Ecole de l'art de vivre

Enseignements Spirituels

Abonnez-vous à notre infolettre

Fil Telegram

Réseaux Sociaux

Articles récents

  1. "La coquetterie" Comme le décrit si bien ce texte, alors que la coquetterie contribue à développer la vanité, l'authentique féminité…

  2. "Le Secret magnifique" Ce qui est magnifique c'est l'onde lumineuse qui entoure ce secret. Mais, paradoxalement, celle-ci doit rester dans…

  3. "A quoi pourrait spirituellement nous servir la connaissance de l'avenir?" De par les lois de la création une notion de…

  4. "Mariage pour ........ la Vie." L'amour véritable entre deux êtres humains qui s'unissent dans le mariage ne peut que les…

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

L’agonie de Jésus au Jardin de Gethsémani

Dans les trois Évangiles dits – parce qu’il se ressemblent – « synoptiques » (Marc, Matthieu, Luc), Gethsémani ou Gethsémané (en grec ancien: ΓεΘσημανή, Gethsēmani, en hébreu: גת שמנים, en araméen: גת שמנא, Gat Šmānê, «le pressoir à huile») est le lieu où – après qu’Il ait célébré la Cène au Cénacle (aussi appelé – dans les Évangiles – « Chambre Haute »), avec Ses 12 Apôtres (y compris Judas Ischariot, qui va Le livrer, peu après, aux sbires à la solde du Sanhédrin), Jésus S’est rendu pour y prier juste avant son arrestation (commémorée sous le nom d’«Heure sainte»).

Le Jardin de Gethsémani sur le Mont des Oliviers, en face le Temple, était un grand domaine qui, durant les fêtes juives, abritait la foule ne sachant pas trop où se loger. Dans l’Évangile de Jean, l’épisode de la prière des Disciples de Jésus n’est pas mentionné. Il est possible que la raison pour cela soit que le quatrième (dans l’ordre chronologique!) Évangéliste, écrivant longtemps après les trois premiers et sachant ce qu’ils avaient déjà relaté, ne juge pas nécessaire de le rapporter aussi (surtout s’il n’a rien de plus à en dire) et en vient tout de suite à l’arrestation de Jésus, dans un jardin dont il ne précise le nom que plus tard, après que Jésus et trois de Ses Disciples, Pierre, Jacques, et Jean (donc, vraisemblablement  lui-même), soient allés «de l’autre côté du torrent du Cédron».
Sur la base des informations fournies par l’Évangile de Jean, la Tradition en a déduit qu’il s’agissait d’une oliveraie située au pied du Mont des Oliviers à Jérusalem, qui sera précisément identifiée au IVème siècle de l’Ère chrétienne, sous l’impulsion de Hélène, la mère de l’empereur romain Constantin Ier, et qui, aujourd’hui encore, s’appelle toujours « Gethsémani ». C’est juste à l’entrée de ce jardin qu’au bord de la route est édifiée la « Basilique des Nations ».
Selon l’Évangile de Jean, Jésus et Ses Disciples franchissent le torrent du Cédron et gagnent ce jardin où, probablement, Il était déjà venu avec Ses Disciples. Judas Iscariote, qui le sait, y conduit, quelques heures plus tard, les gardes du grand-prêtre Anne envoyés pour L’arrêter. Le rôle de Judas est de mener cette milice «munie d’épées et de bâtons», qui n’a pas vraiment besoin d’indicateur pour reconnaître Jésus, déjà bien connu de tous, mais qui devait probablement ignorer où Il se trouvait exactement à ce moment précis, ce qui leur était indispensable pour qu’ils puissent L’arrêter.

