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Le cordon d’argent
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Le cordon d’argent est plus difficilement perceptible lorsque l’âme se trouve dans le corps mais est nettement visible à l’œil fin-matériel lorsque l’âme fin-matérielle encore reliée au corps astral (corps gros-matériel moyen) sort du corps gros-matériel lourd.
Le cordon d’argent dans la Bible
Il semble déjà être mentionné dans la Bible, dans le Livre de L’Ecclésiaste (XII, 1-8) (XII, 1-8):
Le cordon de liaison entre l’âme et le corps
Le respect du mourant
Lors de l’agonie, il est important que, par un chagrin égoïste, l’entourage ne vienne pas troubler le processus de la séparation. Dans une chambre mortuaire, il doit, en effet, régner une tranquillité totale, un sérieux emprunt de dignité, approprié à l’importance du moment. Des personnes éclatant en de bruyantes lamentations et incapables de se maîtriser devraient, si besoin par la force, être éloignées de la chambre mortuaire, même – et peut-être même surtout! – s’il s’agit des plus proches parents (enfants, parents, conjoints, frères et sœurs, amis très proches, etc.).
Le cordon d’argent lors des résurrections corporelles effectuées par Jésus, Ses Disciples ou d’autres
La triste mort d’un matérialiste
Plus un être humain, par matérialisme, nie la réalité de l’Au-delà, plus il s’est, par son propre vouloir borné, lui-même enchaîné à la Terre, et donc accroché à la matière grossière, d’autant plus solide – et donc difficile à rompre – est le cordon d’argent qui le lie à son corps gros-matériel, et d’autant plus, en fonction des Lois, son corps fin-matériel, qui est le vêtement de son esprit dans le Monde fin-matériel de l’Au-delà, est lui-même dense, lourd et sombre.
Au moment de la mort, un tel être humain se détachera, du fait de cette grande similitude et proche parenté qu’il a avec tout le Gros-Matériel, aussi, très difficilement, du corps gros-matériel, de sorte qu’il arrive qu’un tel nouveau-né dans le Monde fin-matériel doive aussi obligatoirement encore co-ressentir les dernières souffrances gros-matérielles-corporelles, ainsi que celles de l’entière décomposition commençante dans la putréfaction.
Avec un cordon d’argent dense, lourd et sombre, si, après la mort, le corps gros-matériel est brûlé, l’âme – via le cordon – peut, dans une certaine mesure, encore ressentir la douleur des brulures et ce d’autant plus que – conformément à ses fausses croyances – le cordon est dense, lourd et sombre.
Une fois que l’âme s’est définitivement coupée d’avec ce cordon de liaison, celle-ci n’étant plus retenue par rien, la Loi de la Pesanteur Spirituelle agit alors avec son plein effet. La conséquence en est que, conformément à sa densité, à son poids et à son opacité, l’âme, dans le Monde fin-matériel, plonge vers le bas, jusqu’au point où son entourage a la même densité et la même pesanteur qu’elle (principe du ludion).
Là-bas, elle ne trouve alors, dans la même densité et pesanteur qu’elle, que des âmes uniquement orientées comme elle, c’est-à-dire vers le bas. Sur Terre une âme ténébreuse peut rencontrer des âmes lumineuses (ce qui, à chaque fois, représente, pour elle, une chance d’ouverture et donc une occasion de Salut!) mais dans l’Au-delà c’est impossible!
En effet, dans le Monde fin-matériel, non seulement en fonction de la Loi de la Pesanteur et de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable il n’est possible aux âmes sombres de fréquenter que d’autres âmes sombres, ce par quoi elles se font mutuellement souffrir (c’est le sens de la maxime « L’enfer c’est les autres! »), mais, sans la distance et la protection qu’offre le corps terrestre gros-matériel toutes les intuitions de l’âme sont vécues, totalement et sans restrictions, de bout en bout, ce qui l’enchaîne immédiatement à l’objet de la convoitise.
Pour mieux comprendre, prenons un exemple. Dans l’Au-delà une âme se trouve à un certain niveau, mais, nettement plus bas qu’elle, elle aperçoit soudain quelque chose ou quelqu’un qui suscite sa convoitise. Si la convoitise (c’est une intuition négative) s’éveille en elle – donc si elle s’y abandonne -, elle plonge ou sombre immédiatement au niveau inférieur où se trouve l’objet de sa convoitise. Pour simplement remonter là où elle se trouvait précédemment cela lui coûtera beaucoup de peine. Le récit « Franchezzo » illustre cela très bien.
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La joyeuse mort d’une âme lumineuse
Qu’en est-il pour les âmes lumineuses? Pour elles, en toute équité, c’est, bien sûr, tout différent! Si un être humain est convaincu que la vie continue après la mort de son corps terrestre et s’il commence son Ascension spirituelle vers tout ce qui est Noble et Pur déjà au cours de son existence terrestre, alors il est déjà préparé à la séparation d’avec son corps gros-matériel et peut beaucoup plus facilement et rapidement s’adapter à son nouvel environnement purement fin-matériel, ou – plus précisément – au moins au début, à son environnement gros-matériel fin, où il doit vivre la confrontation avec ses œuvres, les formes-pensées émises par lui au cours de sa vie terrestre.
Dans ce cas, en effet, son corps fin-matériel avec son cordon de liaison au corps gros-matériel terrestre ne sont pas aussi denses. De ce fait, l’écart de densité avec le corps gros-matériel est plus important, ce qui facilite la séparation. Dans un tel cas, lors de l’ainsi dénommée « agonie » (mais qui, en ce cas, ne l’est pas vraiment) le corps fin-matériel sort rapidement et se tient à côté du corps gros-matériel, ce qui veut dire qu’il n’est déjà plus dedans lorsque le corps gros-matériel est encore animé de ses derniers tressaillements.
Lors d’une telle mort, le cordon d’argent relâché et peu dense ne transmet pas à l’être humain fin-matériel se tenant à côté les douleurs possiblement éprouvées par le corps gros-matériel, puisque ce léger cordon de liaison, du fait de sa légèreté, agit comme un isolant puisqu’il ne constitue pas un conducteur approprié pour la douleur en provenance du corps gros-matériel agonisant.
Du fait de son caractère ténu et de sa finesse, ce cordon se rompt aussi plus rapidement, de sorte que le corps fin-matériel du mourant, en un délai très court, devient parfaitement libre de son corps terrestre, et s’élève alors – tel un ballon captif dont le lien qui l’attache au sol a été tranché – jusqu’au niveau correspondant à son genre semblable, plus léger et plus fin.
Là-haut, cette âme ne peut elle-même rencontrer que d’autres âmes comme elle orientées vers le Haut et, du fait de leur haute et bénéfique vie intuitive commune, elle vivront toutes dans la Paix et le Bonheur (« Le Paradis, c’est {aussi} les autres », pourrait-on dire…).
Lorsque le corps fin-matériel est plus léger et plus ténu, il apparait, bien sûr, aussi, plus clair et plus lumineux, jusqu’à ce que, pour finir, il en vienne à une telle transparence que le Spirituel se trouvant en lui, toujours plus rayonnant, arrive à transpercer, avant que, tout resplendissant de Lumière, il ne pénètre enfin dans le Paradis.
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