justinien qui, au 6ème Siècle, a ordonné la fermeture des écoles païennes, brisant par là-même la culture polythéiste au nom du Tout-Puissant!?

Les dieux de l’Olympe sont-ils morts qu’il faille définitivement les enterrer? C’est pourtant bien cet extraordinaire «hold-up» qu’a criminellement réussi l’Église romaine au cours des siècles afin d’implanter, en étouffant l’existence des divinités et au nom du Créateur (unique), des dogmes absurdes, ayant pour conséquence, ni plus ni moins, que de formater l’âme humaine.

Mais faisons un saut dans le temps pour rejoindre le 17ème siècle.

Nous avons vu, dans la première partie de cette synthèse, que la quête mystique propre à l’illuminisme de Jacob Böhm – à ne pas confondre avec le Siècle des Lumières de Diderot et de J.J. Rousseau (18ème siècle) – met l’accent sur la volonté de l’homme à réintégrer le monde divin, après sa chute fatale, en re-fusionnant avec sa source originelle, nostalgique de son état premier d’homme androgyne avant la chute.

Mais, avant de poursuivre, que le lecteur ne se méprenne pas en se faisant une fausse idée du monde divin duquel l’être humain serait originaire, notion absurde que l’École de L’Art de Vivre rectifie dans maints articles.

Bref. Le monde sensible dans lequel l’homme évolue (selon Jacob Böhm) n’est pas une réalité propre mais une manifestation fragmentée de cette réalité qu’il devra recomposer en décryptant les signes et les symboles perçus, grâce à sa quête mystique. Car le monde est un ensemble de systèmes interactifs de correspondances et l’aspirant à la vérité pourra le rendre cohérent grâce à la recherche d’un état modifié de conscience, ou une «vision centrale qui illumine de l’intérieur».

Ainsi la nature profonde de l’univers se révélera en entrant en communication avec d’autres plans. Cette illumination permet d’embrasser intuitivement la totalité de ce qui constitue le Trigone Dieu/Homme/Création, où Dieu est à la fois la source, le point central et le point culminant de cette relation. D’où cette formule quelque peu hermétique de Blaise Pascal qui alimente toujours le parvis des universités et qui décrit l’univers comme «un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part»!

Cette sempiternelle quête vise à remonter à la cause des causes, et surtout à saisir la nature même du péché originel … Ainsi dresse-t-il (J. Böhme) l’hypothèse selon laquelle Dieu a puni l’ange déchu (Lucifer) en créant le monde afin de l’y enfermer! C’est seulement après qu’il aura créé l’être humain afin qu’il lui serve de geôlier. Mais, tombé sous l’influence de Lucifer, celui-ci a cédé à la tentation et s’est lui-même corrompu, entraînant dans sa propre chute la Nature (l’ensemble de la Création). Le salut de l’homme réside(rait) alors dans sa régénération (une «seconde naissance») et sa réintégration dans le monde divin après avoir pris conscience de sa faute…

Pour les illuministes comme pour les kabbalistes (ésotérisme judéo-chrétien) et les gnostiques (-Gnôsis- la recherche de la Connaissance), il y a un temps d’expérimentation bientôt révolu qui précède une «fin de l’histoire» qui coïncide avec le Jugement de la fin des temps annoncé par les prophéties (l’eschatologie biblique).

Ainsi:

«L’homme garderait une réminiscence obscure (la nostalgie de son origine) plus ou moins consciente du paradis primitif qu’il pourrait réactiver grâce à l’écoute de signes intérieurs qu’il devra analyser pour effectuer sa propre réintégration en Dieu. La voie de l’illumination peut réconcilier l’homme avec la Nature (la Création) et être son propre sauveur.».

L’on peut citer quelques célébrités dont la pensée s’est impulsée de l’illuminisme de Jakob Böhme: Paracelse (médecin du 16ème siècle), E. Swedenborg (spiritualiste, théologien, philosophe, scientifique…), L. Saint-Martin (philosophe), Goethe, Balzac, Baudelaire, Cagliostro, Mozart, K. C. Jung (psychiatre), etc… Les sciences occultes y trouvent leur champ d’action comme l’astrologie, l’alchimie, le magnétisme, où chacun y voit la perspective d’un système très organisé de correspondances entre le microcosme et le macrocosme.

L’illuminisme est donc par nature une théosophie dont la recherche de la vérité s’étaye par une interprétation conjointe de la «Nature» et des Écritures, mettant l’accent sur une quête mystique intérieure, tout en évinçant les courants philosophiques dogmatiques (scolastiques):

«L’illuminisme est «passéiste»: l’homme est un être déchu, et le crime originel dont il s’est rendu coupable a eu un retentissement cosmique: toute la création est malade avec lui, et de son fait …/… L’origine de la parole est divine; Dieu seul peut l’instituer …/…L’homme n’est en lui-même ni digne, ni capable de se rendre heureux: sa visée doit être celle d’une «réintégration», d’une transformation qu’il devra mériter par le dépouillement et atteindre par la prière. Il sera aidé sur cette voie de retour par le déchiffrement d’une parole originelle perdue (la langue hébraïque), l’étude de la mystique des nombres, enfin par les rites initiatiques.»

