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La vie monastique
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Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du Bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des Trois Refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. » (Source)
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place. Et cela est source de Joie.
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Le vœu d’obéissance
Obéir (l’étymologie du mot veut dire: « aller en haut »), oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.
Autres vœux
En plus, la Compagnie de Jésus a ajouté aux trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, celui de l’obéissance spéciale au pape (donc cela rentre dans le cadre du vœu d’obéissance), les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ont ajouté aux trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, celui du soin aux malades et le vœu d’hospitalité, (ce qui est logique par rapport à leur vocation spécifique) et les Légionnaires du Christ font vœu d’humilité et de charité en plus des trois vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. (Source)
Un exemple: La vie monastique selon Miang-Fong
Bien que – bien avant les monastères bouddhistes, il soit à l’origine des premiers Monastères tibétains, Miang-Fong est un Préparateur de Chemin peu connu, qui ne semble pas avoir laissé de traces dans l’histoire.
Son Enseignement relatif à la vie monastique est des plus précieux. En voici quelques extraits:
Voici ce que Fong dit à Miang:.
«Le Plus-Haut m’a ordonné de T’équiper pour un très long voyage», dit solennellement Fong. «Tu seras longtemps en route, car, pendant le voyage, doit mûrir en Toi la Connaissance de la Grandeur du Plus-Haut et Tu dois découvrir ce dont un Serviteur du Plus-Haut a besoin pour Lui être vraiment utile. Miang, Tu dois apprendre à ouvrir Ton œil intérieur et Ton oreille intérieure; voilà ce que, dans un premier temps, le Plus-Haut Te demande. Tu dois donc apprendre le Silence, car celui qui doit accueillir des Messages des Hauteurs n’a pas le droit de laisser grandir ses propres paroles. Autrement, elles recouvrent les fines voix des Messagers lumineux qui veulent s’approcher de Toi. M’as-tu compris, Miang?».
Plus tard, au sujet de Miang, il est dit:
« Miang était maintenant entièrement habitué au Silence. Il écoutait la Sagesse de Huan, ne posant que de rares questions. Il savait que, portant en Silence vers le Plus-Haut ce qu’il n’avait pas encore clairement reconnu, la Vision en pleine Clarté lui parviendrait de tous côtés, et il savait que tout questionnement était inutile. »
« Il apprit ainsi à connaître la puissance et le bienfait du Silence. Voilà qui devint décisif pour toute la suite de sa vie. C’est dans le profond Silence, reposant, vibrant, infiniment fort, que son âme grandissait en reconnaissant la Sagesse, le Savoir, la Vérité. ».
Plus loin, Miang-Fong dit:
– «Si vous avez reçu des Valeurs issues de la Vérité, ne les répandez pas immédiatement autour de vous. Ne les laissez pas voltiger autour du nid comme de jeunes oiseaux. Ils ne sont pas encore capables de voler de leurs propres ailes, lorsqu’ils viennent de sortir de l’œuf. Ils doivent d’abord croître et il faut que leurs ailes soient devenues portantes, avant qu’ils ne puissent entreprendre leur premier vol. Laissez d’abord croître et se fortifier en vous la Connaissance de la Vérité avant de la porter aux autres. Gardez-la en Silence, jusqu’à ce que vous l’ayez saisie entièrement.».
