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Le Grand Secret

Le Grand Secret

Le Grand Secret

Le Grand Secret! Oui quel est-il ce grand Secret qui permet à un être humain de commencer son Ascension spirituelle?

L’Enseignement de Siddharta Bouddha sur le Silence
Dans le livre « Bouddha», Siddharta, dans le cadre de son Discours sur l’«Octuple Sentier», nous met sur la piste:
«Siddharta commença à parler:
– «Mes Amis, vous les élèves, vous les hôtes, et aussi vous les entéaux qui êtes rassemblés avec nous, je vous salue tous!»
«Voici le premier Discours, prononcé sur l’Enseignement au sujet de l’Éternel, que je vous tiens. Faites-s-y attention et prenez-le à cœur! J’espère que d’autres suivront, mais ce premier {Discours} est important.»
«Longuement, j’ai là-dessus réfléchi, alors m’est advenue l’Aide d’En-Haut. J’ai trouvé le Chemin pour la complète Transformation de l’être humain. Il se compose de huit sections, dont chacune veut être parcourue sans répit, avant qu’ensuite nous puissions marcher sur la suivante. Nous ne pouvons, non plus, en sauter aucune, car l’une naît de l’autre.».
En ce cas, nous nous intéressons uniquement à l’Enseignement donné dans la huitième section intitulée:
«La Plongée en Soi».
«Lorsque vous en serez arrivés jusqu’à ce point, alors il vous sera donné la Faculté d’aller écouter-attentivement à l’intérieur de vous-même. Du Grand vous sera alors révélé. Rien de ce que vous pensez, mais {ce sera} tel que l’Éternel vous {le} fera annoncer! Dans le Silence Il laisse Ses Serviteurs nous parler. Celui qui peut se plonger en lui-même, que ce soit dans la Méditation ou dans la Prière, entendra les Voix et saura qu’il est dès ici{-bas} lié à l’Au-delà.»
«Avec cela, toutefois, il est devenu un être humain nouveau. Avec cela il a surmonté toutes les convoitises, toute la souffrance!»».
Faut-il conclure de ce qui précède que le Grand Secret – le Silence – rendant possible l’écoute à l’intérieur de soi-même ne devrait être mis à profit qu’au cours de la huitième Étape? Non, car le Grand Secret peut et doit aussi être mis à profit dès la première…

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Qu’est-ce que le Karma?

Qu’est-ce que le Karma?

Qu’est-ce que le Karma?

« Naître, mourir, renaître encore, et progresser sans cesse, telle est la Loi. » – Allan Kardec –

Définition du Karma
Le Karma! Au sens le plus élevé, avec un « K » majuscule, il peut s’agir de la Volonté et de la Justice de Dieu, c’est-à-dire du Saint Esprit Lui-même!
Plus communément, le karma désigne le compte créditeur ou débiteur de chaque être humain vis-à-vis des Lois de la Création. En ce sens la Loi du Karma est autre nom de la Loi de l’Effet de Réciprocité.
D’un point de vue étymologique le mot « karma » – ou « karman » – dérive du sanscrit (ancienne langue sacrée de l’Inde, encore un peu oralement utilisée aujourd’hui et un peu plus par écrit par les érudits).
Au départ il désigne l’action au sens large, sous toutes ses formes, puis, au sens religieux, l’action rituelle. Puis, au sens le plus large, l’action avec toutes ses conséquences et répercussions.
Enfin, par extension, il finit par désigner le cycle complet des causes et des conséquences lui-même. L’on peut dire que le karma est la somme de ce qu’un être humain fait, a fait ou fera.
La Roue du Karma
D’où sa représentation traditionnelle sous forme de « Roue », la « Roue du Karma »..