L’ÉPOQUE MODERNE

Une seconde vague théosophique  «moderne»,  prend naissance dès la fin du 19ème siècle. On y voit une nette tendance à vouloir combiner de multiples doctrines de fondements religieux et de créer une pensée voire une religion universelle en faisant fusionner l’Orient et l’Occident…. C’est ainsi que rapidement naîtra l’idée qu’un Instructeur universel (Krishnamurti selon certains théosophes) prendra la direction du nouvel âge tant attendu.

Cette formidable poussée à un renouveau spirituel a effectivement constitué un terreau propice à l’expression des exigences progressistes de l’époque:

  • Renouveler la spiritualité par trop ancrée dans la religion traditionnelle
  • Prolonger les travaux réformateurs de Calvin et Luther (16ème siècle)
  • S’opposer au pouvoir absolu de l’Église (magistère)
  • Intégrer l’expérience intérieure personnelle (illuminisme) face à la poussée scientifique, à l’ésotérisme et au dogmatisme religieux
  • Unifier la science et la morale religieuse
  • Favoriser la relation macrocosme/microcosme pour freiner l’élan de l’ère industrielle et de la mécanisation qui constitue un imminent danger pour l’être humain
  • Etc…

Il est certes très réducteur de sélectionner (et de résumer!), parmi la profusion des mouvements philosophiques de cette époque, des courants «post Jakob Böehme», aussi nous avons choisis ceux qui nous semblent les plus représentatifs. Et pour les avoir étudiés au mieux – et vécus à travers certains de leurs adeptes! -, nous en retiendrons 5 qui nous paraissent les plus appropriés pour déclencher chez le lecteur quelque inquiétude quant à la finalité même de ces élans spirituels certes enthousiastes, mais bien désordonnés, comme s’il leur manquait une base solide…

Et cette base ne peut se constituer avec les envolées intellectuelles et zélées de l’un ou de l’autre qui capitalise toujours autour de sa propre personnalité pour influencer un plus grand nombre, au risque de dérives parfois dramatiques! Mais la Vérité n’a guère besoin de circuit de distribution; Elle trouve son chemin par Elle-même et se pose là où il y a affinité!

Nous ferons volontairement abstraction des mouvements rosicruciens qui se démarquent par leurs propres cosmogonies, ainsi que des sociétés plus ou moins secrètes et autres confréries maçonniques…

Loin d’être exhaustive, cette synthèse propose cependant une sélection de leaders charismatiques:

  1. Héléna-Pétrovna Blavatsky (1831-1891.Théosophie), suivie d’Annie Besant (1847-1933) et d’Alice Bailey ( 1880-1949)
  2. Krishnamurti (1895-1986; Penseur indépendant, dissident de la théosophie
  3. Rudolf Steiner (1861-1925. Anthroposophie)
  4. Samaël Aun Weor (1917-1977. Anthropologie Gnostique),
  5. Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986. Ésotérisme syncrétique – Fraternité Blanche Universelle –).

LA THÉOSOPHIE: Héléna-Pétrovna Blavatski

Héléna-Pétrovna Blavatsky, grande voyageuse, fonde en 1875 la très influente Société Théosophique, mouvement spiritualiste ésotérique, dont la devise est: «aucune religion n’est au-dessus de la vérité» et dont le but, qui se veut être la «servante de la sagesse divine», est triple:

  • Former le noyau d’une fraternité universelle de l’humanité, sans distinction de race, credo, sexe, caste ou couleur.
  • Encourager l’étude comparée des religions, des philosophies et des sciences
  • Étudier les lois inexpliquées de la nature et les pouvoirs latents dans l’homme.

Elle publie en 1888 «La doctrine secrète», son œuvre majeure dont les bases théosophiques sont empruntées au christianisme, à l’hindouisme, et particulièrement à l’une des branches ésotériques du bouddhisme tibétain  (né au 7ème siècle) tiré des stances du «Livre de Dzyan», (du sanskrit: méditation mystique). Cet ouvrage à l’immense influence tente de démontrer que les écrits de l’ancienne sagesse orientale ont anticipé le monde moderne occidental et cherche à prouver que les innombrables théories et dérives de la science matérialiste seraient bientôt dénoncées et réprouvées.

Pour résumer de manière très grossière, elle y explique les origines de l’univers, dont l’évolution se serait étalée sur de longues périodes cycliques jalonnées d’étapes que la Terre aurait parcourues en sept humanités – ou «races-racines» – datant de millions d’années. La première était de nature «éthérique – ou polaire -».

Passons directement à la troisième race-racine qui aurait été celle de la Lémurie, la quatrième celle de l’Atlantide, et l’actuelle race-racine, la race aryenne, datant d’un million d’années, se superposerait avec celle des Atlantes dont les origines proviendraient du milieu de cette race atlante. Viendraient à venir deux autres races-racines… La différence d’évolution des peuples actuels serait liée à des origines différentes, notamment pour certains peuples en involution qui seraient les derniers descendants de la race-racine lémurienne, issus de nombreux croisements dont certains «lémuro-atlantes» que l’on observerait à Bornéo, en Afrique ou encore à Ceylan…

Mais c’est autour de la seconde que nous allons nous attarder quelques instants.

