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Vous et vos démons
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«La reconnaissance des démons et des fantômes
est la base de tout travail psychothérapeutique,
et même simplement thérapeutique,
car nul ne peut prétendre durablement guérir le corps
si l’âme qui l’habite n’est pas préalablement guérie.»
Que dit-il?
Oui, en lisant le présent texte, la réaction de beaucoup risque de ressembler à celle-là:
– «Qu’est-ce qui dit, celui-là? Moi, j’aurais des démons? Il n’est pas un peu givré, cet homme-là? Et d’abord, c’est quoi des démons?».
Oui, c’est sûr, le mot «démons» défrise. Ce n’est pas un truc sympa, dans la mentalité courante, plutôt une superstition moyen-âgeuse, bonne pour les obscurantistes!
Bref, pour beaucoup de gens, les démons, au même titre que les êtres de la Nature (korrigans, lutins, farfadets, etc.), font partie du folklore à reléguer dans le domaine des contes et légendes, mais n’existent tout simplement pas.
Pour les croyants, par contre, cela veut dire davantage. Ils savent que les démons existent, mais croient qu’il s’agit d’esprits mauvais. Au singulier, le démon c’est le diable en personne!!! Rien de bien attirant!
Quant aux «fantômes», ce n’est guère mieux! L’on croit, en général, qu’il s’agit d’âmes désincarnées mais liées à la Terre qui, recouvertes d’un drap et munies de chaînes cliquetantes, s’en viennent hanter, de préférence, les châteaux écossais…
Et vous allez surenchérir:
– «Alors, moi, j’aurais des démons!?! Sûrement pas! Si vous croyez que je vais m’intéresser à votre truc! Vous faites erreur, mon ami!».
C’est pourquoi il y a un certain mérite à poursuivre…, car, forcément, l’on ne se fait pas que des amis à vouloir convaincre autour de soi que les gens – dont peut-être vous-même – ont des démons et qu’ils auraient tout intérêt à les considérer en face!
Démons sans merveilles
D’abord, je désire que vous sachiez que je ne me place pas, d’emblée, au-dessus de vous, car, moi aussi, il a bien fallu que je commence par considérer mes propres démons droit dans les yeux; cela j’en ai déjà parlé dans «Mon démon et moi».
Et puis j’en ai aussi parlé à quelques Amis et certains ont bien voulu reconnaître qu’ils en avaient aussi… Notamment l’un d’eux, qui a vécu une forte expérience après avoir lu le livre «Le Chemin de la Santé Parfaite»…
Alors, seriez-vous la «merveille», c’est-à-dire l’exception rarissime à ne pas avoir de démons!?!
Oui? Peut-être…, mais cela reste à prouver!!!
Car, partout où il y a de faux désirs il y a forcément des démons!
N’avez vous jamais eu de faux désirs? Mais alors, demanderez-vous, qu’est-ce qu’un faux désir? Un faux désir est, le plus souvent, un désir né non de l’esprit mais de l’intellect, ou – plus précisément – de l’esprit influencé par l’intellect.
Comment peut-on le reconnaître? Le faux désir est susceptible de causer du tort à autrui, de la peine, une souffrance imméritée.
Or il existe des Commandements qui interdisent de satisfaire des désirs capables de causer indûment de la peine à autrui.
Par exemple, je ne dois pas envier ou jalouser autrui ni convoiter ce qui lui appartient. Rien que cela, sans même passer à l’acte, est déjà suffisant pour lui causer une oppression…
En tous cas, une chose est sûre, il n’est pas possible de construire quelque chose de durable avec des gens qui ont des démons… Tôt ou tard, les démons nés des faux désirs personnels finissent par s’insinuer entre l’Objectif à atteindre et la personne qui se laisse ainsi influencer. Faisant alors inévitablement capoter le projet commun, au moins en tant que projet commun.
Concrètement, cela veut dire que si vous avez des démons nous ne pouvons rien faire ensemble, mais si c’est moi qui les ai c’est la même chose, surtout si nous en avons des deux côtés…
Alors, avant de vouloir réaliser de grands projets communs, d’abord liquidons nos démons!
Puissance du vouloir
Pour cela, nous avons une arme absolue: notre vouloir!
Toutefois, avec le seul désir de bien faire rien n’est encore accompli, cela n’aboutit encore à aucun réel changement. Il y faut un vouloir.
Différence entre désir et vouloir: «Un désir non transformé en vouloir est évanescent; un vouloir est vivant et fort».
L’éveil d’un sérieux vouloir s’appelle une décision! Quant à la décision, même si (par exemple, parce qu’elle est contrariée) elle ne débouche pas encore sur un acte, elle entraîne auto-activement la responsabilité afférente.
Le vouloir est extrêmement puissant. À l’arrivée, c’est lui qui détermine tout ce qui nous arrive. C’est vrai dans le Bien, et c’est pourquoi, à tout moment, par un fort vouloir pour le Bien nous pouvons prendre la décision de nous affranchir de nos démons.
Rien que cela, vouloir très fort le Bien suffit à faire disparaître les démons, donc, faute de leur transmettre de la Force, à les faire mourir d’inanition.
Et c’est vrai dans le Mal. Et c’est pourquoi il n’est guère prudent de sous-estimer le pouvoir de nuisance d’un vieux démon.
En effet, plus un faux vouloir, donc un démon, est ancien, plus ce démon a eu le temps de grossir et, par conséquent, plus il est fort, et plus il est devenu difficile de le vaincre.
Il faut, toutefois, bien sûr, considérer que le démon ne peut attaquer que là où il trouve une faiblesse, c’est-à-dire un genre semblable à lui-même. Sans genre semblable il est impossible à un démon d’attaquer.
Il y a une grande protection. Celui qui ne donne pas prise ne peut jamais être attaqué par un démon.
En résumé
Si vous me dîtes: «Je n’ai pas de démons!» et que ce soit vrai, ce qui est dit ici ne vous concerne pas. Mais, à ce sujet, ne vous imaginez pas pouvoir me berner, car, depuis le temps que je les observe, c’est comme si j’avais un «détecteur de démons intégré»!
Par contrez, si, comme probable, vous en avez, alors vous avez tout intérêt à grandement vous en préoccuper. Cela peut même sauver votre vie terrestre, c’est-à-dire vous empêcher de mourir de maladie grave, style cancer, avant l’heure naturelle du départ…
Mais cela peut surtout sauver votre vie «tout court», c’est-à-dire la vie de votre Noyau intérieur, qui doit s’affranchir de toute impureté – et donc de tous démons – s’il veut survivre pour toujours!
Par conséquent, à tous points de vue, cela en vaut vraiment la peine. Songez-y; libérez-vous!
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Face à ces Démons.
Si nous commencions par faire tout notre possible pour détecter ces faux désirs.
Ce texte nous dit bien: « car partout où il y a de faux désirs, il y a forcément des démons ».
Qui n’a pas expérimenté les conséquences de certains désirs personnels entretenus
obstinément pendant de longues périodes, malgré maints rappels à l’ordre?
Qu’est-ce qui ressort essentiellement de ce texte pour lutter contre nos démons?
C’est qu’après les avoir reconnus en nous-mêmes, c’est notre capacité que nous avons
à développer la FORCE DU BON VOULOIR? Ce peut être un combat de longue haleine,
qui ne peut se passer d’une persévérance à toute épreuve.
J’ajouterai que seule la Force du bon vouloir, trempée par l’action, est capable de déclencher
l’aide des combattants lumineux pour faire reculer, un fois pour toutes, ces fameux démons!