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Le Fondement Spirituel de l’Art

Le Fondement Spirituel de l’Art

Le Fondement Spirituel de l’Art

Pas d’homme sans art
Chacun s’accorde généralement à reconnaître à l’art un pouvoir particulier: celui de dispenser la beauté. Tout être humain touché par une œuvre d’art parcourt, l’espace d’un instant, grâce au talent de l’artiste, un chemin qui le conduit vers le beau et qui éveille la nature supérieure de son être, son esprit. L’œuvre d’art laisse en lui une empreinte ineffaçable, un moment intense d’émotion. C’est la marque du vivant, d’un mouvement ascendant vers les sphères supérieures. On est amené à penser que nul ne peut ressentir la beauté sans en porter nécessairement en lui une parcelle, même infime. En avoir conscience jusqu’à entrer en contact avec elle, c’est prendre conscience d’un niveau plus délicat de l’existence. Grâce à sa lumineuse présence, l’art éclaire l’imagination et le cœur de l’homme et ouvre progressivement son âme à la magnificence du monde de l’esprit. Il peut en éprouver un émerveillement infini et découvrir que rien n’est plus essentiel que l’art. [NDLR: A commencer par … L’Art … de Vivre!]
L’art est le canal par lequel s’écoulent l’Amour et l’intelligence cosmiques. L’artiste les capte, les transforme selon sa nature intérieure et les diffuse. Son œuvre est réussie lorsqu’elle émeut celui qui la contemple ou l’écoute. Bouleversé, il se trouve projeté très haut dans un monde plus léger, plus riche de sensations intuitives et d’intense expressivité. Par son pouvoir mystérieux, l’art élève, redresse et éduque, offrant une direction unique à emprunter, celle de la beauté qui mène vers les sommets. Délicate légèreté de l’esprit et fine nuance de l’âme, la substance de l’art se nourrit de la rosée céleste qui rafraîchit l’être humain. Au plus haut de ce qu’on peut éprouver spirituellement, l’art est cette puissante et chaude manifestation dont les effets élèvent l’être intérieur et qui, d’un seul coup, l’embrase: il ressent que la beauté sur Terre n’existe que pour louanger l’Être suprême: Dieu. Au cours des âges, l’art a toujours su émouvoir l’homme, telle une œuvre magique et secrète qui agite puissamment son âme en quête de la Vérité. L’acte créateur de l’artiste témoigne du don qu’il a de représenter, de faire figurer, dans la matière, les splendeurs de la vie spirituelle, certes toujours teintées de ses propres expériences vécues. C’est une force qui trouble en profondeur parce qu’elle contient des valeurs éminentes dont le rôle est d’aider à la promotion du genre humain. Sans lui, il n’existerait rien de construit et de durable. L’humanité n’aurait pu évoluer spirituellement.
Dans l’introduction de son livre “Sens et Destin de l’Art” René Huygue (Éditions Flammarion) a défini le champ de vie de l’art:
«Nombreux sont ceux pour qui l’art n’est qu’un jeu, supérieur, certes, mais un jeu, un amusement; nombreux sont ceux qui ne le révèrent que par conformisme et avec un secret mépris pour son “inutilité”. Certains ne sont pas loin de le considérer comme un luxe.
Pourtant l’art est une fonction essentielle de l’homme, indispensable à l’individu comme aux sociétés et qui s’est imposé à eux comme un besoin dès les origines préhistoriques. L’art et l’homme sont indissociables. Pas d’art sans homme, mais peut-être également pas d’homme sans art. Par lui, l’homme s’exprime plus complètement, donc se comprend et se réalise mieux. Par lui, le monde devient plus intelligible et accessible, plus familier. Il est le moyen d’un perpétuel échange avec ce qui nous entoure, une sorte de respiration de l’âme assez analogue à celle, physique, dont ne peut se passer notre corps. L’être isolé ou la civilisation qui n’accèdent pas à l’art sont menacés d’une secrète asphyxie spirituelle, d’un trouble moral.».

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Une femme féminine c’est une femme en robe!

Une femme féminine c’est une femme en robe!

Une femme féminine c’est une femme … en robe!

Il y a des évidences tellement simples que plus personne n’en parle! En un tel domaine il n’y a strictement rien à prouver: Où un être humain – en particulier ici une femme -, non avec son intellect mais avec son intuition, est capable de percevoir ou de ressentir immédiatement la vérité d’une telle sentence ou bien il ou elle ne l’est pas!