Cette seconde race aurait vécu en «Hyperborée», contrée merveilleuse du Grand Nord où le soleil ne se coucherait jamais et où vivraient les ancêtres de la race aryenne. Engloutie, lors d’une époque glaciaire, sa capitale, «Ultima Thulé» fut colonisée par les Aryens, ainsi que le relate certaines légendes scandinaves. Ses habitants étaient supposés venir du «système solaire d’Aldébaran dans la constellation du taureau, mesuraient 4 mètres, étaient blonds, avaient la peau blanche et les yeux bleus»…Ils ne connaissaient pas la dualité et étaient végétariens. Très en avance dans leur technologie, ils maîtrisaient la gravitation grâce à l’utilisation de la Force Vril (potentiel énergétique neutre, ou Ether, Prana, chi…) soustraite –gratuitement – du champ magnétique terrestre dont ils se servaient comme carburant pour alimenter des vaisseaux antigravitationnels (appelés aujourd’hui OVNIS). A cet égard, le lecteur curieux peut se référer aux voyages et travaux de l’Amiral Richard-Evelyn Byrd (1888-1957) qui est l’un de ceux (avec O. Jansen, Cook, Perry, etc..) qui ont témoigné de curieux voyages effectués depuis le pôle nord vers le centre de la terre, et dont le mystère – car c’est un réel mystère- semble bien gardé….

L’utilisation de ces 2 champs magnétiques inversement rotatifs nous renvoie à la notion de Merkabah qui permettrait de construire son propre corps (véhicule) de lumière activé par un certain type de méditation, de techniques de visualisation mentale, et sous la guidance d’êtres de lumière — tels que les Maîtres de Sagesse évoqués plus bas — des sages qui assisteraient l’humanité à partir des plans de conscience reliés à d’autres dimensions, pour faciliter l’évolution spirituelle de l’humanité.

Bref! Lorsque le continent Hyperborée a commencé à sombrer, ses habitants de se seraient mis à creuser sous l’Himalaya de gigantesques tunnels pour y habiter. Cet immense royaume souterrain se nomme l’Agartha et sa capitale Shamballah, dont les perses affirment que c’est le pays d’origine des Ariana (aryens). Le souverain de ce royaume, le roi du monde s’appellerait Rygden Jyepo, et son représentant sur Terre serait le d’Alaï lama… Le Tibet mythique, vers lequel le 3ème Reich a financé les expéditions que l’on sait, avait pour objectif de repérer les entrées de ce royaume afin d’entrer en contact avec les descendants de ces «hommes-dieu» venus d’Aldébaran-Hyperborée dans le but de créée L’Âge d’Or millénaire de l’ère du Verseau. Ceci expliquerait d’autres expéditions menées en Bolivie, au Brésil, etc… Mais l’Allemagne resterait le centre spirituel à la surface de la terre, la nation phare. Ce sujet sera, bien entendu, traité avec grand soin, car l’idéologie nazie va bien au-delà des aspects historiques déclinés dans les versions officielles…

Selon H. Blavatski, l’être humain possèderait la capacité de former un corps de lumière en interpénétrant le divin en son esprit, ce qui lui permettrait une seconde naissance. Afin qu’il puisse avoir un nouvel accès à ce monde spirituel qui ferait de lui un «sur-humain», des exercices s’imposent tels que des rituels, des mantras, des techniques mentales et des méditations. Ces enseignements seraient dictés par des Mahatma (Maîtres de sagesse) qui, dans l’hindouisme, désigne une haute personnalité tel un  yogi ou un saint. En fait, tout enseignant reconnu pour son abnégation, son détachement aux choses matérielles et la maitrise de ses personnalités inférieures qui pourraient l’enchaîner à des incarnations successives, et disposant de dons ou de savoirs innés. Ainsi est née la notion moderne de «maîtres ascensionnés» qui, dans la tradition théosophique, est un être illuminé qui, dans ses incarnations passées, était un humain ordinaire, mais qui a su se transformer grâce à un détachement matériel total et à une solide initiation.

Ainsi, une fusion nécessaire entre les philosophies occidentales et orientales (syncrétisme) s’imposerait afin d’établir une « religion universelle», sous l’impulsion de ces maîtres ascensionnés – mahatmas ou avatars -, très en vogue dans les milieux New-âge que d’autres courants théosophiques modernes vont relayer, avec ces très en vogue «channels» qui vont prétendument canaliser ces maîtres de sagesse.

On compte parmi ces plus influents «transmetteurs» des personnalités telles que Jane Roberts (canal de l’entité Seth). Judy Zebra Knight (canal de Ramtha), Barbara Marciniak (canal des «Pléiades») Fred Sterling (canal de Kiraël), Lee Caroll (canal de Kryeon), Darryl Anka  (canal de Bashar),  Esther Hicks  (canal de Abraham) Eva Pierrakos (canal du «Guide»), David Spangler (canal de «Limitless Love and Truth» et de «John»), Laura Knight-Jadczyk (canal des «Cassiopéens»), etc…

Actuellement, les plus «célèbres» entités canalisées seraient Kuthumi, Sanat-Kumara (créateur de la Grande Fraternité Blanche), Zoroastre, Lashmi, Padre Pio, Hilarion, l’archange Michaël, Afra, Ashtar Command, Maha-Chahan, Lady Nada, Melchizedek, Moïse, Hilarion, El Morya et – bien entendu! – Saint-Germain et sa flamme violette alors que d’aucuns seraient en contact avec «Mère Marie», Bouddha, quand ce n’est pas Jésus directement…!

