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Moralité et comportement

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Le Copeau et la Poutre

Le Copeau et la Poutre

Le Copeau et la Poutre

Tout est dit dans ces quelques mots:

 « Quand je parle de Toi, c’est en fait de moi que je parle ».

Ou encore dans cette maxime de Paul Valéry:
 « Tout ce que Tu dis parle de Toi, surtout quand Tu parles d’autrui! ».

Ou encore dans ce vers de Victor Hugo:
 « Insensé qui croit que je ne suis pas Toi! ».

Les critiques que l’on reçoit d’autrui (aussi bien négatives que positives) ne nous renseignent que bien peu sur nous-mêmes, mais beaucoup plus sur celui ou celle qui émet ces critiques. Car il est on ne peut plus vrai que nous sommes tous les reflets ou les miroirs les uns des autres, et que ce que nous percevons chez autrui – aussi bien les défauts que les qualités – ne nous sont perceptibles que parce que nous en possédons au moins les germes en nous-mêmes!!!

C’est là un principe ancré dans la Loi Universelle d’Attraction du Genre Semblable.

«Nous sommes tous les miroirs les uns des autres!…»: Chaque fois que vous vivez une situation qui vous dérange (colère, peur, etc.), repensez à la Parabole du Copeau et de la Poutre. Elle vous ramène à vous-mêmes et à réaliser pourquoi cette situation vous contrarie et vous fait peut-être vivre des émotions peu agréables.

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Le grand Secret – Plus jamais victime – Être responsable de sa vie à 100%

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«L’être humain dort dans le lit qu’il s’est lui-même fait.»

«Si Tu savais le Don de Dieu…»

«C’est comme cela que je veux être»

«Tout est Grâce»

La «victimite» est une maladie très répandue. L’on s’en prend à « tout le monde » de ce qui nous arrive, allant parfois même jusqu’au blasphème en incriminant jusqu’au Créateur.

Description des symptômes: Combien de fois nous sentons-nous comme une victime de quelque chose – frustrés de voir que nous ne pouvons pas contrôler le déroulement de nos vies en raison de circonstances adverses, peut-être même se mettre à bouder ou se renfrogner ou même à bougonner à  cause de ce quelqu’un d’autre a dit ou fait pour nous, ou, au contraire, de notre point de vue, négligé de le faire? Combien de fois avons-nous choisi de voir notre verre à  moitié vide plutôt que de le voir à  moitié plein?

Combien d’entre nous blâment les autres, comme leurs parents, leurs frères et sœurs ou leurs enseignants, ou même leurs amis, pour avoir, de leur point de vue, rendu leurs vies misérables? Combien d’entre nous blâment le gouvernement de leur pays pour être responsable de la destruction de l’économie et des moyens de subsistance? Combien d’entre nous, même, blâment le temps qu’il fait, lorsque nous avons une « mauvaise » journée – jugée «trop chaude» ou, au contraire, «trop froide», «trop sèche» ou, au contraire, «trop humide»?

Il semble, dans notre vie, que nous ayons tellement à  nous plaindre, et si peu à  être reconnaissants pour tout ce qui nous est donné. Toutefois, lorsque la maladie frappe ou qu’une catastrophe survient, nous pouvons soudainement nous souvenir qu’il y a beaucoup plus de raisons d’être reconnaissants qu’il n’y a des raisons de se plaindre. Pourtant, comme le dit le proverbe: « Si Tu voulais remercier Dieu pour toutes les Bontés qu’Il Te donne, il ne Te resterait plus de temps pour te plaindre »!

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La victimite, la fatalité et la révolte

La victimite, la fatalité et la révolte

La victimite, la fatalité et la révolte

Trois maladies très répandues

La « victimite » et la fatalité sont deux maladies sœurs très répandues. La victimite est la {fausse} croyance que l’on peut être victime d’une quelconque injustice; la fatalité est la {fausse} croyance que l’on ne peut rien – ou seulement très peu – à son destin: « Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne » dit Oreste dans l' »Andromaque » du célèbre dramaturge français Jean Racine.
De la victimite à la révolte aveugle – laquelle est une troisième maladie faisant un triplé avec les deux premières -, il n’y a pas loin. Par exemple, la personne malade pense qu’elle est malade à cause de la fatalité ou à cause des autres. Jamais elle ne pensera être malade à cause d’elle-même; toujours c’est la faute à la génétique, à ses parents, aux microbes, à l’environnement, à la nourriture, à la malchance, aux autres, etc.
Elle ne voit pas la Grâce qui, pour le réveil de l’esprit, réside dans la maladie (lui permettant d’entendre ce que le « mal-a-dit ») et la souffrance, mais, trop souvent, par obstination, s’enfonce encore davantage dans l’erreur, ce qui, bien évidemment, à un degré encore plus élevé, lui occasionnera encore de nouveaux maux et de nouvelles souffrances.

