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Le Bouquet – Par Maria Halseband

Le Bouquet – Par Maria Halseband

Le Bouquet

Au dehors, dans le jardin, fleurissent les plus belles fleurs de l’été.
– «Je vais en faire un Bouquet», pensa en haut la jeune femme sur la terrasse, puis, se levant, elle se munit de gants, de ciseaux et d’une corbeille.
Elle descendit les larges escaliers et se tint debout au milieu de la senteur odorante, elle-même semblable à une fleur dans sa robe d’été multicolore. Un bourdonnement parvint aux oreilles de la jeune femme et, autour de sa svelte silhouette, le tardif Soleil d’après-midi tissait des fils dorés. Pendant son travail, les fines voix de la vivante Nature commencèrent à susurrer.
Souventes fois, l’âme ouverte de la jeune femme avait pressenti ces voix, mais elles ne l’avaient encore jamais envahie autant qu’aujourd’hui. La journée avait été brûlante et beaucoup de fleurs étaient fanées. Partout pendaient des petites têtes flétries et, de tous côtés, l’on croyait entendre: «Ici, Tu dois couper afin que nous puissions prospérer.».
La jeune femme remit donc d’abord de l’ordre en coupant les fleurs fanées. Elle remplit ensuite en abondance la corbeille de plantes et d’arbustes; ainsi chargée, elle regagna la terrasse et alla chercher des vases et des coupes pour y ordonner les fleurs.
Les voix du jardin semblaient l’avoir accompagnée sur la terrasse, car elles continuaient à chuchoter autour d’elle. Maintenant, l’on aurait dit qu’elles exerçaient une légère pression sur sa main pour la guider sur le choix de fleurs sur la table. C’était comme un rêve et, pourtant, la jeune femme était bien éveillée et réalisait pleinement ses actes. Mais les voix qui avaient chanté dans le jardin devenaient plus fortes et résonnaient comme une Glorification de l’Éternel.
Petit à petit, l’une d’entre elles se distingua davantage du chœur délicat de la susurrante Euphorie lumineuse et celle-ci se mit à parler:
– «Viens, Ilia, nous allons nouer le Bouquet de Ta vie sur Terre.».
– «Mais je ne m’appelle pas Ilia», pensa la jeune femme, qui, cependant, réalisa soudain que, depuis un temps indéfini, ce nom était le sien. Hésitante, elle allongea la main et, guidée par une invisible Main, elle saisit une délicate fleur verte.
– «La vie de l’être humain ressemble aux fleurs», recommença à murmurer la voix. «Aussi longtemps qu’elle veut vibrer dans la Volonté du Seigneur, elle leur ressemble à elles qui fleurissent seulement en l’Honneur de l’Éternel. Malheur à l’être humain qui sombre si bas que le dernier Rayon de Lumière ne puisse plus l’atteindre!»
«Ilia, de Ta vie nous formons le Bouquet qui aimerait s’enrouler ainsi qu’une couronne. Au cours des millénaires, Tu fus souventes fois sur Terre et nous ne pouvons ramasser que quelques fleurs qui représentent Ton évolution spirituelle. Commençons-nous?»
«En Ta main, Tu tiens le Réséda.»
«Ainsi étais-Tu lorsque Tu vins sur Terre, la première fois. Modeste et fine, le parfum de la Pureté s’exhalait de Ton cœur. De cette façon, Tu as apporté aux Tiens, délicate Fleur, beaucoup de Joie et de Bénédictions.

