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Les Apôtres de Jésus

Les Apôtres de Jésus

Les Apôtres de Jésus

Selon la Bible et le livre «Les Apôtres», les douze Apôtres de Jésus sont:

N° Bible – Nouveau Testament

N° – Livre «Les Apôtres de Jésus»
1 Pierre ou Képhas (Simon-Pierre) 1 Pierre
2 André (frère de Pierre, dit le Protoclet) 2 André
3 Jacques le Majeur 3 Jacques
4 Jean (frère de Jacques, tous deux fils de Zébédée; généralement identifié comme l’Évangéliste) 4 Jean
5 Philippe 5 Philippe
6 Barthélemy 6 Nathanaël (semble être un autre nom de Barthélémy) Selon le livre «Mohammed», réincarné, plus tard, en tant que Mohammed, le Prophète de l’Islam.
7 Thomas Didyme (« Le Jumeau »), dit «L’incrédule». 7 Thomas
8 Matthieu, le publicain. 8 Matthieu
9 Jacques le Mineur (fils d’Alphée). 9 Jacques? (frère de Jésus, fils de Joseph et de Marie de Nazareth)
10 Jude (fils de Jacques, aussi identifié comme étant Thaddée ou bien Lebbée). 10  Lebbée?
11 Simon le Zélote (aussi appelé «Le Cananéen»). 11  Simon le Zélote?
12 Initialement Judas Iscariot, puis, après la mort de celui-ci, remplacé par Matthias. 12 Matthias

Au début du livre «Les Apôtres de Jésus», mais sans préciser si ce sont aussi des Apôtres, sont aussi mentionnés d’autres noms:
Barnabé, qui avait jadis accompagné Jean-Baptiste et qui, plus tard, fut aussi le compagnon de l’Apôtre Paul.
Démétrios (un Grec)
Nicomède (Docteur de la Loi, qui a aussi participé, avec Joseph d’Arimathie, à la première Inhumation du corps de Jésus.)
Lazare (de Béthanie, frère de Marie et de Marthe; ressuscité par Jésus.)
De plus, Lebbée (aussi appelé Jude ou Thaddée) et Simon le Zélote, bien qu’alors physiquement absents, sont aussi évoqués au début du livre «Les Apôtres».
Celui qui est alors désigné par tirage au sort pour prendre la place de Judas s’appelle Matthias.

Remarque: Concernant Jacques le frère de Jésus (considéré par l’église catholique comme un « cousin »), il n’est pas certain qu’il figure dans la Liste des 12 Apôtres, car, selon le Livre «Les Apôtres de Jésus», pour le remplacement de Judas, il lui fut préféré Matthias.

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L’Amour est-il une Religion?

L’Amour est-il une Religion?

L’Amour est-il une Religion?

« Tout être humain qui n’est pas, avec celui, celle, ou ceux qui l’entourent ou l’approchent, sévère si cela lui est nécessaire, juste, désintéressé et respectueux, n’aime pas. Il « croit » ou il dit aimer.

Aimer c’est respecter tout ce qui vit: les êtres humains, les animaux et la Nature.

Aimer c’est donner ce qui est utile, bénéfique au prochain, c’est l’aider, le servir si cela est nécessaire, et ne vouloir que son bien; c’est favoriser, et, au besoin, provoquer sa progression morale constante et son évolution spiirutlle, dans l’oubli de soi, dans un total désintéressement.

« Aimer » c’est penser, parler et agir pour stimuler, donner joie et bonheur, avec le souci d’être chaleureux, même dans la sévérité, mais c’est aussi respecter le libre vouloir de son prochain.

Aimer c’est accomplir son travail consciencieusement et avec joie. Mais il y a tant de façons d’aimer! …. »

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Avec quel corps Jésus est-Il ressuscité, le Matin de Pâques?

Avec quel corps Jésus est-Il ressuscité, le Matin de Pâques?

Avec quel corps Jésus est-il ressuscité, le Matin de Pâques?

