Ecole de l'art de vivre

Commentaires récents

  1. "Le royaume intermédiaire" Et cette bonne nouvelle doit inciter tout un chacun à se préoccuper au plus vite des lois…

  2. A Etienne: «Il n’existe pas de droit de mentir.» Dont acte. «C’est l’intention qui compte!» Donc, si l'on a une…

  3. A Cécile Bompoil: "Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre…" "Nous pouvons" juste dans…

  4. Il n’existe pas de droit de mentir. «C’est l’intention qui compte!», aussi le fait de vouloir sauver des vies est…

  5. En complément à ma précédente intervention, en tenant compte des faiblesses humaines habituelles, ainsi qu'il est dit, d'une part, que…

  6. Le droit de mentir… Dans certaines circonstances, je pense que nous pouvons utiliser le mensonge pour survivre… Nous ne savons…

  7. Au sujet de la réponse de Francisco de Castro ci-dessus: Il me semble que cette contribution - que je salue…

  8. En ce qui me concerne, les Lois de la Création sont incorruptibles. Un mensonge doit être considéré comme une tromperie,…

Archives

.

Qui a tué Jésus?

Qui est responsable

de la mort du Christ?

.
« Le Christ n’est pas venu pour mourir,
Il est venu pour dire un certain nombre de choses! »
.
.

Qui a tué Jésus? Qui est – aujourd’hui encore – responsable de Sa crucifixion?

Répondre à de telles questions requiert plusieurs éclairages. Car il y a les meurtriers physiques (ceux qui L’ont cloué à la croix) et les meurtriers moraux (ceux qui voulaient Sa mort, ceux qui L’ont condamné, ceux qui, devant Pilate, hurlaient: « Crucifie-le!, Crucifie-le! »).

Le Sanhédrin

Tout d’abord, il ne fait aucun doute que les chefs religieux d’Israël furent responsables de la mort de Jésus. A ce sujet, dans son Évangile, Matthieu, chapitre XVI, versets 3-4, affirme:

«Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe; et ils délibérèrent sur les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir.».

Ils ne pouvaient pas continuer à Le laisser accomplir des signes et des prodiges, car cela menaçait leur position et leur place dans la société religieuse qu’ils dominaient (Jean XI, 47-50), alors: «Dès ce jour, ils résolurent de Le faire mourir.» (Jean XI, 53).

Pilate et les Romains

D’un point de vue factuel, ce sont les Romains qui L’ont effectivement crucifié (Matthieu XXVII,27-37). La crucifixion était une méthode d’exécution romaine, autorisée et exécutée par les Romains, à l’époque, sous l’autorité de Ponce Pilate, le gouverneur romain qui a condamné Jésus. Les soldats romains ont planté les clous dans ses poignets (dans les mains, les tissus se seraient déchirés et le corps n’aurait pas tenu sur la croix!) et ses pieds, les troupes romaines ont érigé la croix et un soldat romain – selon la Tradition Longinus, considéré comme un « saint » par l’église catholique (il a même sa statue en tant que « saint Longinus » dans la Basilique « Saint Pierre » de Rome) – lui a transpercé le côté (Matthieu XXVII, 27-35).

La foule des Juifs

Le peuple d’Israël a également été complice de la mort violente de Jésus. Ce sont eux qui ont crié: «Crucifie-le! Crucifie-le!», alors qu’il était jugé par Pilate (Luc XXIII, 21). Ils ont également crié pour que le brigand de grands chemins Barabbas soit libéré à la place de Jésus (Matthieu XXVII, 21). Pierre l’a confirmé dans Actes II, 22-23 lorsqu’il a dit aux êtres humains d’Israël: «Vous L’avez crucifié, vous L’avez fait mourir par la main des impies.».