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Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dîtes…

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dîtes…

La Puissance des Mots écrits, dits ou seulement pensés

« Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dîtes! »

Tout le monde sait que Victor Hugo fut un extraordinaire visionnaire et un virtuose merveilleux dans l’art de mettre en valeur la fantastique puissance des mots. C’est sans doute parce que, de nos grands écrivains classiques, il fut l’un de ceux qui perçurent le mieux l’immense pouvoir de la parole humaine. Le poème «Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dîtes…» en est une surprenante illustration. Que le lecteur, après avoir lu et médité ce poème de Victor Hugo, reconnaisse que, par moments, ce poète témoigne d’une haute Inspiration…

« Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dîtes!
Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil! Et ne m’objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.

Écoutez bien ceci: Tête à tête, en pantoufles,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l’oreille au plus mystérieux
De vos amis de cœur, ou, si vous aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d’une cave, à trente lieues sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.

Ce mot que vous croyez qu’on n’a pas entendu,
Que vous disiez si bas, dans un lieu sourd et sombre,
Court, à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre;
Tenez, il est dehors! Il connaît son chemin;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle;
Au besoin, il prendrait des ailes comme l’aigle!
Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera;
Il suit le quai, franchit la place et cetera,
Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.

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Une pollution que l’on ignore…

Une pollution que l’on ignore…

Une pollution que l’on ignore…

Lorsque les plages sont polluées…

Sur les plages, l’été, à juste titre, souvent, de nombreux estivants se plaignent de la pollution envahissant le rivage: déchets en matière plastique, emballages divers, débris variés, canettes de bière, algues vertes, etc.
Sévissant aussi sur ces mêmes plages, il est, toutefois, une pollution invisible, dont quasiment personne ne se plaint, mais qui, en réalité, est bien plus polluante que toute la pollution gros-matérielle constatable dans la matière grossière lourde: C’est la pollution de matière grossière fine qui entoure tous les corps quasi-nus – en particulier les corps féminins – confortablement installés sur ces plages.
Comment naît cette pollution?
Au début du XXème siècle le niveau moral des populations occidentales était déjà tombé bien bas. Mais, au cours du XXème siècle la moralité s’est encore bien plus considérablement dégradée. Ce qui est stupéfiant c’est de voir avec quelle énorme vitesse le clair regard pour distinguer la moralité de l’immoralité s’est troublé, comment la faculté de jugement et de discernement s’est perdue, et comment la capacité de compréhension, en cela, s’est complètement métamorphosée, de sorte que beaucoup de ce qui, encore peu auparavant, aurait déclenché dégoût et mépris, est maintenant très rapidement accepté – voire même approuvé – comme étant quelque chose de tout à fait naturel et normal, et que cela n’étonne (quasiment) plus personne.
A ce sujet Augustin d’Hippone a écrit:
 «A force de tout voir on finit par tout supporter…
  A force de tout supporter on finit par tout tolérer…
A force de tout tolérer on finit par tout accepter…
A force de tout accepter on finit par tout approuver!».
Si nous regardons autour de nous, si nous considérons les lectures, les danses, l’habillement, nous voyons que les êtres humains de l’époque actuelle, encore plus que cela n’est, auparavant, jamais arrivé, se sont efforcés, par le renversement de toutes les barrières entre les deux sexes, de systématiquement troubler la pureté de l’Intuition. C’est un véritable déferlement d’impudicité.

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L’Essence de l’Enseignement de Siddharta Bouddha

L’Essence de l’Enseignement de Siddharta Bouddha

L’Essence de l’Enseignement de Siddharta Bouddha

Sur la Montagne de l’Éternel, Siddharta Bouddha  avait fondé une École. Pour celle-ci il promulgua des Lois:

Les Lois de l’École
Ces Lois devaient valoir pour tous les Adhérents. Pour l’École, il en instaura encore spécialement:
– «Ne buvez pas de boissons enivrantes. Elles vous rendent idiots et vous conduisent au péché.
– Vivez chastement et de façon disciplinée. Baignez-vous tous les jours et soignez votre corps par remerciement envers Celui qui vous l’a donné.
– Ne mentez pas. {Si vous mentez,} c’est méprisable et {cela} vous rabaisse, vous ainsi que celui auquel vous mentez. Nous sommes tous dignes de dire la Vérité. Ne mentez pas non plus en action en agissant autrement que ce que vous pensez et ressentez.
– Que personne ne prenne à l’autre ce qui est sien.»