Notons toutefois que ce courant contemporain dit «channeling» (encore un anglicisme stupide!) se différencie du courant spirite du 18ème siècle de Swedenborg, qui cherche surtout à communiquer avec des esprits humains désincarnés, souvent proches comme des membres d’une famille. Ainsi le 19ème siècle fut marqué par des personnalités de renom: Allan Kardec («Le livre des esprits»), Sédir et Papus (mystiques chrétiens), P. Janet (psychologue), J.M. Charcot (neurologue), etc… ainsi que les continuateurs de Kardec; Camille Flammarion (astronome), Édouard Buguet (photographe), George Sand, Victor Hugo (contact avec Léopoldine), Jakob Lorber (théosophe «Le scribe de Dieu», Alexandre DumasThéophile GautierArthur Conan Doyle, Chico Xavier (médium chrétien brésilien) et bien d’autres célébrités…

Il est convenu ici que les cas de «possession» ne sont pas apparentés à ce type de «communications», bien que pour l’aspirant au spiritisme, la frontière est souvent très mince…

Bref, afin de préserver l’humanité des fléaux annoncés dans les prophéties, ces médiums (canaux-channels) – cherchent, en fusionnant avec d’’autres consciences, des réponses métaphysiques provenant d’entités angéliques, d’«êtres de lumière» voire d’extraterrestres ou des dauphins (Cf. Neville Rowe)…

Ainsi transmettent-ils leurs messages de paix aux humains par le biais de ces médiums appelés à cette fonction.

Voici un croustillant extrait  que signe «La flamme violette de Saint-Germain», unie à la «Fraternité Blanche», pour lequel le lecteur ne manquera pas de s’abreuver de la richesse de l’enseignement!!! On ne niera pas ici une belle tentative de recrutement:

«Nous sommes les ouvriers du bonheur et de la félicité. Nous sommes les ouvriers de l’amour qui doit pénétrer partout, dans tout.

Nous sommes les artisans, les charpentiers, les maçons qui construisons la cathédrales Cosmique où montera toute l’humanité.

Et nous cherchons des Astres ayant un corps physique qui veuillent bien nous servir de canal, de bouche, de coupe de cristal que nous puissions remplir à déborder de tout notre Amour, de notre Pouvoir de notre Sagesse de nos conceptions et qui puissent à leur tour répandre ces qualités dans le monde, tout autour d’eux.

Nous cherchons de tels êtres qui puissent servir d’intermédiaires entre nous et les humains. Comme nous sommes heureux quand nous nous réunissons ! Je vous appelle, mes enfants, nous vous appelons!» 

Signé Saint-Germain (extrait d’une communication).

Poursuivons.

Cette volonté de communiquer avec ces «Maîtres ascensionnés» a inspiré une autre théosophe et occultiste britannique, Alice Bailey, fondatrice de la «Lucis Trust», O.N.G. reconnue d’ailleurs par les Nations Unies! Bien que peu différenciés des enseignements de H.P. Blavatski, ceux de A. Bailey apportent en plus un classement détaillé sur l’origine du monde dont la manifestation provient de 7 forces créatrices fondamentales, ce qu’elle nomme  «les Sept Rayons», eux-mêmes étant issus du monde divin. L’étude de ce concept se pose alors comme une sorte de parcours initiatique permettant dans un premier temps d’accéder à une conscience supérieure, dans l’attente d’une seconde intervention du Christ sur terre. Alice Bailey affirmera que «Le retour du Christ s’exprimera d’abord par une montée de la conscience christique dans le cœur des hommes»…

Globalement, les théosophes considèrent que pour apporter une solution aux problèmes de l’humanité, il faut unir les états par un «gouvernement mondial unique appuyé sur une religion mondiale commune» dont l’Instructeur serait l’envoyé divin attendu par toutes les grandes religions sous des noms différents: le Christ des catholiques, l’Imam Mahdi des shiites, l’avatar Kalki* des hindous, le 5ème Bouddha Maîtreya ou encore le Messie des hébreux, etc… Le théosophe écossais Benjamin Creme (1922-2016) serait le porte-parole sur Terre de Maîtraya pour l’avènement sur terre de l’ère du Verseau…

*On peut remarquer que Kalkî, ou le «destructeur des impurs» est le dernier avatar du dieu Vishnou, avatar «à venir» à la fin des temps  (ère des poissons). Kalki montera un cheval blanc et portera une épée flamboyante, pour combattre les «danava» (démons) tout en protégeant les brahmanes. Les similitudes avec les descriptions de l’Apocalypse sont d’ailleurs frappantes… Il est un signe avant-coureur de la fin du monde selon l’eschatologie hindoue. Il clôturera le Kali Yuga, l’âge sombre, et inaugurera le Satya Yuga, l’âge de la pureté.

