Ecole de l'art de vivre

Jésus et les démons

par | 25 Nov 2023 | Santé et Spiritualité | 0 commentaires

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Jésus et les démons

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La Nouvelle Médecine de l’Âme

La Guérison des maladies
de l’âme et de corps par la libération de démons

Toutes les maladies de l’âme et du corps viennent des démons et des fantômes

La reconnaissance et l’élimination des démons et des fantômes provoquent automatiquement
la Guérison de l’âme et du corps

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Jésus

Jésus

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«Voici les Miracles qui accompagneront ceux qui auront cru:

en Mon Nom, ils chasseront les démons

– Jésus –

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Jésus guérit

Jésus guérit

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«Si vous voulez guérir le corps, vous devez d’abord guérir l’âme.»

– Platon –

«L’état de notre corps est le reflet  terrestre de l’état de notre âme.»

Celui qui s’efforce fermement de vouloir le Bien et d’avoir toujours des pensées pures

a déjà trouvé la Clef de la Santé:

 Il sera sain d’âme et de corps.

...
Jésus guérit les démoniaques

À l’époque de Jésus il y avait, apparemment, beaucoup de démons. Y en aurait-il moins aujourd’hui? Nenni!

Examinons quelques occurrences des Évangiles où il est question, en relation avec l’Action guérissante de Jésus, des démons:

«Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait.» (Matthieu IV, 24)

Notons, déjà, qu’il semble bien qu’il y ait une différence entre «démoniaques» et «lunatiques».

Les lunatiques sont, semble-t-il, en fait, des épileptiques.

Il est, en effet, connu que les crises d’épilepsie se déclenchent en fonction des phases de la Lune

En ces cas aussi il y a une connexion au démon.

Il n’est que d’observer un épileptique pendant une crise pour voir le flagrant effet de son démon agissant sur lui.

Poursuivons notre examen des principales occurrences des Évangiles parlant des démons:

«Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par Ton Nom? N’avons-nous pas chassé des démons par Ton Nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de Miracles par Ton Nom?» (Matthieu VII, 22)

Des démons que l’on chasse, ne serait-ce pas ici de bas esprits désincarnés de l’Au-delà, encore liés à la Terre?

La réponse à cette question semble être notamment dans l’occurrence suivante:

«Le soir, l’on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par Sa Parole, et il guérit tous les malades.» (Matthieu VIII, 16).

Des «esprits» que l’on chasse: il ne s’agit pas de démons au sens précis où nous le définissons maintenant.

C’est pareil dans ce passage:

«Car Jésus commanda à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts.» (Luc VIII, 29).

Poursuivons avec cet autre passage:

«Lorsqu’il fut à l’autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n’osait passer par là.»  (Matthieu VIII, 8).

Des démoniaques furieux sortant des sépulcres, cela pourrait donner à penser qu’ils auraient «attrapé» là des esprits fraîchement désincarnés encore liés à la Terre.

Pourtant:

«Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit.» (Luc VIII, 32)

Cet étonnant épisode, raconté par Luc, est aussi confirmé par Matthieu:

«Les démons prièrent Jésus en disant: Si Tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux.»  (Matthieu VIII, 31).

Des démons qui parlent – et même «prient» – l’on pourrait, de prime abord, croire que ce serait plutôt, là aussi, des esprits désincarnés.

Car, cela pose déjà la première question de savoir si de vrais démons – êtres entéalliques – peuvent parler

La réponse est oui. Nous en trouvons, en effet, un exemple dans le Récit «Lao-Tsé»:

«Que la Bonté des Dieux envoie bientôt un autre démon sur son chemin afin que Li-Erl puisse mettre son tout récent Savoir à l’épreuve! Le jeune homme, à d’innombrables reprises, le souhaita. Puis son désir fut exaucé.

Cette fois, le démon l’affronta personnellement. Alors que, éloigné des autres, il traversait une haute forêt, un monstre habillé en guerrier, couvert de peaux, lui barra le chemin en brandissant une pesante massue bardée de fer.