Réunis pour le sacrilège et le crime

En fait, le meurtre de Jésus était une conspiration impliquant Rome, Hérode, les dirigeants juifs et le peuple d’Israël, un regroupement tout à fait disparate d’individus qui, auparavant ou depuis lors, n’avaient encore jamais collaboré ensemble à quoi que ce soit, mais qui, cette fois-là, se sont réunis pour comploter et réaliser l’impensable: le meurtre du Fils de Dieu!

Et Dieu le Père?

Mais, selon les théologiens catholiques, c’est Son Père Dieu Lui-même qui aurait mis Son Fils Jésus à mort! Cela aurait même été « le plus grand Acte de Justice Divine jamais accompli » (sic!), fait «selon le Dessein arrêté et selon la Prescience de Dieu»:

« 22 Écoutez bien, Israélites, ce que j’ai à vous dire. Vous le savez tous: Jésus de Nazareth – cet Homme au sujet Duquel Dieu vous a montré qu’Il L’approuvait en accomplissant, par Son moyen, au milieu de vous, des Miracles, des Signes et des Actes extraordinaires –

23 a été livré entre vos mains conformément à la Décision que Dieu avait prise et au projet qu’Il avait établi d’avance. Et vous, vous L’avez tué, en le faisant crucifier par des hommes qui ne connaissent pas Dieu. » (Actes II, 23).

… Et ceci dans le but que la mort et les souffrances du plus Innocent qui soit rachète les péchés des vrais coupables! La mort de Jésus sur la croix aurait ainsi assuré le Salut d’innombrables millions de soi-disant Chrétiens et aurait fourni « le seul moyen pour Dieu de pardonner le péché sans compromettre Sa Sainteté et Sa Justice parfaite » (sic!). La mort du Christ aurait été « le Plan parfait de Dieu pour la Rédemption éternelle des Siens » (re-sic!).

Loin d’être une victoire pour Satan ou une tragédie inutile, elle aurait été l’« Acte le plus gracieux de la Bonté et de la Miséricorde de Dieu, l’expression ultime de l’Amour du Père pour les pécheurs » (re-re-sic!). Dieu aurait mis Jésus à mort pour notre péché, afin que nous puissions vivre dans une Justice sans péché devant Lui, une Justice qui n’est possible qu’à cause de la croix. A ce sujet, voilà ce que dit l’Apôtre Paul de Tarse: «Celui qui n’a point connu le péché, Il [Dieu le Père] L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui Justice de Dieu.» (II Corinthiens V, 21).

Une fausse conception présente dès l’origine du Christianisme

A la décharge de l’église et des théologiens, il faut dire que cette conception était présente dès l’origine du Christianisme. Ainsi, Paul de Tarse – comme on peut le voir non seulement dans son Épitre aux Corinthiens (voir ci-dessus) mais aussi dans son Épitre aux Romains, au chapitre V – explicite déjà clairement cette {fausse} conception:

« 5 Or, notre espérance ne risque pas de tourner à notre confusion, car Dieu a versé Son Amour dans notre cœur par l’Esprit Saint, qu’il nous a donné.

6 En effet, au moment fixé par Dieu, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs.

7 A peine accepterait-on de mourir pour un juste; peut-être quelqu’un irait-il jusqu’à mourir pour le Bien.

8 Mais voici comment Dieu nous montre l’Amour qu’il a pour nous: alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

9 Donc, puisque nous sommes maintenant déclarés justes grâce à Son Sacrifice, nous serons, à plus forte raison encore, sauvés par Lui de la Colère à venir.

10 Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec Lui par la mort de Son Fils; à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par Sa Vie.

11 Mieux encore: nous plaçons désormais notre fierté en Dieu par Notre Seigneur Jésus-Christ Qui nous a obtenu la Réconciliation.

12 C’est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché

13 En effet, jusqu’à ce que Dieu donne la Loi de Moïse, le péché existait bien dans le monde; or le péché n’est pas pris en compte quand la Loi n’existe pas.

14 Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas commis une faute semblable à celle d’Adam — qui est comparable à celui qui devait venir.

