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La conception, l’incarnation

et la naissance

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Les trois étapes de la Venue au monde de l’être humain

Bien que la plupart des êtres humains ne connaissent que la conception (procréation ou fécondation de l’ovule par le spermatozoïde) et la naissance – toutes bonnes choses allant par trois –, la venue au monde d’un être humain s’effectue, en fait, en trois temps, et le plus important est probablement aussi le plus discret.

Beaucoup d’être humains croient que la vie humaine commencent à la naissance, les plus audacieux pensant qu’elle commence à la procréation, lors de l’union corporelle d’un homme et d’une femme. Il n’en est rien, car non seulement la vie humaine ne commence pas à la naissance terrestre mais elle ne commence pas non plus à la conception.

La venue au monde d’un être humain n’est pas le commencement de sa vie mais juste le commencement de l’une de ses nombreuses séquences de vie. Car de même que l’âme survit à la mort du corps terrestre, elle pré-existe aussi à celui-ci. Comme toujours, le point de vue le plus juste n’est pas le point de vue terrestre, mais bien le point de vue spirituel.

L’esprit humain

Un être humain ce n’est, en effet, pas un corps mais, avant tout, un esprit. En temps terrestre, cet esprit – équipé de ses enveloppes entéalliques et son corps fin-matériel – existe, en fait, depuis des millions d’années. De nombreuses fois déjà, même si elle ne s’en souvient pas, cette âme (l’esprit avec ses fines enveloppes) est déjà née sur la Terre.

Si l’on ne considère qu’une seule vie terrestre, elle commence non à la naissance mais à la conception. Cette conception est particulièrement importante, parce que c’est au seul moment de la conception que le couple procréateur a, de façon décisive, la possibilité d’influer sur la qualité des âmes en instance d’incarnation.

La période qui suit immédiatement la conception – plus précisément les quatre mois et demi qui suivent – est particulièrement importante, parce que, même si une âme a commencé à tisser des liens avec le petit corps en cours de formation (l’embryon), elle peut encore être supplantée par une autre, aussi longtemps que l’incarnation ne s’est pas encore produite.

Âme lumineuse

Naturellement une âme lumineuse vivant dans le respect d’autrui ne va pas essayer de prendre la place qu’une autre âme s’est déjà acquise, mais une âme ténébreuse, elle, ne va pas hésiter à tenter de le faire. En de tels cas, il est fréquent que, de crainte de devoir se salir si elle tente de se maintenir liée au même corps, une âme lumineuse cède sa place à une âme ténébreuse.

C’est pourquoi, en fonction de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable, les fréquentations de la femme enceinte avant l’incarnation de l’âme sont particulièrement importantes à surveiller et c’est son devoir, de même que celui de son mari – le père de l’enfant -, d’y veiller. Ceci est la raison – plus ou moins consciente -, chez certaines civilisations antiques – par exemple, la Grèce antique -, de l’existence de lieux spécifiques – comme le gynécée – réservés aux femmes, en particulier pendant la gestation.

La protection de la femme sur le point de devenir mère avait comme objet d’empêcher qu’une âme lumineuse attirée par un couple lumineux – et en particulier par la mère – puisse être supplantée par une âme de qualité inférieure ou même carrément ténébreuse. De nos jours, si le gynécée – et l’on peut le regretter! – est passé de mode, la nécessité spirituelle de protéger la femme enceinte – et ainsi les âmes pures en instance d’incarnation – perdure.

C’est la raison de l’importance de l’éducation devant être donnée aux femmes à ce sujet. Ainsi que le disait Mère Thérésa de Calcutta, «Si vous éduquez un garçon vous éduquez un être humain, si vous éduquez une fille, vous éduquez un peuple!». Cela commence dès la conception. L’influence de la femme mère sur la descendance est immense, et ce moment important entre tous ne doit pas être négligé.

L’enseignement de la Conception Immaculée

Comme nous l’avons déjà vu, la Conception Immaculée ne concernait pas Marie de Nazareth, la mère terrestre de Jésus, mais bien Jésus Lui-même. Ce n’est pas Marie qui – fondamentalement (encore que nous ayons toutes les raisons de penser que ses parents Joachim et Anne l’ont aussi conçue de façon pure) –  a été conçue de façon immaculée mais bien son Fils Jésus. Autrement, une Incarnation Divine n’aurait pas été possible. Une Conception absolument pure – donc immaculée – est absolument indispensable pour l’incarnation d’une âme élevée.