Nous nous devons aussi de mentionner rapidement un héritier de la pensée évolutionniste de Darwin, Sri Aurobindo 1872-1950), qui voit en l’avatar Kalkî un symbole de l’évolution spirituelle de l’être humain.

Il  développe l’idée selon laquelle «l’homme est un être de transition», donc à un niveau imparfait de son évolution, et même s’il appartient à la même famille que les singes, Sri Aurobindo considère que l’être humain est un chaînon en transition entre le singe et une nouvelle espèce d’humanoïde dotée d’une conscience nouvelle que le cerveau actuel ne peut percevoir. De même qu’un animal ne peut comprendre la pensée humaine, l’homme ne peut accéder à la conscience mentale de la nouvelle race. Cependant, il considère que l’homme pourra y avoir accès, alors que les animaux ne pourront jamais accéder à une conscience dépassant l’évolution de leur propre espèce:

«Qu’adviendra-t-il lorsque le dernier poisson de la dernière espèce de poisson aura disparu?».

Le chemin conscient de notre évolution est d’après lui inhérent au développement de nos capacités spirituelles qui aboutirait un jour à l’éveil d’une dimension de conscience supérieure. Cela marquerait dans l’histoire de l’aventure humaine un saut évolutif propre à la manifestation d’une nouvelle espèce.

***

Revenons – pour fermer cette parenthèse – à la théosophie d’Alice Bailey qui, en outre, affirme publiquement que le Christ utilisera également les moyens modernes de communication:

«La radio, la presse, la diffusion des nouvelles rendront sa venue différente de celle des Messagers antérieurs. Les moyens de transports rapides, bateaux, trains et avions, le rendront accessible à des milliers d’individus qui pourront l’approcher. Grâce à la télévision son visage pourra devenir familier à tous.».

Il (le Christ) utiliserait donc un mayavirupa (ou «corps de manifestation») afin de chacun puisse le voir, même physiquement!

En 1910 La Société Théosophique établit par le biais de l’«Ordre de l’Étoile de l’Orient», une charte morale destinée à tous ses membres en vue d’accueillir le futur instructeur du monde dont l’enseignement sera qualifié d’universel.

Un instructeur du monde…! Une réalité, une éventualité ou une projection inconsciente d’un besoin réel d’être guidé par un vénérable guide!?

C’est Annie Besant, succédant à H.P. Blavatski, qui verra en Jiddu Krishnamurti ce nouveau guide de l’humanité, titre qu’il réfuta d’ailleurs en 1941. C’est En 1909, qu’un certain Charles Webster Leadbeater, figure très influente et non moins ambiguë de la Société Théosophique, rencontra le jeune Jiddu Krishnamurti en qui il prétendit avoir décelé une aura exceptionnelle. Aucun doute possible, Leadbeater et A. Besant virent en cet adolescent «l’instructeur du monde», tant attendu de part et d’autre, le «Lord Maitreya» que les théosophes prédisaient. Cet «instructeur de l’humanité» est un être décrit par les théosophes comme une combinaison pluriculturelle, universelle, une  figure messianique indépendante mais relevant du Christ, du  Maitreya  bouddhiste et des avatars hindous… Et qui d’autre encore!

2) UN  PSYCHOLOGUE INDÉPENDANT: Krishnamurti 

L’enseignement de Krishnamurti propose une vision nihiliste du monde fondé sur la non-dualité (Extraits ci-dessous de l’ouvrage «L’impossible question», 1970):

«L’analyse n’est jamais complète; la négation de cette action incomplète est l’action totale».

L’acquisition de cette «vérité» ne dépend d’aucune organisation, d’aucun dogme, de credo, de prêtrise ou de rituel; aucune idéologie ni philosophie propre et aucune technique psychologique ou mentale. Aucun obstacle: pas d’imageries ou de symboles, pas d’idées préconçues ou de croyances aveugles qui sont la cause des difficultés humaines, des conflits et des entraves à la recherche sincère de la liberté:

«Ne dépendre en aucune façon de son savoir ou d’imaginations et de fantaisies subjectives engendre la peur et détruit la liberté».

La perception de la vie serait conditionnée par les concepts enracinés dans l’esprit (les «strates psychiques» qu’évoquait d’ailleurs Adolf Hitler pour délivrer les futures générations de l’emprise du passé). L’individu ne serait ainsi que le produit superficiel d’une culture. À partir de ce constat, la liberté ne peut être entrevue que dans l’observation attentive de son propre manque de liberté: «Se libérer du connu», se détacher de l’esclavage du passé ne peut être possible qu’en étudiant le mécanisme de ses propres pensées qui révèle la division entre le penseur et sa propre pensée, l’observateur et l’objet d’observation, l’expérimentateur et sa propre expérience:

«L’esprit qui a compris tout le mouvement de la pensée devient extraordinairement calme, absolument silencieux.».

Lorsque cette division se résorbe, l’observation «pure», libérée du temps et des conditionnements, conduit à la liberté:

«Un problème ne surgit que si la vie est vue fragmentairement. Voyez la beauté de ce fait.».

