Ecole de l'art de vivre

Le Copeau et la Poutre

par | 15 Jan 2024 | Enseignements Spirituels, Moralité et comportement | 1 commentaire

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Le Copeau et la Poutre

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Tout est dit dans ces quelques mots:

 « Quand je parle de Toi, c’est en fait de moi que je parle ».

Ou encore dans cette maxime de Paul Valéry:

 « Tout ce que Tu dis parle de Toi, surtout quand Tu parles d’autrui! ».

Ou encore dans ce vers de Victor Hugo:

 « Insensé qui croit que je ne suis pas Toi! ».


Les critiques que l’on reçoit d’autrui (aussi bien négatives que positives) ne nous renseignent que bien peu sur nous-mêmes, mais beaucoup plus sur celui ou celle qui émet ces critiques. Car il est on ne peut plus vrai que nous sommes tous les reflets ou les miroirs les uns des autres, et que ce que nous percevons chez autrui – aussi bien les défauts que les qualités – ne nous sont perceptibles que parce que nous en possédons au moins les germes en nous-mêmes!!!

C’est là un principe ancré dans la Loi Universelle d’Attraction du Genre Semblable.

«Nous sommes tous les miroirs les uns des autres!…»: Chaque fois que vous vivez une situation qui vous dérange (colère, peur, etc.), repensez à la Parabole du Copeau et de la Poutre. Elle vous ramène à vous-mêmes et à réaliser pourquoi cette situation vous contrarie et vous fait peut-être vivre des émotions peu agréables.

 

Parabole du Copeau et de la Poutre

Parabole du Copeau et de la Poutre (*)

 

Comment? Lorsque nous sommes contrariés – voire irrités – par quelque chose, c’est que le retour de cette situation nous ramène (souvent inconsciemment) à une part de nous-mêmes que nous n’avons pas encore réglée, donc guérie. Un « pattern » qui, probablement, se répète souvent, par ailleurs, si l’on effectue un retour sur notre vie passée.

Le but, dans cette pratique, est de ramener à notre conscience ce que nous n’avons pas encore guéri et qui nous fait vivre des situations qui ne nous sont pas agréables. Nous ne sommes jamais en colère (par exemple, pour cette émotion-là) contre quelqu’un d’autre que nous-mêmes, de nous faire vivre encore cette situation, contre notre incapacité à changer notre situation…

C’est pourquoi il peut être bénéfique d’exprimer sa colère, « ça soulage! », mais après être allés voir pourquoi cette situation ou cette personne nous « a mis » en colère…

Nous pouvons ainsi ensuite exprimer à la personne que nous estimions « responsable » de notre colère ce qui nous a dérangé dans son attitude ou son comportement avec des mots plus calmes et de façon constructive.

En agissant ainsi, l’on ne refoule pas son émotion, on la canalise dans une prise de conscience et une nouvelle sagesse s’installe…

Cette Parabole du Fils de Dieu Jésus nous permet de précisément mesurer l’étendue de nos propres fautes.

Si nous observons, les yeux grand ouverts, autour de nous, et aussi, en cela, aussi, simultanément, nous-mêmes, alors nous pouvons promptement reconnaître que précisément les défauts qui, chez les autres, nous dérangent – ou nous agacent ou nous irritent – le plus sont, chez nous-mêmes, à un degré tout particulièrement élevé, imprimés et, pour les autres, importuns.

Le copeau des autres nous dérange, mais pas notre propre poutre. Si ce n’était pas le cas, les défauts des autres nous laisseraient passablement indifférents

Étonnant, non?

 

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Note:

(*): Cette image, précisément permet de comprendre que – comme en allemand – l’appellation « Parabole du Copeau et de la Poutre » est plus appropriée que l’appellation « Parabole de la paille et de la poutre », car – ainsi que le montre parfaitement cette image – le copeau et la poutre sont faits de la même matière – le bois – (et dans le cas de l’image, c’est particulièrement évident, puisque le copeau – ou l’éclat de bois – qui est devant l’œil du personnage de droite provient précisément de la poutre qui est devant l’œil du personnage de gauche!), ce qui n’est pas exactement le cas pour « la paille et la poutre ».

1 Commentaire

  1. Rebecca

    Ce texte est très précieux pour le quotidien, car c’est une jauge infaillible pour se connaître. Même si cela ne semble pas toujours similaire, ce que l’on reproche aux autres est toujours ce que l’on porte en soi sous une autre forme… En reconnaissant ce processus naturel, nous pouvons éviter les rancœurs et même la colère sur l’autre, dans la compréhension de ce qui se passe.

    Réponse

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