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Le Fondement d’une Humanité Nouvelle

Le Fondement d’une Humanité Nouvelle

Le Fondement d’une Humanité Nouvelle

« Gloire à Dieu au plus haut des Cieux,
Et Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté. » (Luc II, 14)

Qu’est-ce donc qui pourrait bien changer l’humanité au point d’en faire une humanité nouvelle?
La base de tout, c’est le vouloir. Déjà, depuis la parole de l’Ange – et même de la « Troupe céleste innombrable » – au moment de la Naissance de Jésus, le Message chrétien s’adresse aux « hommes (et aux femmes!) de bonne volonté ».
Que veut réellement et profondément chaque être humain individuel? Telle est la question. «Le Bonheur de l’être humain a un nom: « Je veux »» a dit un écrivain.
Mais comment est-il possible de connaître le vrai vouloir d’un être humain? La réponse à cette question est simple: Le vouloir d’un être humain se fait connaître par ses pensées. Et, sachant que « La bouche parle de l’abondance du cœur », à leur tour, ses pensées se font souvent connaître par ses paroles.
La question est donc de savoir où, quand et comment se forment les pensées. Et, plus, précisément, quel est leur foyer? A l’évidence, il apparaît que le foyer des pensées, ce n’est pas l’intellect qui ne leur donne que leur habillage mais que le creuset où elles naissent c’est le vouloir intime de l’être humain, lequel provient de son esprit.
Par conséquent, la naturelle maîtrise des pensées ne peut pas provenir d’un contrôle de l’intellect mais seulement du vouloir de l’esprit.
Ce qui change tout c’est l’aspiration à la Pureté, laquelle est à la fois la condition de l’Amour et aussi celle de la Justice. Cela joue notamment un rôle dans l’Amitié, c’est sans doute la raison pour laquelle le texte « Le Terrain de la véritable Amitié » de Lucien Siffrid se termine par la si importante phrase:

 « Je veux devenir pur! ».

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Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Pourquoi le Tombeau de Jésus était-il vide?

Marie-Madeleine, accompagnée d’autres femmes ayant reconnu Jésus comme le Fils de Dieu et Son Enseignement comme la Vérité, fut la première à découvrir que le Tombeau en pierre dans lequel Son Corps avait été placé par Joseph d’Arimathie, Nicodème et les autres, était … oui … vide!

L’explication permettant de comprendre pourquoi le corps de Jésus ne se trouvait plus dans son Tombeau initial se trouve dans le livre « Les Apôtres de Jésus »:

« Lorsque Joseph d’Arimathie arriva sur le lieu de supplice, le Seigneur avait rendu le dernier soupir. Bouleversés, Ses plus proches attendaient encore par petits groupes.
Les soldats de Ponce Pilate rétablissaient l’ordre parmi le peuple et le faisaient partir.
Puis, Joseph d’Arimathie fit descendre le corps du Seigneur {de la croix}. Ils le déposèrent sur le manteau étalé du prince et l’enveloppèrent dans des tissus blancs.
Les femmes de Béthanie s’étaient timidement approchées. Marie-Madeleine se trouvait là.
A la demande de Joseph d’Arimathie, le gouverneur Pilate autorisa le prince à inhumer le corps de Jésus dans un tombeau de roches.
La Nature était morte. Morts étaient les objets qu’un éclat pénétrait habituellement. Comme des enveloppes vides, les êtres humains se dirigèrent vers le Tombeau.
Les Disciples portèrent le Corps du Seigneur. Les autres suivirent. Ils le déposèrent dans le Tombeau, qu’ils scellèrent à l’aide d’une grande pierre. (…)

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L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

Dans les trois Évangiles dits – parce qu’il se ressemblent – « synoptiques » (Marc, Matthieu, Luc), Gethsémani ou Gethsémané (en grec ancien: ΓεΘσημανή, Gethsēmani, en hébreu: גת שמנים, en araméen: גת שמנא, Gat Šmānê, «le pressoir à huile») est le lieu où – après qu’Il ait célébré la Cène au Cénacle (aussi appelé – dans les Évangiles – « Chambre Haute »), avec Ses 12 Apôtres (y compris Judas Ischariot, qui va Le livrer, peu après, aux sbires à la solde du Sanhédrin), Jésus S’est rendu pour y prier juste avant son arrestation (commémorée sous le nom d’«Heure sainte»).