Krishnamurti se disait libre de toute nationalité, de toute culture et religion parce que, selon lui, l’attachement à la nationalité provoque la séparation qui est à son tour à l’origine des conflits:

«La religion est cette qualité qui tend à favoriser une vie où n’existe aucune fragmentation.».

Ces principes, qui sont en réalité l’une des bases de la mystique du new-age, se résument ainsi par la parole de Krishnamurti:

«Car tu es Dieu et tu ne veux que ce que Dieu veut; mais il faut que tu descendes au plus profond de toi-même pour trouver Dieu en toi et que tu écoutes Sa voix qui est ta voix».

(…) «Apprends à discerner le Dieu qui est dans tous les êtres et dans toutes les choses, quelque mauvais qu’ils soient ou paraissent être.»

(…) «Dis-toi: «Ce que Dieu a fait, l’homme peut le faire. Je suis un homme, mais je suis aussi le Dieu qui est dans l’homme; je puis faire telle chose et je veux la faire».

L’ANTHROPOSOPHIE: Rudolf Steiner 

Mais un second schisme se fit au sein de le Société Théosophique avec le départ de Rudolf Steiner qui fonda sa propre doctrine, l’anthroposophie, courant ésotérique rattaché à la théosophie et à la cosmogonie rosicrucienne moderne, ainsi que certaines loges maçonniques.

Fortement influencé par les travaux de Johann Wolfgang von Goethe (18ème siècle), Rudolf Steiner introduit ses propres idées sur le christianisme dans son corpus doctrinal surtout par réaction aux nouvelles orientations d’Annie Besant et de son mentor Charles.W. Leadbeater qui voyaient en Krishnamurti (Alcyone) la réincarnation du Christ, le futur instructeur de l’humanité.

Pour Steiner, le Christ est un rédempteur venu sauver l’humanité et dont la venue en Palestine était prévue et orchestrée par des initiés aux Mystères et les entités spirituelles des hiérarchies. Sa mission était donc orchestrée et perçue par les initiés persans, grecs, égyptiens et romains sous une forme équivalente aux dieux solaires tels Ahura MazdaOsiris ou Apollon. Steiner a prophétisé le retour du Christ dans le monde éthérique entourant la Terre après 1930… Le scénario est si complexe qu’on pourrait hésiter entre un conte pour enfant et un délire mystique!

L’anthroposophie (littéralement «sagesse humaine») a de nombreuses orientations: elle vise à «la construction de l’organisme humain, objet d’une science propre…», à «élever l’anthropologie  vers  une: «soi-connaissance fondamentale de l’être humain, qui repose uniquement dans la reconnaissance complète de l’esprit… ou… la connaissance de soi comme étant le but le plus élevé de la philosophie…» et encore «la sagesse appliquée à l’homme».

Rudolf Steiner se démarque de l’anthropologie et de la phobie de l’orientalisme des théosophies en offrant une autre dimension à l’anthroposophie: il y ajoute des notions propres plus adaptées à l’occident chrétien peu compatible avec les autres doctrines.

«L’interprétation correcte du mot «anthroposophie» n’est pas «sagesse de l’être humain» mais «conscience de son humanité», c’est-à-dire: développer sa volonté, lier connaissance et expérience, vivre le destin de son temps afin de donner à son âme une orientation de conscience, une Sophia.».

La vision anthroposophique se veut globale, holistique, puisqu’elle dispose,  en tant que modèle archétypal d’une future société idéale, sa propre approche spirituelle, cosmologique, astrologique, agricole, alimentaire, pédagogique… Mais aussi sa propre idéologie politique ainsi que sa propre médecine, selon sa vision de la santé globale.

Il considère que l’être humain est issu d’une longue évolution qui a parcouru un itinéraire dans le cosmos, de planète en planète, jusqu’à sa descente dans le monde minéralisé de la terre.

«Le monde matériel est une manifestation visible du spirituel qui lui est antérieur. Le but de toute la création est le développement du «Moi» humain. L’humain était spirituellement présent à tous les stades de la création, mais à des niveaux de conscience inférieurs, à l’état de veille. Le corps physique a commencé son développement dans une incarnation antérieure de la terre nommée «Ancien Saturne», un corps céleste fait de pure chaleur. Le corps éthérique, que l’être humain partage avec les végétaux, tire son origine de la phase subséquente, aérienne: l’«Ancien Soleil». Le corps astral, fait d’émotions, de sensibilité et de rêve, que l’humain partage avec les animaux, s’est développé sur l’«Ancienne Lune», l’état fluidique qui constitue le stade immédiatement antérieur à la «Terre minérale» actuelle.»

«C’est seulement dans la terre minéralisée, au plus bas de la descente dans la matière, que l’humain a pu développer un Moi, conscient d’être un Moi séparé des autres. Les incarnations successives (réincarnations) ont eu un commencement (la chute, le péché originel) et auront une fin. Dans le futur, l’homme atteindra le stade de «Jupiter», qui correspond à la Nouvelle Jérusalem des chrétiens. Le moment crucial de la fermeture de l’Abîme de la Bête, marqué par le 666, aura lieu dans une phase subséquente, celle de «Vénus».

