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Qu’est-ce que la Sainte Trinité?

Qu’est-ce que la Sainte Trinité?

Qu’est-ce que la Sainte Trinité?

En ce Dimanche  de la Sainte Trinité 2024 (Dimanche 26 Mai 2024) c’est l’occasion d’approfondir la Notion de Sainte Trinité.
Dans la Chrétienté, la Trinité Divine, aussi appelée Sainte Trinité c’est la Notion que DIEU, tout en étant Unique, Se compose maintenant de trois Personnes distinctes: le Père, le Fils et le Saint Esprit, les Trois ayant la même Valeur, et ayant la même « Nature » (ou absence de Nature!) Divine.
Cette absence de Nature, nous l’appelons « Inentéallité », mot d’origine latine (il provient du participe présent du verbe « esse » [« être »] « ens, entis », qui signifie « absence de caractéristiques », « absence d’attributs », autrement dit veut dire que DIEU possède Son ÊTRE en Lui-même, étant donné qu’IL est Lui-même l’ÊTRE, de qui tous les autres êtres tiennent leur propre être.
Il veut dire aussi que tous les qualificatifs du langage humain sont dérisoires, lorsqu’il s’agit de parler de Dieu. Aucun ne Lui convient sans Le déprécier, Le rabaisser, Le ravaler à la mesure humaine! DIEU n’est ni beau ni intelligent ni merveilleux, ni quoi que ce soit d’autre, IL EST!, et c’est tout! Et cet ÊTRE contient tout!

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Un Temps pour se taire et un Temps pour parler

Un Temps pour se taire et un Temps pour parler

Un Temps pour se taire et un Temps pour parler

Question: « Si, lors de partages avec mes pairs, je dis tout haut que je désire me laver de mes fautes, cultiver les Vertus, faire le Bien, Servir la Lumière et retourner, un jour, au Paradis, je n’utilise pas, en premier lieu, la grande Puissance du Silence et je ne peux progresser vers le Haut! C’est donc dire que, lors de partages, où nous exprimons tout haut nos buts et nos ressentis, nous enfreignons cette Loi et nous nous coupons de la possibilité de progresser vers le Haut? ».

Réponse: Il n’est pas dit qu’il ne faut jamais parler, mais seulement qu’il faut parler lorsque c’est le bon moment…
Cela veut notamment dire que:
1) La parole doit intervenir au bon moment, lorsque, grâce à la pression résultant du silence, le temps de condensation a abouti.
2) Elle ne doit donc pas être superficielle, donc vide, répétitive, machinale, automatique, etc., mais toujours vivante, elle aussi.
La vertu du « Silence » (que l’on pourrait aussi désigner par l’expression « se taire ») n’est donc pas intrinsèque (= le but serait un silence permanent ou bien de prononcer le moins de mots possible), mais résulte uniquement de ce qu’il produit, sur la pensée initiale, une pression permettant la condensation, donc une attraction magnétique de cette première forme-pensée.
La raison pour laquelle il en est ainsi est liée à la structure même de la matière. C’est une loi physique.
Toute matière (qu’elle soit fin-matérielle ou gros-matérielle) qui, du fait d’une raison quelconque, est concentrée ou condensée devient plus attractive que celle qui l’est moins.
Toute la « Mécanique céleste » découverte par Newton avec sa « gravitation universelle » est basée là-dessus: Si l’on a deux planètes de volume égal, c’est celle qui est la plus condensée (autrement dit dont la masse est la plus grande) qui exercera l’attraction la plus grande sur son entourage.
Dans le cas de la forme-pensée…, par mon silence – c’est-à-dire par le fait de ne pas l’exprimer tout de suite -, j’exerce sur elle une contre-pression (la pensée exerçant elle-même une première pression), de sorte que ma pensée originelle se condense et qu’elle devient donc attractive pour les autres.
Ce n’est pas pour rien que « le plus fort attire le plus faible ». Le plus fort signifie aussi, en ce cas, le plus dense…
Ces autres pensées émises par d’autres penseurs sur le même sujet, donc de genre semblable, planent sur le plan des formes-pensées…, mais c’est la plus condensée de toutes qui va, en définitive, attirer toutes les autres…, de sorte qu’elles ne vont plus en former qu’une seule…

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Peut-on souffrir injustement?