Au premier instant, l’âme du jeune homme fut saisie d’effroi, l’horrible aspect {du monstre} l’avait trop pris au dépourvu. Mais il reprit rapidement contenance. Il recula d’un pas pour s’adosser à un arbre, puis appuya les mains sur son bâton de voyage et fixa l’horrible monstre. Ce faisant, il pensait:

« Tu n’es pas une créature de Dieu. Le Hautement-Sublime ne peut pas créer de telles figures! D’où sors-tu alors? ».

Et le démon hurla à tue-tête:

« De ton for intérieur! »

Le fait que le démon réponde à une question non prononcée ne surprit pas Li-Erl. Grâce à sa fréquentation des bons esprits, il en avait l’habitude. Mais le sens de la réponse faillit ébranler son équilibre intérieur.

« Si une chose pareille est sortie de moi, quel aspect dois-je avoir? » pensa-t-il, ahuri.

En même temps, son attention s’était relâchée et le démon en profita pour dangereusement s’approcher.

« Oh, tu crois avoir le jeu plus facile si tu me poses des énigmes sur mon être intérieur », lui répliqua à haute voix un Li-Erl réveillé.

Et, sans s’émouvoir, il dirigea ses rayonnants yeux sur l’ennemi. Et, comme la première fois, la figure diminua lentement, jusqu’à sa totale disparition.

Li-Erl fut secoué de frissons. Il avait appris bien des choses. Dans un tel danger, il ne fallait pas un seul instant s’absorber dans des réflexions. Pour vaincre les démons, il fallait être constamment vigilant. Il fut convaincu de renfermer en lui-même la force de la victoire. Donc, il ne dépendait que de lui que le monstre puisse représenter un danger pour lui.

Le jeune homme acquit la certitude de tout ceci. Mais autre chose ne cessait de le préoccuper. Le démon avait affirmé être issu de son for intérieur. Cette affirmation pouvait être un pur mensonge destiné à détourner sa vigilance. Mais le jeune homme avait le sentiment qu’une certaine vérité y était cachée.

« Est-ce là mon for intérieur? » demandait-il sans arrêt.

Il se creusa la tête à ce sujet des journées entières. Finalement, il résolut de questionner son Maître. à cet effet, il fallut l’informer de sa double rencontre avec des démons, ce qu’il avait jusqu’alors passé sous silence.

Le vieillard écouta tranquillement. Et lorsque, enfin, Li-Erl lui posa la question concernant l’origine du démon, question qui le touchait si fortement, Lié-Tsé sourit discrètement.

« Le monstre avait raison. Il était le produit de Ton for intérieur. Tout comme le premier que Tu as vu avait été créé par des êtres humains. Là où il était issu de la peur des serviteurs, il avait pris forme dans cette peur et était revenu intensifié vers eux. Chez Toi, ce n’est pas la peur qui a fait apparaître le démon. Réfléchis, quelle a pu en être la cause? »

« Mon propre désir! » s’écria Li-Erl, fortement surpris. « Certes, je ne pensais plus à autre chose qu’à rencontrer à nouveau un tel monstre et à éprouver ma force sur lui. »

Puis il retomba dans le silence, car ses pensées se succédaient sans interruption.»

Deuxième importante question suscitée par ce passage de l’Évangile: Des esprits de l’Au-delà qui vont dans des pourceaux – soit des «cochons» – est-ce conforme aux Lois de la Création? Oui, car l’on peut, en effet, vérifier qu’ils peuvent être «lâchés sur toutes les créatures»!

Des esprits humains possesseurs désincarnés ne peuvent, quant à eux, assurément pas, à cause de la différence des genres, entrer dans des pourceaux!

Pour que ce soit possible, cette fois, les démons mentionnés dans le Texte évangélique ne doivent pas être des esprits désincarnés mais bien de vrais démons, au sens où nous l’avons ici préalablement défini.

