Ecole de l'art de vivre

La douleur, c’est la vie!

par | 10 Jan 2024 | Santé et Spiritualité | 0 commentaires

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La douleur, c’est la vie!

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Une autre approche de la douleur

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Introduction

 

« Il T’est encore accordé de souffrir! » C’est ce qu’entendit la stigmatisée de Konnersreuth, Therese Neumann, sur son lit de douleur… Comment la souffrance peut-elle devenir une grâce?

 

L’être humain n’aime généralement pas la douleur

D’ordinaire, l’être humain fuit la douleur; il n’aime pas avoir mal. Alors, pour réfréner ou refouler la douleur, il a recours, tant et plus, à des analgésiques, à des antalgiques, à des anesthésiants. Pourtant, avec toute cette chimie qui bloque les processus de transmission de la douleur, là où cela souffre, au cerveau, là où cela éprouve, l’on rentre dans une logique de mort, pas dans une logique de vie.

 

Des maux à la place des mots

Les maux inexprimés doivent s’exprimer autrement, donc à un autre niveau. Ce niveau ne pouvant pas se tenir plus haut (pour cela il faudrait un accroissement de la conscience, alors que la non expression des maux implique, au contraire, un déficit de la conscience!) il se tient donc forcément plus bas. Le niveau se tenant plus bas que le niveau psychique c’est le niveau physique. Voilà pourquoi les maux psychiques non dits avec des mots deviennent des maux physiques.

C’est que la douleur a une fonction; elle remet de la vie là où il y a eu de la mort. Toute douleur a toujours un rôle de compensation. Au point de départ le processus est celui d’un basculement vers le bas, de plan en plan… Quelque chose que l’être humain n’accepte pas de vivre sur le plan psychique il l’enfouit plus bas en lui-même, dans son corps terrestre, c’est ainsi qu’il somatise. Le refus de vivre quelque chose craint ou jugé désagréable a ainsi été transféré ou transposé à un plan inférieur. C’est ainsi qu’en voulant se protéger, à l’arrivée, en fait, l’être humain s’auto-punit lui-même.

Le comportement juste et bénéfique est pourtant non dans la fuite ou le refoulement mais bien dans la pleine et totale acceptation de tout ce qui arrive. Et, étant donné que tout ce qui arrive vient toujours de soi-même, il vaut toujours beaucoup mieux toujours tout accepter, au fur et à mesure que cela se présente, puisque, de toutes façons, « c’est dans le programme » et que nous ne pouvons donc pas y échapper. A ce sujet Jésus le Christ disait déjà: « Tu ne sortiras pas d’ici que Tu n’aies payé le dernier sou! ».

Souffrir pour la vérité et pour la justice signifie tout accepter, tout vaincre, aller au bout de tout.

 

Souffrance psychique ou physique?

La fuite devant la souffrance psychique ou bien le refus de la souffrance psychique conduit l’être humain à enfouir le mal que, précisément du fait de son refus, il ne peut arriver à guérir psychiquement. De ce fait, le mal change de nature ou, plutôt, de plan. C’est le mécanisme de la transposition, aussi appelé «conversion»: La souffrance psychique se transforme en souffrance physique. Il n’est, toutefois, pas impossible mais il est même, au contraire, très fréquent que la souffrance physique ainsi auto-générée, de manière rétroactive, re-produise, encore en plus, de la souffrance psychique d’un autre genre…

Il s’agit, pour l’être humain devenu malade, de façon illusoire, de « faire comme si… », de faire comme si tout allait bien, comme si le traumatisme psychiquement et réellement vécu n’avait jamais eu lieu. Bien sûr, ce « faire-comme-si » est une illusion: ou cela va parfaitement bien ou cela va mal, mais faire comme si tout allait bien lorsque tout va mal, c’est pire que tout, parce que le déni de la réalité empêche tout processus de guérison de se mettre en route, aussi longtemps que le déni persistera.