La récit reproduit ci-dessous est extrait du « Livre de Jésus, l’Amour de Dieu »:
« Après le Repas [NDLR: Il s’agit du « Dernier Repas » – Le Repas de la Cène], Jésus alla avec les Disciples, à travers la nuit tranquille, vers Gethsémani. Ils entrèrent dans le vaste jardin. Alors Jésus dit:
– « Demeurez en arrière, Je veux aller plus avant dans le jardin pour prier. Mais vous, demeurez dans Ma Proximité, Jean, Jacques et André. ».

lire plus
La Légalité Universelle – Par André Fischer

La Légalité Universelle – Par André Fischer

La Légalité Universelle

André Fischer

 

Une première Réalité Cosmique

Cher lecteur! Qui peut se targuer d’avoir en lui une image claire du fonctionnement de l’Ordre dans l’Univers?

Tout comme il ne nous est jamais possible de vivre utilement et sûrement dans une ville dont nous ne connaîtrons pas suffisamment les rues, les places, les magasins, les lieux administratifs, ainsi nous serons toujours des étrangers dans le monde et nous nous y heurterons douloureusement, tant que nous ne connaissons pas réellement ses chemins, ses forces et ses Lois.

Il en résulte que nous ne  devons jamais attendre d’un espoir aveugle qu’il nous conduise à un bonheur sensé et sûr, mais qu’il nous faut tout d’abord nous efforcer de bien connaître l’ordre cosmique qui nous entoure et qui nous porte.

En un mot: Il existe au-dessus de nous un Ordre Cosmique supérieur, agissant par:

 Une Légalité significative!

Comment se fait-il qu’il existe une Légalité universelle et significative? Il est, aujourd’hui, facile de comprendre ce fait, car la science moderne nous dit clairement que rien autour de nous n’est fait de  »matière » ou d’une  »substance » quelconque, mais exclusivement d’ENERGIE!

Toutes les substances que nous connaissons et utilisons, les gaz, les liquides ou les solides, ne sont rien d’autre qu’un ensemble d’atomes, dont chacun est:

Un merveilleux système d’énergies!

lire plus
Qu’est-ce que le péché?

Qu’est-ce que le péché?

Qu’est-ce que le péché?

Le péché fondamental c’est d’avoir séparé le Monde terrestre du Monde céleste. Le premier péché entraîna l’auto-exclusion de l’être humain hors du Paradis conçu en tant que Lieu de la Grâce Divine. La raison pour cela est que le péché a pour conséquence immédiate une séparation de la Lumière. Celui qui refuse la Lumière ne peut évidemment pas séjourner dans le Royaume de la Lumière. Il ne peut, du reste, de façon générale, pas non plus, durablement séjourner dans la Création de Dieu. (…)
Nature du péché
Le péché, donc l’acte faux, c’est la culture excessive de l’intellect, l’enchaînement volontaire à l’espace et au temps terrestres, et tout ce qui en découle, comme l’âpreté au gain, l’aptitude à flouer ou léser le prochain, l’oppression d’autrui, etc…, lesquels ont eux-mêmes comme conséquences beaucoup d’autres fautes et beaucoup d’autres maux subséquents, et même, à vrai-dire, en définitive, tous les maux et tous les péchés.
Péché originel ou péché héréditaire?
Selon la théologie, le péché n’a pas toujours existé mais a eu une origine sur la Terre. L’histoire remonte à la Genèse. Lorsque Eve a pris du fruit de l’arbre défendu appelé « arbre de la connaissance du bien et du mal » dont le Texte biblique précise qu’il était « précieux pour ouvrir l’intelligence » et l’a tendu à Adam son mari, qui en a mangé aussi.
Il s’agit naturellement là d’un très instructif récit symbolique. Avant de manger de ce fruit défendu Adam et Eve ne connaissait que l’accomplissement de la Volonté Divine, et donc que le Bien. Jusque là le mal n’existait, tout simplement, pas. Seule la transgression de la Volonté Divine lui a permis d’apparaître. C’est précisément ce que signifie l’appellation « arbre de la connaissance du bien et du mal ». Avant cela il n’y avait que le Bien.