Et voilà la suite de l’histoire:

«Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya.» (Luc VIII, 33)

Les pourceaux – possédés ou influencés – vont donc, ensuite, se jeter dans le lac et s’y noient…

«Ceux qui les faisaient paître s’enfuirent, et allèrent dans la ville raconter tout ce qui s’était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques.» (Matthieu VIII, 33)

Ce qui, bien sûr, ne manque pas de créer une grande effervescence…:

«Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur.» (Luc VIII, 35)

«Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri.» (Luc VIII, 36)

«L’homme de qui étaient sortis les démons lui demanda la permission de rester avec Lui. Mais Jésus le renvoya (…).» (Luc VIII, 38)

Des cochons investis par des démons (ça rime!), comment est-ce possible? Si nous nous remontons plus en arrière dans la Bible nous pouvons voir qu’il existe des animaux purs et des animaux impurs, parmi lesquels se trouvent, précisément, les porcs/pourceaux:

«Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur.». (Lévitique XI, 7).

et encore:

«Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts.» (Deutéronome XIV, 8).

Et encore:

«Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, au milieu desquels ils vont un à un, qui mangent de la chair de porc, des choses abominables et des souris, tous ceux-là périront, dit l’Éternel.» (Esaïe LXVI, 17)

Etc…

L’on a parfois pensé que les porcs étaient impurs simplement parce qu’ils mangent de tout. Même si, selon toute vraisemblance, cela est aussi en relation avec l’état d’impureté, la raison fondamentale est plus profonde:

Les animaux purs sont ceux qui ne peuvent pas être investis par des démons humains.

Les animaux impurs sont les animaux qui peuvent être investis ou «possédés» par des démons humains.

À noter ce qui se passe, lorsque L’Éternel donne Ses Ordres à Noé, lors du sauvetage des animaux par celui-ci, juste avant le déluge:

«L’Éternel dit à Noé: Entre dans l’Arche, Toi et toute Ta maison; car Je T’ai vu juste devant Moi parmi cette génération. Tu prendras auprès de Toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle; sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la Terre.»  (Genèse VII, 1-3)

Et c’est bien ce que fait Noé:

«Noé exécuta tout ce que l’Éternel lui avait ordonné. Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d’eaux fut sur la Terre. Et Noé entra dans l’Arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge. D’entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la Terre, 9 il entra dans l’Arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l’avait ordonné à Noé.»  (Genèse VII, 5-9)

Les animaux purs doivent être sauvés en plus grand nombre, mais il faut aussi {sauver} des {animaux} impurs, car, compte tenu de l’état de péché dans lequel l’humanité a sombré, les animaux {devenus} impurs ont aussi leur utilité dans la nouvelle «économie» de la vie sur Terre.

C’est pourquoi, par la suite, L’Éternel S’adresse aux descendants de Noé en leur disant:

«Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la Terre, que Je vous ai appris à distinguer comme impurs.» (Lévitique XX, 25).

Dans le Lévitique l’on voit aussi que les animaux impurs, du fait de leur impureté, ne peuvent pas être offerts en sacrifice à l’Éternel: «S’il s’agit d’animaux impurs, qui ne peuvent être offerts en sacrifice à l’Éternel, l’on présentera l’animal au sacrificateur.» (Lévitique XXVII, 11).

De même, le cadavre d’un animal impur souille:

«Lorsque quelqu’un, sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable.» (Lévitique V, 2)

«Et celui qui touchera quelque chose d’impur, une souillure humaine, un animal impur, ou quoi que ce soit d’impur, et qui mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Éternel, celui-là sera retranché de son peuple.» (Lévitique VII, 21)

En réalité, à l’origine, tous les animaux étaient purs. Dieu ne saurait avoir créé d’animaux impurs. Si certains animaux sont devenus impurs c’est tout simplement parce qu’entre temps ils se sont imprégnés des mauvaises pensées et des démons humains ou en ont été influencés.