Derrière chaque douleur physique il y a toujours une souffrance psychique cachée. La plupart des maladies, sinon toutes, que nous développons, ont pour cause une émotion inavouée et le simple fait de comprendre « ce qui se passe », avant même d’avoir besoin de les guérir, nous permettrait déjà de les éviter. Ce n’est pas pour rien que la bouche du peuple dit, au sujet de la déception éprouvée par un tiers: « il s’en est rendu malade! ». Par l’anamnèse (écoute attentive) il est possible de faire ressortir en pleine lumière la souffrance psychique jusque là, du fait de refus de voir et d’entendre, dissimulée et donc inconsciente. Par l’acceptation du fait de l »entendre et de la regarder en face la libération – et donc la guérison – peut et doit survenir, puisque la douleur physique n’a d’autre raison d’être que de susciter cette acceptation, cette reconnaissance et cette guérison.

 

La Symbolique dans la destinée humaine

Qu’est-ce que la Symbolique? Les événements observables dans le monde physique s’enracinent, en fait, dans l’Invisible. C’est comme un arbre poussant dans le fond d’un étang et dont seules les diverses branches arriveraient à sortir de l’eau en paraissant, de ce fait, indépendantes les unes des autres, alors que, en réalité, elles seraient, au contraire, toutes étroitement reliées au même tronc, commun à elles toutes.

 

Le Monde de la Symbolique

L’être humain peut très simplement observer ce Monde de la Symbolique intervenant de façon décisive dans son existence; il lui suffit, pour cela, d’être attentif à ces surprenantes « coïncidences » dont sa vie est faite, ainsi que, du reste, celle de son entourage, jusqu’à ce que les processus qui en découlent lui deviennent parfaitement naturels et familiers… Cela n’est là, en fait, rien d’autre que l’activité du karma intervenant constamment dans son destin, en toute logique et en toute équité, de telle sorte que, obéissant à des Lois précises, le karma en arrive à ne plus faire peur à celui qui a clairement compris comment rigoureusement et logiquement il fonctionne, sans aucun arbitraire, que ce soit en bien ou en mal.

La perception symbolique consiste donc à voir les relations existant entre les ramifications dans la matière grossière physique terrestre et les événements réels se déroulant, quant à eux, dans l’autre monde, dans l’au-delà (« La vraie vie est ailleurs! » disait Arthur Rimbaud) et, par conséquent les interrelations existant entre des événements terrestres en apparence indépendants et donc sans relation les uns avec les autres.

 

La Transposition ou la Substitution Symbolique

La Transposition ou la Substitution Symbolique – l’on pourrait aussi parler de Transfert Symbolique ou encore de Compensation Symbolique – est le comportement inconscient de celui qui, ne parvenant à exprimer sa douleur psychique (émotionnelle), cherche temporairement à transférer ou transposer de son âme à son corps le problème générant sa souffrance psychique.

De ce fait, son cerveau conscient (le cerveau frontal ou néocortex) transfère à son cerveau inconscient (le cerveau dit « reptilien » se trouvant à la base du crâne, juste au-dessus de la moelle épinière) le soin de gérer le problème et d’y apporter la réaction appropriée.

L’être humain en souffrance essaye ainsi de substituer à la gestion consciente d’une souffrance psychique par le cerveau conscient antérieur une gestion inconsciente du problème par le cerveau reptilien inconscient (une sorte de « pilote automatique ») générant souvent, de ce fait, comme l’a fort bien montré le Docteur Hamer, une réaction de survie de genre non plus psychologique mais bien biologique.

Ces réactions de survie, destinées à gérer le stress arrivant de l’extérieur en compensant le déséquilibre émotionnel à l’aide d’une réaction corporelle de genre symbolique, sont généralement appelées « maladies » et sont souvent à l’origine de douleurs physiques.

La souffrance psychique est ainsi transposée en douleur physique; à la souffrance psychique est substituée une douleur physique. Pour compenser son refus de souffrir psychiquement l’être humain se fait lui-même souffrir biologiquement. L’on peut aussi dire qu’il devient lui-même victime de sa propre biologie!

En effet, le cerveau reptilien, plutôt rudimentaire par rapport au cerveau antérieur conscient, n’est pas capable de faire la différence entre une agression extérieure physique et une agression psychique. Du coup, il traite les deux de la même manière par une réaction biologique.