S’il ou elle ne l’est pas, c’est possiblement – voire probablement – que des idéologies matérialistes mortifères – comme, par exemple, le wokisme – sont passées par là. La destruction des Vraies Valeurs de la Vie comme le rôle spécifique de la femme (dont – en dépit de son caractère sacré – la maternité n’est pas le plus important!), le foyer, la famille, etc., fait, à l’évidence, partie du nouvel ordre des barbares [page privée et protégée par un mot de passe à demander à la rédaction du site].

Certes – tout comme l’habit ne fait pas le moine – porter une robe (ou une jupe) ne suffit pas à faire une femme, mais une femme toujours en pantalon (on ne parle pas ici de circonstances exceptionnelles pouvant justifier le port occasionnel d’un pantalon) et jamais en robe montre, à l’évidence, qu’elle n’aspire pas à la féminité.

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Les arbres parlent

Les arbres parlent

Les arbres parlent

1. Introduction
1.1. Préface de Tobiasz
Nous avons commencé à écrire ce livre avec Bartosz, à mon initiative. J’ai tout simplement pensé que, puisque Bartosz dialogue avec les arbres depuis des années, nous pourrions consigner ces conversations. L’idée a beaucoup plu à Bartosz, et nous avons ensuite reçu un signe que ce projet était agréable à Dieu, et que la Lumière soutiendrait sa réalisation.
Il convient de préciser que ces dialogues sont absolument authentiques. Les arbres, ou plus précisément les esprits des arbres, ont répondu à nos diverses questions. À beaucoup de ces questions, nous connaissions déjà les réponses, mais nous étions curieux de découvrir la perspective des arbres. Ce livre montre comment les esprits des arbres perçoivent l’humanité contemporaine et leur profond désir de redevenir nos frères.
Les êtres de la nature, comme les esprits des arbres, autrefois bien connus de l’humanité, incarnent l’activité de la nature et son influence. La connaissance de ces esprits est une étape essentielle dans le développement spirituel de chaque être humain. Dès leur plus jeune âge, les enfants devraient être initiés aux forces de la nature et, par leurs expériences avec elle, acquérir un socle essentiel pour l’éveil futur de leur esprit au cours de l’adolescence. Or, comme nous le savons, il manque aujourd’hui à notre humanité ce lien…
Nous avons appris beaucoup sur leur vie, sur ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas accomplir. Ce livre contient sans doute de nombreuses informations que le lecteur ne trouvera nulle part ailleurs. Je t’invite, cher lecteur, à ce voyage, dans la forêt, et que ce livre soit comme une promenade en forêt : merveilleuse, apaisante, révélant de nouvelles vérités et offrant des aperçus profonds sur l’homme et les arbres. Cher lecteur, imprègne-toi de la bonne énergie des arbres, et que ton cœur s’ouvre à l’amour ! Bonne lecture !
1.2. Préface de Bartosz
Le livre que vous tenez entre vos mains est le fruit de l’amitié que Tobias et moi entretenons avec les arbres. Depuis des années, je dialogue avec eux, ou plutôt avec les esprits des arbres. Ce don de clairaudience, dont je suis reconnaissant envers le Créateur, m’a permis de nouer de véritables amitiés fondées sur la confiance et le soutien mutuel. Je sais pertinemment que les relations que Tobias et moi avons tissées avec nos amis arbres ont eu un impact considérable sur notre développement personnel et notre vie future. Les mots d’encouragement et les conseils que nous avons reçus de nos amis forestiers sont innombrables, et j’en suis infiniment reconnaissant.
Dans le monde moderne, l’homme a oublié le contact avec la Nature. Dans sa quête d’une vie meilleure et plus confortable, il néglige la présence d’une vie foisonnante qui l’entoure et qui se manifeste à travers les êtres de la nature. Le fait qu’il ne puisse ni les voir ni les entendre avec les sens physiques ne peut constituer une preuve incontestable de leur inexistence. Il existe des personnes capables d’entrer en contact avec ces êtres, et persister à les ignorer relève de l’entêtement et de l’étroitesse d’esprit.
Tout être humain, lorsqu’il change d’environnement — comme un nouvel emploi par exemple — doit apprendre à le connaître pour pouvoir y évoluer avec plus de liberté et d’efficacité. Pour être performant dans un nouveau travail, il doit comprendre les divers départements, savoir quelles responsabilités incombent à chacun, qui est chargé de quoi, quelles sont ses propres missions et celles des autres employés, et comment collaborer pour que ses actions contribuent au bien de l’entreprise. Il en va de même dans la Création. L’homme est censé connaître la Création, comprendre les lois qui la régissent, et partager la beauté de la vie avec les êtres qui y habitent. Ce processus graduel de connaissance apportera non seulement un accroissement de savoir, mais aussi une mobilité spirituelle accrue et plus libre, essentielle pour la maturation et l’Ascension progressive à travers les niveaux de la Création.
Je suis convaincu que ce témoignage aidera beaucoup à entrevoir une parcelle de ce qui se cache derrière le terme « êtres de la nature ». Les arbres font partie intégrante de notre quotidien. Je crois qu’après avoir lu ce livre, le lecteur ne les regardera plus de la même façon. Je crois également que cette lecture permettra non seulement de mieux comprendre les êtres évoqués, mais aussi de se rapprocher d’eux et de les aimer davantage. C’est ce que je souhaite à chacun.