Le fait qu’il en soit ainsi permet, dans une certaine mesure, de trouver un exutoire, une «soupape de sécurité», à cette négativité humaine. Pendant que les démons se trouvent dans les animaux ils ne sont plus dans les êtres humains. Et, bien sûr, Jésus sait parfaitement ce qu’Il fait lorsqu’Il autorise les démons à entrer dans les {corps des} pourceaux.

Voici, maintenant, l’histoire du démoniaque muet:

«Comme ils s’en allaient, voici, on amena à Jésus un démoniaque muet.» (Matthieu IX, 32)

Encore un, mais celui-ci est muet. Le démon – ou l’esprit possesseur – en lui l’empêche de parler.

Mais Jésus intervient et chasse le démon:

«Le démon ayant été chassé, le muet parla. Et la foule étonnée disait: Jamais pareille chose ne s’est vue en Israël.»  (Matthieu IX, 33)

Les pharisiens, adversaires déclarés du Fils de Dieu, affirment alors une «belle ineptie»:

«Mais les pharisiens dirent: C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.»  (Matthieu IX 34)

«Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent: Cet homme ne connaît pas DIEU: c’est par Béelzébul, le prince des démons, qu’il chasse les démons.»  (Luc XI, 15)

Mais Jésus e lui-même, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les démons par Béelzébul?  (Luc IX, 18)

«Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.»  (Luc XI, 19)

«Mais, si c’est par le Doigt de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu vers vous.»  (Luc XI, 20).

Jésus donne ensuite Ses Recommandations à Ses Disciples:

«Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.» (Matthieu X, 8)

De quel genre de démons parle-t-Il ici? Les esprits possédants ou les formes d’intuitions mauvaises? Peut-être des deux…

Voici un autre cas de Guérison:

«Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.»  (Matthieu XV, 22)

Il peut s’agir ici d’un esprit possesseur mais aussi d’une forme d’intuition négative.

Toujours est-il qu’à chaque fois, Jésus chasse le démon et donc guérit:

«Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l’enfant fut guéri à l’heure même.» (Matthieu XVII, 18)

Ceci nous donne donc à penser qu’en de tels cas «guérir» signifie bien «chasser le démon».

Parfois, le démon est dur à chasser:

«Alors les Disciples s’approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier: Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser ce démon?» (Matthieu XVII, 19)

Et Jésus explique:

«(…) cette sorte de démons ne sort que par la Prière et par le Jeûne  (Matthieu XVII, 21).

D’où notre questionnement: De quelle différente sorte de démons Jésus parle-t-il ici? Ne s’agit-il pas, cette fois encore, des véritables démons nés de l’intuition du démoniaque? Car un esprit impur doit toujours pouvoir être chassé s’il rencontre un plus fort que lui sur son chemin. Or les Disciples, agissant dans la Sainte Force de Dieu, sont, de façon générale, bien plus forts que de tels esprits impurs.

Et qui doit prier pour qu’il sorte enfin? Certes, la Prière d’intercession est toujours possible, mais le «démoniaque» ne doit-il pas être le premier à prier pour lui-même? Et qui doit aussi jeûner si ce n’est lui-même? Le jeûne, de par la modification des irradiations sanguines qu’il induit, doit aussi contribuer à chasser les esprits possesseurs, mais, du fait du vouloir tourné vers le Bien et de la maîtrise de soi-même qu’il présuppose, il est certainement également excellent pour chasser les vrais démons.

Il est encore à noter que malades et démoniaques sont souvent associés:

«Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques.»  (Marc I, 32)

Et encore:

«Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu’ils Le connaissaient.»  (Marc I, 34)

Des démons à qui l’on interdit de parler, cela peut, de nouveau, être soit de bas esprits humains de l’Au-delà, liés à la Terre, soit de vrais démons.