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Promenade dans un Zoo

Promenade dans un Zoo

Promenade dans un Zoo

Le Maître m’avait donné rendez-vous dans un zoo et, moi qui voulais être son disciple, je me demandais bien pourquoi.
J’avais des questions à lui poser, qui faisaient – je le pensais – de moi quelqu’un de particulièrement avisé.
Je voulais lui demander si le Monde que nous avions sous les yeux faisait croire ou non à la Justice de Celui Qui l’avait fait, et je pensais bien le coincer.
Je pensais aux guerres, aux épidémies, aux catastrophes en tous genres, aux famines, à l’inégalité des naissances, etc., etc. J’en avais un plein sac.
Nous arrivâmes alors devant une cage où un loup dominant rossait copieusement un plus jeune, qui, probablement, avait essayé de contester son autorité.
– C’est révoltant!, dis-je.
– C’est la nature…, dit le Maître, apparemment distrait.
Nous passâmes ensuite devant une cage où un tigre déchiquetait un grand quartier de bœuf, que son soigneur venait de lui lancer.
– Quelle cruauté ! dis-je.
– C’est la nature…, dit le Maître, apparemment absorbé dans ses réflexions.
Je commençais, dare-dare, dans la foulée, ma diatribe au sujet d’un monde aussi mal fait et donc aussi cruel.
C’est alors que nous passâmes devant une cage où se trouvaient des singes. Ils étaient assez nombreux et il n’y avait là, apparemment, que des mâles. Ils s’adonnaient manifestement à des activités sexuelles.
– C’est dégoûtant!, dis-je.
– C’est la nature…, dit simplement le Maître, sans rien n’ajouter d’autre.
Je continuai alors à longuement parler. Le Maître m’écoutait sans m’interrompre.
Lorsque nous eûmes achevé le tour du zoo, ma démonstration étant terminée, je questionnai le Maître:
– Alors, le Monde n’est-il pas révoltant, cruel et dégoûtant? Ce n’est pas un peu facile de toujours dire: «C’est la Nature!»?
– Maintenant, je puis préciser quelque chose, dit le Maître. À chaque fois que j’ai parlé de la nature, j’ai parlé de la nature … humaine. Car la «Nature» animale et aussi végétale se conforme toujours à la nature humaine, au vouloir et à la pensée de l’être humain. Chaque jugement que tu as porté sur ces animaux, eux innocents par nature, n’était, en réalité, qu’un jugement sur ta propre vie intérieure. Tu t’es ainsi toi-même jugé!

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Les péchés des pères se vengent jusqu’à la 3ème et 4ème génération

Les péchés des pères se vengent jusqu’à la 3ème et 4ème génération

Les péchés des pères se vengent jusqu’à la  3ème et 4ème génération

Conte initiatique

Ami lecteur, garde-toi de considérer ce récit à la légère, car c’est la légèreté qui a conduit les « héros » de cette histoire à se tromper lourdement. En un tel domaine, une erreur due à la superficialité est un péché qui se venge durant plusieurs générations.

Ce sont des choses toutes simples qui conduisent au fait d’être lié à la Terre.

Dans un petit village provincial vivait avec sa famille un petit garçon de dix ans appelé Luc, qui fréquentait la classe de sixième à l’école « Notre Dame de la Clarté ».
Le jeudi matin, Luc suivait les cours de catéchisme donnés par Monsieur le Curé, soit à l’école, soit au presbytère.
Ce jour-là, le cours de catéchisme de Monsieur le Curé avait lieu au presbytère, car c’était la Semaine Sainte.
Le thème de la leçon du jour était « la vie après la mort ». Assis sur son banc, à côté de ses camarades – Pierre, Matthieu, Jacques, André et les autres… –, Luc regardait dans son livre « La Miche de Pain » une illustration qui représentait l’âme d’un vieil homme accueillie dans l’autre monde par son ange gardien.
Le curé expliquait:
– « Jésus, qui est ressuscité après Sa mort – que nous commémorerons demain, Vendredi-Saint –, avait dit à Ses Apôtres:
 « Je suis venu pour que vous ayez la Vie, la Vie en surabondance. ».
« Il était donc venu pour que nous vivions éternellement. Pour cela, le Créateur nous a dotés d’une âme immortelle.
« Lorsque nous mourrons, notre âme se séparera de notre corps pour se rendre dans l’autre monde, afin d’y subir un jugement particulier.
« Le corps mort sera conduit au cimetière pour être mis dans une tombe, mais notre âme immortelle continuera de vivre. ».

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Le Tu/Toi ment

Le Tu/Toi ment

Le Tu/Toi ment

Était-il content Joël, ou appréhendait-il cette tournée d’entreprises qu’il devait accomplir avec sa secrétaire Angéla ?
La perspective de voyager à travers le pays lui plaisait et Angéla avait assurément son côté plaisant.
Mais ces longues heures de tête-à-tête à prévoir au cours du voyage, et notamment dans la voiture, n’allaient-elles pas les placer dans un certain embarras ?
Joël devait impérativement être accompagné et Angéla s’était aussitôt proposée. Le grand patron avait tout aussi vite entériné la chose, de sorte qu’il lui aurait été difficile de s’y opposer.
À présent, ils se trouvaient sur l’autoroute, dans la voiture de Joël, et ils roulaient depuis déjà une heure.
Cela faisait un an qu’Angéla était la secrétaire de Joël, mais, avec les fréquentes allées et venues dans et hors de leurs bureaux respectifs, ils n’avaient, en fait, que rarement l’occasion d’être seuls ensemble.
Maintenant, c’était différent. Angéla se montrait aimable et prévenante. Elle ne savait que faire pour le bien-être du chauffeur assis à côté d’elle.

