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Philosophie et Quête de la Vérité

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Philosophie – un concept issu de la Grèce antique – veut dire « Qui aime la Sagesse ». Un philosophe est donc, en principe, un ami de la Sagesse. Étant donné qu’il ne peut y avoir de Sagesse en dehors de la Vérité et que la découverte de la Vérité ne peut conduire qu’à une vie sage, naturellement, l’on pourrait penser que les deux démarches devraient avoir le même objectif et conduire au même But, mais l’expérience vécue montre que, dans les faits, à notre époque, c’est loin d’être toujours le cas.

Alors comment se fait-il? En réalité, la Quête de la Vérité et la philosophie ne peuvent pas se tenir sur le même plan. La Quête de la Vérité est fondamentalement une Démarche spirituelle de l’esprit humain reconnaissant sa place dans la Création et recevant avec Humilité un Savoir supérieur, alors que, dans la philosophie, l’être humain veut investiguer et tout évaluer avec son intellect et se place au centre.

Dans la démarche philosophique le philosophe épris de pensée rationaliste, – particulièrement bien incarné par le philosophe français René Descartes – énonce ainsi sa maxime fondamentale « Je pense donc je suis », alors que c’est exactement l’inverse! En effet, du point de vue des Lois de la Création, la maxime correcte est, au contraire: « Je suis, donc je pense! ». Le problème est donc que – alors que la Vérité ne peut jamais être trouvée par l’intellect, la plupart des philosophes – sauf, peut-être Henri Bergson, le « philosophe de l’Intuition » – ont succombé, eux aussi, à la domination de l’intellect et ne croient qu’en lui.

Ce problème, déjà existant lors de la naissance de la philosophie à l’époque de Socrate, « le père et le patron de tous les philosophes », n’a fait que s’accentuer au fil des siècles Toute la philosophie – dont se réclament les philosophes – porte donc maintenant la même limitation que l’intellect étroitement lié à l’espace et au temps terrestres.

La Vérité authentique est porteuse d’une évidence naturelle. L’on ne sait pas pourquoi l’on sait, mais l’on sait que l’on sait.

Voici maintenant un exemple:

Supposons un chercheur de Vérité qui dise:

« La Vérité est une réalité éternelle et immuable, au-delà des fluctuations humaines. Elle se manifeste dans les Lois spirituelles universelles observables dans la Création. Ces Lois, comme la Loi de l’Effet de Réciprocité, régissent la Création entière et offrent à l’être humain l’unique Chemin vers l’Harmonie. ».

Le philosophe, dominé par son propre intellect et incapable de ressentir avec l’Intuition va, par exemple, rétorquer quelque chose du genre:

« Votre définition est ambitieuse, mais problématique. Vous affirmez que la vérité est « éternelle » et « immuable », mais ces concepts eux-mêmes sont des interprétations humaines. Quelles preuves avez-vous que ces lois spirituelles existent réellement et ne sont pas des constructions issues de croyances ou de besoins psychologiques? ».

Ce soi-disant « philosophe » affirme que l’éternité et l’immuable seraient des « interprétions humaines ». Ce faisant, il montre clairement que les Notions d’Éternité et d’Infini – qui sont inséparables de Dieu Lui-même – lui sont étrangères. Si cela part comme cela, il n’y a rien à lui dire de plus. Un tel « philosophe », qui réclame des « preuves » là où seule l’évidence naturelle de la Vérité doit prévaloir, ne peut sortir de sa prison mentale que s’il ouvre lui-même la porte de sa prison de l’intérieur. Vouloir argumenter ne serait que confronter sans fin deux intellects, pendant que l’esprit du contradicteur demeurerait immobile à l’intérieur.

Par l’énonce de la Vérité, une fois, il a eu l’occasion de s’ouvrir intérieurement. Là réside sa libre volonté. S’il ne saisit pas cette occasion, il devra encore expérimenter le conduit son chemin basé sur la prédominance de l’intellect, en espérant pour lui que, peut-être, une nouvelle occasion se présente encore ultérieurement sur son chemin, après que la souffrance – l’autre maître – lui ait permis de mûrir intérieurement

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Le Jardin des philosophes à Athènes - Antal Strohmayer

Le Jardin des philosophes à Athènes – Antal Strohmayer

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