À qui la faute?
Chaque être humain a le pouvoir de décider pour lui-même. Il doit donc aussi subir les conséquences de ses propres négligences.
Nous vivons – même si cela ne date pas d’hier -, aujourd’hui plus que jamais, dans un monde sens dessus dessous. À qui la faute?
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Qui porte réellement la responsabilité pour l’état du monde?
Voyant la situation, la réponse semble assez simple, car un nombre très restreint d’êtres humains – les « mdm » (« maîtres du monde ») en langage terrestre, les « rdt » (« rois de la terre ») en langage spirituel (Apocalypse) – dirigent, de manière complètement centralisée, l’immense majorité.
Toute la faute leur revient serait-on tenté de penser, de même que, de tout temps, l’état des nations a dépendu du vouloir de ses dirigeants.
Oui, mais, selon vous, comment une infime minorité pourrait-elle imposer sa volonté si la majorité n’était pas d’accord?
La réponse à ce problème est que chaque être humain est fautif… à divers degrés.
C’est difficile à reconnaître car nous ne sommes pas, ici, comme on voudrait encore l’espérer, dans une histoire où les gentils luttent contre les méchants. La réalité est bien plus dure, car les méchants sont… partout!
La société mise en place actuellement n’est que l’aboutissement de la volonté de l’immense majorité des êtres humains.
Les différences entre les êtres humains ne résident pas dans le genre fondamental de leur vouloir (qui, pour la quasi-totalité de l’humanité, est corrompu), mais dans sa force, ainsi que dans la possibilité terrestre de l’accomplir.
S’il est avéré, par exemple, que la plupart des « mdm » se transmettent leur pouvoir par filiation, il est évident que la possibilité de devenir un « mdm » est plus forte chez un « rejeton » de « mdm » que chez monsieur tout le monde. D’autre part, les naissances ne sont, comme tout événement dans la Création, pas dues au hasard, ce qui, même si l’on n’a pas conscience des processus, peut être aisément compréhensible. Même sans en saisir totalement la raison, la sagesse populaire a bien compris que… «les chiens ne font pas des chats».
Mais certains n’arrivent au sommet de la hiérarchie des « mdm » qu’avec leurs propres forces.
Pourquoi?
À la différence du commun des mortels, ils renforcent, en eux, jusqu’à l’extrême limite, leur vouloir correspondant; ce qui leur permet finalement, aussi, terrestrement, d’obtenir la possibilité d’arriver à leurs fins.
Concrètement, et pour donner une image simple, disons que le but de la vie chez la multitude est l’accomplissement des désirs terrestres, à une échelle tout à fait mesurée. Cela concerne, la plupart du temps, le cadre restreint du foyer et tout ce qui va avec.
Pour les « mdm », c’est la même chose, mais à une échelle démesurée.
Je prendrai ici l’exemple du film qui a sans doute le plus largement et le plus profondément marqué la jeunesse depuis 20 ans: «Scarface». Il y est montré l’ascension sociale fulgurante de deux immigrés cubains, en Floride, devenant des « barons » de la drogue. Pendant une conversation, alors qu’ils sont déjà devenus riches et puissants, l’un des deux, ne comprenant pas l’attitude insatisfaite de son acolyte, lui demande:
– «Mais que te faut-il de plus? Tout cela ne te suffit-il donc pas? Que veux-tu?»
– «Le monde!… Le monde… et tout ce qu’il y a dedans!».
La minorité ne peut jamais contrôler seule sans l’accord du plus grand nombre, fut-il tacite.
Représentez-vous, par exemple, une pyramide. Imaginez que, logiquement, le sommet du pouvoir se situe au sommet de l’édifice. Plus c’est près du sommet, plus c’est puissant, et moins il y a de monde. La pyramide représente l’ensemble des êtres humains incarnés, donc l’humanité entière.