Naturellement, l’Incarnation de Jésus de Nazareth était une Exception à laquelle aucune incarnation simplement humaine ne peut être comparée, mais même d’un point de vue simplement humain le principe reste le même: En fonction de la Loi de la Pesanteur Spirituelle et de la Loi de l’Attraction du Genre Semblable et aussi de la Loi de l’Effet de Réciprocité l’incarnation d’un esprit spirituellement de valeur ne peut pas être le fruit d’une conception impure résultant d’une sensualité coupable.

Et c’est bien pourquoi – pour la valeur spirituelle de la descendance – il est fondamental qu’un couple qui s’unit ne le fasse que dans le cadre d’un pur Amour, de préférence – de façon générale – dans le cadre du mariage, même si cela ne constitue nullement une obligation absolue. Ce n’est, en effet, pas le mariage lui-même qui est la condition de l’Union corporelle, mais la pureté de l’Amour entre les deux êtres s’unissant.

L’incarnation

L’incarnation est la deuxième étape de la venue au monde d’un être humain. Même si c’est celle qui est la moins visible, c’est en fait elle qui marque le véritable commencement de la vie humaine sur Terre. En fonction du Principe du Juste Milieu c’est tout naturellement que l’incarnation a lieu au milieu de la gestation, donc vers quatre mois et demi après la fécondation.

Ce processus est analogue à celui de la venue de l’esprit humain dans une Partie Cosmique, laquelle se fait aussi au milieu de la durée de vie de la Partie Cosmique en question. De façon plus précise, l’on considère généralement que la gestation dure au moins quarante semaines, soit 280 jours. En fonction de cela il est possible de dire que l’incarnation a lieu après une vingtaine de semaines ou encore à partir du cent-quarantième jour…

Naturellement c’est l’âme qui s’incarne dans le petit corps en formation à un stade où celui-ci est suffisamment développé (les organes sont alors complètement formés) pour pouvoir accueillir une âme. Même si la « science » intellectuelle parle de fœtus dès la dixième semaine après l’aménorrhée, c’est – d’un point de vue spirituel – à ce moment précis qu’un embryon devient un fœtus. C’est la raison pour laquelle un avortement après l’incarnation – donc approximativement après 20 semaines – est particulièrement violent pour l’âme qui s’incarne.

Ceci ne veut nullement dire – même si le préjudice est moins grand – qu’il ne soit pas déjà préjudiciable entre la conception et l’incarnation. Au contraire, toutes les raisons de penser existent que l’âme – qui aspire et espère beaucoup après une incarnation, souvent la seule manière pour elle de pouvoir se libérer d’un lourd karma – vit déjà très péniblement cet effondrement violent de ses espérances.

La naissance

La naissance proprement dite est donc le troisième terme de la trilogie conception – incarnation – naissance. Et puisque cela est l’aboutissement du processus, c’est aussi le plus évident: Enfin, par la prise d’un corps terrestre gros-matériel – lequel n’est qu’une enveloppe – à vrai-dire la plus grossière – pour l’esprit -, l’âme humaine est parvenue à {re}prendre pied sur la Terre.

Cela donne la juste notion vis-à-vis du rôle des parents dans le processus de l’incarnation. En aucune manière ils – y compris la mère qui pourtant porte le bébé pendant neuf mois – ne « donnent la vie » – la vie Seul Dieu – le Créateur – la donne -; ils fournissent simplement une occasion pour une incarnation d’une âme déjà pré-existante. Tout le reste est auto-actif.

Par auto-actif il ne faut toutefois pas comprendre que cela se ferait « tout seul ». Tout le processus de la venue d’une âme humaine sur la Terre se fait grâce à l’activité d’une catégorie particulière d’êtres vivants spécialement dédiée à cela, faisant partie des petits êtres entéalliques. Leur fidélité – dans l’accomplissement de leurs tâches – est à toute épreuve, de sorte que tout s’accomplit toujours parfaitement en fonction des Lois de la Création.

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