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Les deux sortes d’émotions
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Au sujet des émotions – dont l’on parle souvent -, en langue française il est possible de distinguer deux sortes d’émotions: Les émotions ou impulsions de l’âme qui sont les véritables émotions et les émotions de genre sentimental procédant, en fait, de l’affect.
Pour clairement établir la différence entre les deux il suffit de réfléchir à ce qui suit. Les actes humains peuvent être classés en deux catégories: Les actes réfléchis et les actes impulsifs. Les actes réfléchis sont prémédités par l’intellect, alors que les actes impulsifs ne le sont pas.
Supposons un être humain qui commet un crime. Il tue un autre être humain. Supposons que cela soit pour s’emparer de sa richesse. Devant un tribunal humain il sera généralement sévèrement puni pour cela. Supposons maintenant que ce même être humain commette un crime passionnel; par exemple un homme tue un rival désirant la même femme que lui ou bien il tue la femme qui est l’«objet» de sa passion, parce qu’elle lui résiste.
Tel est, par exemple, le sujet du célèbre roman de Prosper Mérimée ou opéra «Carmen» de Georges Bizet. Dans ce deuxième cas il est frappant d’observer que, dans un tribunal, la justice humaine fera volontiers preuve de mansuétude en considérant, par exemple, que l’«amour passionné» de l’inculpé ayant agi de façon impulsive, est une circonstance atténuante.
Que se passe-t-il lorsque la justice humaine, dans le cadre de ses lois terrestres, ne sanctionne pas un acte contraire aux Lois de la Création comme elle le devrait? Eh bien, dans ce cas, la juste Rétribution se fera autrement, en conséquence des Lois spirituelles, mais elle se fera quand même, puisque, naturellement, les Lois Divines ne se laissent troubler par rien. C’est pourquoi personne ne devrait jamais se désoler lorsque, dans un sens ou dans l’autre, la justice humaine se montre défaillante. La Compensation se fera de toute manière!
Ce n’est parce que l’intellect humain a prononcé une sanction que cela change quoi que ce soit à la Justice Divine. Ou bien – si la justice humaine se conforme entièrement à la Justice Divine – Elle est satisfaite, ou bien Elle ne l’est pas. En cas de peine trop légère par rapport à la gravité du comportement du fautif la Sanction Divine s’effectuera plus tard, en d’autres circonstances, à moins qu’entre temps une sensible amélioration du coupable lui permette de se racheter symboliquement. Une faute réelle, qu’elle ait été ou nom estampillée comme telle par les êtres humains, n’est, en fonction des Lois de Dieu, évidemment pas automatiquement expiée avec la punition pas forcément suffisante édictée par l’intellect humain.
Si les juges terrestres étaient véritablement imprégnés des vraies Notions en regard de la Justice Divine, au lieu d’être deux mondes complètement séparés, le monde de la justice humaine ne ferait qu’un avec le Monde de la Justice Divine, lequel n’est régi que par les Lois de Dieu, indépendamment des conceptions humaines. Un véritable Rachat en fonction des Lois Divines ne peut, en effet, survenir que lorsque les lois terrestres et les châtiments prononcés par la justice terrestre coïncident exactement avec les Lois et la Justice Divine.
Et c’est là qu’il est important de bien distinguer les deux sortes d’émotions existantes: Les émotions-impulsions qui proviennent de l’âme et les émotions jaillissant dans le cerveau intellectuel (le cerveau antérieur) et pouvant donc être qualifiées de sentimentales. Elles aussi sont irréfléchies mais – lorsqu’il s’agit d’émotions négatives ayant poussé à accomplir des actes contraires aux Lois de la Création, elles ne devraient pas pour autant occasionner des circonstances atténuantes.
Mais être capable de faire la distinction entre les émotions-impulsions provenant de l’âme et les émotions affectives d’ordre sentimental ne provenant que de l’intellect, il n’y a présentement sur la Terre pratiquement aucun juge qui soit capable de faire la différence. Cela n’est, en effet, possible qu’à ceux qui connaissent suffisamment toutes les Lois de la Création ainsi que leurs effets, ce qui va de pair avec la maturité d’esprit. Cela semble encore devoir être réservé à une époque ultérieure au cours de laquelle – sur la surface de la Terre – l’actuel être humain d’intellect aura définitivement été remplacé par le Nouvel Être Humain: l’être humain d’Intuition.
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Cet article de l’école cerne très bien les deux sortes d’émotions que l’être humain rencontre dans sa vie avec les conséquences
qu’il peut y avoir sur le plan de la justice lors de l’application d’une sanction relative à un méfait.
Visiblement, aujourd’hui, la justice des hommes ne concorde pas toujours avec la Justice Divine de par un manque de connaissance des Lois de la Création.
Béni soit le temps ou ces deux justices collaboreront selon l’éclairage des Lois Divines.
L’intuition aura alors repris sa place dans la conduite de l’être humain.
« Les deux sortes d’émotions »
Après cela on peut sans se tromper dire que tous les juges terrestre ignorants des Lois Divines sont plus chargés devant la Justice Divine que tous ceux qu’ils jugent et condamnent sans s’enquérir de ce qui est voulu du Créateur.
Seule l’intuition est capable de sonder la vérité dans tout jugement dans ces profondeurs terrestres.
Les magistrats de la Terre devraient donc tous aller à l’école de l’intuition pour acquérir les aptitudes leur permettant de dire le droit conformément à la Vérité, à la Volonté Divine.
Sans cela ils ne font que se charger de culpabilité pour le rachat de laquelle il leur faudra plusieurs passages terrestres.