lire plus
La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

La richesse en tant que facteur de l’évolution spirituelle

De l’usage spirituel des valeurs matérielles
Le but de la vie humaine est l’évolution spirituelle. La réflexion qui va suivre s’adresse à ceux qui sont déjà convaincus de la vérité de cet axiome et qui sont désireux d’en faire base de leur existence. Lorsque le mot « spiritualité » n’est pas un vain mot pour l’être humain, lorsque le concept « vie spirituelle » a pour lui tout son sens, lorsqu’il a compris que le séjour terrestre, l’est que provisoire et qu’il sait que la vie périssable n’est que l’antichambre de l’immortalité, alors il a trouvé la réponse à la question posée par Jésus: « Que sert à l’être humain de gagner l’Univers, s’il vient à perdre son âme? ».
La pauvreté est-elle une vertu?
La lecture de l’Évangile offre aux chercheurs des indications très nettes: L’être humain doit choisir:
« Nul ne peut servir deux maîtres: Ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Matthieu VI-24).
« En Vérité, je vous le dis, il sera plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. Oui, je vous le répète, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des. Cieux. » (Matthieu XIX, 23-24).
« Ne vous amassez point de trésors sur la Terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs perforent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le Ciel. Là point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car là où est Ton trésor, là aussi sera Ton cœur. » (Matthieu VI,19).
La richesse serait-elle donc une malédiction et l’absence de liens la condition sine qua non pour entreprendre une démarche spirituelle? Nombreux sont ceux qui, depuis deux mille ans, l’ont sincèrement cru au fil de l’histoire religieuse des êtres humains en général et celle du Christianisme en particulier. Beaucoup le croient toujours…

lire plus
Zoroastre – Discours de l’Atravan

Zoroastre – Discours de l’Atravan

Zoroastre – Discours de l’Atravan

L’atravan fit apporter des peaux, où il s’assit. Les mobeds s’y joignirent. La nuit était tombée. Maonha envoyait des rayons scintillants du haut du ciel bleu sombre. Plus aucun serpent n’était à craindre et les flammes repoussaient les autres animaux.
– «Raconte, raconte!» fut l’appel encourageant que l’on adressa à l’atravan.
Il se fit prier encore un peu comme la bienséance l’exigeait. Puis il regarda vers le Ciel et commença:
– «Vous, hommes de l’Iran, vous savez comment ce Monde fut jadis créé.»
«Le Sage Saint Esprit, Ahuramazda1, vivait tout seul dans les sept Cieux. La solitude L’entourait, Son Royaume s’étendait à des distances incommensurables, mais Il était seul, tout seul.»
«Alors Il résolut de créer ce qui Lui causerait de la Joie.»
«Il imagina des êtres et, aussitôt qu’Il les imagina, ils furent présents. Tout d’abord, Il imagina Mithra, le Soleil resplendissant, car Ahuramazda aime tout ce qui est clair. Ainsi préférait-Il Mithra à tous les Dieux qu’Il avait créés.»
«A côté de Mithra, Il plaça Maonha, le Dieu de la Lune, pâle et calme. Avec Mithra, il devait se partager les jours. Sa Lumière n’est pas aussi puissante que celle de Mithra, c’est pourquoi il devait se charger du commencement du jour, que nous les êtres humains appelons la nuit, afin que l’éclat de lumière lui succède.»
«Pourtant sa lumière est trop faible, souvent il s’éteint complètement. Regardez comme ses rayons vacillent. Alors Ahuramazda le vit et lui envoyât de l’aide.»
«Il plaça à ses côtés Tishtrya avec le manteau resplendissant. L’œil humain ne peut pas compter les étoiles scintillantes qui parent le manteau du Dieu des Astres. Et Mithra supplia: «Seigneur, Tu as donné un frère à Maonha, offre-moi aussi des frères pour que je ne sois pas seul!». Ahuramazda y consentit. Ce n’est pas comme aide qu’Il donna à Mithra les frères qu’il avait demandés. Celui-ci devait au contraire les surveiller, eux les turbulents, Atar l’esprit du Feu, et Thraeztvana, le Dieu de la Foudre. Mais Mithra se réjouit qu’ils fussent aussi resplendissants que lui.»
«Des Frères de Flammes, voici ce que nous sommes!», s’écria-t-il, au-dessus du Monde entier.»
«Et Ahuramazda créa le Dieu de l’Air, Vayn, qui mugit et qui cache tous les vents dans les plis de son large manteau, les vents chauds et les vents froids, des vents doux et des vents puissants, toute une troupe de compagnons mouvants. Ils jouent avec les flammes et leur apprennent à danser. Mais les rayons de Maonha sont trop pâles pour eux.»
«Ahuramazda pensa ensuite à l’Eau claire qui jaillit en gouttelettes de perles, qui coule en bruissant, qui bavarde et rit, qui chante et qui mugit. Et lorsqu’Il l’imagina, une femme gracieuse se forma, chantant et riant. Une parure de perles dans ses longs cheveux, elle se tenait en face du Dieu Sage qui l’avait imaginée: C’était la très charmante Ardivisura, Anahita.»
«Or, subitement, la Vie avait pris naissance dans les sept Cieux, une Vie joyeuse, mais Ahuramazda pensa qu’Il préférait sa solitude à cette vie trépidante. Et Il imagina un Monde où les Dieux régneraient. D’en haut, Il les regarderait, et les appellerait individuellement dès qu’Il désirerait de la compagnie.»
«Voyez, vous les hommes de l’Iran, c’est ainsi que naquit la Terre, notre Terre où nous vivons. Les pensées d’Ahuramazda avaient créé les rochers, l’eau, les plantes. Et les Dieux jouèrent longtemps, très longtemps avec la Terre. Un être humain ne peut pas du tout penser aussi loin que cette époque.»

lire plus
La Loi du Mouvement

La Loi du Mouvement

La Loi du Mouvement

« Toute stagnation est un recul. »
– Proverbe –

Vie et Mouvement
La vie … c’est le mouvement! … Et le mouvement … c’est la vie! C’est approximativement vrai, mais pas complètement. Au départ, en effet, n’existe que la VIE. La Vie, la Lumière, la Force, c’est DIEU Lui-même. Le Seul Qui soit totalement indépendant … Inentéallique!
Inentéallique est un mot créé – le seul adjectif pouvant qualifier l’Inqualifiable: DIEU Lui-même – l’ÊTRE Absolu et l’Auteur de Tout – et qui veut dire « sans attributs »! Effectivement DIEU n’a pas d’attributs: IL EST! A Moïse, Lui demandant Qui Il est, Il dit: « Tu leur diras: « JE SUIS » m’a envoyé vers vous. ».
Le côté absolu de LA VIE se manifeste notamment dans le fait que l’expression allemande « DAS LEBEN » [« LA VIE »] vibre dans le Nombre 111.
En réalité, le Mouvement n’est pas la VIE, mais juste une conséquence de celle-ci. Et la VIE ce n’est pas le Mouvement mais la VIE produit ou engendre le Mouvement, tout comme le Soleil rayonne. Le rayonnement n’est pas le Soleil mais une conséquence de l’existence du Soleil.
L’être humain n’est pas détenteur de la Vie, mais, en tant que création de la Vie, il fait partie du Vivant. Dans la Création la vie s’exprime par le mouvement, ce qui implique que là où il n’y a pas de mouvement il n’y a pas, non plus…, de vie!
Les Lois de la Création
Nous avons déjà commencé à apprendre à découvrir et à reconnaître les Lois de la Création, parmi lesquelles – outre la Loi Unique de l’AMOUR – se trouvent – correspondant à la Trinité Divine – la Triade des Trois Lois Fondamentales que sont la Loi de la Pesanteur Spirituelle, la Loi de l’Attraction du Genre Semblable, la Loi de l’Effet de Réciprocité.
Nous avons aussi commencé à apprendre à connaître la si importante Loi du Donner et du Recevoir, sœur de la Loi de l’Effet de Réciprocité et aussi de la Loi de la Compensation. Nous allons maintenant nous concentrer sur une autre Loi de la Création de première importance:
La Loi du Mouvement
La Loi du Mouvement peut se définit ainsi: Pour entretenir la vie (pas – comme vu ci-dessus – au sens de LA VIE, mais juste au sens de « vivant » ou de « vitalité » ou de « vivacité »; en allemand « Lebendigkeit »), il faut du mouvement!
Rien sans cette Loi! Le Mouvement doit être partout!  Et c’est là que la Loi du Mouvement rejoint la Loi du Donner et du Recevoir, dans un absolu Équilibre du Donner et du Prendre. Dans la Création le Mouvement est indispensable pour la Guérison de ce qui a besoin d’être guéri et l’Harmonie parmi tout ce qui existe. Lui seul maintient Fraîcheur et Santé.
Un oiseau qui arrêterait complètement de battre des ailes atterrirait rapidement. Les oiseaux qui ont perdu l’habitude de battre des ailes ne peuvent d’ailleurs plus voler ou peu (autruches, pingouins, poules, etc.). Les poissons qui restent au fond voient leur vessie natatoire s’atrophier, de sorte qu’ils ne peuvent plus remonter à la surface.
La maxime dit « La fonction crée l’organe ». C’est, naturellement, un raccourci. Si – au sens littéral – la fonction ne crée pas l’organe, il est clair que l’utilisation intense d’un organe le fait se développer, alors que sa non-utilisation le fait régresser.