Lorsque Siddharta eut donné ces Lois, il demanda à tous s’ils voulaient les reconnaître.
Une joyeuse promesse lui répondit.
Maintenant, il était, à  proprement parler, prévu que les élèves avec leurs Enseignants devaient se rendre dans l’une des grandes salles de l’école pour y entendre ce que Siddharta avait à leur dire. Mais, puisque tant d’invités étaient venus et qu’en outre tous les autres Appartenants à la Colonie avaient prié de pouvoir aussi l’écouter, l’on demeura, à l’air libre, sur la place, d’autant plus que le Soleil ne brûlait pas encore trop.

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Avoir raison, agir juste [1] – Par Lucien Siffrid

Avoir raison, agir juste [1] – Par Lucien Siffrid

Avoir raison, agir juste
Par Lucien Siffrid

L’effondrement actuel de l’histoire de l’humanité est le fruit de la pensée humaine! Mais puisque l’Évolution et l’Édification reposent dans la Volonté de Dieu, au point de départ, la pensée humaine doit être fondée sur une erreur funeste. Sinon, en effet, le fruit ne pourrait pas être l’effondrement total.
Cette erreur fondamentale est la déformation à la base de toute pensée humaine. Les êtres humains ne sont plus capables de s’adapter dans le grand Devenir en recevant dans l’Humilité, de s’incliner joyeusement en œuvrant au point de départ de toute existence! L’être humain ne veut que combattre, il veut contraindre la Nature. Il se considère comme le point de départ de toute connaissance!
Pour cette raison, toutes les pensées, les paroles et les actes de l’homme qui ne vibrent pas dans la Volonté de Dieu, qui n’irradient pas la Force convaincante de l’Origine Unique en Dieu, portent le sceau de la fausseté et conduisent vers le bas.
* * *
Plusieurs personnes de connaissance sont cordialement assises ensemble et s’entretiennent sur le thème très prisé de l’automobile. Chacun apporte quelque chose de nouveau, connaît une amélioration manifeste à propos de cet intéressant domaine.
Chacun dame le pion à son voisin, le bat avec des connaissances spécialisées sur le sujet encore plus grandes, jusqu’à ce que celui-ci déballe de ses expériences les effets les plus nouveaux. Et cela continue ainsi de suite.
Un tel savoir émerveillerait un profane. Le théâtre de cette conversation animée est un local dans une grande ville, dans lequel, entre autres, circulent aussi des grands du sport international.
A une table voisine est assis, anonyme, un très important spécialiste de l’automobile. Il suit avec un intérêt soutenu les propos apparemment dus à des hommes de métier des amateurs de l’automobile. Il serait volontiers intervenu pour montrer que les suppositions émises excèdent de très loin le royaume du vraisemblable et trahissent une grande méconnaissance en la matière. Cependant, il se tient à l’écart, car il a décidé d’observer jusqu’à quel point la prétention à vouloir-mieux-savoir peut croître chez de tels gens inexpérimentés.
Une seule phrase aurait suffi pour attirer l’attention sur lui, une phrase par laquelle la «surenchère» mutuelle aurait trouvé une fin.

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Le Devoir d’Examiner

Le Devoir d’Examiner

Le Devoir d’Examiner

Un grand écrivain classique français (Blaise Pascal) a dit, avec justesse que l’être humain se doit d’être, face à l’expérience de la vie, comme une « cire vierge ». Il entendait par là qu’il doit être capable d’accueillir le Neuf sans prévention, afin de pouvoir réellement l’expérimenter en lui-même.
Une telle attitude ne signifie pas aveuglément tout « gober » sans faire preuve de discernement; elle signifie, sans faire de barrière avec le mental, tout accueillir en soi, exactement comme le fait un enfant, avec naturel et spontanéité, de sorte à pouvoir l’expérimenter à l’intérieur.
La justesse d’une assertion ne peut, en effet, pas être reconnue avec l’intellect (le mental) mais seulement avec l’intériorité de l’être, avec la voix intérieure, l’intuition, qui est le mode d’expression de l’esprit dans l’être humain.
Si, à cause de la présomption, dans l’illusion de déjà savoir, l’intellect – ou le mental – fait, d’emblée, barrage ou obstacle à la pénétration d’une idée nouvelle à l’intérieur de l’être, alors cette idée nouvelle est aussitôt écartée ou repoussée, avant même que l’esprit – c’est-à-dire l’être réel – ait eu la possibilité de faire l’expérience de cette assertion.
Or sachant que seul l’esprit – telle une ardente Flamme – est capable de reconnaître la Vérité, que se passe-t-il si l’intellect fait écran et empêche les in-formations de pénétrer à l’intérieur?
En dépit de cette nécessité d’ouverture la reconnaissance de la Vérité n’en est pas moins extrêmement rapide, car l’Intuition soupèse à la vitesse de l’éclair. C’est, au contraire, les pénibles et laborieuses approches intellectuelles qui sont grandement compliquées et dévoreuses de temps.