Le Jardin de Gethsémani sur le Mont des Oliviers, en face le Temple, était un grand domaine qui, durant les fêtes juives, abritait la foule ne sachant pas trop où se loger. Dans l’Évangile de Jean, l’épisode de la prière des Disciples de Jésus n’est pas mentionné. Il est possible que la raison pour cela soit que le quatrième (dans l’ordre chronologique!) Évangéliste, écrivant longtemps après les trois premiers et sachant ce qu’ils avaient déjà relaté, ne juge pas nécessaire de le rapporter aussi (surtout s’il n’a rien de plus à en dire) et en vient tout de suite à l’arrestation de Jésus, dans un jardin dont il ne précise le nom que plus tard, après que Jésus et trois de Ses Disciples, Pierre, Jacques, et Jean (donc, vraisemblablement  lui-même), soient allés «de l’autre côté du torrent du Cédron».
Sur la base des informations fournies par l’Évangile de Jean, la Tradition en a déduit qu’il s’agissait d’une oliveraie située au pied du Mont des Oliviers à Jérusalem, qui sera précisément identifiée au IVème siècle de l’Ère chrétienne, sous l’impulsion de Hélène, la mère de l’empereur romain Constantin Ier, et qui, aujourd’hui encore, s’appelle toujours « Gethsémani ». C’est juste à l’entrée de ce jardin qu’au bord de la route est édifiée la « Basilique des Nations ».
Selon l’Évangile de Jean, Jésus et Ses Disciples franchissent le torrent du Cédron et gagnent ce jardin où, probablement, Il était déjà venu avec Ses Disciples. Judas Iscariote, qui le sait, y conduit, quelques heures plus tard, les gardes du grand-prêtre Anne envoyés pour L’arrêter. Le rôle de Judas est de mener cette milice «munie d’épées et de bâtons», qui n’a pas vraiment besoin d’indicateur pour reconnaître Jésus, déjà bien connu de tous, mais qui devait probablement ignorer où Il se trouvait exactement à ce moment précis, ce qui leur était indispensable pour qu’ils puissent L’arrêter.

La récit reproduit ci-dessous est extrait du « Livre de Jésus, l’Amour de Dieu »:
« Après le Repas [NDLR: Il s’agit du « Dernier Repas » – Le Repas de la Cène], Jésus alla avec les Disciples, à travers la nuit tranquille, vers Gethsémani. Ils entrèrent dans le vaste jardin. Alors Jésus dit:
– « Demeurez en arrière, Je veux aller plus avant dans le jardin pour prier. Mais vous, demeurez dans Ma Proximité, Jean, Jacques et André. ».

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La Légalité Universelle – Par André Fischer

La Légalité Universelle – Par André Fischer

La Légalité Universelle

André Fischer

 

Une première Réalité Cosmique

Cher lecteur! Qui peut se targuer d’avoir en lui une image claire du fonctionnement de l’Ordre dans l’Univers?

Tout comme il ne nous est jamais possible de vivre utilement et sûrement dans une ville dont nous ne connaîtrons pas suffisamment les rues, les places, les magasins, les lieux administratifs, ainsi nous serons toujours des étrangers dans le monde et nous nous y heurterons douloureusement, tant que nous ne connaissons pas réellement ses chemins, ses forces et ses Lois.

Il en résulte que nous ne  devons jamais attendre d’un espoir aveugle qu’il nous conduise à un bonheur sensé et sûr, mais qu’il nous faut tout d’abord nous efforcer de bien connaître l’ordre cosmique qui nous entoure et qui nous porte.

En un mot: Il existe au-dessus de nous un Ordre Cosmique supérieur, agissant par:

 Une Légalité significative!

Comment se fait-il qu’il existe une Légalité universelle et significative? Il est, aujourd’hui, facile de comprendre ce fait, car la science moderne nous dit clairement que rien autour de nous n’est fait de  »matière » ou d’une  »substance » quelconque, mais exclusivement d’ENERGIE!