Peut-on souffrir injustement?

Peut-on souffrir injustement?

La présence d’un esprit humain sur la Terre en notre époque, toujours plus agitée et incertaine, comporte certains risques. Mais, à chaque fois qu’une catastrophe s’abat sur un ou plusieurs êtres humains, l’on entend divers propos qui témoignent que la fatalité s’est abattue sur des victimes « innocentes ». Les maladies elles-mêmes – même les maladies génétiques – sont considérées par presque tous les media comme dues au hasard.
Dans les divers Enseignements Spirituels l’on trouve des passages qui donnent l’impression que l’injustice est impossible et d’autres qui donnent l’impression qu’elle ne l’est pas. Tous les propos des différents Enseignements se « nuancent » ainsi eux-mêmes.
Dans la Bible, par exemple sur quantité de questions, l’on peut facilement trouver des Paroles qui semblent justifier un point de vue, tandis qu’un autre trouvera d’autres Paroles semblant justifier le point de vue inverse.
Ceci nous montre que la Vérité n’est jamais incluse en une seule formulation, même dans la Bible ou d’autres Enseignements Spirituels, et que l’on peut aussi y trouver des « contradictions » apparentes qui, en fait, n’en sont pas! Ainsi, du reste, que dans les œuvres de nombreux autres auteurs secondaires.
En cette fin de cycle la destruction à attendre risque de toucher aussi au passage ceux qui ne sont pour autant pas foncièrement mauvais. Mais cela n’est pas injuste pour autant, car ceux qui sont aussi secondairement touchés ont quand même de rares genres semblables avec les êtres humains pouvant être considérés comme les auteurs de la débâcle.

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Y a-t-il une vie après la naissance?

Y a-t-il une vie après la naissance?

Y a-t-il une vie après la Naissance?

Si la Naissance et la  Mort sont si étroitement liées l’une à l’autre, c’est tout simplement parce que la seconde est la conséquence de la première.

La naissance n’est rien d’autre que la mort dans le monde fin-matériel, analogue à la mort dans le monde gros-matériel.

Deux bébés – en fait, deux jumeaux – pas encore nés, discutent ensemble avec animation dans le ventre de leur mère.
*   *   *
Dans le ventre d’une femme enceinte appelée Eve, se trouvent donc deux bébés jumeaux. Le premier – qui s’appelle Florestan – interpelle son frère jumeau – qui, lui, s’appelle Eusébius:
– Eusébius!
– Oui, Florestan!…
– Toi, Tu crois vraiment qu’il y a une vie après la naissance?
– Oui, Florestan, bien sûr. Il est tout à fait évident qu’il y a une vie après la naissance. Pour le moment, nous nous trouvons là où nous sommes, dans notre matrice, juste pour nous préparer à ce que sera notre vie, plus tard après notre naissance, dans le monde l’au-delà du ventre.
– Sottises! Il n’y a pas de vie après la naissance, sinon cela se saurait! Et Tu peux me dire, Eusébius, à quoi ressemblerait cette vie, dans l’au-delà de la matrice, vraiment?
– Actuellement je ne sais pas encore exactement, mais ce dont je suis sûr c’est qu’il y aura davantage de lumière qu’ici, dans la matrice, où il fait vraiment sombre. Peut-être que nous dormirons horizontalement, que nous marcherons avec nos deux pieds et que nous mangerons avec notre propre bouche.

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Qu’est-ce que le Temps?

Qu’est-ce que le Temps?

Qu’est-ce que le Temps?