« C’est ainsi que Miang-Fong fit connaître à ses élèves la Puissance du Silence et ils prirent bientôt l’habitude de se retirer en Silence après les Séances d’Enseignement. »
Peu à peu il met en place le cadre de la vie monastique:
« Lors de ses Heures de Recueillement, il avait reçu d’innombrables Connaissances. Il éprouva le besoin d’intercaler des Heures de Silence dans le déroulement journalier et ses élèves suivirent son exemple. Ces Heures étaient les plus enrichissantes. Tous le ressentirent et acceptèrent, avec reconnaissance, ce nouvel Enseignement. »
« Peu à peu, Miang-Fong commença à introduire une rigoureuse Répartition de la journée. Aux Heures d’Enseignement suivaient les Heures de Silence. Les jours commençaient et finissaient par une Prière. Ceci donnait à chaque jour son solide cadre. »
« Tranquillement, cependant, Miang-Fong travaillait déjà à la formation future de la vie du Monastère, qui devait présenter des formes encore bien plus rigoureuses. Hors de l’humanité devaient se sentir tous les Apprenants! Cela devait se rendre perceptible de toutes les manières. Qui était accepté comme élève dans le Monastère du Plus-Haut, Lui donnait sa vie, il ne s’appartenait plus à lui-même. Une seule Aspiration devait complètement le remplir, celle de progresser vers les Sources du vrai Savoir, celle de se laisser pénétrer par la Vérité, dans le But de l’apporter aux autres. Car Miang-Fong éduquait ses élèves pour qu’ils deviennent des Aides pour leur Peuple. »
« Les années suivantes s’écoulèrent paisiblement. Sans dérangement, Miang-Fong put continuer à édifier son École, et la renommée de celle-ci commençait déjà à pénétrer dans le lointain. Il était, plusieurs fois déjà, arrivé que des habitants d’agglomérations éloignées aient demandé un Enseignant de l’école du Tao-Schan. Miang-Fong leur avait alors envoyé les plus mûrs de ses élèves, pour répandre le Savoir du Plus-Haut-de-tous, parmi les êtres humains. Ils étaient, ensuite, après quelque temps, revenus, pour apprendre encore plus loin et se former. »
« Miang-Fong répartit alors les élèves en trois Groupes: les Verts, qu’il nommait les élèves cherchants; les élèves cherchaient encore la Vérité, qui, pour leur Aide intérieure, devait leur échoir, d’où la couleur verte. Un habit monastique lui fut aussi montré: un simple, long vêtement, avec une ceinture au milieu. »
« Le deuxième Groupe comprenait les Frères apprenants, qui avaient déjà trouvé la Vérité et L’approfondissaient maintenant en eux et élargissaient leur Savoir. Leur Couleur était le Jaune, car ils devaient allumer en eux la Lumière de la Vérité. »
« Le troisième Groupe était constitué par les Frères bleus, qui étaient envoyés en qualité d’Aides aux êtres humains. Ils avaient pour cela besoin de la Force qui repose dans la Vérité, de la Couleur bleue. »
« Les Frères travaillants qui cultivaient le sol et prenaient soins de tous les besoins terrestres, portaient un habit de travail brun et court, car ils avaient à faire avec la terre et ce qu’elle produisait. Ils se tenaient en dehors du Groupe réparti en trois des élèves du Monastère. »
« Avec le temps il se révéla alors, toutefois, nécessaire d’associer un quatrième Groupe, plus élevé, qui se tenait au-dessus des trois Groupes d’élèves. Grâce au constant Approfondissement, au S’ouvrir intérieur, maints esprits avaient, dans le Silence, à tel point mûri qu’ils étaient devenus capables de recevoir des Messages d’En Haut et voir les Serviteurs de Dieu. Leurs œil et oreille intérieurs s’ouvraient et les comblait de la Faculté de pouvoir saisir plus que les autres êtres humains. »
« Miang-Fong reçut alors la Consigne d’accorder à Dak une Bénédiction spéciale et de lui conférer, en tant que le premier, la Dignité de «Lama». «Lama» signifie «Serviteur voyant de Dieu» lui enseigna son Guide lumineux. »
– «Beaucoup de Lamas vont encore partir d’ici, et de même que les enfants se détachent de la mère pour pouvoir mener une vie personnelle, de même que cela est voulu de Dieu, ces Lamas doivent fonder de nouveaux Monastères loin dans le pays, en lesquels ils rassemble{ro}nt, de leur côté, des élèves autour d’eux et les forme{ro}nt comme Aides de leur peuple. Ainsi, avec le temps, tout le Tibet doit-il progressivement être tissé par un grand Réseau de Monastères et dans les mailles de ce Réseau de Lumière, les êtres humains devront trouver Appui et Protection contre toutes les manigances des ténèbres. Toi, cependant, Tu dois rester ici en tant que Seigneur-Protecteur de tous les Monastères et c’est d’ici que partira toujours la plus grande Force et que le Plus-Haut Te fera part de Ses Messages et Ses Ordres. Tu es le Lama Supérieur, qui se tient au-dessus de tous les autres frères et Monastères. Ici doit couler la Source de Vérité la plus pure et la plus forte.»