Toutes les substances que nous connaissons et utilisons, les gaz, les liquides ou les solides, ne sont rien d’autre qu’un ensemble d’atomes, dont chacun est:

Un merveilleux système d’énergies!

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Qu’est-ce que le péché?

Qu’est-ce que le péché?

Qu’est-ce que le péché?

Le péché fondamental c’est d’avoir séparé le Monde terrestre du Monde céleste. Le premier péché entraîna l’auto-exclusion de l’être humain hors du Paradis conçu en tant que Lieu de la Grâce Divine. La raison pour cela est que le péché a pour conséquence immédiate une séparation de la Lumière. Celui qui refuse la Lumière ne peut évidemment pas séjourner dans le Royaume de la Lumière. Il ne peut, du reste, de façon générale, pas non plus, durablement séjourner dans la Création de Dieu. (…)
Nature du péché
Le péché, donc l’acte faux, c’est la culture excessive de l’intellect, l’enchaînement volontaire à l’espace et au temps terrestres, et tout ce qui en découle, comme l’âpreté au gain, l’aptitude à flouer ou léser le prochain, l’oppression d’autrui, etc…, lesquels ont eux-mêmes comme conséquences beaucoup d’autres fautes et beaucoup d’autres maux subséquents, et même, à vrai-dire, en définitive, tous les maux et tous les péchés.
Péché originel ou péché héréditaire?
Selon la théologie, le péché n’a pas toujours existé mais a eu une origine sur la Terre. L’histoire remonte à la Genèse. Lorsque Eve a pris du fruit de l’arbre défendu appelé « arbre de la connaissance du bien et du mal » dont le Texte biblique précise qu’il était « précieux pour ouvrir l’intelligence » et l’a tendu à Adam son mari, qui en a mangé aussi.
Il s’agit naturellement là d’un très instructif récit symbolique. Avant de manger de ce fruit défendu Adam et Eve ne connaissait que l’accomplissement de la Volonté Divine, et donc que le Bien. Jusque là le mal n’existait, tout simplement, pas. Seule la transgression de la Volonté Divine lui a permis d’apparaître. C’est précisément ce que signifie l’appellation « arbre de la connaissance du bien et du mal ». Avant cela il n’y avait que le Bien.

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La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

De l’usage spirituel des valeurs matérielles
Le but de la vie humaine est l’évolution spirituelle. La réflexion qui va suivre s’adresse à ceux qui sont déjà convaincus de la vérité de cet axiome et qui sont désireux d’en faire base de leur existence. Lorsque le mot « spiritualité » n’est pas un vain mot pour l’être humain, lorsque le concept « vie spirituelle » a pour lui tout son sens, lorsqu’il a compris que le séjour terrestre, l’est que provisoire et qu’il sait que la vie périssable n’est que l’antichambre de l’immortalité, alors il a trouvé la réponse à la question posée par Jésus: « Que sert à l’être humain de gagner l’Univers, s’il vient à perdre son âme? ».
La pauvreté est-elle une vertu?
La lecture de l’Évangile offre aux chercheurs des indications très nettes: L’être humain doit choisir:
« Nul ne peut servir deux maîtres: Ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Matthieu VI-24).
« En Vérité, je vous le dis, il sera plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. Oui, je vous le répète, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des. Cieux. » (Matthieu XIX, 23-24).
« Ne vous amassez point de trésors sur la Terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs perforent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le Ciel. Là point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car là où est Ton trésor, là aussi sera Ton cœur. » (Matthieu VI,19).
La richesse serait-elle donc une malédiction et l’absence de liens la condition sine qua non pour entreprendre une démarche spirituelle? Nombreux sont ceux qui, depuis deux mille ans, l’ont sincèrement cru au fil de l’histoire religieuse des êtres humains en général et celle du Christianisme en particulier. Beaucoup le croient toujours…

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Zoroastre – Discours de l’Atravan