Fragilité des témoignages humains
Comme nous allons le voir ci-dessous, les quatre Évangiles ne disent pas exactement la même chose. Ces différences, les exégètes ne les interprètent généralement pas comme une marque de mensonge ou de falsification, au contraire, c’est plutôt, pour eux, un signe d’authenticité, accroissant leur crédibilité. Cela leur aurait, au contraire, plutôt paru suspect si les quatre Évangiles avaient – sans aucune contradiction – tout raconté exactement la même chose, car – en tant qu’historiens et exégètes – ils savent que « l’erreur est humaine » et que le témoignage humain est – par définition – peu fiable.
Pour illustrer cette idée du peu de fiabilité du témoignage humain, la plupart des lecteurs de cette page auront – pendant leur enfance, et peut-même même après avec leurs propres enfants et petits enfants – joué au jeu de société appelé le « téléphone arabe » (qui, en arabe, se dit, en fait, plutôt: « téléphone cassé »). Dans ce jeu – qui requiert un certain nombre de joueurs (par exemple, de cinq à une dizaine, c’est parfait) – un message initial, chuchoté de bouche à oreille, de voisin à voisin, entre les différents joueurs, arrive à destination copieusement déformé, par comparaison avec le message initial.
Dans le détail:
« Les joueurs forment une ligne; le premier joueur arrive avec un message et le murmure à l’oreille de la deuxième personne dans la ligne. Le deuxième joueur répète le message au troisième joueur, et ainsi de suite. Quand le dernier joueur est atteint, celui-ci annonce à voix haute le message qu’il a entendu. La première personne de la liste compare ensuite le message original avec la version finale (et éventuellement avec les versions intermédiaires).
Bien que l’objectif du jeu soit de faire passer le message sans le déformer en cours de route, une partie du plaisir est que, quoi qu’il en soit, celui-ci finit généralement par être déformé. Les erreurs s’accumulent généralement dans les retouches à chaque transmission du message, de sorte que la déclaration annoncée par le dernier joueur diffère significativement de celle du premier joueur, généralement avec un effet amusant ou humoristique. » (Source: Wikipédia).
Naturellement, la bonne foi des Évangélistes n’est ici nullement en cause. Ils sont animés des meilleures intentions, et il ne sont pas {vraiment} conscients que ce que – bien des années après -, issu de leurs propres souvenirs, ils consignent par écrit (« Les paroles s’envolent (sic!), les écrits restent! ») en tant que simples rapports à l’usage des toutes premières communautés chrétiennes, sera, par la suite, pendant des siècles et même des millénaires durant (au moins deux!), dans toute la Chrétienté, considéré comme … « Parole d’Évangile » (C’est le cas de dire!)!
La raison fondamentale pour laquelle la mémoire humaine est peu fiable est généralement peu connue. Même lorsqu’il ne s’agit que de rapporter des faits, les écrits d’un être humain, ses paroles, ou, de façon générale, ce que produit son cerveau antérieur, ne sont pas exprimés sans qu’il n’y ajoute encore quelque chose d’autre, de son cru. En particulier, les témoignages de seconde main (même pas la peine de parler ici des témoignages de troisième ou de quatrième main, ou même davantage…!) ne sont jamais des preuves sur lesquelles la postérité pourrait ou devrait se baser.
Il convient d’être conscient du fait que la compréhension correcte de toutes les Paroles qui parlent d’autre chose que de ce qui se passe dans la matière grossière – donc les réalités fin-matérielles et spirituelles – n’est possible qu »avec la collaboration sans faille du cerveau pouvant être qualifié d’intuitif – donc du cervelet -. Cependant, le cervelet, même il y a deux mille ans, à l’époque terrestre de Jésus, était déjà, chez la plupart des êtres humains de la Terre – si ce n’est tous -, fort rabougri pour cause de non-utilisation et était ainsi déjà devenu notablement atrophié, de sorte qu’il n’était plus capable de fournir une activité de réception intuitive normale.
Conserver des souvenirs inaltérés, seul le cerveau d’intuition de l’être humain en est capable, donc le cerveau postérieur (appelé ainsi du fait de sa place à l’arrière de la boîte crânienne), aussi appelé (du fait – ironie de l’histoire! – de sa petite taille!) « cervelet » (ou « petit cerveau »), mais non l’intellect produit par le cerveau antérieur (appelé ainsi du fait de sa place à l’avant de la boîte crânienne) ou « grand cerveau »!
Le cervelet – ou petit cerveau est seul capable d’enregistrer et de conserver comme tels, en images et en Intuition, tous les événements et expériences vécues, de telle façon qu’ils puissent plus tard, à tout moment, exactement re-surgir, tels qu’ils étaient réellement au moment où ils se sont produits, sans être modifiés, altérés ou atténués. Les êtres humains de l’époque de Jésus – même les Disciples! – avaient, alors, déjà, avec insouciance, laissé leur cerveau postérieur tellement s’atrophier qu’il n’était plus capable de correctement enregistrer les événements de la Vie de Jésus, ainsi que Ses Paroles!