Maintenant, imaginez que, symboliquement, la pointe de la pyramide capte, en premier, les courants fluants continuellement alentour (dans l’Univers), pour, ensuite, par eux, les faire pénétrer dans l’ensemble de la pyramide. L’univers est traversé par toutes sortes de courants (plus ou moins bénéfiques ou mauvais), mais le genre des courants captés dépend de la fréquence sur laquelle est réglée l’antenne. Ainsi, les « mdm », dont la volonté générale, aux vues de ce qu’il est possible de savoir, peut tranquillement être qualifiée de diabolique, vont, dans le processus, alors, continuellement capter des courants de même genre…et vont, progressivement, en inonder toute la pyramide,…en la cimentant. C’est ainsi que chacun va être, sans qu’il le veuille au départ, touché et rempli par ces vagues incessantes. Le seul moyen de protection est de vite se barricader et d’opposer une ferme résistance. Comme dit le proverbe: «Qui ne dit mot, consent.». C’est l’accord tacite. Il n’y pas besoin de plus pour diriger l’humanité: «Laissez-nous faire, on s’occupe de vous!» disent les « mdm ».
Pourtant, malgré l’apparence de puissance, leur hégémonie se base sur la solidité de l’ensemble de la construction. Si, dans la pyramide, il y a suffisamment d’endroits où leur construction devient friable, parce que des êtres humains ne laissent pas passer le ciment, alors cela peut, dans le meilleur des cas, conduire à l’effondrement, sinon – ce qui est déjà un moindre mal -, à un retard dans l’exécution du plan. Aussi, le temps joue contre eux – permettant à toujours plus de monde de devenir conscient – puisque quelqu’un qui devient conscient ne se laisse que rarement retomber dans son ancienne léthargie.
Toutefois, le ciment, agissant progressivement, il est toujours plus difficile de s’en extraire à mesure qu’il durcit, agissant sur les âmes humaines comme un parfait anesthésiant. Qui peut encore être réveillé, aujourd’hui ?
Mais la pression exercée par l’envahissement toujours plus dense fait que beaucoup d’êtres humains qui demeuraient encore dans un demi-sommeil finissent par être secoués… et se réveillent. C’est ainsi que plus les événements avancent, plus le Tri entre les êtres humains s’effectue et devient visible aussi aux yeux terrestres, entre ceux qui veulent savoir et ceux qui veulent absolument continuer à dormir.
Liés à la Terre.
À quoi sert-il de combattre, si c’est pour perdre la vie… finalement? Où même simplement s’attirer toutes sortes de désagréments?
Bien sûr, d’un point de vue intellectuel, ce raisonnement tient tout à fait la route. Mais ce n’est pas aux êtres humains dominés par leur intellect que je m’adresse.
Jésus a dit:
– «Celui qui voudra conserver sa vie, la perdra…, mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi, la trouvera.». [1]
La question est: pourquoi, et pour quoi vaut-il la peine de vivre?
Le fait d’être « lié à la Terre » exprime le processus par lequel, durant sa vie terrestre, un être humain est principalement orienté vers des désirs ou des buts dont l’accomplissement se situe sur Terre, est lié à la Terre. Cela se transforme en penchants, à divers degrés, et fait que l’être humain perd peu à peu tout vouloir pour des buts plus nobles et plus élevés.
Ces penchants, il y a en a de beaucoup de sortes. Par exemple, le vice de fumer, la gourmandise, l’exacerbation de l’instinct sexuel, la convoitise des biens terrestres…
Or, un esprit lié n’est pas libre… par définition!
Et il ressort de cela toujours le même problème, la même cause de l’état dramatique de l’humanité: c’est la prédominance accordée aujourd’hui, par la quasi-totalité de l’humanité, à l’activité de l’intellect (activité du cerveau) sur celle de l’esprit (activité dite du « cœur »). Ce qui devait être un instrument au service de l’esprit, sur Terre, s’est fait ériger en maître, à sa place.
Presque tous les êtres humains sont intérieurement asservis… par eux-mêmes! Les « mdm » aussi sont asservis (étonnant!), et dans une bien plus grande mesure… mais, par contre, on ne peut pas réellement dire qu’ils asservissent l’humanité, car… tout le monde va dans la même direction. Simplement, les plus forts dirigent et contrôlent les plus faibles. Ils les rendent prisonniers d’une cage dorée, en les aidant à satisfaire leurs besoins – et même en en créant – pour mieux les dominer.