De même, ce n’est que lorsque la vibration propre et la vigilance d’un être humain marchent de concert avec le Mouvement régnant dans toute la Création qu’il peut alors demeurer en bonne santé, dans la Fraîcheur et la Joie.
Oui, qui n’avance pas, recule. Seul le Mouvement édifie et conserve! La Vibration de la Création ne montre aucune fin, n’a pas de fin! Une Évolution constante dans le Mouvement est la Loi, selon la Volonté de Dieu. Cela ne s’arrête jamais. La paresseuse immobilité ne conduit qu’à la mort. L’immobilité, c’est la mort. La mort c’est l’absence de mouvement. Celui qui n’a pas – ou n’a plus – de But dans la vie pose lui-même le terme de sa vie.

lire plus
Libre … mais … responsable!

Libre … mais … responsable!

Libre … mais … responsable!

La Liberté de l’esprit
La Liberté! La libre volonté! Elle fait partie de la nature – ou du genre – même de l’esprit humain lui-même! Ne cherchez pas la liberté ni la libre volonté dans la volonté intellectuelle, elle n’a rien à voir avec elle. Nous l’avons déjà vu, l’intellect humain est conditionnable, mais pas son esprit!
Libre volonté ou libre arbitre?
Les philosophes parlent de « libre arbitre », mais c’est une notion philosophique théorique, donc intellectuelle. Comme l’a dit le grand écrivain allemand Goethe: « Toute théorie est grise, mais l’Arbre de la Vie est vert et florissant! ». Spirituellement parlant, il n’y a pas vraiment de « libre arbitre », il y a juste une volonté libre ou une volonté entravée par l’intellect ou par le karma.
Les deux genres de créatures dans la Création
Dans la Création il y a, fondamentalement, deux types de créatures: Les créatures dotées du libre vouloir, qui sont de genre spirituel, et les créatures sans libre vouloir personnel, et qui, fondamentalement, ne font donc qu’accomplir la Volonté Divine, qui sont de genre entéallique. Ce sont les deux genres fondamentaux existant dans la Création.
Comme leur nom l’indique, par exemple, les esprits humains de la Terre – dotés du libre vouloir – sont, bien évidemment, de genre spirituel, tandis que, par exemple, les êtres de la nature – les entéaux – sans libre vouloir personnel, sont de genre entéallique. Les grands entéaux n’obéissent qu’à la Volonté Divine, tandis que certains petits entéaux, très liés à la matière (comme, par exemple, les gnomes des roches et de la terre), peuvent être influencés par les esprits humains pour eux d’un genre plus élevé.
Le Bon Vouloir
Là où il est possible de choisir son chemin il n’y a que deux directions fondamentales: Celle qui monte et celle qui descend. Autrement dit, le choix est à effectuer entre Lumière ou ténèbres, Bien ou mal, Vérité ou mensonge. Un être humain faisant preuve de bon vouloir, choisira toujours le Chemin ascendant. Ainsi et pas autrement s’exprimera sa libre volonté.
Un esprit réellement libre – c’est-à-dire non ligoté par les conséquences d’actes erronés – choisira toujours le Chemin ascendant. C’est là que l’intellect raisonneur va dire: « Mais si un esprit soi-disant libre, pour rester libre, est obligé de choisir le chemin ascendant, cela prouve bien qu’il n’est pas libre! ». Même à l’intellect voulant-savoir-mieux il n’est pourtant pas difficile de comprendre qu’un esprit qui s’élève se libère toujours plus, tandis qu’un esprit qui s’enfonce s’enchaîne toujours plus.