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Relevez-vous! – Reçu par André Fischer

Relevez-vous! – Reçu par André Fischer

Relevez-vous! – Texte reçu par André Fischer

Le temps des hommes ne sert qu’au mal! Ils détruisent la Terre, mutilent leur âme, étouffent leur Noyau spirituel. Ainsi diminue le nombre de ceux qui portent encore à juste titre le nom et la face d’homme.

Le genre humain est dépravé depuis longtemps, bien qu’il s’estime grand et tire gloire de la puissance de ses œuvres! Incapable de Paix et ne propageant que malheur, il a fait de la Terre un enfer, dévastant la merveilleuse planète par bêtise et cupidité.

Il faut, à présent, que vienne une nouvelle génération vouée au Bien, reliée à la Lumière. Elle devra effacer les traces du passé, oublier les noms et les œuvres qui ne furent que honte pour l’esprit.

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Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Marie-Madeleine, accompagnée d’autres femmes ayant reconnu Jésus comme le Fils de Dieu et Son Enseignement comme la Vérité, fut la première à découvrir que le Tombeau en pierre dans lequel Son Corps avait été placé par Joseph d’Arimathie, Nicodème et les autres, était … oui … vide!

L’explication permettant de comprendre pourquoi le corps de Jésus ne se trouvait plus dans son Tombeau initial se trouve dans le livre « Les Apôtres de Jésus »:

« Lorsque Joseph d’Arimathie arriva sur le lieu de supplice, le Seigneur avait rendu le dernier soupir. Bouleversés, Ses plus proches attendaient encore par petits groupes.
Les soldats de Ponce Pilate rétablissaient l’ordre parmi le peuple et le faisaient partir.
Puis, Joseph d’Arimathie fit descendre le corps du Seigneur {de la croix}. Ils le déposèrent sur le manteau étalé du prince et l’enveloppèrent dans des tissus blancs.
Les femmes de Béthanie s’étaient timidement approchées. Marie-Madeleine se trouvait là.
A la demande de Joseph d’Arimathie, le gouverneur Pilate autorisa le prince à inhumer le corps de Jésus dans un tombeau de roches.
La Nature était morte. Morts étaient les objets qu’un éclat pénétrait habituellement. Comme des enveloppes vides, les êtres humains se dirigèrent vers le Tombeau.
Les Disciples portèrent le Corps du Seigneur. Les autres suivirent. Ils le déposèrent dans le Tombeau, qu’ils scellèrent à l’aide d’une grande pierre. (…)

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Une authentique Image de Jésus?

Une authentique Image de Jésus?

Une authentique Image de Jésus?

L’Icône de la Sainte Face dans la Cathédrale de Laon

Le Mandylion

«Ô, Christ Dieu, celui qui a confiance en Toi ne périra pas.»
– Roi Abgar d’Edesse. –

« Icône serbe de la Sainte Face datant du XII-XIIIème siècle et conservée dans le transept Nord de la Cathédrale de Laon, Aisne, France. Le tableau représente la figure biblique sur un mouchoir déplié avec l’inscription en slavon « Visage du seigneur sur un linge ». L’œuvre aurait été acquise par Jacques de Troyes [NDLR: dit « Pantaléon »], archidiacre de Laon, qui deviendra pape en 1261 sous le nom de Urbain VI. Il aurait fait don de l’icône à sa sœur Sybille, abbesse du monastère cistercien de Montreuil en Thiérache. L’icône fait l’objet d’un pèlerinage, qui se perpétue lorsque l’ordre religieux déménage en 1636 à Laon. A la suite de la disparition de l’abbaye durant la Révolution française, l’icône est intégrée au trésor de la Cathédrale. Elle a été restaurée à plusieurs reprises (1931, 1982 et 1988). »