Pour être plus clairs, citons quelques symptômes de l’asservissement lié à l’activité prédominante de l’intellect: le mensonge, la fausse croyance, la méfiance, la convoitise, la soif du pouvoir, l’avarice, l’égoïsme, la vengeance, la cruauté, la haine, l’autoritarisme, la volupté, la jalousie, l’inimitié, le commérage, l’immoralité, la dépravation, l’orgueil, la vanité, le mauvais usage de la parole, son excès d’utilisation, le goût exagéré du confort, la manie d’avoir toujours raison…
Tout cela est, à tous les divers degrés possibles, le lot commun de l’humanité; car, pour être bien dirigée, une population ne peut l’être que par des dirigeants de même genre.
Pour contrer le système, l’être humain individuel doit d’abord reconquérir sa liberté spirituelle. Car toute action gros-matérielle n’est jamais que l’aboutissement d’un processus spirituel. De fait, ceux qui ont déjà conscience de beaucoup et qui luttent pour le bien de l’humanité montrent, par là, qu’ils ont déjà reconquis, dans une certaine mesure, leur liberté, donc, on peut dire aussi, leur humanitude, leur condition d’« être humain ».
Les caractéristiques d’un être humain libre sont, entre autres: la lutte pour la vérité (à tous les niveaux), la foi, l’amour du prochain, le bon usage de la parole, la pudeur (corporelle et animique), l’application du pardon, la confiance, la vigilance, la compréhension, le tact…
Ainsi, ce qui est distinctement reconnaissable, c’est que toutes vont, plus ou moins, ensemble. Car l’éveil de l’esprit pousse tout à l’amélioration. Ainsi, par exemple, ceux qui luttent vraiment pour la vérité ne peuvent pas, en même temps, être sectaires, présomptueux, dépravés… Ou alors, ce sont de gros hypocrites; même s’ils peuvent aussi ne pas s’en rendre compte.
Le réel combat.
Tout ce qui se passe aujourd’hui, sur Terre, peut être considéré comme les effets de deux grands Principes: le ténébreux et le lumineux. L’on pourrait dire, aussi, le mauvais et le bon; ou, le faux et le vrai. D’où cela vient-il, quelle en est l’origine et pourquoi, nous mènerai{en}t trop loin. Mais ce qu’il est important de considérer est qu’il n’existe qu’une seule Force. Celle-ci est issue de Dieu. Mais, pour ceux que cela embête, il n’y a qu’à laisser le petit mot « Dieu » de côté, car la conviction ne peut venir que d’un examen personnel, suivi d’une prise de conscience.
Heureusement, l’Origine de la Force, elle, est aussi l’Origine du bon Principe, donc, dans ses effets, de tout ce qu’il y a de bon. Elle est aussi l’Origine de tout ce qui existe. Pourquoi? Avez-vous déjà remarqué que tout ce qui existe dans la Création, à sa naissance, est beau et bon? Ce n’est que bien après qu’une dégradation, parfois, s’ensuit. Considérez la nature, les êtres humains (moins évident de s’en faire une idée, ou de le savoir, mais quand même…).
C’est bien pour cela qu’à la fin, la Lumière gagne et les ténèbres sont anéanties, car les ténèbres n’ont pas de force en propre, mais, comme tout ce qui vit, elles utilisent la Force issue de l’Origine, qui, elle, est neutre et peut être employée pour le Bien comme pour le mal. Bien sûr, la répercussion liée au « comment » de l’utilisation de cette Force ne fait pas défaut. C’est juste une question de temps…
Ainsi, le réel combat est celui qui oppose Lumière et ténèbres, dans lequel chaque être humain est impliqué, car il agit plus ou moins en fonction d’un principe, ou de l’autre, avec toutes les variantes imaginables, car rien n’est jamais entièrement blanc ou noir. Mais à la vue de l’état actuel de l’ensemble des êtres humains, c’est le mauvais principe qui, de manière écrasante, est implanté.