lire plus
Le Mystère du Tombeau vide

Le Mystère du Tombeau vide

Le Mystère du Tombeau vide

«Et si {le} Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et, par conséquent, aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.»
(Apôtre Paul – «Première Épître aux Corinthiens» – Chapitre XV – Versets 17-18)

La Résurrection du Christ – comme le souligne pertinemment l’Apôtre Paul, dans sa première épître aux Corinthiens – est donc absolument centrale dans la Foi chrétienne.
Normal, Jésus n’a-t-Il pas dit?:
 «Détruisez ce Temple, et, en trois jours, Je le relèverai.».
(Jean II, 19)
Au sujet de cette Parole Jean précise juste après: «20 Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et Toi, en trois jours, Tu le relèveras! 21 Mais Il parlait du Temple de Son corps. 22 C’est pourquoi, lorsqu’Il fut ressuscité des morts, Ses Disciples se souvinrent qu’Il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la Parole que Jésus avait dite.» (Jean II, 20-22).
Et Jésus n’a-t-Il pas aussi dit?:
«Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie,
  nul ne vient au Père que par Moi.».
(Jean XIV, 6)
Si Jésus est, entre autres, la Vie, Il est, par conséquent, bien sûr, à même de vaincre la mort!
«Je suis la Résurrection et la Vie.
 Celui qui croit en Moi,  fût-il mort, vivra.»
(Jean XI, 25)
Et, en plus, celui qui croit en Jésus et, de ce fait, met Sa Parole en pratique, peut, lui aussi, vaincre la mort!
«En Vérité, en Vérité, Je vous le dis, celui qui écoute ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle et ne vient point  en Jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» (Jean V, 24)
Celui Qui a envoyé Jésus, c’est, bien sûr, Son Père, Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. Cette Parole est la confirmation que croire en Jésus c’est écouter Sa Parole, et que écouter Sa Parole c’est la mettre en pratique. C’est cela qui permet de passer de la mort à la Vie, et donc de ressusciter.