Le Temps! Qu’est-ce que le Temps? « Le temps passe vite », dit « tout le monde ». Trop vite! Devant ce sentiment de la « fuite du temps » (« Tempis fugit »: « Le temps fuit », « Le temps passe vite! »), depuis des siècles les poètes disent « Carpe diem » [« Profite du jour! »], la vie est si courte!
L’expression « Carpe diem » provient, en fait, d’un vers latin extrait d’un poème d’Horace (Quintus Horatius Flaccus): « Carpe diem, quam minimum credula postero », signifiant, dans son sens général: «Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain», mais si l’on traduit plus littéralement: «Cueille le jour, et {sois} la moins crédule {possible} pour le {jour} suivant».
A noter que « postero » = « postero die »: «le jour suivant» (Odes, I, 11, 8). Horace s’y adresse à une femme (credula est au féminin).
Dans la logique du « Carpe diem », au XVIème siècle, le poète Pierre de Ronsard a écrit le célèbre poème:
Mignonne, allons voir si la rose
Pierre de Ronsard

A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Las!, voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las! las!, ses beautez laissé cheoir!
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir!
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse:
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Pierre de Ronsard, Les Odes

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L’être humain a-t-il le droit de tuer?

L’être humain a-t-il le droit de tuer?

L’être humain a-t-il le droit de tuer?

Introduction
L’être humain a-t-il le droit spirituel et moral de tuer? Question étrange? Pas vraiment! Certes, « tout le monde » connaît le Cinquième Commandement « Tu ne dois pas tuer », souvent formulé, en français, au futur: « Tu ne tueras pas ». Si l’on s’arrête là, tout semble simple, mais si l’on rentre dans le détail, l’on va voir que cela peut se montrer nettement plus complexe.
Est-il permis de tuer des animaux?
Est-il permis de tuer des animaux? Que ce ce soit pour les manger ou pour d’autres raisons, cette question ayant déjà été abordée en détail (Nota Bene: Il est nécessaire d’être enregistré et connecté pour pouvoir voir cette page), nous n’allons pas la re-développer en détails ici. Il est clair que parmi tous ceux qui veulent respecter le Cinquième Commandement il y a des mangeurs de viande. Même s’ils ne tuent pas eux-mêmes les animaux qu’ils mangent, il est clair qu’ils participent à la mort des animaux qu’ils mangent. Alors transgressent-ils le Cinquième Commandement?
Est-il permis de tuer des criminels?
Là aussi, vaste sujet! Même si les bourreaux qui exécutent les sentences ont, en fonction des Lois de la Création, bien évidemment, aussi, en cela, une responsabilité personnelle, la question ne concerne pas fondamentalement l’individu mais la société: La société a-t-elle le droit spirituel et moral d’exécuter les criminels?
C’est certes un moyen commode de s’en débarrasser et aussi – secondairement – de faire en sorte qu’ils ne soient plus à la charge de la société. Mais la question fondamentale est ici: L’être humain a-t-il le droit de tuer, ou cela est-il réservé à Dieu?
Que – après un procès en bonne et due forme – la société se protège des individus dangereux et malfaisants en enfermant les détenus, c’est certes normal. Mais, dans la Bible, il est écrit: « A moi la Vengeance, à Moi la Rétribution! » (Deutéronome XXXII-35) et c’est, bien évidemment, l’Éternel Qui parle!.
En fonction de cela, la société a le droit de se protéger et de protéger ses membres, citoyens d’un pays donné, mais ce n’est fondamentalement pas à elle de châtier, et en particulier – en ce cas – d’ôter la vie terrestre.
Est aussi à considérer le fondamental point suivant: Régulièrement des cas de personnes initialement condamnées puis considérées comme innocentes et libérées de la détention à l’issue d’un procès en révision – parfois après plusieurs décennies en prison! – « défrayent la chronique ». Le caractère définitif de la peine de mort empêche définitivement de réparer une éventuellement erreur judiciaire. Rien que ce point devrait suffire à exclure la peine de mort des condamnations judiciaires.
En France, l’homme politique, à l’époque ministre de la justice et garde des sceaux, qui est à l’origine de l’abolition de la peine de mort pour les coupables a été « panthéonisé ».
Est-il permis de tuer en cas de guerre?
Tout dépend s’il s’agit de se défendre, défendre sa famille, défendre son pays, etc., ou d’agresser un autre pays. Toutefois, la frontière n’est pas toujours nette. Par exemple, l’attaque japonaise sur Pearl Harbor a conduit les USA à porter la guerre jusque dans le Pacifique et même de lancer des bombes atomiques sur sur les villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki. Était-ce toujours de la « défense » ou n’était-ce pas devenu de l' »attaque »?