Les cellules du Monastère, elles aussi, étaient conçues pour la progression spirituelle:
« Les cellules des Frères du Couvent étaient agréablement simples. Elles ne contenaient aucune sorte d’ustensiles, rien qui puisse détourner le Sens de l’expérience vécue intérieure. Une dure couche, qui n’invitait pas à un long repos, était tout ce que les cellules montraient comme aménagement. Hautement placée dans le mur de pierre était disposée une petite fenêtre, toujours ouverte, qui n’offrait aucune vue à l’air libre. C’est en leur for intérieur que devaient se plonger les Frères, ils devaient rechercher les Mondes Supérieurs, lorsque le jour allait sur le déclin. Étroites étaient ces cellules, elles étaient placées les unes à côté des autres, comme les cellules d’un rayon de miel. Faire Silence était ici Commandement, aucun Frère ne pouvait pénétrer dans la cellule d’un autre Frère. Mais tous les habitants du Cloître se conformaient volontiers aux rigoureuses Règles, ils vivaient tous, toutefois, d’expérience quelle Bénédiction cette rigoureuse Discipline faisait croître en eux. ».
« Lorsque Miang-Fong revint au Monastère du Plus-Haut-de-tous sur le Tao-Schan, il laissait, derrière lui, un Tibet bien différent de celui qui existait lorsqu’il était parti. Un Tibet pénétré de fils de Lumière, en lesquels, ici et là, une claire Lumière flamboyait comme autant de petites torches, c’est ainsi que cela résidait là devant son œil spirituel et cela réjouissait son cœur. »
« Il n’avait pas travaillé en vain. Mais le Travail n’était pas fini pour autant, encore plus de Monastères devaient être érigés pour servir de Points d’Appui. Ces Monastères étaient alors tous remplis de l’Esprit de Vérité, ils irradiaient pur jusque dans le lointain et attiraient les esprits humains cherchants. »
« Miang-Fong voyait maintenant, en une Contemplation intérieure, qu’il devait ériger des Points de Soutien de la Lumière sous la forme de Monastères et il lui était montré la répartition des Monastères sur tout le pays. Entre temps, les nombreux frères avaient mûri jusqu’à l’état de Lama, de sorte qu’il pouvait tous les occuper. »
« C’est ainsi que Su fut envoyé vers Kumbum, où il érigea un Monastère qui, aujourd’hui encore, est célèbre et attire beaucoup de monde. Une vibration d’authentique Recherche peut, encore aujourd’hui, être trouvée là.
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La chercheuse spécialisée dans le Tibet [NDLR: Alexandra David-Néel] était aussi là et elle fut appelée en tant que Lama féminin, cependant, aujourd’hui, depuis longtemps, un Lama n’est plus ce qu’il était jadis, même lorsqu’ils se considèrent comme des Sources de Savoir et de haute Sagesse. Su reçut le Nom de Lama de Sao-Tse, ce qui signifie: «Porteur de Lumière dans le Nord». Heureuse était sa main et la Bénédiction reposait sur son Action. »
– «Maître», demanda alors l’un de ses élèves, «et un ardent désir se tenait derrière cette question, «Maître, reviendras-Tu? Ou demeureras-Tu, Là-Haut, dans les Jardins éternels d’où Tu es venu?».
– «Il se tient dans la Volonté du Plus-Haut-de-tous», fut la réponse de Miang-Fong, «de décider s’Il veut, de nouveau, me combler d’une Tâche terrestre ou si je suis autorisé à Le servir Là-Haut. Mais vous, mes élèves, veillez à ce que vous ne soyez pas contraints de revenir parce que vous auriez négligé quelque chose, parce que alors vous ne seriez pas devenus mûrs pour une vie dans les impérissables Jardins du Ciel! Ne laissez aucun jour passer sans vous avoir ainsi questionné: Ai-je tout fait ce que je devais faire, ce que je pouvais faire? Examinez-vous, chaque soir, rentrez dans votre for intérieur et ne vous ménagez pas. Seule la Vérité vous aide à aller plus loin! Et n’oubliez jamais de vous exercer dans le Silence. Dans le Silence s’accroît votre Force intérieure, silencieusement se réveillent les Reconnaissances en vous, dans le Silence votre Guide invisible peut s’approcher de vous. Le Silence est encore plus puissant que la parole, car les paroles humaines viennent seulement des pensées humaines, du vouloir humain, tandis que dans le Silence de votre âme, cependant, le Plus-Haut-de-Tous vous parle.»
