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La loi de conversion
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Dans l’ouvrage «Médecine psychosomatique» de Weiss et English l’on trouve, présenté par Madeleine Cavé, le cas d’un être humain atteint de la maladie de Tinel:
Le malade présentait alternativement, soit un psoriasis, soit un état mélancolique, chacune de ces affections remplaçant l’autre, une fois le traitement appliqué, lequel était destiné à agir aussi bien sur la lésion organique de la peau (psoriasis) que sur l’état psychique.
Cette alternance obéit à la loi dite de «conversion» bien connue en psychiatrie et en psychosomatique, et qui se manifeste particulièrement sur des sujets hystériques.
Le fait que le sujet ne puisse pas, en même temps, présenter une maladie organique et sa correspondance psych{olog}ique pose une question à laquelle la médecine conventionnelle ne sait pas répondre.
Ce qui est frappant dans ce genre de cas c’est le fait que ou bien la maladie est psychique ou bien elle est physique, mais qu’elle n’est pas les deux en même temps.
Il se produit donc un effet de transfert, qui semble lié à la conscience.
Si on laisse de côté les influences externes provoquées par des traitements médicamenteux, que doit-on en déduire?
Si le malade ne peut pas psychiquement assumer une émotion ou un problème, celle-ci ou celui-ci quitte le domaine du psychique pour aller se focaliser dans le physique.
Il n’y a donc pas seulement répercussion mais bien transfert.
Qu’est-ce que cela change pour le malade? Il occulte! Il refuse de voir et de considérer, d’entendre et de sentir.
D’où une nouvelle définition de la maladie:
La maladie est un {inconscient} refus de conscience.
Plus généralement, le fait de voir qu’une maladie peut être tantôt psychique tantôt physique montre bien qu’elle est fondamentalement psychique, de sorte que – comme Jésus l’a dit: « Sachez que je pourrais pas guérir le corps d’un être humain dont l’âme n’ait pas été auparavant déjà guérie. ».
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