La Prédication s’accompagne toujours de chasse aux démons…:

«Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons.»  (Marc I, 39)

Les Disciples aussi chassent beaucoup de démons et guérissent avec des onctions:

«Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.»  (Marc XIII, 6)

Même les étrangers peuvent bénéficier de cette chasse aux démons:

«Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. (…)

Alors Il lui dit: A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.

Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.» (Marc VII, 26-30)

Un jour, Jean intervient:

«Jean lui dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en Ton Nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas.»  (Marc IX, 38)

Histoire confirmée par Luc:

«Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en Ton Nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas.»  (Luc IX, 49)

Mais Jésus ne lui donne pas raison: Il est permis de chasser les démons au Nom de Jésus:

«Ne l’en empêchez pas, répondit Jésus, car il n’est personne qui, faisant un Miracle en mon Nom, puisse aussitôt après parler mal de moi.» (Marc IX, 39)

Ce qui est bien logique, car s’il est vrai que «Qui n’est pas avec moi est contre moi» il est aussi vrai que «Qui se réclame de moi est pour moi»!

Voilà un autre passage qui interpelle:

«Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle Il avait chassé sept démons.» (Marc XVI, 9)

Luc raconte la même chose:

«Les Douze étaient avec de lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons.»  (Luc VIII, 2)

Marie-Madeleine, l’éminente femme ayant suivi Jésus, celle qui à qui, la première, Il est apparu le Matin de Pâques, est-il possible que sept esprits désincarnés possesseurs l’ait possédée – ensemble ou successivement? – et soient ensuite sortis d’elle? Difficile à croire…

Ne s’agit-il pas plutôt, bien plus vraisemblablement, ici, de démons au vrai sens du terme?

La raison de ces démons est vraisemblablement que Marie de Magdala menait, avant d’être réveillée par Jean le Baptiste, une vie d’hétaïre, à partir de laquelle elle a logiquement dû, par la suite, se trouver affligée de différents démons de culpabilité

Il semble, toutefois, possible d’être possédé par plusieurs démons/esprits mauvais à la fois:

«Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtements, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres.» (Luc VIII, 27)

Ce qui est aussi confirmé par ce passage:

«Jésus lui demanda: Quel est ton nom? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui.» (Luc VIII, 30).

«Légion» cela fait même beaucoup plus que simplement  plusieurs»…

Croire en Jésus permet de chasser les démons. Cela peut, certes, parfois, concerner les esprits possesseurs, mais cela peut aussi, souvent, concerner les formes d’intuition négatives, plus justement aussi appelées «démons»:

«Voici les Miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues» (Marc XVI, 17)

Le fait que le mot «démon», dans les Évangiles, peut aussi signifier «esprit impur» est illustré par le verset suivant:

«Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un esprit de démon impur, et qui s’écria d’une voix forte:»  (Luc IV, 33)

«Ah! qu’y a-t-il entre nous et Toi, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui Tu es: Le Saint de Dieu.»  (Luc IV, 34)

Du reste, un démon qui, utilisant sa propre force, jette physiquement quelqu’un au sol ne peut seulement être une forme d’intuition mais est bien un esprit possesseur désincarné:

«Jésus le menaça en disant: Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui sans lui faire aucun mal.» (Luc IV, 35)

Naturellement, cela fait de l’effet dans l’assemblée:

«Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les uns aux autres: Quelle est cette Parole? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent!» (Luc IV, 36)

Conséquence logique:

«Et sa renommée se répandit dans tous les lieux d’alentour.» (Luc IV, 37)

Qu’un esprit impur possesseur jette son possédé par terre, cela se produit souvent:

«Comme il approchait, le démon le jeta par terre, et l’agita avec violence. Mais Jésus menaça l’esprit impur, guérit l’enfant, et le rendit à son père.» (Luc IX, 42).