lire plus
Le tempérament, le caractère, la personnalité

Le tempérament, le caractère, la personnalité

Le tempérament, le caractère, la personnalité

Introduction
Le tempérament, le caractère, la personnalité… De nombreux êtres humains utilisent ces notions sans trop savoir ce que, en réalité, elles recouvrent précisément… Beaucoup s’accommodent de la superficialité et peu cherchent à aller au fond des choses…
Des expressions courantes existent. L’on dit souvent de quelqu’un qu’il ou elle a un « fort tempérament », un bon ou un « mauvais caractère », une « personnalité affirmée », mais cela concerne qui ou quoi en elle? Faute d’y réfléchir, la plupart de gens mélangent tout.
A titre d’exercice spirituel – avant de lire la suite de cet article – vous pouvez, peut-être déjà essayer de définir ce que signifient ces concepts pour vous.
En réalité, c’est très simple: Le tempérament concerne le corps gros-matériel terrestre (le corps physique), le caractère concerne – au sens large – l’âme (plus précisément, le corps fin-matériel), et la personnalité – au sens strict – concerne l’esprit, le Noyau éternel impérissable de l’être humain.
Cela implique que le tempérament, lié à la nature du sang, ne vaut que pour la vie terrestre, que le caractère ne vaut que pour l’âme et donc que pour la vie animique fin-matérielle (la vie psychique), et la personnalité ne vaut que pour l’esprit, même lorsqu’il est incarné.
Lors de l’incarnation terrestre d’un germe d’esprit, l’être humain montre à l’extérieur diverses manifestations de ce qu’il est et de ce qu’il a.

lire plus
Franchezzo – Un voyageur au pays des esprits

Franchezzo – Un voyageur au pays des esprits

Franchezzo – Un voyageur au pays des esprits

Les jours de l’obscurité

« Je suis allé en pèlerinage dans un lointain pays, à travers des régions qui, chez vous, sur Terre, n’ont ni nom, ni espace. Je désire maintenant mettre par écrit les étapes de mes voyages, afin que ceux qui ont pris la même direction de marche que moi puissent savoir ce qui les attend à l’intérieur de ces frontières.
Dans mon existence terrestre, je vivais comme tous ceux qui ne font que s’épuiser à se procurer au plus haut degré les jouissances du monde. Si je n’étais pas désobligeant envers ceux que j’aimais, cela se passait cependant, toujours, avec le sentiment qu’ils devaient être utiles à me satisfaire et que, par mes cadeaux et mon penchant pour eux, je pouvais leur acheter l’amour et les hommages qui m’étaient nécessaires dans ma vie.
Tant sur le plan physique qu’intellectuel, j’étais très doué. En mon âme, l’idée d’un don de soi-même capable de se perdre complètement dans l’amour pour les autres ne m’était jamais venue. Parmi toutes les femmes que j’ai aimées, d’un sentiment qualifié trop souvent à tort d’amour par les hommes de la Terre, alors qu’il n’est tout simplement que passion, il ne s’en trouva aucune pour me faire éprouver ce qu’est le véritable amour, l’idéal vers lequel j’aspirais secrètement. En chacune, je trouvais toujours quelque chose pour me décevoir. Elles m’aimaient ainsi que je les aimais. La passion que je leur vouais ne me gagnait qu’un sentiment conforme de leur part. Ainsi vivais-je là-bas, insatisfait d’un désir que j’ignorais moi-même.
Je fis beaucoup de fautes et commis beaucoup d’erreurs. Le monde se tenait toutefois à mes pieds pour me louer, me trouver bon, noble et doué. Je fus fêté, courtisé, et le chéri gâté de toutes ces dames de la société. Pour obtenir, je n’avais qu’à désirer, mais aussitôt que j’avais gagné, tout se transformait en amertume.
Puis vint le temps où je commis la faute la plus néfaste en ruinant deux vies. Je me sentis comme attaché par des chaînes de fer qui me serraient et me blessaient jusqu’à ce que je pus enfin les briser et me retirer, à première vue, en homme libre. Mais jamais plus je ne serais réellement libre. Car jamais, même un instant – que ce soit dans cette vie ou dans l’autre -, nos fautes et nos erreurs passées ne peuvent cesser de suivre nos traces et d’accabler nos vibrations, et cela tout le temps qu’elles n’ont pas été expiées l’une après l’autre et rayées ainsi de notre passé.
Lorsque je croyais enfin avoir tout appris de ce que l’amour peut enseigner, et tout connaître de ce qu’une femme peut donner, il advint alors que je fis la rencontre d’une dame. Ah! Comment dois-je la nommer? À mes yeux, elle était plus qu’une femme mortelle et je l’appelai « le bon ange de ma vie ».

lire plus