Il y a 2000 ans, la situation était encore – même si très « encrassée » – loin d’être aussi grave qu’aujourd’hui. Un retour général vers le Bien, ou le mieux, était encore envisageable. Aujourd’hui, le point de non-retour est depuis longtemps franchi. Le sauvetage ne peut plus être qu’individuel.
Qui nous sauvera, et comment?
Mais au fait… de quoi voulons-nous être sauvés?
Ce qui, malheureusement, perdra beaucoup d’êtres humains, est que la plupart ont une vision des choses trop restreinte, avec, toutefois, pas mal de gradations. Mais, comme toujours, le nivellement vers le bas est ici de rigueur.
Il n’est déjà pas question de parler de la plus grande part de l’humanité, qui ne ressent pas le besoin d’être sauvée de quoi que ce soit et n’a même pas l’aspiration de vivre dans un monde meilleur (ou alors ce qu’ils appellent « monde meilleur » n’est que ce monde matérialiste fortement enténébré, juste avec plus de … confort!).
Parmi ceux qui espèrent, il y a d’abord ceux qui souhaitent voir arriver le changement par… le milieu politique, sous quelque forme que ce soit.
Ensuite, il y a ceux, un peu moins obtus, qui aspirent au meilleur… par des progrès de la science ou de la médecine.
Puis, il y a ceux dont l’aspiration est de type humanitaire, qui pensent pouvoir encore changer le monde par un bon vouloir plus ou moins général.
Tous ces êtres humains, malgré leur vouloir souvent réellement bon, font fausse route. L’enfer aussi est pavé de bonnes intentions… Et le « vouloir-être-bon », entravé par l’intellect, n’est pas le vrai bon vouloir.
Seuls très peu (voire pas du tout) d’êtres humains sont dans une disposition intérieurement juste, qui seulement peut conditionner la juste activité.
L’énorme écart entre ces deux catégories réside dans la différence entre « aspirer à des idéaux » et « aspirer à l’Idéal ».
Les premiers ont les yeux levés vers un ou des objectifs (définis par eux) dont il est pratiquement impossible, un jour, terrestrement, d’en voir la réalisation, si tant est que ces objectifs ne soient pas même faux, d’emblée.
Les autres, en revanche, sont les seuls à être vraiment mobiles spirituellement, car ils sont plus conscients de la réalité et peuvent agir, à leur niveau, efficacement.
Parmi les êtres humains aspirant à l’Idéal, il y a encore une distinction à faire entre ceux qui sont conscients de toute la réalité visible et ceux qui, aussi, sont conscients des processus spirituels qui sous-tendent cette réalité, et sont, de ce fait, aussi, plus conscients des réelles conséquences à attendre. La plupart des aspirants à l’Idéal n’ont encore qu’une seule des deux visions d’une même réalité. Mais, dans toute affaire, pour pouvoir agir juste et efficacement, il faut connaître les tenants et les aboutissants.
Aujourd’hui, un basculement général de l’humanité vers le Bien, ou seulement le mieux, est impossible uniquement avec le bon vouloir de certains et des moyens terrestres dont ils peuvent disposer. Pour qui pense le contraire, il est temps de se réveiller…
Pourtant, même si la maison va bientôt prendre complètement l’eau, c’est maintenant l’heure de sauver les meubles.
C’est par le réveil d’un maximum d’esprits humains qu’il est encore possible, notamment, de globalement agir efficacement.
C’est seulement cela qui peut aussi permettre à une Aide plus élevée de se mettre en place, à un moment déterminé. Le principal est de comprendre et d’avoir l’humilité de reconnaître que, d’elle-même, l’humanité ne peut pas s’en sortir sans un puissant secours extérieur. Seulement à ce moment l’Aide peut se mettre en place, parce qu’alors une vivante prière, sincère et authentique, s’est formée.