Survenant après coup (parce que le cerveau reptilien n’est pas capable de gérer à l’avance), cette réaction substitutive peut ensuite se manifester le plus souvent sous diverses formes de maladies (réactions de survie) mais parfois aussi d’accidents divers ou d’autres évènements plus ou moins dramatiques de genres variés. La maladie ou même l’accident est le moyen qu’a trouvé le cerveau reptilien pour gérer le problème.

Evidemment, le moyen n’est pas toujours 100% approprié au résultat escompté. Le but du cerveau reptilien c’est la survie, et même la survie à tout prix. Mais c’est encore plus la survie de l’espèce que la survie individuelle. C’est pour cela qu’il peut arriver que le moyen dépasse le but et arrive même à tuer celui qu’il devait guérir…

C’est un peu, par exemple, comme une personne victime d’acouphènes à en devenir folle, en arriverait, pour y mettre un terme, à se jeter par la fenêtre. Certes, elle ferait ainsi cesser ses acouphènes mais à quel prix! Le moyen dépasse alors largement le but! La {ré}solution du problème peut, à l’arrivée, se révéler être radicale!

 

Le conscient est le progrès de tout inconscient

Il est bien connu que « le malade a horreur du remède qui, seul, pourrait le guérir »… Normal, puisque, pour guérir, il faut souvent souffrir. Il faut momentanément souffrir psychiquement pour définitivement guérir physiquement! De là la difficulté à guérir… Pourtant, il n’y a pas d’autre chemin, et le chemin de la Guérison authentique est plutôt simple et peut même s’avérer rapide à parcourir….

Il se base sur l’équation suivante:

Douleur psychique inconsciente refoulée = (devient) douleur physique consciente.

D’où il ressort que:

La douleur physique consciente peut disparaître
si la douleur psychique inconsciente redevient, elle aussi, consciente.

 

Le Chemin de la Guérison

Connaître le principe de la transposition ou substitution symbolique permet de comprendre les évènements arrivant dans notre vie, de comprendre aussi l’importance de mettre en lumière ses détresses intimes afin d’éviter maladies et accidents, et, quand les maladies sont quand même là, de s’en libérer en se faisant aider par une personne expérimentée, dans le but de retrouver et d’exprimer (« exprimer » veut aussi dire « expulser ») la souffrance alors subie. Rendre conscient l’instant précis de la contrariété ou de la perturbation émotionnelle qui a provoqué une douleur permet à cette douleur, en étant vécue jusqu’au bout, de disparaître.

Il est possible de trouver une relation entre un évènement ayant provoqué la résurgence d’un souvenir pénible de contrariété ou de frustration ou une douleur. La réponse morbide symboliquement produite par le corps arrive pour apporter une valeur de substitution illusoire à une contrariété ou une frustration demeurée jusqu’ici inexprimée (« Ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »). Une anamnèse (écoute spéciale) de la souffrance psychique dissimulée derrière chaque douleur physique particulière est donc envisageable.

Le Chemin de la Guérison, pour arrêter de souffrir, consiste donc, tout simplement, à enfin accepter de vivre psychiquement ce qui avait antérieurement été refusé. Ainsi, après repérage ou identification, les cycles préalablement interrompus et donc demeurés, de ce fait, inachevés pourront enfin être bouclés. La Guérison de chaque processus pathologique intervient précisément au moment de la clôture – et donc de l’achèvement – du cycle correspondant.

Il ressort de là que tous les processus pathogènes persistants et/ou récurrents résultent toujours de souffrances psychiques non complètement vécues et donc une partie a été transposée/envoyée au corps. Le bouclage complet du processus implique que la partie qui avait été enfouie dans le corps resurgisse pour être volontairement et consciemment renvoyée au psychisme. Une fois cela effectué, la survie biologique n’étant plus en jeu, le cerveau reptilien envoie aux organes l’ordre inverse de démonter le processus pathologique. C’est ce que, vu de l’extérieur, par ignorance, l’on appelle des « rémissions spontanées »

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Douleur

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