Enfin, dans le stade final de Vulcain, l’homme sera devenu un dieu créateur et sera devenu la dixième hiérarchie céleste, celle de la liberté et de l’amour, à la suite des neuf hiérarchies angéliques traditionnelles: les Anges, les Archanges, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins».

On retrouve la base de cette cosmogonie dans la Kabbale (ésotérisme judéo-chrétien), mais aussi chez les rosicruciens et chez de nombreux dissidents de la théosophie et de l’anthroposophie, en particulier chez l’astrologue et occultiste danois Max Heindel  (1865-1919) qui décline la formation et l’origine d’un être humain issu d’une longue évolution depuis le règne minéral.

LA FRATERNITE BLANCHE UNIVERSELLE: Omraam Mikhaël Aïvanhov

Sa devise: «illuminer la matière»

Gourou d’origine bulgare, grand kabbaliste et un fervent des Évangiles, son enseignement est une spiritualité du quotidien faisant une passerelle entre les traditions de la kabbale juive et de l’ésotérisme occidental (magie, alchimie et astrologie), complété des Évangiles chrétiens.

Il prône la relation à l’autre dans «l’amour inconditionnel» et, comme Jésus, il se réfère continuellement au Commandement de l’Amour et de l’échange: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.». (Jean, 15-12). Il pose la question: Comment amener une dimension d’amour pur dans la relation? Comment apprendre à donner et à recevoir? Comment devenir de vrais amoureux? Comment co-créer notre destin, celui du monde et de l’humanité?». «Le test de toute spiritualité se fait dans la relation. Là est le vrai sens de l’incarnation. Si on ne se confronte pas à l’autre, on vit alors une spiritualité détachée de la réalité».

En 1947, il fonde la «Fraternité Blanche Universelle», dont l’objet est: «Une fraternité d’hommes en lien avec de grands prophètes, initiés et autres êtres éclairés, dont l’histoire a retenu les noms de Bouddha, Jésus…».

Son enseignement impose une pratique d’exercices quotidiens «en conscience» associant des pratiques d’entretien physique: gymnastique, jeûnes, repas végétariens respiration,  expositions au soleil, mais aussi des mantras et prières et des méditations….

Aïvanhov traite des sujets universels tels que: la loi d’attraction du genre semblable, la réincarnation, le karma la magie blanche et la magie sexuelle, l’art de s’initier, l’art du contrôle des sentiments et de la pensée, et bien d’autres enseignements sur le pouvoir de la pensée:

«Toutes les pensées, les plus faibles et les plus insignifiantes soient-elles, sont une réalité (…) Évidemment, dans le plan physique, la pensée reste invisible et insaisissable mais elle est réelle et, dans sa région, avec les matériaux subtils dont elle est faite, c’est une créature vivante et même agissante. L’ignorance de cette vérité est la cause de beaucoup de malheurs. Les humains ne voient pas, ne sentent pas que la pensée travaille, qu’elle construit, ou bien qu’elle déchire et démolit.». 

Il exprime ainsi la notion de «conscience fraternelle» comme étant l’enjeu même de la spiritualité, en se référençant avant tout des Évangiles:

«On est un peu aux antipodes des spiritualités orientales tournées vers la réalisation du Soi, sans passer par l’autre.».

Par ailleurs, intervient une notion nouvelle introduite par H. Blavatsky, dont s’inspirent allégrement les courants actuels du New-Age dont ils fondent leur idéologie et y puisent leurs substances. Aïvanhov confirme le rôle des «maîtres ascensionnés», dont la mission est de guider l’humanité. Comme nous l’avons mentionné plus haut, le «maître ascensionné» serait un désincarné libéré de tous karmas appartenant à une hiérarchie céleste dont le but est de sélectionner des disciples suffisamment matures et détachés des contingences terrestres, pour préparer en tant que modèle, le suprahumain, bref le surhomme!

Ces entités ascensionnées transmettent leurs messages de paix à l’humanité décadente par le biais de médiums (le channeling), recrutés et appelés à cette fonction afin de préserver l’humanité des catastrophes…

L’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE: Samaël Aun Weor

Moins connus en Europe mais faisant partie du paysage philosophico-ésotériste de 20ème siècle, la doctrine de Samaël Aun Weor, surtout influente en Amérique du sud, considère qu’il existe un enseignement commun à toutes les grandes religions et cultures du passé (la Gnose, du grec Gnosis, ou connaissance) qui est la source de tous les courants spirituels, ésotériques et religieux,

Son enseignement se différencie toutefois des théosophes célèbres en niant entre autre la théorie de l’évolution de Darwin, estimant qu’une intelligence supérieure est à l’origine de la création de l’homme.

Il explique que l’être humain actuel est devenu un «animal intellectualisé erronément appelé homme» à la conscience endormie, inféodé au mal et à ses pulsions non maîtrisées. L’homme est involué et s’est converti en esclave de ses propres processus psychologiques, incapable de se gouverner tant ses forces bestiales le dominent.

Jouet infatigable de son intellect, Il est dominé et contrôlé par ses égos, ses défauts et une multitude d’«agrégats psychiques» qui constituent une personnalité aux multiples facettes.