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La Visiteuse

La Visiteuse

La Visiteuse

Un jour – ou peut-être était-ce une nuit? – je reçus une mystérieuse visite.
C’était une belle jeune fille, blonde aux yeux bleus, mystérieuse, intrigante, inaccessible.
Elle se tenait à quelques mètres et, bien que je tendisse la main vers elle, je ne pouvais pas m’approcher d’elle.
Elle me sourit et me parla:
– «Je suis la meilleure part de Toi-même! 
Tu dois me trouver et me reconnaître.
 Seulement ainsi Tu deviendras Toi-même.».
Je commençais à lui répondre:
– «Mais n’es-Tu pas déjà là en face de moi?».
Pour toute réponse, elle me sourit de plus belle et disparut.
Tout le restant du jour – ou de la nuit – je repensais à la mystérieuse visiteuse. Je ne pouvais détacher ma pensée d’elle. Qui avait-elle dit qu’elle était?
«La meilleure part de moi-même…»
Mais qu’y avait-il au fond de moi que je ne connaisse pas déjà? Je me regardai dans la glace et scrutai mon regard pour descendre au tréfonds de mon âme: qu’allais-je trouver là?
En fait, n’avais-je déjà pas tout ce qu’un homme peut désirer? J’avais une charmante épouse – que, sûrement, plus d’un m’enviait -, trois gentils et beaux enfants, un bon métier – professeur – qui m’occupait grandement, une coquette petite maison sur la colline, une assez belle voiture et même un petit bateau; un bon chien venait me lécher les mains lorsque je rentrais de mon travail, tous les ans nous partions en vacances découvrir un pays inconnu, pourtant…, pourtant je n’étais pas foncièrement heureux; que me manquait-il?
Pourquoi cette – quelque part – dérangeante visiteuse – qui, sur moi-même, avait l’air d’en savoir plus que moi-même – venait-elle me le rappeler avec insistance?

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Le songe de Lenndowa – Par André Fischer

Le songe de Lenndowa – Par André Fischer

Le songe de Lenndowa

Une chaude nuit de juin pèse sur Bruges endormie. Le veilleur vient d’annoncer dix heures. Au haut du palais Deruydt, un homme se tient à une lucarne ouverte. Son regard fiévreux erre sous les lourds nuages.
C’est Kareels. Las de sa misérable condition de domestique, il envie Sannic Deruydt, héritière d’une fortune fabuleuse. Être riche et libre comme elle! Ses jalouses pensées, faibles et anodines autrefois, n’ont cessé de croître au cours des années. Elles bondissent aujourd’hui tel un torrent écumant que Kareels ne parvient plus à dominer.
Son plan est fait! Il faut poignarder la jeune femme, enlever la clé d’argent de son corsage, ravir les bijoux dans l’armoire secrète et chercher aux Pays-Bas gloire et fortune avec les troupes du roi de France.
Kareels vient de quitter sa chambre et se glisse maintenant dans l’obscur couloir qui mène à la salle d’armes. Un bruit de voix l’arrête soudain. C’est sa maîtresse, Sannic Deruydt, qui rentre d’une fête et qui renvoie brutalement ses deux servantes. L’orgueilleuse héritière des plus riches drapiers de Bruges est dure pour ses gens!
Dans l’ombre, la main de Kareels vient de toucher la fine lame d’un poignard. À ce contact glacé il hésite soudain. Quoi, chargera-t-il son âme du poids d’un crime? Mais une foule d’images alléchantes l’assaille aussitôt: richesses, fêtes, honneurs! Un seul geste, et toutes ces splendeurs seront à lui!

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Visites insolites – Par André Fischer

Visites insolites – Par André Fischer

Visites insolites

Cela se passa peu de jours après l’assassinat d’un grand homme d’état, pendant que la stupeur, la douleur et l’indignation secouaient toutes les villes du monde.
Dans l’une d’elles, une femme conçut alors un singulier projet! Elle se rendit dans un quartier tranquille, s’arrêta devant un immeuble à l’air cossu, puis monta au premier étage et sonna.
La porte s’ouvrit après un instant et un homme d’une cinquantaine d’années apparut. Il découvrit la femme devant lui, immobile et silencieuse, le regardant droit dans les yeux. Après un moment de ce singulier face à face, la femme inconnue persistant dans son silence, l’homme dit d’un ton bourru
– Qui êtes-vous? Que voulez-vous?
D’une voix ferme, mais calme, la femme répondit:
– Je suis le destin!… je viens vous avertir d’un danger!
L’homme explosa!
– Madame! Sachez que l’on a d’autres soucis que celui de s’occuper de balivernes! Disparaissez instantanément, à moins que vous préféreriez que je vous envoie de force au bas de l’escalier! Bonjour!
Et il claqua la porte.

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La Nuit du Berger

La Nuit du Berger

La Nuit du Berger
– Conte pour la Nuit de Noël –
En cette saison et à cette époque – nous étions au début d’Octobre de l’An 749 après la naissance de Rome – les troupeaux dormaient encore dehors et devaient donc être gardés.
Un tour de rôle avait été instauré dans la campagne de ce « coin » de la Judée, proche de la Cité de David, de sorte que les bergers de la nuit surveillaient non seulement leurs propres troupeaux mais aussi, souvent, ceux de « ceux du jour ».
À la tombée de la nuit, David partit donc de chez lui, pour relayer son collègue de jour, qui s’appelait Youssef.
Celui-ci lui dit, en désignant les moutons:
– Les tiens sont là-bas, les miens de ce côté-ci et ceux des autres sont par là.
Vers l’Ouest, une lueur rosée, derrière une colline, indiquait la direction où le Soleil venait de se coucher.
– La nuit s’annonce belle, dit encore Youssef, regardant vers l’Ouest et désignant les premières étoiles qui commençaient à piqueter le Ciel profond.
– Oui, répondit David, levant les yeux, qui lui faisait face, oh! Tu as vu cette grosse étoile à l’Est?
– Ah! oui, dit Youssef, se détournant, elle semble grosse, en effet.
– Ce qui m’étonne, reprit David, c’est qu’elle n’était pas à cet endroit-là hier… Elle était plus à l’Est. De plus, elle est plus grosse…
– Tu en es sûr?
– Il n’y a pas grand-chose à faire la nuit, car les moutons, eux aussi, dorment… Alors, souvent, je m’allonge dans l’herbe et j’admire le ciel…
– C’est bizarre, elle a une queue… Peut-être cela présage-t-il quelque chose? dit encore Youssef…

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Mon âme Te cherche – Mon âme T’appelle – Par Roselis von Sass

Mon âme Te cherche – Mon âme T’appelle – Par Roselis von Sass

Mon âme Te cherche – Mon âme T’appelle
Un bruit de pneus d’automobile freinant soudainement, puis un cri aigu, attirèrent l’attention des quelques passants de l’Avenue Copacabana. La luxueuse voiture de couleur verte stoppa en travers de l’avenue. À côté de la roue avant, couchée, se trouvait une jeune fille en maillot de bain. L’accident avait eu lieu tandis que la voiture roulait devant l’un des grands hôtels, au moment où la jeune fille, sans regarder la route avait traversé l’avenue, en direction de la plage.
Blancs de peur, la mère et un jeune, qui – on le sut plus tard – était son mari, vinrent au secours de la jeune victime. Quelques passants s’agglutinèrent autour de la voiture. Un policier s’approcha pour prendre les mesures nécessaires. Au volant, paralysée, une jeune blonde fut tout de suite reconnue par les curieux comme étant la chanteuse Yara Cortese.
La victime fut immédiatement transportée vers l’hôtel en face du lieu de l’accident, où le médecin, heureusement présent, lui porta secours, constatant qu’il y avait une fracture de la cheville, mais que c’était seulement à l’hôpital qu’il serait possible de vérifier les blessures internes. Cependant, l’état émotionnel dans lequel se trouvait la patiente était flagrant.
Le mari de la victime revint aussitôt dans la rue, afin de demander des explications au conducteur. Cependant, quand il s’approcha du chauffard, il vit qu’il s’agissait d’une jeune fille pâle et effrayée, prise en flagrant délit, qui était déjà conduite par un policier en direction de l’hôtel où avait été transportée la victime. Sa rage disparut en observant le regard angoissé et désespéré de la jeune blonde. À première vue, il sembla la reconnaître et pensa:
«Oú ai-je déjà vu ces grands yeux verts?».

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Pierre, l’Ami des Fleurs – Par André Fischer

Pierre, l’Ami des Fleurs – Par André Fischer

Pierre, l’Ami des Fleurs

A vrai dire, Pierre n’a pas toujours été l’ami des fleurs, mais plutôt leur massacreur! Mais tout changea un jour, et voici comment cela s’est passé.
C’était lors d’une chaude après-midi d’été. Ses parents s’étaient rendus au bourg voisin à cause d’une nouvelle clôture du jardin. Pierre, resté seul à la maison, en profita pour mettre de l’ordre dans sa collection philatélique, son grand et cher passe-temps.
Pendant que dehors le Soleil dardait ses rayons brûlants sur le village et les champs tout proches, Pierre goûtait à la fraîcheur de sa chambre et triait ses timbres. Une série espagnole fort belle, qui lui avait causé bien des recherches et de nombreux échanges, était la perle de sa collection.
Elle étalait devant lui ses images larges et magnifiques! Celles aux fortes couleurs brunes et noires ressortaient vigoureusement. Mais il lui manquait toujours ce dernier timbre de la série! S’il l’avait, combien il pourrait être fier de cette magnifique page de sa collection!

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