« Le Mandylion du roi Abgar {d’Edesse} est la représentation la plus authentique du Christ, parce qu‟elle a été obtenue par le contact immédiat avec le Visage de Jésus… » – Source.

Histoire du roi Abgar d’Edesse
« Selon la légende, le roi Abgar (NDLR: Abgar V), qui souffrait d’un mal incurable, aurait adressé une lettre au Christ, dont il avait appris les Miracles. Il  invitait le Christ à abandonner les Juifs indignes et à venir se fixer en Osroène. Dans la réponse qu’Il lui aurait faite, le Christ aurait promis de dépêcher, après son Ascension, un Disciple qui guérirait Abgar. Ce fut Thaddée, l’un des soixante-douze Disciples.
À noter que L. Ælius Septimius Abgar VIII (177-214) se convertit réellement au Christianisme, et dès la période sassanide, l’Osroène fut un centre important de la diffusion du Christianisme en Orient. Certains historiens font même remonter la pénétration du Christianisme en Osroène au 1er siècle. »

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Le Suaire de Turin dit Le Saint Suaire

Le Suaire de Turin dit Le Saint Suaire

Le Suaire de Turin, dit Le Saint Suaire

Le Suaire de Turin – ou Linceul de Turin – a échappé à de multiples reprises et de façon vraiment extraordinaire à la destruction. Les coïncidences sont troublantes. Découvert au Matin de Pâques à plat, gisant sur la banquette de pierre du sépulcre, par Simon-Pierre et Jean l’Évangéliste, comme si le corps de Jésus avait disparu de l’intérieur, il fut d’abord conservé à Jérusalem par les Disciples, puis emporté, probablement à Pella ou à Antioche, au début de la guerre des Juifs, vers l’an 66, lorsque les premiers Chrétiens, avertis par une Prophétie, quittèrent la Ville Sainte. Le Linceul et les autres reliques de la Passion échappèrent ainsi à la destruction par les armées de Titus en 70. Malheureusement, l’on ignore ce qu’ils devinrent ensuite durant plusieurs siècles.

Concrètement, le Suaire de Turin, dit « Le Saint Suaire », est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l’image floue (de face et de dos) d’un homme présentant des traces de blessures résultant à l’évidence d’une crucifixion. Le crucifié du Suaire abrité dans la Cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin est-Il Jésus de Nazareth? Même si, selon la « science », cela ne serait pas le cas (la datation au carbone 14 dirait que non), la conviction intime de nombreux croyants est qu’il s’agit bien du Suaire ayant, après sa descente de la croix effectuée par Joseph d’Arimathie et Nicodème, enveloppé le corps crucifié de Jésus.

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La crucifixion de Jésus

La crucifixion de Jésus

La crucifixion de Jésus

La Crucifixion (du latin «crucifixio») désigne le crucifiement de Jésus de Nazareth – considéré par les Chrétiens comme le Christ – décrit dans les Évangiles canoniques et mentionné dans les Épitres et d’autres sources anciennes. Selon le Nouveau Testament, Jésus fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate, et exécuté par le supplice de la croix avec l’inscription «INRI». «INRI» serait l’acronyme, dit «Titulus Crucis», de l’expression latine « Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm » généralement traduit par: «Jésus le Nazaréen, roi des Judéens» ou «Jésus de Nazareth, roi des Juifs».
Les épisodes de l’arrestation de Jésus, de son procès, du portement de croix et de sa crucifixion, font partie du récit de la Passion. Le passage de la crucifixion à la Résurrection de Jésus est la base même de la religion chrétienne. «Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine» déclare l’Apôtre Paul. Les tentatives de ré-ouvrir le procès de Jésus dans le but de L’innocenter – du fait de l’opposition des Juifs orthodoxes – n’ont, jusqu’ici, pas (encore) abouti.
Dans l’Évangile selon Jean, Jésus est contraint, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra – dans ce cas précis – ce que l’on va appeler la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au Golgotha (signifiant le «lieu du crâne»), le lieu de l’exécution. D’après les Évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter, à Sa place, la croix de Jésus.
La raison n’en est pas expressément donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc. Paul de Tarse cite aussi un «Rufus» dans son Épître aux Romains (Romains XVI,13).
Luc ajoute que les femmes disciples faisaient partie du cortège derrière Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’Il leur répondait par des citations (notamment du Livre d’Osée, Osée X, 8).

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L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

Dans les trois Évangiles dits – parce qu’il se ressemblent – « synoptiques » (Marc, Matthieu, Luc), Gethsémani ou Gethsémané (en grec ancien: ΓεΘσημανή, Gethsēmani, en hébreu: גת שמנים, en araméen: גת שמנא, Gat Šmānê, «le pressoir à huile») est le lieu où – après qu’Il ait célébré la Cène au Cénacle (aussi appelé – dans les Évangiles – « Chambre Haute »), avec Ses 12 Apôtres (y compris Judas Ischariot, qui va Le livrer, peu après, aux sbires à la solde du Sanhédrin), Jésus S’est rendu pour y prier juste avant son arrestation (commémorée sous le nom d’«Heure sainte»).

Le Jardin de Gethsémani sur le Mont des Oliviers, en face le Temple, était un grand domaine qui, durant les fêtes juives, abritait la foule ne sachant pas trop où se loger. Dans l’Évangile de Jean, l’épisode de la prière des Disciples de Jésus n’est pas mentionné. Il est possible que la raison pour cela soit que le quatrième (dans l’ordre chronologique!) Évangéliste, écrivant longtemps après les trois premiers et sachant ce qu’ils avaient déjà relaté, ne juge pas nécessaire de le rapporter aussi (surtout s’il n’a rien de plus à en dire) et en vient tout de suite à l’arrestation de Jésus, dans un jardin dont il ne précise le nom que plus tard, après que Jésus et trois de Ses Disciples, Pierre, Jacques, et Jean (donc, vraisemblablement  lui-même), soient allés «de l’autre côté du torrent du Cédron».
Sur la base des informations fournies par l’Évangile de Jean, la Tradition en a déduit qu’il s’agissait d’une oliveraie située au pied du Mont des Oliviers à Jérusalem, qui sera précisément identifiée au IVème siècle de l’Ère chrétienne, sous l’impulsion de Hélène, la mère de l’empereur romain Constantin Ier, et qui, aujourd’hui encore, s’appelle toujours « Gethsémani ». C’est juste à l’entrée de ce jardin qu’au bord de la route est édifiée la « Basilique des Nations ».
Selon l’Évangile de Jean, Jésus et Ses Disciples franchissent le torrent du Cédron et gagnent ce jardin où, probablement, Il était déjà venu avec Ses Disciples. Judas Iscariote, qui le sait, y conduit, quelques heures plus tard, les gardes du grand-prêtre Anne envoyés pour L’arrêter. Le rôle de Judas est de mener cette milice «munie d’épées et de bâtons», qui n’a pas vraiment besoin d’indicateur pour reconnaître Jésus, déjà bien connu de tous, mais qui devait probablement ignorer où Il se trouvait exactement à ce moment précis, ce qui leur était indispensable pour qu’ils puissent L’arrêter.

La récit reproduit ci-dessous est extrait du « Livre de Jésus, l’Amour de Dieu »:
« Après le Repas [NDLR: Il s’agit du « Dernier Repas » – Le Repas de la Cène], Jésus alla avec les Disciples, à travers la nuit tranquille, vers Gethsémani. Ils entrèrent dans le vaste jardin. Alors Jésus dit:
– « Demeurez en arrière, Je veux aller plus avant dans le jardin pour prier. Mais vous, demeurez dans Ma Proximité, Jean, Jacques et André. ».

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