Zoroastre – Discours de l’Atravan

Zoroastre – Discours de l’Atravan

L’atravan fit apporter des peaux, où il s’assit. Les mobeds s’y joignirent. La nuit était tombée. Maonha envoyait des rayons scintillants du haut du ciel bleu sombre. Plus aucun serpent n’était à craindre et les flammes repoussaient les autres animaux.
– «Raconte, raconte!» fut l’appel encourageant que l’on adressa à l’atravan.
Il se fit prier encore un peu comme la bienséance l’exigeait. Puis il regarda vers le Ciel et commença:
– «Vous, hommes de l’Iran, vous savez comment ce Monde fut jadis créé.»
«Le Sage Saint Esprit, Ahuramazda1, vivait tout seul dans les sept Cieux. La solitude L’entourait, Son Royaume s’étendait à des distances incommensurables, mais Il était seul, tout seul.»
«Alors Il résolut de créer ce qui Lui causerait de la Joie.»
«Il imagina des êtres et, aussitôt qu’Il les imagina, ils furent présents. Tout d’abord, Il imagina Mithra, le Soleil resplendissant, car Ahuramazda aime tout ce qui est clair. Ainsi préférait-Il Mithra à tous les Dieux qu’Il avait créés.»
«A côté de Mithra, Il plaça Maonha, le Dieu de la Lune, pâle et calme. Avec Mithra, il devait se partager les jours. Sa Lumière n’est pas aussi puissante que celle de Mithra, c’est pourquoi il devait se charger du commencement du jour, que nous les êtres humains appelons la nuit, afin que l’éclat de lumière lui succède.»
«Pourtant sa lumière est trop faible, souvent il s’éteint complètement. Regardez comme ses rayons vacillent. Alors Ahuramazda le vit et lui envoyât de l’aide.»
«Il plaça à ses côtés Tishtrya avec le manteau resplendissant. L’œil humain ne peut pas compter les étoiles scintillantes qui parent le manteau du Dieu des Astres. Et Mithra supplia: «Seigneur, Tu as donné un frère à Maonha, offre-moi aussi des frères pour que je ne sois pas seul!». Ahuramazda y consentit. Ce n’est pas comme aide qu’Il donna à Mithra les frères qu’il avait demandés. Celui-ci devait au contraire les surveiller, eux les turbulents, Atar l’esprit du Feu, et Thraeztvana, le Dieu de la Foudre. Mais Mithra se réjouit qu’ils fussent aussi resplendissants que lui.»
«Des Frères de Flammes, voici ce que nous sommes!», s’écria-t-il, au-dessus du Monde entier.»
«Et Ahuramazda créa le Dieu de l’Air, Vayn, qui mugit et qui cache tous les vents dans les plis de son large manteau, les vents chauds et les vents froids, des vents doux et des vents puissants, toute une troupe de compagnons mouvants. Ils jouent avec les flammes et leur apprennent à danser. Mais les rayons de Maonha sont trop pâles pour eux.»
«Ahuramazda pensa ensuite à l’Eau claire qui jaillit en gouttelettes de perles, qui coule en bruissant, qui bavarde et rit, qui chante et qui mugit. Et lorsqu’Il l’imagina, une femme gracieuse se forma, chantant et riant. Une parure de perles dans ses longs cheveux, elle se tenait en face du Dieu Sage qui l’avait imaginée: C’était la très charmante Ardivisura, Anahita.»
«Or, subitement, la Vie avait pris naissance dans les sept Cieux, une Vie joyeuse, mais Ahuramazda pensa qu’Il préférait sa solitude à cette vie trépidante. Et Il imagina un Monde où les Dieux régneraient. D’en haut, Il les regarderait, et les appellerait individuellement dès qu’Il désirerait de la compagnie.»
«Voyez, vous les hommes de l’Iran, c’est ainsi que naquit la Terre, notre Terre où nous vivons. Les pensées d’Ahuramazda avaient créé les rochers, l’eau, les plantes. Et les Dieux jouèrent longtemps, très longtemps avec la Terre. Un être humain ne peut pas du tout penser aussi loin que cette époque.»

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