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Hymne de l’enfant à son réveil

Hymne de l’enfant à son réveil

Alphonse de Lamartine

Extrait des « Harmonies poétiques et religieuses » (1830)

Ô Père qu’adore mon père!
Toi qu’on ne nomme qu’à genoux!
Toi, dont le Nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère!

On dit que ce brillant Soleil
N’est qu’un jouet de Ta puissance;
Que sous Tes pieds il se balance
Comme une lampe de vermeil.

On dit que c’est Toi qui fais naître
Les petits oiseaux dans les champs,
Et qui donne aux petits enfants
Une âme aussi pour te connaître!

On dit que c’est Toi qui produis
Les fleurs dont le jardin se pare,
Et que, sans Toi, toujours avare,
Le verger n’aurait point de fruits.

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La Frairie de la Toussaint

La Frairie de la Toussaint

La Frairie de la Toussaint c’est le nom d’un spectacle temporaire du Puy du Fou qui n’est montré qu’au moment des vacances de la Toussaint.

Comme nous l’avons déjà vu, la Toussaint est une fête religieuse catholique qui n’a pas vraiment de raison d’être, étant donné qu’en dehors de Dieu, au sens strict, personne n’est saint, pour la simple raison que la Sainteté – qui est un état de fait – ne peut pas s’acquérir, que ce soit par le mérite ou autrement.
Naturellement, cela n’empêche nullement que de nombreux êtres humains – y compris dans l’histoire de la Chrétienté catholique ou autre – aient mené une vie exemplaire.
Mais, au fait, c’est quoi une « frairie »? Bien que cela s’écrive différemment de « {con}frérie », cela a quand même un rapport. Voilà la première définition donnée par Wikipédia: « Une frairie est une subdivision de paroisse, apparue au Moyen Âge et qui a survécu jusqu’à la Révolution française. Les frairies n’existaient que par endroits dans le royaume de France, en revanche elles étaient très fréquentes dans le duché de Bretagne. ». Le mot vient bien du latin « fratria »: « fratrie ». « Frairie » serait écrite «-ai-» – et non « Frérie »  – « par réaction étymologique ».