15 Mais il y a une différence entre la faute et le Don de la Grâce! En effet, si la faute d’un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la Grâce de Dieu, Don gratuit qui vient d’un seul Homme, Jésus-Christ, a surabondé pour beaucoup.

16 Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d’un seul et le don! En effet, le jugement intervenant à cause d’un seul homme a entraîné la condamnation, mais le Don de Grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l’acquittement.

17 Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la Grâce qu’est le Don de la Justification régneront-ils dans la Vie par Jésus-Christ, Lui seul.

18 Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la Justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur assure la vie.

19 Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes ont été déclarés pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’Un Seul, beaucoup seront déclarés justes devant Dieu. »(Épitre aux Romains, chapitre V.)

La Bible est-elle la Parole de Dieu?

Par conséquent, même le cher Apôtre Paul a lui-même défendu une conception qui n’est pas conforme aux Lois de la Création. En particulier à la Loi de l’Effet de Réciprocité, selon laquelle – ce que l’Apôtre Paul est aussi le premier à dire:

« Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un être humain aura semé, il le moissonnera aussi. » (Galates VI – 7) –

ce sont les coupables qui récoltent leurs propres semailles et non, à leur place, les innocents. Il faut juste en être conscient.

Il y a donc des conceptions qui, certes, sont bibliques mais ne sont pas justes pour autant! Alors la Bible n’est-elle pas la Parole de Dieu? La réponse à cette question est, tout simplement celle donnée par Jean Choisel, qui disait: – « Oui, certes, la Bible est la Parole de Dieu, mais … tombée aux mains des hommes! ». Et, assurément, ceci explique cela!

La responsabilité des êtres humains actuels

Beaucoup d’êtres humains actuels, toutefois, considèrent faussement qu’ils ne sont pas responsables – et encore moins coupables – d’un acte certes odieux mais commis non par eux-mêmes mais par leurs lointains ancêtres, il y a près de deux mille ans. Malgré la parole adressée à Pilate en train de se laver les mains: « Que son Sang retombe sur nous et sur nos enfants! » (Matthieu XXVII, 25), ceux-là s’imaginent qu’ils sont innocents.

Délibérément ou « de bonne foi », ceux-là se trompent et s’illusionnent, car eux aussi ont participé au meurtre du Christ, parce que c’est aussi à cause de leurs péchés que le Christ est venu sur la Terre pour, au risque inévitable d’être confronté à la haine des ténèbres ainsi qu’à la méchanceté et à la bêtise des êtres humains, donner Sa Parole de Vérité à ceux qui en avaient soif, étant donné que si le Christ n’était pas venu, par Sa Parole, montrer le Chemin des Hauteurs de Lumière – pour eux alors déjà perdu – aux êtres humains de bonne volonté, la très grosse majorité d’entre eux – si ce n’est la totalité – était, elle aussi, déjà perdue.

Certes, pas, à ce moment-, à cause de leurs péchés actuels mais bien à cause de leurs péchés antérieurs, ceux qu’ils avaient alors déjà commis au cours de leurs vies antérieures, en admettant qu’il ne faisaient eux-mêmes pas partie des malveillants braillards qui, devant Pilate, sans même savoir pourquoi, emportés par la haine contre la Lumière, vociféraient: « Crucifie-le! Crucifie-le! ».

Regardez une image de Jésus crucifié sur la croix. Que ressentez-vous?

.

Crucifixion de Jésus

Crucifixion de Jésus

1 Commentaire

  1. Jean OLIVER

    Ce texte qui restitue tout l’enchainement qui a conduit à l’assassinat du Christ, devrait réveiller tous les Chrétiens d’une léthargie millénaire, léthargie qui a toujours prôné le meurtre de Jésus-Christ comme nécessaire pour l’effacement des péchés de l’être humain.
    Il est certain que la persistance d’une telle fausse conception ne pourra mener les instigateurs qu’à l’effacement du Livre de la Vie, à moins qu’ils reconnaissent à temps une telle aberration.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *