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Nature, mon Amour

Nature, mon Amour

Nature, mon Amour

J’aime la Nature et je la ressens.
La Nature est le plus beau Cadeau de Dieu à Ses créatures.
Un être trop dominé par son propre intellect ne peut pas réellement «sentir la Nature».
Le Naturel est sain, le Naturel est bon, le Naturel est promoteur et édificateur. Le pourquoi de cela est que: Dans la Nature agit l’Omnisagesse Divine.
La nature, en son activité réellement naturelle, conforme aux Lois de la Nature, crée des liaisons naturelles entre les différents éléments de la matière.
Uniquement dans les liaisons naturellement créées par la Nature elle-même résident une force et une irradiation constructives.

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La Loi de la Pesanteur et le Destin

La Loi de la Pesanteur et le Destin

La Loi de la Pesanteur et le Destin

«L’on peut progresser de deux manières, vers le Haut ou vers le bas.»

«Celui qui s’élève sera abaissé, celui qui s’abaisse sera élevé.»
– Jésus –

La compréhension correcte des Paroles citées en Exergue exige une juste attitude intérieure. Elle exige de l’être humain d’avoir reconnu ce qu’est l’être humain lui-même et l’Activité provoquée dans la Création par la Loi de la Pesanteur Spirituelle.
L’être humain, comme toute « chose » dans la Création, est, en effet, un « ludion ». Un ludion, qui monte ou qui descend…
Un tel ludion est soumis à des inflexions du Destin. À chaque inflexion, sa courbe de vie, elle aussi, monte ou descend.
Le mot « ludion », de la même famille que l’adjectif « ludique », vient du latin « ludus, ludi », qui signifie « jeu ».
Le « ludion » désigne donc un jouet, qui, placé dans un milieu de densité comparable au sien, va pouvoir donner lieu à d’intéressantes observations.
Le ludion tend, toujours, en effet, sous l’effet de la Loi de la Pesanteur agissant sur lui-même comme sur le milieu – liquide ou gazeux – dans lequel il se trouve, à s’élever ou à s’abaisser jusqu’au niveau correspondant à sa propre légèreté – ou lourdeur – intérieure, niveau auquel il va se stabiliser, jusqu’à ce que se produise une modification soit de sa lourdeur ou densité propre soit de celle du milieu où il se trouve.
En réalité, cela semble un jeu ou un jouet, parce que l’être humain, apparemment ballotté par le sort, demeure fondamentalement ignorant de la grande Simplicité existant dans l’Activité de la Loi de la Pesanteur. Il l’a, certes, reconnue pour les phénomènes extérieurs dans le domaine des sciences physiques, mais pas pour sa propre vie intérieure. Et là est sa grande lacune.
En ce sens, le ludion humain a l’impression d’être lui-même un « jouet », celui du hasard, et cela est faux. Car s’il est totalement vrai que l’être humain est un ludion, il n’est pas, pour autant, un jouet, car tout son destin obéit à des Lois rigoureuses.
Pour cette fois, nous voulons seulement considérer les effets de la Loi la plus fondamentale de la Création, la Loi de la Pesanteur.

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Avoir raison, agir juste [1] – Par Lucien Siffrid

Avoir raison, agir juste [1] – Par Lucien Siffrid

Avoir raison, agir juste
Par Lucien Siffrid

L’effondrement actuel de l’histoire de l’humanité est le fruit de la pensée humaine! Mais puisque l’Évolution et l’Édification reposent dans la Volonté de Dieu, au point de départ, la pensée humaine doit être fondée sur une erreur funeste. Sinon, en effet, le fruit ne pourrait pas être l’effondrement total.
Cette erreur fondamentale est la déformation à la base de toute pensée humaine. Les êtres humains ne sont plus capables de s’adapter dans le grand Devenir en recevant dans l’Humilité, de s’incliner joyeusement en œuvrant au point de départ de toute existence! L’être humain ne veut que combattre, il veut contraindre la Nature. Il se considère comme le point de départ de toute connaissance!
Pour cette raison, toutes les pensées, les paroles et les actes de l’homme qui ne vibrent pas dans la Volonté de Dieu, qui n’irradient pas la Force convaincante de l’Origine Unique en Dieu, portent le sceau de la fausseté et conduisent vers le bas.
* * *
Plusieurs personnes de connaissance sont cordialement assises ensemble et s’entretiennent sur le thème très prisé de l’automobile. Chacun apporte quelque chose de nouveau, connaît une amélioration manifeste à propos de cet intéressant domaine.
Chacun dame le pion à son voisin, le bat avec des connaissances spécialisées sur le sujet encore plus grandes, jusqu’à ce que celui-ci déballe de ses expériences les effets les plus nouveaux. Et cela continue ainsi de suite.
Un tel savoir émerveillerait un profane. Le théâtre de cette conversation animée est un local dans une grande ville, dans lequel, entre autres, circulent aussi des grands du sport international.
A une table voisine est assis, anonyme, un très important spécialiste de l’automobile. Il suit avec un intérêt soutenu les propos apparemment dus à des hommes de métier des amateurs de l’automobile. Il serait volontiers intervenu pour montrer que les suppositions émises excèdent de très loin le royaume du vraisemblable et trahissent une grande méconnaissance en la matière. Cependant, il se tient à l’écart, car il a décidé d’observer jusqu’à quel point la prétention à vouloir-mieux-savoir peut croître chez de tels gens inexpérimentés.
Une seule phrase aurait suffi pour attirer l’attention sur lui, une phrase par laquelle la «surenchère» mutuelle aurait trouvé une fin.

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«Si je n’ai pas l’Amour…» – Par Paul de Tarse

«Si je n’ai pas l’Amour…» – Par Paul de Tarse

«Si je n’ai pas l’Amour…»

« Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, si je n’ai pas l’Amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
Et quand j’aurais le Don de Prophétie, la science de tous les Mystères et toute la Connaissance, quand j’aurais même toute la Foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien.
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’Amour, cela ne me sert de rien.
L’Amour est patient, il est plein de Bonté; l’Amour n’est point envieux; l’Amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la Vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’Amour ne périt jamais. Les Prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

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«Qu’est-ce que la Religion?»  Par Léon Tolstoï

«Qu’est-ce que la Religion?» Par Léon Tolstoï

«Qu’est-ce que la Religion?»

Par Léon Tolstoï

« La Religion n’est pas une croyance établie une fois pour toutes, une croyance aux phénomènes surnaturels qui soi-disant se produisirent autrefois, ni la croyance à la nécessité de certaines prières et de certains rites. Elle n’est pas non plus, comme le pensent les savants, le reste des superstitions et de l’ignorance antiques qu’il n’est dans notre temps d’aucune nécessité d’adapter dans la vie.

La Religion c’est le rapport de l’Homme envers la Vie éternelle, envers Dieu, rapport établi en accord avec la raison et la science contemporaine et qui seul pousse l’humanité en avant vers le But qui lui est assigné.

« L’âme humaine, c’est la Lampe de Dieu », dit une sage expression hébraïque. L’homme est un animal faible, misérable tant que dans son âme ne brûle pas la Lumière de Dieu. Et quand cette Lumière s’enflamme (et elle ne s’enflamme que dans l’âme éclairée par la Religion) l’homme devient l’être le plus puissant au monde. Et il n’en peut être autrement, parce qu’alors, ce n’est plus sa force qui agit en lui, mais Celle de Dieu.

Voila ce qu’est la Religion et en quoi consiste son essence. »

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Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Beaucoup, vraiment  beaucoup, à vrai dire «beaucoup trop» a déjà été écrit et dit concernant la nécessité de travailler sur nous-mêmes, concernant «le combat avec nous-mêmes». Ceci n’est pas dit pour signifier que le Travail sur nous-mêmes est superflu et inutile, car une telle idée serait fausse. Mais les discussions fréquentes sur ce sujet permettent au doute justifié de surgir selon que nous le considérons aussi honnêtement que nous pensons le faire, particulièrement si nous jetons un œil sur notre entourage à l’occasion de ce défi.
Même lorsque nous parlons de notre propre culpabilité – «mea culpa, mea maxima culpa» – il ne s’agit, dans de nombreux cas, que de bavardage creux. Nous souhaitons montrer aux autres la manière rigoureuse avec laquelle nous travaillons sur nous-mêmes; ou bien nous voulons nous rassurer et renforcer la conviction d’être sur le bon Chemin en train de conquérir une quelconque vertu humaine.
Écrire et parler du Travail sur soi n’est pas une mauvaise chose, car cela peut aider et nous faire du Bien si c’est fait de la bonne manière. Cela peut aider à voir plus clair et à reconnaître. Il y a cependant un grand danger: que l’intellect prenne les choses en main, forme les concepts et tire les conclusions finales. Dans ce cas, tout espoir de Travail sur soi réussi est vraiment, dès le départ, perdu.
Afin de saisir pourquoi le chemin de la reconnaissance intellectuelle est stérile et vain, il faut que nous comprenions que le Travail sur soi demande, en premier lieu, un combat avec ce même intellect, afin de briser sa domination. De notre plein gré, par nos propres décisions, nous avons succombé à l’intellect dans tous les domaines de l’existence depuis des siècles et des milliers d’années. Et c’est à cette tâche que nous devons faire face. S’y atteler au moyen de l’intellect serait équivalent à exorciser le diable avec Belzébuth, en d’autres termes, aucun but ne serait jamais ainsi atteint.
La solution du problème ne vient pas en édifiant en soi un schéma de pensée basé sur l’intellect et en s’imaginant être bien protégé à l’intérieur. Nous devons plutôt nous plonger dans la perception intuitive, dans le Royaume de l’âme et le Monde de l’esprit. De cette façon seulement nous réussissons à rompre la domination de l’intellect et à nous libérer de notre asservissement. Ainsi seulement pouvons-nous travailler sur nous-mêmes avec succès et devenir de vrais êtres humains.

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Fausses expressions

Fausses expressions

Fausses expressions

Des expressions fausses, dues à la fausse pensée, le langage courant en est rempli; l’on pourrait, avec elles, sans risque de manquer de matière, faire un énorme dictionnaire des faussetés, voire même une encyclopédie. C’est pourquoi – étant donné qu’il y en a tellement – nous n’évoquerons ici que quelques exemples. Chaque lecteur pourra lui-même en trouver de nombreuses autres…
« Couple homosexuel »: Bien que devenue en quelques années extrêmement répandue (ce qui n’en est que plus triste!), expression complètement aberrante! Un couple ne peut être que l’union d’un homme et d’une femme. Deux hommes ou deux femmes ensemble cela ne fait pas un couple (assemblage d’éléments différents) mais une paire (assemblage d’éléments identiques)!
« Croire que ce que l’on voit »: « Moi, je ne crois que ce que je vois! ». Pourtant, même sur le plan purement gros-matériel, l’œil humain ne peut percevoir qu’une gamme d’ondes tout à fait limitée. La réalité de ce qui existe est infiniment plus vaste que ce qu’il est possible d’en voir. C’est déjà ce que permet de voir, vers l’infiniment petit, un microscope, une simple loupe, ou, vers l’infiniment grand, des jumelles, un télescope, etc.
« Donner la vie »: Les parents – notamment la mère – donneraient la vie ». Naturellement, cette expression est complètement fausse. Un être humain, qui n’est déjà pas l’auteur de sa propre vie et qui n’est même pas capable de créer ne serait-ce qu’un grain de sable, serait capable de créer une autre vie!?! Basées sur la complète ignorance de la réalité, la prétention et la présomption qui s’expriment dans une telle conception sont à peine croyables! Concourir par la procréation à ce que l’entéallité (même le développement du petit corps physique ce n’est pas les êtres humains qui le font!) puisse façonner une enveloppe purement gros-matérielle pour une âme, depuis longtemps déjà existante, en passe de s’incarner n’est nullement « donner la vie »! Seul Dieu – Qui Lui-même est la Vie, la Lumière, la Force! – donne la vie!
« Droit à l’enfant »: Femme ou homme, l’être humain n’a individuellement aucun droit de ce genre. Dans des conditions normales de fécondité la venue d’un enfant ne peut être que la conséquence naturelle de l’amour entre homme et femme. Même dans le cas de l’adoption, l’arrivée d’un enfant dans un foyer ou une famille ne peut qu’être que la conséquence de l’amour existant dans un couple (homme + femme).
« Faire l’amour »: L’amour ne se fait pas! Avoir une relation sexuelle n’est pas du tout la même chose qu’aimer, puisque l’Amour véritable est uniquement spirituel et animique et nullement physique! Tout au plus est-il possible, lorsqu’un homme aime une femme ou qu’une femme aime un homme, de lui exprimer, de façon parallèle, aussi terrestrement cet amour de l’âme, au cours d’une union corporelle.

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Vivre Libre sans démons ni fantômes

Vivre Libre sans démons ni fantômes

Vivre Libre sans démons ni fantômes

« Si vous pardonnez aux êtres humains leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera à vous aussi ! »
– Jésus (Matthieu VI, 14) –

«Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.»
– «Notre Père» (Donné par Jésus) –

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde. »
– Jésus – Béatitudes – Sermon sur la Montagne –

«L’Amour endure tout, l’Amour supporte tout, l’Amour pardonne tout».
– Apôtre Paul – Épitre aux Corinthiens –

Une démarche d’Humilité.
«Connais-Toi Toi-même!». Cette Maxime inscrite au fronton du Temple de Delphes, dans la Grèce antique, conserve sa pleine actualité.
C’est souvent une démarche bien amère, surtout pour celui qui aimerait se croire ou se montrer différent – mieux – que ce qu’il est en réalité.
Différents rituels dans diverses religions invitent les pratiquants de ces religions à se reconnaître comme pêcheurs. Il y a là assurément un chemin qui mérite d’être parcouru, ce qui, malheureusement, en réalité, dans le formalisme de la plupart des pratiques religieuses traditionnelles, ne se fait pas souvent.
L’on peut s’illusionner soi-même, l’on peut illusionner les autres, un certain temps, mais l’on ne peut pas illusionner son Dieu. Un jour, chacun doit fatalement se reconnaître comme il est, et, assurément, pour lui le premier, le plus tôt sera toujours le mieux.

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« Ad majorem Dei Gloriam! »

« Ad majorem Dei Gloriam! »

A la plus grande Gloire de Dieu

Toutes les actions des êtres humains – lesquels sont tous des créatures et rien d’autre! – ne devraient avoir que cet objectif: être accomplies pour la plus grande Gloire de Dieu et rien d’autre! D’une part, ce n’est que Justice (« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu! ») et d’autre part, c’est aussi le Secret du vrai Bonheur.
En effet, l’être humain a impérativement besoin de comprendre le rapport étroit existant entre lui et ce qui se trouve autour de lui. Et ceci ne peut exister que s’il a d’abord reconnu Dieu. La reconnaissance de Dieu – qui n’est donc pas facultative – ne peut se faire ni par l’intellect ni par le sentiment, qui ne sont – tous les deux – que des produits du corps terrestre.
Une telle reconnaissance ne peut être que le fait de l’Intuition spirituelle de l’être humain, pour autant qu’il soit encore capable de l’activer. L’intuition, la seule faculté de ressentir qui continue à exister après la mort du corps, c’est-à-dire, en fait, l’âme hors du corps.
Malheureusement, l’être humain est, pour ce qui est de son Évolution spirituelle, demeuré si loin en arrière qu’il ne peut même pas réellement activer ses facultés spirituelles, tellement celles-ci – faute d’être utilisées – sont présentement lamentablement et tristement atrophiées.
Beaucoup d’êtres soi-disant humains se présentent, sur Terre, aujourd’hui, comme athées. Cela veut clairement dire qu’ils veulent vivre sans Dieu, alors que, en tant que leur divin Père, c’est Lui Qui les a créés! Pauvres fous! C’est encore plus ridicule qu’un enfant qui dirait à son père qu’il n’a rien à voir avec lui ou même qu’un nourrisson qui refuserait le lait de sa mère en prétendant qu’il n’en a pas besoin!
L’être humain n’est tout de même pas l’auteur de sa propre vie! Comment lui est-il possible de nier – ou même de renier – Celui Qui lui a donné sa vie? Comment est-il possible de se monter aussi ingrat et peu reconnaissant? Comment est-il possible de pouvoir s’imaginer ignorer le mode d’emploi de la créature que sont les Lois de la Création établies par le Créateur de tout?
Ne sait-il pas (comme Jacques Lebreton, aveugle et amputé des deux mains) que la pire des infirmités c’est d’être amputé … de Dieu?

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Le péché héréditaire

Le péché héréditaire

Le péché héréditaire.
«Toute théorie est grise, mais l’Arbre de la Vie est vert et florissant.»
– Johann Wolfgang von Goethe –
Qu’est-ce que le péché héréditaire?
Le péché héréditaire, c’est le péché dit originel. Ceci n’est pas qualifié de «mystère» par l’église, et pourtant il y a là une immense énigme qui n’a pu enfin être clairement résolue qu’à notre époque. C’est la solution de cette énigme que nous voudrions en ce chapitre faire connaître à ceux de nos lecteurs qui ne se satisfont pas de l’enseignement de l’église à ce sujet.
Rappel de la doctrine traditionnelle
Adam et Eve, nos premiers parents, ont péché peu après que Dieu les ait créés «bons et intelligents» et, qui plus est, «saints et heureux». Avant le péché, ils ne connaissaient pas la douleur, ils ne devaient jamais mourir et le péché ne les attirait pas. Ils avaient deux vies: la «naturelle» et la «surnaturelle». L’obéissance à Dieu leur garantissait sainteté et bonheur.
Mais Adam et Eve ne sont pas restés soumis à Dieu, mais trompés par le «démon», ils désobéirent. Par cette désobéissance, Adam et Eve perdirent la vie «surnaturelle» qui devait les conduire au Ciel: ils furent condamnés à la souffrance et à la mort et ils se sentirent désormais attirés par le péché.
La catastrophe dans cette histoire, c’est que le péché commis par Adam et Eve se serait transmis à tous leurs descendants «qui naissent tous privés de la Grâce et sont soumis aux mêmes misères qu’eux». Toutefois, il y aurait une exception à cet état de chose, c’est le cas de Marie de Nazareth «conçue sans péché» parce qu’elle était la mère du Fils de Dieu. Cette croyance a donné lieu à une fête particulière, celle de l’«Immaculée Conception» célébrée le 8 Décembre de chaque année.
Commentaire de cette doctrine:
Le point de départ de la notion de péché originel, c’est le récit de la chute narré dans le chapitre III de la Genèse. Il est donc certain qu’il s’est bien passé quelque chose de grave dans les premiers temps de la vie humaine dans le monde de matière physique, lorsque les premiers germes d’esprits humains s’y sont incarnés au début de l’évolution dans les corps physiques. Usant et abusant de son libre vouloir, l’esprit humain a manifestement suivi une direction différente de celle  qui était prévue par son Créateur.
Tout croyant dans la Bible peut facilement concevoir qu’aux premiers jours de la vie, sur la première planète où s’incarnèrent nos lointains ancêtres, l’existence devait être plutôt idyllique. Nous acquiesçons donc aux qualificatifs de «bons et heureux» concernant Adam et ève, car pour faire le mot «bonheur» il faut le mot «bon» et le mot «heureux», n’est-ce-pas? Le mot «Saint», quant à lui, devrait être réservé au Créateur. Il n’y a qu’accolé à Son Saint Nom qu’il sonne parfaitement juste.

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