« Les Règles et les Prescriptions de Miang-Fong furent développées plus avant, le Monastère s’agrandissait. Mais, toujours, le Monastère se trouvant sur le Tao-Schan conservait la Guidance spirituelle. Le Lama Supérieur de ce Monastère avait la prééminence sur tous les autres. Il se tenait spirituellement le plus haut et maintenant solidement la Liaison avec le Haut inaltérée. » (Source: Miang-Fong)
Plus tard, Lao-Tsé lui-même fût initié dans l’un des Monastères fondés par Miang-Fong, afin d’y devenir un Lama Jaune…
Conclusion
La vie monastique a-t-elle, dans l’histoire, apporté plus de bienfaits que de déviations? C’est uniquement à la Lumière de le déterminer. La seule chose certaine c’est le Réseau de Monastères fondé par Miang-Fong au Tibet garde toute sa valeur exemplaire quant à – en termes de vie monastique – il faudrait encore faire à notre époque. De tels Monastères seraient encore de nature à puissamment tirer vers le Haut de nombreuses âmes humaines aspirant à la Lumière et ce sans qu’il soit besoin de se soumettre à des vœux souvent absurdes et contraires aux Lois de la Création.
La Règle le plus importante pour qu’un Monastère puisse exercer son effet bénéfique demeure, à coup sûr, l’instauration des Heures de Silence. Car le Silence est et demeure le grand Secret selon lequel la force du bon vouloir, cette forte Protection, est cultivée et stimulée par la puissance du Silence. Alors…
Que celui qui veut progresser en direction des Hauteurs
de Lumière utilise pour cela l’immense Puissance du Silence!
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En l’époque actuelle où les aspirations matérielles tiennent une bonne place(!),
l’être humain qui souhaite que sa vie amorce un changement vers la spiritualité,
indépendamment de toute confession qu’il pourrait choisir, qu’il s’exerce de temps à autre
à aménager des plages de SILENCE dans sa vie de tous les jours.
C’est une base on ne peut plus bénéfique pour favoriser et consolider la
nouvelle orientation qu’il souhaite prendre!
La vie monastique
Article éclairant sur la vie dans les monastères et les objectifs recherchés par leurs créateurs ou dirigeants.
Merci à l’auteur de ce article pour ces informations intéressantes permettant de comprendre le fonctionnement de ces organisations religieuses.
Les monastères, jadis lieux d’un sérieux travail spirituel dans l’élan de tendre vers le Haut, vers la maturation spirituelle en approfondissant la Vérité universelle venant de Dieu – quel que soit comment les différents peuples Le nomment – sont devenus aujourd’hui une fin en soi. Si les portails vers le Haut étaient demeurés ouverts comme au temps de Miang-Fong et de Lao-Tsé, de ces monastères la Vérité inaltérée issue de Dieu, qui inonde à présent la Terre, apportant tout le Savoir spirituel au sujet du Fils de Dieu, du Fils de l’Homme et surtout du Jugement Dernier dans lequel est plongé l’humanité ignorante, devrait inonder ces milieux et se diffuser sur toute la Terre.
Comme partout, le travail spirituel a été remplacé par le travail intellectuel et le contrôle des émotions, la pensée positive, la méditation de pleine conscience (mais de quelle conscience?)…
Seules les enveloppes de l’être humain véritable (qui est esprit) sont animées par le peu de force qu’il ne reçoit plus que dans ce but.
C’est pourquoi, au contraire de jadis, la pratique du silence n’est plus semblable à celle d’autrefois. Auparavant, il était question de laisser la conscience de l’esprit (seule véritable conscience pouvant être éternelle) s’exprimer dans la recherche du silence et la pensée intellectuelle et les émotions devraient tout simplement se plier à ce qui est plus fort qu’eux et se modeler au dehors selon la volonté de l’esprit. Ainsi, l’esprit pouvait-il recevoir des messages en provenance de la Lumière.
Aujourd’hui, l’esprit étant endormi chez la plupart, le silence pratiqué n’est qu’un contrôle mental de la pensée qui n’aboutit qu’à un travail où l’intellect essaie de se contrôler lui-même avec l’aide des sentiments. Le sentiment de détente et de bien-être animique qu’on en tire n’est qu’un enveloppement émotionnel incapable de s’élever plus haut, vers le plan spirituel.
Faut-il donc s’étonner que, malgré la multiplication des monastères, le monde n’a fait que s’effondrer spirituellement et que la plus grande Révélation de notre temps demeure inconnue dans nombres de ces milieux?
Mais, quelle est donc la grande Révélation de notre Époque?