Jésus a autorité sur les esprits possesseurs et sur les démons:

«Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant: Tu es le Fils de Dieu. Mais Il les menaça et ne leur permit pas de parler, parce qu’ils savaient qu’il était le Christ.»  (Luc IV, 41)

Du fait que dans l’Au-delà – le Monde fin-matériel – la vie intuitive est, tout naturellement, beaucoup plus active et mobile, les mauvais esprits et les démons savent que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu.

Pour discréditer quelqu’un, à l’époque, y compris parmi les meilleurs, il suffisait de dire: «il est possédé par un démon»:

«Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites: Il a un démon.»  (Luc VII, 33)

Alors que le jeûne, justement, comme déjà vu, permet de chasser les démons…

Jésus, Qui a Pouvoir sur les mauvais esprits des bas-fonds de l’Au-delà et sur les démons, octroie ce Pouvoir à Ses Apôtres:

«Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies.» (Luc IX, 1)

Ce Pouvoir donné aux Douze sur tous les démons – donc ceux des deux genres – est bientôt confirmé par les faits. Du reste, ce n’est pas seulement les Douze qui en profitent mais même les soixante-dix:

«Les soixante-dix revinrent avec Joie, disant: Seigneur, même les démons nous sont soumis en Ton Nom.»  (Luc X, 17)

Jésus revendique Lui-même hautement le fait qu’Il chasse les démons:

«Il leur répondit: Allez, et dites à ce renard [Hérode]: Voici, je chasse les démons et je fais des Guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’aurai fini.»  (Luc XIII, 32)

Un être humain connecté à son démon intérieur peut lui-même tellement s’identifier à lui qu’il apparaisse ainsi:

«Jésus leur répondit: N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l’un de vous est un démon!»  (Jean VI, 70)

Et – comble de l’ironie! -, Jésus Lui-même est accusé, par la foule, d’avoir un démon!!!:

«La foule répondit: Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir?». (Jean VII, 20)

«Les Juifs lui répondirent: N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon?» (Jean VIII, 48)

Mais Jésus, tranquillement, dément:

«Jésus répliqua: Je n’ai point de démon.» (Jean VIII, 49)

et affirme:

«mais j’honore mon Père, et vous m’outragez.» (Jean VIII, 49)

Mais ils récidivent:

«Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les Prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.» (Jean VIII, 52)

Et encore:

«Plusieurs d’entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l’écoutez-vous?» (Jean X, 20) Mais tous ne sont pas du même avis:

«D’autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?» (Jean X, 21)

Bonne question!

Le «Testament» spirituel de Jésus:

«Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.».

Si la lèpre peut être purifiée, c’est qu’elle aussi est provoquée par un démon.

La Parole suivante semble expliquer comment le démon attaque l’âme et le corps humain:

«Comment quelqu’un peut-il entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort? Alors seulement il pillera sa maison.»

Cela rappelle comment le démon attaque d’abord le cerveau du corps gros-matériel, avant de cibler ensuite un endroit précis du corps.

À noter encore cette étrange Guérison, concernant la belle-mère de Simon-Pierre:

«En sortant de la synagogue, Il se rendit à la maison de Simon. La belle-mère de Simon avait une violente fièvre, et ils Le prièrent en sa faveur. S’étant penché sur elle, Il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. à l’instant elle se leva, et les servit.» (Luc IV, 38-39)

Comment est-il possible de «menacer la fièvre»? Si la fièvre n’est que le symptôme purement biologique d’une maladie cela n’a guère de sens. Mais si la fièvre est directement provoquée par un démon, c’est le démon de la fièvre en question qui est ainsi menacé et ce démon-là n’est pas un esprit impur mais une forme d’intuition négative.

Conclusion:

Nous avons vu que dans les Évangiles il est souvent question de «démons». Parfois ce sont des «esprits impurs», mais, à d’autres moments, il est clair que les «démons» appartiennent au genre de ceux qui sont «fabriqués» par les êtres humains eux-mêmes. Les premiers possèdent, les seconds influencent.

 

Complément au livre «Le Chemin de la Santé Parfaite».

 

 

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