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Le hasard ou la Providence?

Le hasard ou la Providence?

Le hasard ou la Providence?

Tout être humain sans exception a eu l’occasion, dans sa vie, d’être confronté, sans qu’il s’y attende, à des événements extrêmement favorables pour sa destinée. Parfois, il a pu également être confronté à une situation qu’il souhaitait éviter mais qui s’est révélée, par la suite, très utile dans la poursuite de son parcours terrestre. Or, pour tous ceux qui considèrent ces événements comme un pur hasard, il n’y a aucune explication rationnelle, le mot « hasard » leur convient parfaitement.

Heureusement, bon nombre d’humains considèrent ces soi-disant « hasards » avec un regard différent, sans pour cela être en mesure d’en donner une explication cohérente, capable d’encourager l’être humain à faire confiance à la richesse positive de la Vie.

Ce qui est sûr, c’est que l’être humain animé d’un réel bon vouloir bénéficie sans cesse d’accompagnements bienveillants pour aplanir son chemin évolutif, à condition qu’il ne mette pas sa volonté en travers.

A l’occasion de ces événements aux dénouements extrêmement positifs est employé le mot « providentiel » pour désigner un secours inattendu mais très bénéfique.

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Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

Comment nous tenons-nous face à l’erreur?

« Je pense avoir les opinions bonnes et saines; mais qui n’en croit autant des siennes? »
– Michel Eyquem de Montaigne –

Omniprésence de l’erreur
Il est fréquent que nous rencontrions l’erreur sur notre chemin… Dans un monde enténébré comme le monde actuel, c’est pratiquement inévitable. Mais comment nous comportons-nous face à elle? Bien sûr, nous avons tous, à un moment ou un autre de notre vie, sous l’influence de différents conditionnements, plus ou moins et plus ou moins longtemps, adhéré à une idée fausse. 
Est-ce que c’est grave? Pas forcément. Car, déjà, pour nous aider à répondre à cette question, existe le proverbe latin bien connu « Errare humanum est, perseverare … diabolicum! » [« L’erreur est humaine’ – ou bien « se tromper est humain » -, « {mais} persévérer {dans l’erreur est} … diabolique! ».
La force de vérité de ce proverbe ne s’est jamais démentie et ne se démentira probablement jamais. Aujourd’hui encore, il constitue une ligne directrice de premier choix sur laquelle nous pouvons et devons nous appuyer: Oui, se tromper est humain, mais persévérer en connaissance de cause dans l’erreur est proprement … diabolique!
Se tromper de bonne foi n’est pas automatiquement adhérer à la fausseté
Se tromper n’est, en effet, pas, en soi, un (gros) problème. Car l’erreur peut aussi être considérée comme une étape ou même une marche – sur laquelle il est possible de s’appuyer, -, dans sa progression vers la Vérité. Ce qui est grave c’est, une fois que l’on a eu l’occasion de se détromper et de reconnaître la vérité, de s’obstiner dans l’erreur ou de ne pas vouloir la reconnaître comme telle.
A ce propos, beaucoup de lecteurs connaîtront déjà les quatre étapes d’une idée nouvelle. Ce n’est, hélas, que trop vrai! Car la plupart des gens, malheureusement, agissent exactement comme « L’opportuniste » de la chanson certes capable de « changer d’opinion » et donc de « retourner sa veste » mais seulement à chaque fois qu’il a l’impression que « le vent a tourné ».