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La vie monastique

La vie monastique

La vie monastique

Depuis des siècles s’est épanouie la vie monastique. Dans la Chrétienté beaucoup de monastères, de couvents, d’églises, d’abbayes, d’abbatiales en témoignent. Qu’est que le monachisme?
« Le monachisme est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux religieux et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde. Cela concerne les moines, au masculin, et les moniales, au féminin. Le mot vient du grec ancien monos qui signifie «solitaire» et plus particulièrement «célibataire». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le bouddhisme, le monachisme est l’un des trois refuges, particulièrement propice à la méditation qui constitue le cœur de la pratique. »
En Occident se développe principalement un Monachisme chrétien. D’un point de vue spirituel – qui est toujours le nôtre -, ce qui nous intéresse ici n’est fondamentalement pas l’histoire du Monachisme, très longue et très complexe, mais plutôt d’essayer de discerner ce en quoi la vie monastique peut – encore aujourd’hui – aider ou, au contraire, contrarier le développement d’une authentique vie spirituelle…
Ce qui est bon dans la vie monastique:
– La pratique du Silence, le Grand Secret. Au sujet du Silence l’Enseignement de Siddharta Bouddha est le suivant:
« Lorsque vous en serez arrivés à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais ce sera tel que l’Éternel vous le fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici-bas lié à l’Au-delà. Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il aura surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance! ».
– La mise en place d’une discipline de vie. Par exemple, « Devenir un Disciple du Christ exige une très grande … Discipline! ».
– La vie en communauté. Même si – du fait de l’aplatissement spirituel ambiant – une retraite passagère peut avoir sa pleine raison d’être, l’être humain n’est fondamentalement pas fait pour durablement vivre en solitaire. La vie en commun permet la révélation des défauts et le polissage mutuel. Un être humain seul peut faussement s’imaginer être dépourvu de défauts.
Les vœux religieux
Les vœux religieux sont des préceptes particuliers de la religion chrétienne. Pour devenir un meilleur Chrétien ou une meilleure Chrétienne, un Chrétien ou une Chrétienne peut, par un engagement public ou privé, s’engager à les suivre.
Les trois principaux vœux sont:
Le vœu de pauvreté
Certes, Jésus a dit: « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. ». Certes, l’attachement aux richesses matérielles terrestres n’est pas bon et peut détourner de nombreux êtres humains de leur Salut éternel, mais cela suffirait-il  pour faire de la pauvreté une vertu? La réponse est non. Le culte de la pauvreté pour elle-même peut facilement conduire à des excès comme l’ascétisme, le martyre volontaire, ou même le fanatisme religieux.
Ce que la Lumière attend des Aspirants à la Lumière ce n’est pas le complet renoncement à la richesse, aux biens matériels et aux jouissances c’est juste la maîtrise et la juste attitude vis-à-vis des biens matériels. C’est, dans l’ordre des priorités, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
Le vœu d’obéissance
Obéir, oui, mais à qui? Obéir au Pape ou au Supérieur du couvent n’est pas la même chose qu’obéir à Dieu. Or l’Apôtre Pierre a dit: « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes des Apôtres V, 29).
C’est ce qui est illustré dans le roman « Trois amours » de A.J. Cronin, où l’héroïne Lucy Moore, après avoir connu l’échec dans son amour conjugal et dans son amour maternel, soumise au vœu d’obéissance en vigueur dans son couvent, se heurtera à l’étroite rigidité intellectuelle de la vie monastique.
Le vœu de Chasteté
La Chasteté est une grande Vertu, mais elle ne se confond nullement avec l’abstinence sexuelle. Faire un vœu de Chasteté pourrait avoir du sens, si la Chasteté était correctement comprise. Faire vœu de renonciation à aimer une femme pour un religieux ou un homme pour une religieuse ne rapproche pas forcément de son Dieu. Il n’est pas demandé à l’être humain de renoncer à l’amour humain, mais juste, dans l’ordre de priorité, de placer Dieu et Sa Volonté à la première place.
A quoi sert-il, à un prêtre ou à un moine, de faire « vœu de {soi-disant} chasteté » et de renoncer à se marier avec une femme, si c’est pour ensuite tomber dans la pédophilie? La Chasteté ce n’est pas s’abstenir de relations charnelles, c’est garder le foyer de ses pensées pur.

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Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

Le péché fondamental – La superficialité

C’est peut-être un point de vue en partie subjectif, mais dans la panoplie de tous les manquements possibles il est vraisemblable que – bien que, à proprement parler, la superficialité ne soit – encore que – ni un vice ni même un péché – la superficialité constitue une sorte de « péché fondamental ». Et la nature de ce péché fondamental c’est de constamment s’abstenir d’aller au fond des choses. Ce faisant, c’est ainsi que la plus grande partie des êtres humains passent à côté de la raison fondamentale pour laquelle ils existent et sont sur Terre.
En fait, la racine profonde de la superficialité n’est autre que la paresse d’esprit, dont elle est l’une des principales manifestations. Oui, la paresse d’esprit, qui, elle, est bien l’un des sept péchés capitaux. Dans les Enseignements dispensés par l’École de L’Art de Vivre revient souvent la référence aux ravages causés par l’hyperdomination de l’intellect.
Mais il est très important de se rendre conscient du fait que l’intellect – aussi puissant puisse-t-il se montrer – ne peut jamais dominer un esprit vivant! Aussi même s’il y a lieu de déplorer la domination de l’intellect, encore bien davantage y a-t-il lieu de déplorer la paresse de l’esprit, car jamais l’intellect n’est capable de contraindre un esprit fort et conscient de lui-même! Jamais il n’aurait pu prendre le sceptre si l’esprit humain ne s’était pas montré d’une incroyable paresse! De là vient aussi la superficialité!
Une manière de rester à la surface des choses sans jamais aller jusqu’au fond, c’est, par exemple, de refuser l’échange volontaire. Si quelqu’un propose l’échange volontaire à quelqu’un d’autre qui préfère la superficialité, il suffit à ce dernier – pour demeurer dans son état de superficiel – de ne pas répondre, de faire comme s’il n’avait rien vu, lu ou entendu, et ainsi l’échange s’arrête avant même d’avoir commencé! C’est tellement facile!
Une autre manière de rester à la surface des choses c’est de se complaire dans le syndrome du spectateur. Celui qui préfère être un spectateur de la vie des autres plutôt que d’être un acteur de sa propre vie. Qui préfère être confortablement installé sur les gradins plutôt que de descendre dans l’arène prendre part au combat. Êtres humains, soyez des acteurs de votre vie et non des spectateurs!

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