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Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Travail sur soi – Par Lucien Siffrid

Beaucoup, vraiment  beaucoup, à vrai dire «beaucoup trop» a déjà été écrit et dit concernant la nécessité de travailler sur nous-mêmes, concernant «le combat avec nous-mêmes». Ceci n’est pas dit pour signifier que le Travail sur nous-mêmes est superflu et inutile, car une telle idée serait fausse. Mais les discussions fréquentes sur ce sujet permettent au doute justifié de surgir selon que nous le considérons aussi honnêtement que nous pensons le faire, particulièrement si nous jetons un œil sur notre entourage à l’occasion de ce défi.
Même lorsque nous parlons de notre propre culpabilité – «mea culpa, mea maxima culpa» – il ne s’agit, dans de nombreux cas, que de bavardage creux. Nous souhaitons montrer aux autres la manière rigoureuse avec laquelle nous travaillons sur nous-mêmes; ou bien nous voulons nous rassurer et renforcer la conviction d’être sur le bon Chemin en train de conquérir une quelconque vertu humaine.
Écrire et parler du Travail sur soi n’est pas une mauvaise chose, car cela peut aider et nous faire du Bien si c’est fait de la bonne manière. Cela peut aider à voir plus clair et à reconnaître. Il y a cependant un grand danger: que l’intellect prenne les choses en main, forme les concepts et tire les conclusions finales. Dans ce cas, tout espoir de Travail sur soi réussi est vraiment, dès le départ, perdu.
Afin de saisir pourquoi le chemin de la reconnaissance intellectuelle est stérile et vain, il faut que nous comprenions que le Travail sur soi demande, en premier lieu, un combat avec ce même intellect, afin de briser sa domination. De notre plein gré, par nos propres décisions, nous avons succombé à l’intellect dans tous les domaines de l’existence depuis des siècles et des milliers d’années. Et c’est à cette tâche que nous devons faire face. S’y atteler au moyen de l’intellect serait équivalent à exorciser le diable avec Belzébuth, en d’autres termes, aucun but ne serait jamais ainsi atteint.
La solution du problème ne vient pas en édifiant en soi un schéma de pensée basé sur l’intellect et en s’imaginant être bien protégé à l’intérieur. Nous devons plutôt nous plonger dans la perception intuitive, dans le Royaume de l’âme et le Monde de l’esprit. De cette façon seulement nous réussissons à rompre la domination de l’intellect et à nous libérer de notre asservissement. Ainsi seulement pouvons-nous travailler sur nous-mêmes avec succès et devenir de vrais êtres humains.

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La Sélection naturelle – Par Jean Choisel

La Sélection naturelle – Par Jean Choisel

La Sélection naturelle

La grande crise de notre civilisation (dont nous avons jusqu’à présent observé les principales manifestations), et la mutation progressive dans les conceptions et les modes de vie que cette crise commence à provoquer aujourd’hui (mutation que nous allons désormais étudier au cours de ce second cycle de conférences) s’inscrivent toutes les deux dans le cadre d’un vaste phénomène naturel d’évolution planétaire, qui s’accomplit progressivement sous nos yeux.
Lorsque se produisent certains grands phénomènes naturels, comme des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques, par exemple, il arrive souvent que ces phénomènes soient précédés de diverses manifestations préliminaires, telles que des secousses sismiques de faible amplitude, des grondements souterrains, des éclairs, des perturbations du champ magnétique local, etc. La durée et l’intensité de ces phénomènes préliminaires sont très variables. L’intensité peut en être faible, voire imperceptible à nos sens, comme elle peut aussi être de courte durée et de forte intensité. Mais, après cette période avertisseuse, le phénomène se déclenche souvent brutalement, bouleversant complètement l’équilibre ancien pour le remplacer par un nouvel équilibre.
Dans la succession des phases de tout phénomène évolutif naturel, il se produit donc des mutations brusques. Mais ces changements brusques sont presque toujours préalablement préparés et annoncés par des transformations qui, de lentes et imperceptibles qu’elles sont au début, s’accélèrent progressivement et croissent en importance jusqu’à un point de rupture où l’ordre ancien est brusquement et entièrement remplacé par un ordre nouveau.
Il en va exactement de même pour le grand phénomène de mutation de notre civilisation, tel qu’il s’effectue présentement sous nos yeux. Cependant, afin de mieux distinguer la manière dont s’accomplissent les grands processus évolutifs naturels, sans doute conviendrait-il de les considérer à partir d’une échelle d’observation qui nous soit humainement plus proche. Aussi, pour bien comprendre de quelle façon la nature cherche en toutes circonstances à promouvoir l’évolution générale en maintenant entre les règnes vivants ces subtils et rigoureux équilibres biologiques que l’on nomme les équilibres naturels, il nous faut commencer par les observer in vivo.

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