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Le tempérament, le caractère, la personnalité

Le tempérament, le caractère, la personnalité

Le tempérament, le caractère, la personnalité

Introduction
Le tempérament, le caractère, la personnalité… De nombreux êtres humains utilisent ces notions sans trop savoir ce que, en réalité, elles recouvrent précisément… Beaucoup s’accommodent de la superficialité et peu cherchent à aller au fond des choses…
Des expressions courantes existent. L’on dit souvent de quelqu’un qu’il ou elle a un « fort tempérament », un bon ou un « mauvais caractère », une « personnalité affirmée », mais cela concerne qui ou quoi en elle? Faute d’y réfléchir, la plupart de gens mélangent tout.
A titre d’exercice spirituel – avant de lire la suite de cet article – vous pouvez, peut-être déjà essayer de définir ce que signifient ces concepts pour vous.
En réalité, c’est très simple: Le tempérament concerne le corps gros-matériel terrestre (le corps physique), le caractère concerne – au sens large – l’âme (plus précisément, le corps fin-matériel), et la personnalité – au sens strict – concerne l’esprit, le Noyau éternel impérissable de l’être humain.
Cela implique que le tempérament, lié à la nature du sang, ne vaut que pour la vie terrestre, que le caractère ne vaut que pour l’âme et donc que pour la vie animique fin-matérielle (la vie psychique), et la personnalité ne vaut que pour l’esprit, même lorsqu’il est incarné.
Lors de l’incarnation terrestre d’un germe d’esprit, l’être humain montre à l’extérieur diverses manifestations de ce qu’il est et de ce qu’il a.

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Qui a tué Jésus?

Qui a tué Jésus?

Qui a tué Jésus? – Qui est responsable de la mort du Christ?

« Le Christ n’est pas venu pour mourir,
Il est venu pour dire un certain nombre de choses! »
– Henri Guillemin –

Qui a tué Jésus? Qui est – aujourd’hui encore – responsable de Sa crucifixion?
Répondre à de telles questions requiert plusieurs éclairages. Car il y a les meurtriers physiques (ceux qui L’ont cloué à la croix) et les meurtriers moraux (ceux qui voulaient Sa mort, ceux qui L’ont condamné, ).
Tout d’abord, il ne fait aucun doute que les chefs religieux d’Israël furent responsables de la mort de Jésus. A ce sujet, dans son Évangile, Matthieu, chapitre XVI, versets 3-4 affirme:
«Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe; et ils délibérèrent sur les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir.».
Ils ne pouvaient pas continuer à Le laisser accomplir des signes et des prodiges, car cela menaçait leur position et leur place dans la société religieuse qu’ils dominaient (Jean XI, 47-50), alors: «Dès ce jour, ils résolurent de Le faire mourir.» (Jean XI, 53).
D’un point de vue factuel, ce sont les Romains qui L’ont effectivement crucifié (Matthieu XXVII,27-37). La crucifixion était une méthode d’exécution romaine, autorisée et exécutée par les Romains, à l’époque, sous l’autorité de Ponce Pilate, le gouverneur romain qui a condamné Jésus. Les soldats romains ont planté les clous dans ses poignets (dans les mains, les tissus se seraient déchirés et le corps n’aurait pas tenu sur la croix!) et ses pieds, les troupes romaines ont érigé la croix et un soldat romain – selon la Tradition Longinus, considéré comme un « saint » par l’église catholique (il a même sa statue en tant que « saint Longinus » dans la Basilique « Saint Pierre » de Rome) – lui a transpercé le côté (Matthieu XXVII, 27-35).
Le peuple d’Israël a également été complice de la mort violente de Jésus. Ce sont eux qui ont crié: «Crucifie-le! Crucifie-le!», alors qu’il était jugé par Pilate (Luc XXIII, 21). Ils ont également crié pour que le brigand de grands chemins Barabbas soit libéré à la place de Jésus (Matthieu XXVII, 21). Pierre l’a confirmé dans Actes II, 22-23 lorsqu’Il a dit aux êtres humains d’Israël: «Vous L’avez crucifié, vous L’avez fait mourir par la main des impies.».
En fait, le meurtre de Jésus était une conspiration impliquant Rome, Hérode, les dirigeants juifs et le peuple d’Israël, un regroupement tout à fait disparate d’individus qui, auparavant ou depuis lors, n’avaient encore jamais collaboré ensemble à quoi que ce soit, mais qui, cette fois-là, se sont réunis pour comploter et réaliser l’impensable: le meurtre du Fils de Dieu!

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