Prenons un exemple historique concret. Le peuple des Juifs, du temps de sa captivité en Égypte. Ils durent, pendant quatre siècles, subir l’esclavage. Ainsi, cet état, dans sa dureté, leur permit progressivement d’ouvrir leurs facultés spirituelles, dans l’ardent vouloir-retrouver leur liberté. Leur patience, leur persévérance, et la pureté de leur vouloir furent finalement récompensées et ils furent secourus, par l’intermédiaire de Moïse – qui maintenait, grâce à sa foi, avec le Haut, une liaison consciente -, ce par quoi arriva une aide « supraterrestre » (les Plaies, l’ouverture de la Mer Rouge, la Manne, etc.). Ils eurent, ensuite, de moins en moins confiance en l’Aide, ce par quoi leur arrivèrent, à nouveau, de gros problèmes…
L’être humain a le devoir de tout mettre en œuvre pour sortir de sa captivité, intérieure et extérieure, mais il ne peut, pour chaque grand Événement, tout réaliser tout seul. Car l’Aide d’En-Haut forme le maillon le plus fort, duquel, dans des situations critiques de grande ampleur, il ne saurait se passer.
Qui peut encore croire qu’une poignée d’êtres humains, aussi courageux fussent-ils, a une chance de refaire, de la Terre, le Paradis qu’elle était à l’origine, où tout le mauvais a disparu?
Qui peut encore croire, aussi, que, sans rien faire, le Créateur laissera sempiternellement une Partie de Sa Création être saccagée?
Qui peut croire qu’Il laissera les quelques-uns de bon vouloir être anéantis par les ténèbres, par l’intermédiaire de leurs dociles instruments?
Qui peut encore croire que les événements dans le monde, depuis quelques dizaines d’années, ont déjà eu lieu et ne sont que la continuité du passé?
Qui peut contredire ce que même des historiens reconnaissent (si même l’officialité le reconnaît… !), en regard de l’accélération de l’histoire, depuis le début du XXème siècle?
Qui peut encore croire que cela ne tend pas vers une fin rapide et que, sans Aide, nous sommes voués à quelque chose d’effroyable, à court ou moyen terme?
La morne torpeur.
L’aspect le plus terrible de l’esclavage moderne est que celui-ci n’est, avant tout, à l’inverse des Juifs en Égypte, pas physique, mais animique. C’est l’âme qui est prisonnière et c’est pourquoi les gens sont si malheureux, tout en profitant – du moins dans les pays occidentaux – de conditions terrestres plus confortables que jamais. Et c’est pour cela que le réveil est quasi-impossible, car, étant si peu mobiles spirituellement, les êtres humains sont contraints, pour être réveillés, de faire l’expérience du terrestre le plus grossier. Seulement si un être humain est profondément touché dans sa chair, il peut encore, même si rarement, s’ouvrir intérieurement…
Le matérialisme, jusqu’ici indompté, et aujourd’hui plus puissant que jamais, porte, en lui, le pressentiment de sa propre mort. Cela explique aussi pourquoi la plupart cherchent convulsivement à maintenir l’ancien, et pourquoi des hostilités de genres divers, à commencer par la raillerie et le sarcasme, sont de plus en plus manifestes là où quelqu’un tente d’apporter une lueur de vérité, car, étant donné qu’un retour sur eux-mêmes nécessiterait un immense effort, ils ne veulent absolument pas s’y essayer et stigmatisent avec hargne celui qui, pour les aider, met la lumière sur leur basse condition.
Ils ne veulent surtout pas trop prendre conscience de l’infâme bourbier, dans le silence morne et lugubre duquel ils s’enfoncent, déjà presque complètement, car ils ressentent qu’ils n’ont plus la force d’en sortir, et qu’après tout, la sensation d’être lentement aspiré par la boue procure, encore, quelques sensations agréables…
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Note:
[1] Matthieu, X, 39; Matthieu XVI, 25; Marc VIII, 35; Luc, IX, 24; Luc XVII, 33; Jean XII, 25.
L’Homme de la terre ne sait pas que ses décisions personnelles mises avec celles de tous les autres êtres humains construisent ce monde et donnent le pouvoir aux plus forts (ceux qui captent plus de force neutre) de conduire tout le monde dans la direction ainsi choisie collectivement.
Ce monde actuel est le résultat de ce que veut et fait tout le monde.
Alors la faute à tous.