La Gnose de S. A. Wéor invite l’être humain à travailler à l’élimination de ses propres «défauts psychologiques» lui permettant de se libérer de cet état bestial et de se convertir en «Homme Véritable», non pas en se réfugiant dans des doctrines intellectualistes moribondes, mais en «décapitant les têtes d’égo» que sont les tentations!

La Gnose renferme(rait) les clés de l’éveil spirituel et de la rédemption par l’«Autoréalisation intime de l’Être», en développant les facultés latentes en chaque individu. Cet état de perfection est le but de l’existence et apporte l’immortalité de l’âme… Il pourrait être réalisé par la mise en œuvre de ce qu’il appelle «les 3 facteurs de la Révolution de la Conscience»:

  • «La Mort Mystique», qui consiste à combattre ses défauts psychologiques (les mille facettes psychologiques symbolisées par «La tentation de Saint-Antoine».
  • «La Naissance», par le fait d’éveiller la Kundalini par la pratique de «la magie sexuelle».
  • «Le Sacrifice», en diffusant « les clés de la sagesse éternelle » de la doctrine et par « le don de soi à l’humanité » par des œuvres de charité.

Samael Aun Weor appelle aussi cette Autoréalisation la «Christification», c’est-à-dire l’incarnation du Christ intime en soi qui apporterait l’immortalité de l’âme. Mais ne nous trompons pas: Jésus est ici considéré comme un être réalisé au même titre que Bouddha ou Zarathoustra, sachant que chaque être humain a aussi la possibilité de parvenir à l’éveil complet et d’atteindre la condition de Surhomme! Seule la volonté (Théléma) le lui permettra par la «révolution de la conscience»

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FIN DE LA SECONDE PARTIE

 

La tentation de Saint Antoine - Schongauer Martin

La tentation de Saint Antoine – Schongauer Martin

«La tentation de Saint-Antoine» de Martin Schongauer (gravure de 1475)

 

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POUR CONCLURE

Indubitablement, les écoles ésotériques et occultistes se sont multipliées de façon exorbitante et le marché du New-Age développe un chiffre d’affaire colossal, aussi bien dans la publication d’ouvrages aux innombrables théories intellectuelles subjectives que dans l’art divinatoire et les techniques mentales de «déprogrammation»…et où chacun risque de se perdre dans un dédale d’idées contradictoires afin de retrouver son chemin de vérité.

Grave est devenue la fascination intellectuelle que procure la nourriture théorique puisée dans l’ésotérisme bon marché qui foisonne çà et là comme de la mauvaise herbe! Et chaque mouvance use bien entendu de son propre jargon qui flatte le novice dont le discernement, réduit à peau de chagrin, le conduit à s’embarquer sur «la mer des ténèbres»…Car au fond, qu’est-ce que les ténèbres si ce n’est… l’inconscience!

Avant de plonger dans la vague bouddhiste, qui constitue le 3ème volet de cette étude sur le fléau du New-âge, nous pouvons cependant conclure que toutes les écoles ésotériques ont bien des racines partiellement ancrées dans le monde de l’esprit, mais représentent-elles réellement la Vérité?

Ces nombreux enseignements syncrétiques envisagent de créer un homme nouveau, certes, mais selon une vision alimentée par des hypothèses visant à comprendre le monde depuis le bas vers le Haut, tout en espérant une aide secourable venue du divin (un instructeur universel, le retour du Christ, le soutien des «maîtres ascensionnés», etc…)!

Du bas vers le Haut! Quelle prétention, quelle bouffonnerie! Comment l’intellect pourrait-il comprendre les desseins du Plus-Haut, lorsqu’il s’est coupé des lois élémentaires qui lui permettent de se mettre en mouvement, qu’il a oublié les Commandements Sacrés et qu’il a confié les ruines de l’Olympe à un tourisme ridicule…!?

L’on peut constater que le mal-être qui frappe l’être humain d’aujourd’hui a pour conséquence que celui-ci, recherchant plus une vie aseptisée et confortable qu’une étude sérieuse menant à la compréhension de son propre destin, cède à la pression de la «conscience collective» qui lui impose un comportement standard et une attitude maladive à vouloir être bon, reconnu et bien-pensant ainsi qu’une conduite «politiquement» conforme à ce que la mouvance impose…

Mais se doute-t-il qu’’il crée et enfante lui-même son propre monstre qu’exploite à merveille les sirènes du New-Age: «La Circé tyrannique aux dangereux parfums!»…

L’être humain d’aujourd’hui n’est–il pas dans une sorte de déni de réalité? A l’heure où des bouleversements sans pareils frappent les nations, à l’heure de l’avènement de l’I.A. (Intelligence artificielle), qui supplante désormais la pensée et modélise le cerveau humain, l’humanité, en confiant son destin à la science, a-t-elle définitivement baissé les bras en maugréant «A quoi tout cela sert-il?»?

Alors n’est-ce pas à ce moment précis que la libre volonté se déclenche?

FIN DE LA SECONDE PARTIE

 

Signé Bruno.

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Conclusion: La Vérité existe-t-elle encore sur terre?

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Le New Age

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